Soyez à l'heure ! (mises à jour du blog Je Suis en retard)

Celeborn a écrit:Dites-moi également si ça s'affiche bien

Affichage de l'article nickel, mais il y a un truc bizarre plus bas dans la page avec l'affichage de tous les tweets.

2ème partie, paragraphe 2 "le soucis".
2ème partie, ton 2. "si l'on sait d'om on part"
plus bas "dans le cadre de l'enseignbement"

Dans ta péroraison:

"Mais ne faisons pas passez des oraux de didactique aux concours"

Sinon merci pour ton intéressant article.
Je suis intrigué par un point. Quelle est la teneur exacte des débats autour du duo didactique/pédagogie? La didactique est attachée à un corpus de savoirs précis et cohérents tandis que la pédagogie, telle Socrate dans les Nuées, flotte au dessus de nous? Pour filer la métaphore, la didactique serait bassement attachée à des savoirs mornes, tandis que la pédagogie est céleste, aérienne?

Merci pour les corrections de coquilles

Celeborn a écrit:Nouvelle mise à jour, suite à la parution des nouvelles épreuves de concours.

On s'interroge sur la validité des épreuves de didactique ! En espérant que ça vous intéressera !

Lien

Corrections bienvenues. Dites-moi également si ça s'affiche bien, car c'est mon premier essai avec la nouvelle interface d'overblog.

Excellent ! Merci !

Le fameux triangle didactique :lol: :lol: :lol: :lol: que de souvenirs !

Tout ton développement final est particulièrement pertinent : l'aspect idéologique du recrutement (via ton exemple perso amusant : je n'ai pas connu ça à l'agrèg en 1998) me fait furieusement penser à la cooptation des IPR.
Ce qui ne laisse de m'étonner, c'est que certains CDE militants et dirigeants socialement virtuellement actifs se paluchent sans relâche sur cette évolution - et en remercient Peillon (et Châtel évidemment avant, dans un souci de cohérence toujours plus déprimant quant à leur capacité à bouffer à tous les râteliers politiques) qu'ils voient comme permettant "enfin" de recruter des pédagogues ayant leurs idées alors qu'ils vont transformer l'épreuve en une vaste mascarade.

Ceci dit, je plains les étudiants devant passer le concours s'ils ont des idées un tant soit peu personnelles et sortant de la vulgate à la mode : cela va vraiment leur donner l'impression d'être dans un roman de Kundera, où il faut montrer patte blanche au pouvoir, loin de toute compétence disciplinaire, ce qui demeure le gage de qualité des meilleurs enseignants.

Merci pour cet exposé en tous cas !

JPhMM a écrit:

Celeborn a écrit:Nouvelle mise à jour, suite à la parution des nouvelles épreuves de concours.

On s'interroge sur la validité des épreuves de didactique ! En espérant que ça vous intéressera !

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Corrections bienvenues. Dites-moi également si ça s'affiche bien, car c'est mon premier essai avec la nouvelle interface d'overblog.

Excellent ! Merci !

Le fameux triangle didactique :lol: :lol: :lol: :lol: que de souvenirs !

Quelle ânerie, veux-tu dire...

Se retrouver Gros-Jean comme devant - ok, c'est du pinaillage. Merci pour cet article, ainsi que pour tous les autres; lecteur assidu de ton blog, je n'avais jamais pris le temps de te le dire.

Cependant la différence entre didactique et pédagogie est réelle, au moins relativement aux effets de cadre (disons) que ces deux notions induisent. En effet, distinguer didactique et pédagogie a permis (à certains) de distinguer le bien enseigner une discipline donnée du bien enseigner tout court. Dès lors s'est ouverte la porte du pédagogiste incompétent dans sa discipline qui affirme que pour bien enseigner il faut se mettre au niveau de celui à qui l'on enseigne. Conséquemment, pour la pédagogie, le plus compétent enseignant est le plus incompétent en discipline — combien de trop nombreuses fois fut entendue cette ahurissante affirmation ? L'intérêt économique du comptable rejoint ici le besoin de reconnaissance de ces incompétents (en discipline) qui décident que savoir est un défaut. Faire des enseignants des professionnels de la pédagogie, qui ne savent pas encore ce qu'ils vont enseigner, ce qui n'a aucune importance puisqu'en le découvrant en même temps que leurs élèves, ils en seraient de meilleurs pédagogues, des enseignants qui seraient donc capables d'enseigner n'importe quoi à n'importe quel moment. En vingt-cinq siècles la boucle fut bouclée. Soyez les bienvenus à Athènes.

Igniatius a écrit:Tout ton développement final est particulièrement pertinent : l'aspect idéologique du recrutement (via ton exemple perso amusant : je n'ai pas connu ça à l'agrèg en 1998) me fait furieusement penser à la cooptation des IPR.
Ce qui ne laisse de m'étonner, c'est que certains CDE militants et dirigeants socialement virtuellement actifs se paluchent sans relâche sur cette évolution - et en remercient Peillon (et Châtel évidemment avant, dans un souci de cohérence toujours plus déprimant quant à leur capacité à bouffer à tous les râteliers politiques) qu'ils voient comme permettant "enfin" de recruter des pédagogues ayant leurs idées alors qu'ils vont transformer l'épreuve en une vaste mascarade.

Ceci dit, je plains les étudiants devant passer le concours s'ils ont des idées un tant soit peu personnelles et sortant de la vulgate à la mode : cela va vraiment leur donner l'impression d'être dans un roman de Kundera, où il faut montrer patte blanche au pouvoir, loin de toute compétence disciplinaire, ce qui demeure le gage de qualité des meilleurs enseignants.

Merci pour cet exposé en tous cas !

C'est mon cas très prochainement ça !! Je me demande si c'est pas pire encore quand tu enseignes déjà ?!

JPhMM a écrit:Cependant la différence entre didactique et pédagogie est réelle, au moins relativement aux effets de cadre (disons) que ces deux notions induisent. En effet, distinguer didactique et pédagogie a permis (à certains) de distinguer le bien enseigner une discipline donnée du bien enseigner tout court. Dès lors s'est ouverte la porte du pédagogiste incompétent dans sa discipline qui affirme que pour bien enseigner il faut se mettre au niveau de celui à qui l'on enseigne. Conséquemment, pour la pédagogie, le plus compétent enseignant est le plus incompétent en discipline — combien de trop nombreuses fois fut entendue cette ahurissante affirmation ? L'intérêt économique du comptable rejoint ici le besoin de reconnaissance de ces incompétents (en discipline) qui décident que savoir est un défaut. Faire des enseignants des professionnels de la pédagogie, qui ne savent pas encore ce qu'ils vont enseigner, ce qui n'a aucune importance puisqu'en le découvrant en même temps que leurs élèves, ils en seraient de meilleurs pédagogues, des enseignants qui seraient donc capables d'enseigner n'importe quoi à n'importe quel moment. En vingt-cinq siècles la boucle fut bouclée. Soyez les bienvenus à Athènes.

Lionel Jeanjeau l'a défendu objectivement ici-même plusieurs fois.
Avec une logique qui m'a laissé pantois.

philann a écrit:

Igniatius a écrit:Tout ton développement final est particulièrement pertinent : l'aspect idéologique du recrutement (via ton exemple perso amusant : je n'ai pas connu ça à l'agrèg en 1998) me fait furieusement penser à la cooptation des IPR.
Ce qui ne laisse de m'étonner, c'est que certains CDE militants et dirigeants socialement virtuellement actifs se paluchent sans relâche sur cette évolution - et en remercient Peillon (et Châtel évidemment avant, dans un souci de cohérence toujours plus déprimant quant à leur capacité à bouffer à tous les râteliers politiques) qu'ils voient comme permettant "enfin" de recruter des pédagogues ayant leurs idées alors qu'ils vont transformer l'épreuve en une vaste mascarade.

Ceci dit, je plains les étudiants devant passer le concours s'ils ont des idées un tant soit peu personnelles et sortant de la vulgate à la mode : cela va vraiment leur donner l'impression d'être dans un roman de Kundera, où il faut montrer patte blanche au pouvoir, loin de toute compétence disciplinaire, ce qui demeure le gage de qualité des meilleurs enseignants.

Merci pour cet exposé en tous cas !

C'est mon cas très prochainement ça !! Je me demande si c'est pas pire encore quand tu enseignes déjà ?!

Je crois aussi, en effet. Le délit d'expérience est encore pire que le délit d'opinion ici — malheur à toi, car ton expérience va à l'encontre du dogme.

JPhMM a écrit:Cependant la différence entre didactique et pédagogie est réelle, au moins relativement aux effets de cadre (disons) que ces deux notions induisent. En effet, distinguer didactique et pédagogie a permis (à certains) de distinguer le bien enseigner une discipline donnée du bien enseigner tout court. Dès lors s'est ouverte la porte du pédagogiste incompétent dans sa discipline qui affirme que pour bien enseigner il faut se mettre au niveau de celui à qui l'on enseigne. Conséquemment, pour la pédagogie, le plus compétent enseignant est le plus incompétent en discipline — combien de trop nombreuses fois fut entendue cette ahurissante affirmation ? L'intérêt économique du comptable rejoint ici le besoin de reconnaissance de ces incompétents (en discipline) qui décident que savoir est un défaut. Faire des enseignants des professionnels de la pédagogie, qui ne savent pas encore ce qu'ils vont enseigner, ce qui n'a aucune importance puisqu'en le découvrant en même temps que leurs élèves, ils en seraient de meilleurs pédagogues, des enseignants qui seraient donc capables d'enseigner n'importe quoi à n'importe quel moment. En vingt-cinq siècles la boucle fut bouclée. Soyez les bienvenus à Athènes.

Ah ! Il me semblait bien que c'était différent ! C'est en tout cas ce qu'un didacticien valeureux s'était employé à me faire comprendre à de nombreuses reprises sur le blog de L. Cédelle.

Ma pédagogie, c'est tout au plus de "l'effet-maître" dans un microcosme bien trop petit pour que les résultats puissent être validés alors que sa didactique, ça, c'était du sérieux, du quantifiable, du précis.

La preuve ? Lui, il étudiait les micro-gestes à l'aide d'une caméra vidéo et après il ferait un mémoire sur les micro-gestes ! Si c'est pas une preuve, ça !... C'est quand même autre chose qu'une p'tite vieille qui apprend à lire et à écrire à une petite dizaine de gamins par an !

doublecasquette a écrit:

La preuve ? Lui, il étudiait les micro-gestes à l'aide d'une caméra vidéo et après il ferait un mémoire sur les micro-gestes ! Si c'est pas une preuve, ça !... C'est quand même autre chose qu'une p'tite vieille qui apprend à lire et à écrire à une petite dizaine de gamins par an !

Comment ça, une p'tite vieille ?

Sapotille a écrit:

doublecasquette a écrit:

La preuve ? Lui, il étudiait les micro-gestes à l'aide d'une caméra vidéo et après il ferait un mémoire sur les micro-gestes ! Si c'est pas une preuve, ça !... C'est quand même autre chose qu'une p'tite vieille qui apprend à lire et à écrire à une petite dizaine de gamins par an !

Comment ça, une p'tite vieille ?

Oui. Mais, ça, ce n'est pas de sa faute. Il ne faut pas tout coller sur le dos de la didactique. À l'écran, ça ne se voit pas que je mesure 1,74 m...

Nouvelle mise à jour, suite au message d'une AVS que nous avons pu lire ici-même : L'école maltraite-t-elle les handicapés (et les AVS) ?

Lien

"certaines pathologies" et non ceratines. 5eme paragraphe ap. le témoignage.
Bel article J'espère qu'il sera lu...

La même thématique reprise sur Mediapart :
http://blogs.mediapart.fr/blog/esther1965/280413/le-traitement-des-avs-quel-avenir-pour-lintegration-des-enfants-handicapes

Gryphe a écrit:La même thématique reprise sur Mediapart :
http://blogs.mediapart.fr/blog/esther1965/280413/le-traitement-des-avs-quel-avenir-pour-lintegration-des-enfants-handicapes

Coucou Gryphe, c'est moi qui l'ai fait.....en citant à la fin les blogs des membres Neo

Petite mise à jour hors Éduc' Nat' (ou presque) pour vous faire partager deux "critiques" de ma pièce, dont l'une a été écrite par la… rédactrice en chef des Cahiers pédagogiques, qui est venue à la première :shock: (merci d'éviter tout commentaire désobligeant, SVP) !

Bref, c'est là : lien

Celeborn a écrit:Petite mise à jour hors Éduc' Nat' (ou presque) pour vous faire partager deux "critiques" de ma pièce, dont l'une a été écrite par la… rédactrice en chef des Cahiers pédagogiques, qui est venue à la première :shock: (merci d'éviter tout commentaire désobligeant, SVP) !

Bref, c'est là : lien

Chapeau bas pour ces critiques élogieuses et je regrette d'habiter si loin. Une chance pour que la troupe vienne cet été à Avignon?
Je retiens cette phrase" je suis malheureux; donc je suis intelligent".

Je serais très curieux de voir ce que donne sur scène l'esprit affuté de notre lapin préféré.

Luigi_B a écrit:Je serais très curieux de voir ce que donne sur scène l'esprit affuté de notre lapin préféré.

Il ne te reste plus qu'à réserver

Malheureux ! Ne sais-tu pas que la vie culturelle des parents avec trois enfants en bas âge ressemble à ground zero ?

Celeborn a écrit:Petite mise à jour hors Éduc' Nat' (ou presque) pour vous faire partager deux "critiques" de ma pièce, dont l'une a été écrite par la… rédactrice en chef des Cahiers pédagogiques, qui est venue à la première :shock: (merci d'éviter tout commentaire désobligeant, SVP) !

Bref, c'est là : lien

"Alors en fin du conte (..) , l'enfer ce n'est pas tant les autres que nos propres velléités orgueilleuses d'anges malheureux. C'est ce que je me suis dit en retrouvant la rue, ses passants mes désirs et nos conciliations."

Joli, et joli de sa part!

Les critiques sont élogieux, c'est le moins qu'on puisse en attendre après avoir vu cette pièce :aau: