Pitié, apprenez-moi l'autorité

Les avis divergent, j'imagine qu'un 6e est plus facile à impressionner mais qu'il faudra le faire plus souvent.

Mais j'aimerais votre avis sur une chose, vous entrez dans votre classe et c'est le bordel mais vraiment le bordel (vous ne vous entendez plus parler) et impossible de savoir qui parle, c'est un brouhaha généralisé...vous faites quoi? Vous gueulez un coup? Vous ne dites rien en attendant qu'ils se taisent? Vous commencez le cours et interro la fois suivante? Vous faites un devoir sur table?
C'est ce qui m'arrive tous les jour mais concrètement je ne vois pas quoi faire.

moi j'attends qu'ils se calment. Parfois c'est 2 min, parfois c'est 15. Et 15 c'est très long.

crier ne sert à rien (j'ai essayé) mais ça peut permettre d'impressionner des fois... J'ai fait ça à mes secondes : "STOOOOOOOOOOP !" dans les oreilles d'une fille, le plus fort possible. Elle a sursauté, les autres autour ont été aussi effrayés... D'autres plus loin continuaient leur chahut, je me suis approchée d'eux, et j'ai crié : "STOOOOOOOOOOOOOOOP !".
J'ai ainsi eu le silence (ou presque) pendant 5 minutes, où j'ai dit qu'il fallait grandir un peu. Puis j'ai dit que je distribuerais des punitions au prochain que j'entendrais. Et sur les 5 minutes qui ont suivi, j'ai distribué 30 punitions...

Ben on peut crier de temps en temps mais pour que ça reste efficace il faut que ça soit plutôt exceptionnel. Continue à punir, même si c est pénible....ils vont finir par en avoir ras le bol

Je continue et il me semble que ça s'est légèrement amélioré. Mais aux conseils de classe, il est ressorti que mes classes étaient bavardes, encore plus dans ma matière...

Mon humble avis (totalement subjectif) : l'autorité ça vient avec le temps. Et surtout avec la confiance en soi.
Quand tu seras à l'aise dans tes baskets, que tu te mettras en scène, que tu prendras les choses avec détachement, ça ira déjà mieux. Multiplier les punitions, les mots dans les carnets tue l'autorité. Il ne faut pas que tu finisses chaque cours avec 6h de colle et 4 mots, ça ne veut plus rien dire.
Quand j'ai commencé c'est ce que je faisais... J'excitais les élèves contre moi. Difficile à expliquer: j'étais tellement exigeante que je me mettais les classes à dos. Je suis devenu prof en 4 ans, environ. Et j'ai encore des choses qui me déplaisent dans ma gestion de classe (trop laxiste parfois).

Je suis d'accord (punir tout le temps ne sert à rien). Mais comment faire ? Je ne vois pas de solution

Moi je culpabilisais l'année dernière quand je sanctionnais....j'ai mis un moment avant de donner mon premier exo supplémentaire. Cette année, ça ne me dérange plus. Je ne passe pas non plus mon temps à punir, je me centre vraiment sur les cas, je les prends à la fin de l'heure, des fois en discutant on voit qu ils cherchent simplement à se donner de l'importance, ils reconnaissent et au bout d'un moment , comprennent...d'autres sont totalement fermés, il n y a pas grand chose à faire....

Il n'y a pas de recette miracle.
Personnellement, un livre m'a beaucoup aidé. Sans doute parce que j'y ai lu ce qu'il fallait que je lise, au moment où il me fallait le lire (en somme, une forme de kairos aristotélicien peut-être... )

Au cas où... :

Mon conseil vaut ce qu'il vaut: mais tu n'as que le contenu de tes cours comme levier. Arrête les punitions: essaie de les intéresser.
Séduire ( choix des textes (drôles par exemple))
Surprendre (aujourd'hui on fait du théâtre )
Innover (Aujourd'hui vous écrivez (sujet étonnant)...)
Sortir (projet? )

Ils faut qu'ils sortent en disant:avec Madame Tourte, les cours c'est intéressant. Ils passeront le mot aux autres classes.

oui mais bon, quand on débute (en tout cas dans mon cas) ce n est pas facile de jongler entre les exigences des formateurs en matière de pédagogie et de didactique, ce qui intéresse les élèves, ce qui est possible avec le nombre d'élèves qu'on a (je parle toujours de mon cas, en langue c'est vraiment pas évident, déjà il y a la barrière de la langue, certains décrètent qu ils ne pigent rien et on peut leur proposer n'importe quoi ce sera pareil....Ils aiment bien les films souvent, ok. Encore faut-il trouver la bonne séquence de film, à relier avec d'autres documents liés par le sens, le thème et la langue et que le tout débouche sur une tâche de fin de séquence proposant une situation de communication....et relier tout ça avec des programmes parfois barbants comme celui des premières...)

clair, moi aussi je rêve toujours de faire le cours qui remplirait toutes les exigences du programme, qui serait d'une originalité folle et qui capterait les élèves, je ne sais pas pas si j'ai les capacités de faire ça, tout ce que je sais c'est que je n'ai vraiment pas le temps d'y penser.

mais pour avoir pu tester UN de mes rares cours fait 100% par moi-même (pas d'aide de manuels, de trucs trouvés sur internet, de "prêt") j'avoue que ça aide trop niveau autorité, du coup tu maitrises le cours, aucun doute sur le contenu, tu sais où tu veux amener les élèves, t'as trouvé la bonne accroche en début de cours qui fait que d'entrée ils sont "captivés", enfin c'est tout de même un cours dont j'avais commencé la conception à la Toussaint, puis qui m'a pris un week-end presque consacré à lui seul tout ça pour une heure de cours mi-novembre..

je ne sais pas si ça s'apprend. En tout cas, je n'y arrive pas; je suis définitivement inapte!
depuis que j'ai intégré cette vérité sur moi-même, je dors mieux.

Pour ce qui est du livre, je l'ai et j'en ai beaucoup d'autres (pendant ma période de grosse déprime j'ai dépensé plus de 100€ de livres sur la gestion de classe).

Pour ce qui est du contenu, je sèche...je ne vois pas d'autre façon de faire une explication de texte qu'en posant des questions ou en demandant des impressions. Le super cours entièrement de moi j'avais testé mais je n'ai pas réussi à le faire passer (ils n'écoutaient pas comme d'hab) donc c'était d'autant plus frustrant. Bizarrement mes quelques bons cours (enfin pas pas parfaits non plus) d'une part étaient en groupe (ce qui est normal: moins d'élèves) mais étaient plus ou moins improvisés. Je savais que je voulais leur réexpliquer la technique de la dissert mais je n'avais pas d'autre projet, cétait vraiment en fonction de leur demande et de leur allure...ben du coup j'étais beaucoup plus calme (pas stressée par des "mince j'en suis qu'au ptit a et je veux arriver au ptit d), beaucoup plus à l'écoute des élèves, plus présente en classe et ça a bien marché: à la fin ils n'avaient plus de questions et on a même pu commencer une analyse de sujet alors que je n'esperais même pas avoir le temps de le lire.

pyramide a écrit:Mon humble avis (totalement subjectif) : l'autorité ça vient avec le temps. Et surtout avec la confiance en soi.
Quand tu seras à l'aise dans tes baskets, que tu te mettras en scène, que tu prendras les choses avec détachement, ça ira déjà mieux. Multiplier les punitions, les mots dans les carnets tue l'autorité. Il ne faut pas que tu finisses chaque cours avec 6h de colle et 4 mots, ça ne veut plus rien dire.
Quand j'ai commencé c'est ce que je faisais... J'excitais les élèves contre moi. Difficile à expliquer: j'étais tellement exigeante que je me mettais les classes à dos. Je suis devenu prof en 4 ans, environ. Et j'ai encore des choses qui me déplaisent dans ma gestion de classe (trop laxiste parfois).

je suis entièrement d'accord avec Pyramide !

Pour le contenu, je passe la main en revanche aux collègues de lettres...

pyramide a écrit:Mon humble avis (totalement subjectif) : l'autorité ça vient avec le temps. Et surtout avec la confiance en soi.
Quand tu seras à l'aise dans tes baskets, que tu te mettras en scène, que tu prendras les choses avec détachement, ça ira déjà mieux. Multiplier les punitions, les mots dans les carnets tue l'autorité. Il ne faut pas que tu finisses chaque cours avec 6h de colle et 4 mots, ça ne veut plus rien dire.
Quand j'ai commencé c'est ce que je faisais... J'excitais les élèves contre moi. Difficile à expliquer: j'étais tellement exigeante que je me mettais les classes à dos. Je suis devenu prof en 4 ans, environ. Et j'ai encore des choses qui me déplaisent dans ma gestion de classe (trop laxiste parfois).

je suis d'accord aussi. Quand j'ai débuté j'étais encore trop "jeune" pas assez mure je pense.
Mais tu verras avec le temps, si tu décides de continuer.
Mes tes collègues devraient te soutenir, on devrait tous être solidaires avec les collègues, quels qu'ils soient, en difficulté, au lieu de se rassurer à se regarder le nombril et se dire que chez nous; "ça va..." c'est se voiler la face.

Froggy, je vais en parler avec toute la classe demain : leur demander (individuellement, par écrit) pourquoi, selon eux, il y a trop de bavardages. Est-ce que ça les gêne ? (comme ça je pourrai dire ça gêne tant d'élèves dans la classe, en espérant que ce nombre soit élevé). Comment, selon eux, résoudre le problème. Et enfin, dire ce qu'ils aiment à mon cours, et ce qu'ils n'aiment pas (autre chose que le bazar).
Je te donnerai les résultats si tu veux. D'abord je veux voir ce qu'ils en pensent eux. Ensuite je leur dirai que je culpabilisais en leur donnant des punitions, mais vu qu'en fait ils sont conscients de leurs bavardages, je mettrai aussi quelques heures de retenue. J'essaie de pas trop donner de punitions, mais à la fin de chaque heure j'en ai toujours 5 (des exercices supplémentaires)... j'essaie de ne pas mettre trop de mots dans les carnets, j'essaie de pas trop punir justement parce que cela tue l'autorité. Là je me dis que je vais pouvoir donner une heure de retenue au bout de 3 punitions par exemple ; j'ai envie d'essayer (je n'ai pas encore essayé les retenues pour bavardages).
Bon courage

tourte a écrit:Froggy, je vais en parler avec toute la classe demain : leur demander (individuellement, par écrit) pourquoi, selon eux, il y a trop de bavardages. Est-ce que ça les gêne ? (comme ça je pourrai dire ça gêne tant d'élèves dans la classe, en espérant que ce nombre soit élevé). Comment, selon eux, résoudre le problème. Et enfin, dire ce qu'ils aiment à mon cours, et ce qu'ils n'aiment pas (autre chose que le bazar).
Bon courage

Aïe ! A mon avis, tu cours à la catastrophe en demandant leur avis. A la limite sur les bavardages mais surtout pas ce qu'ils aiment ou non dans ton cours.

Ah et j'essaie d'en parler au pp. Mais il n'est jamais très dispo, je l'ai rencontré pour la 1ère fois fin octobre... Cela dit, il m'avait dit ce jour là que nos conditions de stage étaient épouvantables et de ne pas hésiter à lui demander de l'aide (même si pas du tout même matière). Donc j'essaie de lui demander, si j'arrive à le joindre, s'ils en ont parlé en heure de vie de classe. On verra s'il me répond.

Ruthven a écrit:

tourte a écrit:Froggy, je vais en parler avec toute la classe demain : leur demander (individuellement, par écrit) pourquoi, selon eux, il y a trop de bavardages. Est-ce que ça les gêne ? (comme ça je pourrai dire ça gêne tant d'élèves dans la classe, en espérant que ce nombre soit élevé). Comment, selon eux, résoudre le problème. Et enfin, dire ce qu'ils aiment à mon cours, et ce qu'ils n'aiment pas (autre chose que le bazar).
Bon courage

Aïe ! A mon avis, tu cours à la catastrophe en demandant leur avis. A la limite sur les bavardages mais surtout pas ce qu'ils aiment ou non dans ton cours.

Ok, merci ! je vais demander que pour les bavardages alors... non ? je trouve dommage de ne pas en parler. Ils me sortent ça le jour du conseil, lorsque je suis complètement impuissante. Je ne sais pas comment le prendre.

Froggy a écrit:
Pour ce qui est du contenu, je sèche...je ne vois pas d'autre façon de faire une explication de texte qu'en posant des questions ou en demandant des impressions. Le super cours entièrement de moi j'avais testé mais je n'ai pas réussi à le faire passer (ils n'écoutaient pas comme d'hab) donc c'était d'autant plus frustrant. Bizarrement mes quelques bons cours (enfin pas pas parfaits non plus) d'une part étaient en groupe (ce qui est normal: moins d'élèves) mais étaient plus ou moins improvisés. Je savais que je voulais leur réexpliquer la technique de la dissert mais je n'avais pas d'autre projet, cétait vraiment en fonction de leur demande et de leur allure...ben du coup j'étais beaucoup plus calme (pas stressée par des "mince j'en suis qu'au ptit a et je veux arriver au ptit d), beaucoup plus à l'écoute des élèves, plus présente en classe et ça a bien marché: à la fin ils n'avaient plus de questions et on a même pu commencer une analyse de sujet alors que je n'esperais même pas avoir le temps de le lire.

Quelques trucs qui ont marché, mais pas dans toutes mes classes (mais je suis en philo) :
- accentuer le côté olé olé des textes que tu lis sans hésiter à flirter avec quelques textes bien provocateurs (pas du Sade quand même, hein ! (même si je leur ai montré l'Origine du monde hier))
- ne pas attaquer d'emblée le texte mais y venir à partir d'un questionnement oral pour montrer qu'il y a des enjeux existentiels qui les concernent : par ex. pour Dom Juan, est-on plus heureux en multipliant les conquêtes ?, et ne pas s'offusquer des réponses parfois un peu brutes mais leur montrer comment les reformuler dans un autre registre (plus facile à faire en philo qu'en lettres). Ancrer la lecture du texte dans leur propre expérience.
- mettre des notes explicatives dans ton texte sur tous les mots potentiellement difficiles (et il y en a beaucoup)
- ne pas proposer un commentaire à faire en entier, la tâche leur paraît insurmontable, mais segmenter le travail du commentaire en petits exercices simples : coloriage des mots liés à la séduction, coloriage des mots liés à la religion ... Avant de poser une question de synthèse dont la réponse doit tenir en une phrase. Ou procéder à l'inverse, donner le texte avec les mots surlignés et essayer de leur faire chercher ce qui est commun à ces mots.
- les faire beaucoup travailler à l'écrit (sur les petits exos, la correction est vite faite)
- avoir conscience que le passage à l'écrit est très difficile pour un certain nombre, donc remettre en question la prise de notes : soit dicter raisonnablement (tu verras que tu auras un silence royal durant la dictée) soit préparer des polycopiés à trous.

Ils t ont cherchée...je trouve que c est une bonne idée d en parler avec eux (pour les bavardages), montre que tu as bien retenu ce que le délégué a dit pendant le conseil et que tu veux des explications. Après pour les cours en eux mêmes, ils ne sont pas à même de juger des méthodes et des contenus et ils n ont pas à le faire, c est toi la prof, c est toi qui es maître et qui diriges, point barre. En cours n hésite pas à faire des pauses quand le niveau sonore monte, peut-être que certains décrochent parce qu ils n ont pas pigé un truc, à demander s ils comprennent, s ils arrivent à te suivre. Bref montre toi attentive mais ne leur demande pas leur avis sur tes méthodes. En parler avec le PP est aussi une bonne idée, ils voient comme ça que l équipe des profs est solidaire et savent que s ils dérapent avec toi ça se saura, que tu n es pas seule

Tu me diras, Tourte, ce que ça a donné, j'y ai baucoup pensé mais je ne l'ai pas fait finalement parce que beaucoup sont contre. J'avais eu une discussion avec une classe par contre, je leur avais demandé ce qu'ils attendaient d'un cours et pourquoi ils étaient venus au lycée. Ils étaient d'accord pour dire que c'était pour apprendre mais cela n'a rien changé au bavardage...
Le délégué de ma pire classe m'a demandé pourquoi je n'avais pas plus parlé au conseil de classe? Je sais qu'il aimerait bien m'aider et surtout que le bruit l'embête vraiment (et il n'est pas le seul dans la classe) et je m'en veux de ne pas réussir à obtenir le calme pour eux.

J'aime beaucoup l'idée de montrer des enjeux existentiels (c'est ce que j'aime en littérature d'ailleurs: le fait que l'on puisse flirter avec la philo). J'ai du mal avec les exos par contre parce que quand j'en donne ils ne les font pas en classe.

Je tiens à préciser que j'ai le soutien de tous mes collègues (qui me conseillent, me passent leurs cours...), de ma tutrice, de ma direction et de mes formateurs. Mais je crois aussi que l'autorité vient avec l'expérience parce que c'est avant tout avoir confiance en soi et en ce qu'on fait (ce qui n'est pas du tout mon cas), je suis même sûre que si j'ai eu mon capes c'est surtout parce que j'avais confiance en moi.

C'est bien ce que je pensais pour les punitions: un prof qui punit tout le temps c'est un prof qui n'est pas sûr de lui, un ptit hargneux mais qui ne fait jamais que pincer les mollets et japper: ça n'impressionne personne et ça agace. Ca m'énerve parce que je fais pas mal d'éducation canine et je m'intéresse depuis toujours au comportement canin et là j'arrive assez précisément à voir ce que c'est que l'autorité (le fait de demander un assis en étant sûr à 200% qu'il le fera ce qui fait qu'effectivement il le fait sans qu'on puisse vraiment expliquer pourquoi: il n'y a pas de réelle punition au bout ni de réelle récompense mais c'est tout simplement évident qu'il faut s'exécuter. Il faut que j'arrive à cet état d'esprit avec les élèves).

J'ai envie de le leur demander par écrit. J'imagine que ceux qui ont répondu au questionnaire des délégués "trop de bavardages, surtout dans telle matière" sont gênés par les bavardages. Sinon, ce sont ceux que j'ai punis. J'ai aussi l'impression d'être leur prof la plus jeune (la différence entre l'âge des autres profs qu'ils ont et le mien est énorme, à part avec le professeur de SVT, qui les a qu'en demi-groupes et une seule fois dans la semaine, alors que moi je les vois quasiment tous les jours, et en classe entière). Je suis jeune, fatiguée (trop de travail...) et pas sûre de moi. Mes élèves sont pour la plupart gentils, mais ils bavardent beaucoup on font autre chose, donc je dois bien être responsable quand même.

Et vu que le proviseur est maintenant au courant, je pense que mon stage... Ca me stresse encore plus.

et bein peut-être...je sais qu avec les stg l année dernière je m y prenais mal en cours, rien n était clair pour eux, ça a forcément joué en ma défaveur...un jour je m en suis pris plein la tête, ils ont commencé à critiquer ma façon de faire, le cours en lui-même et vu que je n étais du tout sûre de moi non plus je n ai pas vraiment réussi à m expliquer...et en même temps je me dis aujourd hui que je n aurais même pas dû essayer de me justifier. Par contre chez moi, après avoir chialé pendant des heures je me suis demandé comment je pouvais essayer de les aider tout en "développant leur autonomie" (ça m agace ça aussi!!!!) et vu qu on ne m a donné aucun conseil concret, ben je n ai pas trouvé...je réfléchis toujours cette année....On m a dit de varier les activités, ok, mais quelles activités? quand on est sur une compréhension/commentaire de texte, comment varie-t-on les activités? J ai tjs besoin de trucs concrets