Dilemme : dois-je aller aux épreuves d'agrégation ?

Mélu, moi ce qui me surprend, c'est que tu connaisses les dates des épreuves !

Ben oui, je viens de recevoir la convocation, alors je sais
Sans rire, j'ai envie de la passer, mais l'an prochain, et cette année je ne m'en suis pas occupée, et j'en étais restée aux souvenirs que j'avais gardés de l'année où j'avais tenté l'externe (il y a 6 ans déjà ). Comme dans l'ensemble on me conseille d'y aller quand même cette année "pour voir", je vais au moins lire les oeuvres au programme, et ce sera tout.

Mélu a écrit:

Ruthven a écrit:

Mélu a écrit:Bon, j'ai besoin de vos lumières. Puisque l'an prochain j'ai décidé d'essayer de passer l'agrégation de façon un peu moins dilettante, autant m'entraîner dès maintenant sur le programme de cette année, car j'ai l'impression d'avoir beaucoup perdu en langues anciennes. Du coup, je me demande à quelle partie correspond le tome 2 livre II d'Hérodote.

Deuxième tentative de réponse : c'est la deuxième année qu'Hérodote est au programme.

Ah ? Certaines oeuvres restent deux ans au programme ? Je l'ignorais ! Ca n'a pas grand chose à voir avec l'externe finalement !

Depuis 2007, les oeuvres de littérature ancienne ne changent que par moitié à l'externe aussi.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Agr%C3%A9gation_de_lettres_classiques

Merci ! Bon, eh bien je viens de me prendre un bon gros coup de vieux des familles ! Je vais me remettre au grec dès maintenant, moi, avant d'être totalement sénile !

Les sujets tu les connaitras après les épreuves : internet, annales...

J'avoue ne pas comprendre le sens de la démarche : je ne connais personne qui a réussi l'agreg sans préparation ou sinon c'est que ça a rudement changé.

Oui, enfin pour moi le déplacement n'est pas vraiment problématique, et pour être honnête, je ne manquerai finalement que peu de cours étant donné les jours où sont les épreuves. Chez moi, seule et tranquille, les conditions ne seraient pas les mêmes, et ça me permettra de me faire bien peur quand j'aurai reçu une notre bien mauvaise qui m'incitera à me mettre au boulot consciencieusement. Ne te méprends pas, je n'ai aucunement l'impudence d'espérer décrocher quoi que ce soit. J'ai conscience de mes limites.

Oui il s'agit de l'agreg interne : ça peut te permettre de voir la façon de noter, peut-être ... Mis à part ça...

En Maths il est évident que si tu es dans le bain prepa, tu peux passer l'agreg interne sans prep et espérer une admissibilité mais sinon je ne vois pas.

C'est un peu comme si un élève qui n'a rien fait passait le bac pour voir.

ça me fait le même effet.

Idem pour le CAPES : c'était sans programme, et j'ai pu l'avoir sans bosser. Mais j'ai beau débarquer de la Lune, je sais pertinemment que c'est très différent pour l'agreg.

yep moi aussi : quand on est étudiant c'est plus facile.

La précision agreg interne est importante aussi.

Mélu a écrit:Idem pour le CAPES : c'était sans programme, et j'ai pu l'avoir sans bosser. Mais j'ai beau débarquer de la Lune, je sais pertinemment que c'est très différent pour l'agreg.

:shock:

Pourquoi l'étonnement ?

Réussir le capes à 22, 23 ou 24 ans quand on suit en parallèle une prepa agreg c'est assez courant.

Le CAPES sans programme n'était pas forcément plus ardu. Imposer un programme c'est aussi courir le risque du manque d'originalité et de la redondance via les préparations et du formatage: pour sortir du lot ça devient plus difficile...

Dans le même registre:

Géraldine, étudiante en droit qui passe le concours de l'ENM
"J'ai réussi le concours d'inspecteur des impôts sans preparation"...

Sébastien sportif de haut niveau, qui prépare commissaire de police
"J'ai réussi lieutenant de police sans travailler"

Il y en a plein d'autres comme ça aussi ...

Frisouille a écrit:

Mélu a écrit:Idem pour le CAPES : c'était sans programme, et j'ai pu l'avoir sans bosser. Mais j'ai beau débarquer de la Lune, je sais pertinemment que c'est très différent pour l'agreg.

:shock:

Loin de moi l'idée de me vanter, je ne suis pas seule dans ce cas : deux ans de prépa et de la veine dans les sujets d'oraux m'ont juste été très favorables.

Pour ma part je l'avais entendu aussi comme ça.

Je pense aussi que c'est banal.

J'ajouterai quand même que j'étais mal classée, hein... Cette année-là, je bossais surtout mon mémoire de maîtrise.

Mélu a écrit:

Frisouille a écrit:

Mélu a écrit:Idem pour le CAPES : c'était sans programme, et j'ai pu l'avoir sans bosser. Mais j'ai beau débarquer de la Lune, je sais pertinemment que c'est très différent pour l'agreg.

:shock:

Loin de moi l'idée de me vanter, je ne suis pas seule dans ce cas : deux ans de prépa et de la veine dans les sujets d'oraux m'ont juste été très favorables.

Pour ma part je n'ai rien fait durant toutes mes études pour devenir prof, évitant toutes les options indispensables au concours (latin, grammaire, ancien français); ce n'est qu'au bout du master qu'il a fallu me rendre à l'évidence : soit je passais le CAPES, soit je restais caissière !

Très mal classée aussi, mais je n'espérais pas l'avoir la 1ère année en travaillant à côté 15 à 20h, cela reste une chance inespérée !

Moi, j'ai toujours été très sérieuse dans mes études, j'ai commencé le latin en 4°, le grec en 2°, et je n'ai jamais arrêté. Je suis ennuyeuse comme un bonnet de nuit

Tandis que je n'en ai fait qu'à ma tête, ne travaillant que ce qui m'intéressait, jusqu'à ce que, poussée par la nécessité, acculée même peut-on dire, je me sois décidée à devenir un peu raisonnable !

Je rejoins mélu: j'ai eu le capes sans bosser spécialement le concours. Grec depuis la 3ème, latin depuis la 5ème, et méthode du commentaire de texte maîtrisée depuis le lycée ont aidé. Le plus dur a été la dissert, mais vu que les thèmes sont bateaux et relativement limités, y a pas eu trop de boulot à fournir. Le capes est à mon sens le concours qui sanctionne davantage un parcours et une pratique régulière des disciplines qu'une préparation spécifique et ponctuelle.

Oui, oui, Mélu, je te conseille d'y aller, et en plus, disserter sur les oeuvres risque de ne pas être si désagréable que ça !

J'ai réglé leur compte à Robbe-Grillet et Rimbaud ! Une bonne chose de faite.

Encore une question de l'agrégative du dimanche, et puis j'arrête : je viens de voir qu'il y avait un correctif à propos de Charles d'Orléans :

Au lieu de : Charles d'Orléans, Poésies, éd. P. Champion (Classiques français du Moyen Âge), tome 1, Ballades.
Lire : Charles d'Orléans, Poésies, éd. P. Champion (Classiques français du Moyen Âge), tome 1, Ballades, p. 1 à 187.

Evidemment, je n'ai pas cette édition. A quoi correspondent les pages 1 à 187 ? Siouplait ?

J'ai pas l'édition avec moi là..et j'ai pas encore trp bossé charlot. Je te dirai en fin de semaine.

Merci beaucoup ! Rien ne presse, j'ai largement de quoi m'occuper d'ici là

Pour répondre à Mélu, les pages 1 à 187 de l'édition champion correspondent aux ballades ds l'édition Livre de Poche. Je n'ai plus les numéros de pages en tête et pas mon livre à portée de main, il faut s'arrêter aux ballades, les rondeaux ne font pas partie du programme.

C'est quand vos écrits?

L'édition "livre de poche" que tu évoques, mina, c'est celle de chez champion? Parce que je ne vois pas sinon... mais oui, il n'y a que les ballades. La question c'est: "Y a-t-il toutes les ballades au programme dans d'autres éditions que celle-là?", et la réponse est non. Si on lit la trad des éditions Poésie/gallimard, il en manque. Attention donc.

Les écrits sont les derniers mardi et mercredi de janvier Thrasy...