- ProvenceEnchanteur
Ruthven a écrit:ysabel a écrit:Bon revenons à Brice...
Si c'est encore pour le crucifier ... :malmaisbien:
(Et vous êtes durs de le comparer à S. Clerc...)
Ruthven, voyons!
- BriceNiveau 1
Je suis un peu désolé d'étaler le débat sur cette méthode césar dans la partie présentation du forum. Mais il faut dire qu'on m'a un peu pris de vitesse dès le début ! Si un modérateur le souhaite, on peut poursuivre la discussion dans une autre partie.
Mais pas du tout. Je pense que beaucoup de problèmes sont dû au fait que le ministère de l'éducation nationale a une façon bien particulière d'aider les professeurs et de s'occuper des problèmes de fond. Beaucoup de choses sont hors de la juridiction des enseignants, comme le programme scolaire, les matières, les classes qu'on donne, les établissement et leur "niveau", etc.
Mais je continu à dire que dans tous ces facteurs, le professeur en est aussi un, et qu'il a une influence très importante sur les élèves.
Moi, à travers la méthode césar, j'essaye juste de jouer sur ce facteur "professeur", car je ne peux rien sur les autres. C'est aussi pour ça que je ne m'attarde que sur lui.
Par rapport à Sébastien Clerc dont on a un peu parlé, je trouve que sa démarche d'écrire un livre et d'animer des cours de tenu de classe a son intérêt. Il faut se dire que c'est toujours plus instructif que ce qu'apprendrait les neoprofs en IUFM ! Pour la méthode césar, c'est à peu près pareil, mais à la différence de Clerc qui ne donne que de bons conseils, de mon côté je donne une méthode qui explique étape par étape comment un prof peut arriver grâce son statut d'enseignant à faire le silence dans une classe.
- Brice.
Personnellement, Jérôme, je n'ai même pas fait le rapprochement entre moi et l'Église, si tant est qu'il y en est un. C'était sans doute un simple trait d'humour de la part de John et thrasybule, et sans arrière-pensée !Jérôme a écrit:Ma journée commence déjà par un coup de gueule. Les deux messages cités ci dessus me déplaisent énormément. Je ne vois ABSOLUMENT pas le rapport entre ce sujet, que je n´ai pas lu mais survolé, et l´Église.
Comment cela "assisté à des cours", je n'ai pas très bien saisi ? J'étais élève et j'ai assisté à des milliers d'heures de cours de professeurs différents. Mais je n'ai jamais eu la chance d'enseigner - ce qui ne m'a pas empêché comme je le dis de remarquer des constantes dans les techniques qu'utilisaient mes professeurs dans l'espoir d'avoir le calme.Angua a écrit:vous dites vous appuyer sur des éléments concrets, factuels, vérifiés, observés. Mais concrètement, à part votre expérience d'élève, avez-vous assisté à des cours? C'est une vraie question.
A vouloir être trop exhaustif, Angua, on finit parfois par ne plus s'y retrouver. Vous, vous auriez aimé dans Etablissement fréquenté lors de l'inscription, qu'il y est comme choix "Plusieurs différents en même temps", si je comprends bien ?Angua a écrit:Les TZR et autres profs victimes de compléments de service en ont un peu ras-le-bol que leurs interlocuteurs "restent simples" en faisant des raccourcis pour des situations qu'ils sont les premiers à trouver complexes... cela peut sembler du détail, mais au milieu des centaines de moments où les particularités (pour ne pas dire "absurdités") sont niées dans notre boulot, ça fait du bien de se sentir pris en compte.
Je fais moi-même une très nette distinction entre les anciennes bonnes paroles des IUFM, ultra théoriques, abstraites et bourrées de jargon -et- la méthode césar rempli à ras-bord d'exemples concrets et de terrain.Lornet a écrit:Bizarrement, je trouve que les préceptes de Brice, étudiant en psycho en 2e année, ne sont pas plus cons que ce qu'on nous apprenait en formation IUFM.
J'ai l'impression que la "colère" de certains enseignants à mon égard sont dû au fait qu'ils pensent que je dis à travers la méthode césar : "voilà la méthode qui va solutionner tous vos problèmes car tous les problèmes sont de votre faute à vous !"henriette a écrit:la faillite de la formation des enseignants fait le lit de ce genre de démarche à la Clerc, qu'on nous présente ensuite trop facilement sur DVD comme étant la panacée universelle à tous les problèmes des profs dans les établissements difficiles.
L'institution récupère bien facilement ces démarches pour se dédouaner ensuite de son obligation de formation et de soutient de ses personnels. Je crains une instrumentalisation massive de ce genre de théories.
Mais pas du tout. Je pense que beaucoup de problèmes sont dû au fait que le ministère de l'éducation nationale a une façon bien particulière d'aider les professeurs et de s'occuper des problèmes de fond. Beaucoup de choses sont hors de la juridiction des enseignants, comme le programme scolaire, les matières, les classes qu'on donne, les établissement et leur "niveau", etc.
Mais je continu à dire que dans tous ces facteurs, le professeur en est aussi un, et qu'il a une influence très importante sur les élèves.
Moi, à travers la méthode césar, j'essaye juste de jouer sur ce facteur "professeur", car je ne peux rien sur les autres. C'est aussi pour ça que je ne m'attarde que sur lui.
Par rapport à Sébastien Clerc dont on a un peu parlé, je trouve que sa démarche d'écrire un livre et d'animer des cours de tenu de classe a son intérêt. Il faut se dire que c'est toujours plus instructif que ce qu'apprendrait les neoprofs en IUFM ! Pour la méthode césar, c'est à peu près pareil, mais à la différence de Clerc qui ne donne que de bons conseils, de mon côté je donne une méthode qui explique étape par étape comment un prof peut arriver grâce son statut d'enseignant à faire le silence dans une classe.
- Brice.
- JérômeNiveau 2
Je dis quelque chose mais il est minuit passé de 55 minutes... alors si vous jugez ce commentaire complétement hors sujet... n´en tenez pas compte.
On parle souvent, et ici aussi, de la solution miracle pour tenir notre classe et arriver à enseigner dans des conditions propice à l´apprentissage.
Et si la solution ne concernait pas les professeurs mais les élèves ? Certes le professeur doit faire preuve de certaines qualités non négociables mais si l´élève était plus responsable et pouvait saisir l´importance de l´éducation, alors la question ne se poserait plus. Sensibilisons les élèves ! On ne leur demande pas d être parfait (nous avons été élève avant eux et nous savons comment cela peut se passer) mais nous les invitons à respecter le professeur qui souhaite partager ses connaissances, mais aussi à respecter ses camarades. Ce respect sera un fondement pour sa vie de futur adulte.
On parle souvent, et ici aussi, de la solution miracle pour tenir notre classe et arriver à enseigner dans des conditions propice à l´apprentissage.
Et si la solution ne concernait pas les professeurs mais les élèves ? Certes le professeur doit faire preuve de certaines qualités non négociables mais si l´élève était plus responsable et pouvait saisir l´importance de l´éducation, alors la question ne se poserait plus. Sensibilisons les élèves ! On ne leur demande pas d être parfait (nous avons été élève avant eux et nous savons comment cela peut se passer) mais nous les invitons à respecter le professeur qui souhaite partager ses connaissances, mais aussi à respecter ses camarades. Ce respect sera un fondement pour sa vie de futur adulte.
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"Wo ein Wille ist, ist auch ein Weg"
- AudreyOracle
Brice a écrit:
Par rapport à Sébastien Clerc dont on a un peu parlé, je trouve que sa démarche d'écrire un livre et d'animer des cours de tenu de classe a son intérêt. Il faut se dire que c'est toujours plus instructif que ce qu'apprendrait les neoprofs en IUFM ! Pour la méthode césar, c'est à peu près pareil, mais à la différence de Clerc qui ne donne que de bons conseils, de mon côté je donne une méthode qui explique étape par étape comment un prof peut arriver grâce son statut d'enseignant à faire le silence dans une classe.
- Brice.
- AudreyOracle
Jérôme a écrit:Je dis quelque chose mais il est minuit passé de 55 minutes... alors si vous jugez ce commentaire complétement hors sujet... n´en tenez pas compte.
On parle souvent, et ici aussi, de la solution miracle pour tenir notre classe et arriver à enseigner dans des conditions propice à l´apprentissage.
Et si la solution ne concernait pas les professeurs mais les élèves ? Certes le professeur doit faire preuve de certaines qualités non négociables mais si l´élève était plus responsable et pouvait saisir l´importance de l´éducation, alors la question ne se poserait plus. Sensibilisons les élèves ! On ne leur demande pas d être parfait (nous avons été élève avant eux et nous savons comment cela peut se passer) mais nous les invitons à respecter le professeur qui souhaite partager ses connaissances, mais aussi à respecter ses camarades. Ce respect sera un fondement pour sa vie de futur adulte.
Euh, on le fait tous à mon avis... mais ça ne marche pas. La clé là-dedans , la plupart du temps, c'est l'image de l'enseignant, de l'apprentissage, du savoir que les parents transmettent à leurs enfants.
- CelebornEsprit sacré
Jérôme a écrit:
Et si la solution ne concernait pas les professeurs mais les élèves ? Certes le professeur doit faire preuve de certaines qualités non négociables mais si l´élève était plus responsable et pouvait saisir l´importance de l´éducation, alors la question ne se poserait plus. Sensibilisons les élèves ! On ne leur demande pas d être parfait (nous avons été élève avant eux et nous savons comment cela peut se passer) mais nous les invitons à respecter le professeur qui souhaite partager ses connaissances, mais aussi à respecter ses camarades. Ce respect sera un fondement pour sa vie de futur adulte.
Ça me paraît une bonne idée… on fait comment ?
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- zabriskieÉrudit
Jérôme a écrit:Je dis quelque chose mais il est minuit passé de 55 minutes... alors si vous jugez ce commentaire complétement hors sujet... n´en tenez pas compte.
On parle souvent, et ici aussi, de la solution miracle pour tenir notre classe et arriver à enseigner dans des conditions propice à l´apprentissage.
Et si la solution ne concernait pas les professeurs mais les élèves ? Certes le professeur doit faire preuve de certaines qualités non négociables mais si l´élève était plus responsable et pouvait saisir l´importance de l´éducation, alors la question ne se poserait plus. Sensibilisons les élèves ! On ne leur demande pas d être parfait (nous avons été élève avant eux et nous savons comment cela peut se passer) mais nous les invitons à respecter le professeur qui souhaite partager ses connaissances, mais aussi à respecter ses camarades. Ce respect sera un fondement pour sa vie de futur adulte.
Ce que tu dis n'est pas hors sujet... mais je crois que tu enfonces une porte ouverte. Ou que tu prends le problème à l'envers.
Si on passe tant de temps à se demander comment tenir nos classes, c'est précisément parce que les élèves ne sont pas "sensibilisés". Dans mon collège, quotidiennement - voire à chaque heure de classe, j'en suis réduite à leur rappeler que ricaner à la face de son prof qui exige le silence lorsqu'il s'adresse à la classe est un profond manque de respect.
Comme le dit Audrey, j'ai malheureusement l'impression que ça, c'est là ou c'est pas là chez l'élève. Preuve en est qu'il est des élèves qui, même dans des classes bruyantes, ne s'autorisent pas cette attitude. Non pas qu'ils soient forcément choupinous, mais ils savent quand ils dépassent les bornes, et il suffit de leur rappeler. La borne EXISTE.
J'ai beau m'éreinter (tout en restant calme, je remarque que ça fonctionne mieux) à essayer de les sensibiliser au fait que si l'on exige le silence, ce n'est en aucun cas parce que nous aimons jouir à tout va de notre domination sur la masse, mais parce que c'est le seul moyen de permettre à chaque élève de progresser dans la classe, rien n'y fait. Mes discours les plus réussis les calment jusqu'à la fin de l'heure, mais l'heure d'après, tout est à refaire.
Pardon, je suis longue, mais j'ai passé une journée de merde avec les élèves aujourd'hui, y'a pas d'autre mot !
- PasseroseNeoprof expérimenté
Je rebondis sur le post de Zabriskie pour dire que le danger de ce genre de méthode, c'est croire ou faire croire que, possédant les essentielles ficelles et astuces pour "avoir de l'autorité", chaque cours serait identique au suivant, chaque journée identique à la précédente. On peut enchaîner mauvaise journée sur mauvaise journée avec toutes ses classes et se dire que "plus jamais cela n'ira mieux", et puis non, c'est seulement une période de ras-le-bol pour tout le monde, ou avoir de bons rapports avec certaines de nos classes et non d'autres.
Cette année, c'est avec ma 4e que cela ne va pas, d'autres années c'était la 3e, là ça va, et les 6e ça va toujours. En quoi est-ce que moi je change à ce point-là ?
Il n'y a pas de recettes ! Rien ne vaut l'expérience qu'on s'est constituée, la progression erreur-réajustement, si possible après discussion avec des personnes confirmées, id est d'autres profs. Seuls pourraient m'aider, à la limite, mes anciens élèves. C'est pourquoi j'ai vaguement visité la page d'accueil du site, mais je ne me donnerai pas la peine d'y entrer et de lire les cours. Non que je m'estime sûre de moi et sans défauts.
Mes erreurs sont les miennes et moi seule peux y remédier, dans la mesure où je peux agir sur quelque chose. D'autres données du problème ne m'appartiennent pas, et c'est aussi une forme de sagesse que de lâcher ce sur quoi on ne peut pas agir et de s'en remettre aux autorités compétentes, sous peine d'entrer en conflit permanent avec certains élèves. Et là, il faut juste souhaiter que ces autorités fassent convenablement leur travail (CPE et vie scolaire, chef d'établissement)...
D'autre part, il entre en compte dans le métier d'enseignant une large dimension inconsciente : quand Brice parle de "chantage", je pense que ce peut être le seul mode qu'on connaisse face à un groupe qui ne veut pas faire ce qu'on veut. L'état de nos relations avec nos classes est une conjonction entre cette dimension personnelle et l'appui que l'on peut avoir de l'administration. Et là, je ne crois pas que Brice soit habilité à aider individuellement les professeurs avec deux années de psycho.
Cette année, c'est avec ma 4e que cela ne va pas, d'autres années c'était la 3e, là ça va, et les 6e ça va toujours. En quoi est-ce que moi je change à ce point-là ?
Il n'y a pas de recettes ! Rien ne vaut l'expérience qu'on s'est constituée, la progression erreur-réajustement, si possible après discussion avec des personnes confirmées, id est d'autres profs. Seuls pourraient m'aider, à la limite, mes anciens élèves. C'est pourquoi j'ai vaguement visité la page d'accueil du site, mais je ne me donnerai pas la peine d'y entrer et de lire les cours. Non que je m'estime sûre de moi et sans défauts.
Mes erreurs sont les miennes et moi seule peux y remédier, dans la mesure où je peux agir sur quelque chose. D'autres données du problème ne m'appartiennent pas, et c'est aussi une forme de sagesse que de lâcher ce sur quoi on ne peut pas agir et de s'en remettre aux autorités compétentes, sous peine d'entrer en conflit permanent avec certains élèves. Et là, il faut juste souhaiter que ces autorités fassent convenablement leur travail (CPE et vie scolaire, chef d'établissement)...
D'autre part, il entre en compte dans le métier d'enseignant une large dimension inconsciente : quand Brice parle de "chantage", je pense que ce peut être le seul mode qu'on connaisse face à un groupe qui ne veut pas faire ce qu'on veut. L'état de nos relations avec nos classes est une conjonction entre cette dimension personnelle et l'appui que l'on peut avoir de l'administration. Et là, je ne crois pas que Brice soit habilité à aider individuellement les professeurs avec deux années de psycho.
- totoroMonarque
A moi de rappeler un détail: assister à un cours en tant qu'élève (mode ado boutonneux qui chercher à faire le kéké pour impressionner les filles) et assister à un cours en tant qu'adulte (mode adulte à peu près responsable qui a enfin compris à quoi sert le lycée), ce n'est pas vraiment le même état d'esprit. Quand on assiste à un cours, on ne regarde pas que le prof, on regarde aussi les élèves au travail (ou pas) et c'est un point de vue totalement différent.
Pour perfectionner encore cette méthode, je ne saurais trop te conseiller de rencontrer des profs (en ZEP, à la campagne, en collège, en lycée, en lycée pro...), d'assister à leurs cours de façon régulière pour comprendre en détail pourquoi ça parfois ça marche et d'autres fois, ben ça ne veut pas prendre, et cela même avec un même prof.
Puisque tu t'appuies sur ton expérience perso d'élève, je me permets de te livrer mon expérience perso de prof: chaque année, j'ai 3 ou 4 classes et chaque année j'ai 1 classe avec laquelle il est difficile de faire cours, alors que je vais dans les autres en sachant que tout se passera bien, que je n'aurais à faire la guerre pendant tout le cours; et je n'ai toujours pas trouvé la raison de ce problème... ni la solution, mais l'expérience me fera progresser.
Pour perfectionner encore cette méthode, je ne saurais trop te conseiller de rencontrer des profs (en ZEP, à la campagne, en collège, en lycée, en lycée pro...), d'assister à leurs cours de façon régulière pour comprendre en détail pourquoi ça parfois ça marche et d'autres fois, ben ça ne veut pas prendre, et cela même avec un même prof.
Puisque tu t'appuies sur ton expérience perso d'élève, je me permets de te livrer mon expérience perso de prof: chaque année, j'ai 3 ou 4 classes et chaque année j'ai 1 classe avec laquelle il est difficile de faire cours, alors que je vais dans les autres en sachant que tout se passera bien, que je n'aurais à faire la guerre pendant tout le cours; et je n'ai toujours pas trouvé la raison de ce problème... ni la solution, mais l'expérience me fera progresser.
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- PasseroseNeoprof expérimenté
Comme toi, totoro.
Et je me dis que Brice devrait s'entretenir avec les profs, connaître leur ressenti, ce qu'ils attendaient de cette séance, ce qu'ils ont pu passer ou non, etc...
C'est maintenant que le travail sérieux commence.
Et je me dis que Brice devrait s'entretenir avec les profs, connaître leur ressenti, ce qu'ils attendaient de cette séance, ce qu'ils ont pu passer ou non, etc...
C'est maintenant que le travail sérieux commence.
- FourseasonsGrand sage
+ 1 avec les filles ! Et je pense qu'il faut passer par la case départ : ENSEIGNER ! Pour savoir vraiment de quoi tu parles et pour gagner en crédibilité ! C'est indispensable !
- InvitéNGrand sage
[quote="Audrey"]
Euh, on le fait tous à mon avis... mais ça ne marche pas. La clé là-dedans , la plupart du temps, c'est l'image de l'enseignant, de l'apprentissage, du savoir que les parents transmettent à leurs enfants.[/quote
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Jérôme a écrit:Je dis quelque chose mais il est minuit passé de 55 minutes... alors si vous jugez ce commentaire complétement hors sujet... n´en tenez pas compte.
On parle souvent, et ici aussi, de la solution miracle pour tenir notre classe et arriver à enseigner dans des conditions propice à l´apprentissage.
Et si la solution ne concernait pas les professeurs mais les élèves ? Certes le professeur doit faire preuve de certaines qualités non négociables mais si l´élève était plus responsable et pouvait saisir l´importance de l´éducation, alors la question ne se poserait plus. Sensibilisons les élèves ! On ne leur demande pas d être parfait (nous avons été élève avant eux et nous savons comment cela peut se passer) mais nous les invitons à respecter le professeur qui souhaite partager ses connaissances, mais aussi à respecter ses camarades. Ce respect sera un fondement pour sa vie de futur adulte.
Euh, on le fait tous à mon avis... mais ça ne marche pas. La clé là-dedans , la plupart du temps, c'est l'image de l'enseignant, de l'apprentissage, du savoir que les parents transmettent à leurs enfants.[/quote
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- totoroMonarque
Enseigner, peut-être pas, être à l'extérieur du système permet une implication perso moins grande, moins affective.
Mais au moins être en contact avec de nombreux profs de disciplines différentes, de régions différentes, d'âges divers aussi... Enfin, un vrai travail de fond.
Et peut-être aussi, être en contact avec les élèves, les parents... pour savoir pourquoi untel respecte son prof et bosse, pourquoi tel autre décroche, quel est le suivi réel des parents.
Il y aurait tellement à faire... Je crois qu'on lui a trouvé le travail de recherche de toute une vie!
Je ne suis pas encore alée sur le site pour voir ce qui était proposé, je vais le faire, mais je pense que les conseils donnés seront trop superficiels parce qu'on ne peut pas prétendre connaitre le travail des profs en 3 ans de fac (je ne le connais vraiment pas en 5 ans d'enseignement!). Et les 15 ans en tant qu'élève ne sont de toute façon pas recevables: je ne pense pas que Brice prenait des notes sur l'aspect pédagogique de ses cours au lycée, encore moins au collège, et se rappelle-t-il de ce qu'il faisait en primaire????
Nos critiques viennent ici, je crois, plus du manque d'expérience de Brice (et ce n'est pas un reproche) que du fond de sa démarche qui est intéressant dans l'absolu.
Mais au moins être en contact avec de nombreux profs de disciplines différentes, de régions différentes, d'âges divers aussi... Enfin, un vrai travail de fond.
Et peut-être aussi, être en contact avec les élèves, les parents... pour savoir pourquoi untel respecte son prof et bosse, pourquoi tel autre décroche, quel est le suivi réel des parents.
Il y aurait tellement à faire... Je crois qu'on lui a trouvé le travail de recherche de toute une vie!
Je ne suis pas encore alée sur le site pour voir ce qui était proposé, je vais le faire, mais je pense que les conseils donnés seront trop superficiels parce qu'on ne peut pas prétendre connaitre le travail des profs en 3 ans de fac (je ne le connais vraiment pas en 5 ans d'enseignement!). Et les 15 ans en tant qu'élève ne sont de toute façon pas recevables: je ne pense pas que Brice prenait des notes sur l'aspect pédagogique de ses cours au lycée, encore moins au collège, et se rappelle-t-il de ce qu'il faisait en primaire????
Nos critiques viennent ici, je crois, plus du manque d'expérience de Brice (et ce n'est pas un reproche) que du fond de sa démarche qui est intéressant dans l'absolu.
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- FourseasonsGrand sage
Pour ma part, c'est bien ce que j'ai reproché à mon prof disciplinaire de l'IUFM ... Il n'avait pas enseigné face à nos élèves depuis 15 ans ! Que ca se voyait ! Alors les solutions prêtes à l'emploi et top efficaces venant de quelqu'un qui n'a jamais enseigné ... euh ... non ...
- InvitéNGrand sage
Loise a écrit:Pour ma part, c'est bien ce que j'ai reproché à mon prof disciplinaire de l'IUFM ... Il n'avait pas enseigné face à nos élèves depuis 15 ans ! Que ca se voyait ! Alors les solutions prêtes à l'emploi et top efficaces venant de quelqu'un qui n'a jamais enseigné ... euh ... non ...
Nous n'avons pas de recette miracle : juste des pistes de réflexion ...à expérimenter en fonction de notre personnalité ?
- BriceNiveau 1
Je pense que le problème est plus subtil qu'il en a l'air. J'ai connu beaucoup d'élèves qui étaient très responsables, mûrs et respectueux . Seulement, durant les cours, ils n'arrivaient pas forcément à garder le silence. Ils pouvaient trouver le cours ennuyeux, le professeur trop mou, et alors ils se mettaient à bavarder, à tuer le temps. Moi-même, bien que je tenais mes enseignants en estime (encore plus lorsque j'ai commencé à écrire la méthode césar), et que je suis en général calme lors des cours, il m'arrivait de papoter avec mes voisins, de "gêner" le cours, de participer au raffut général.Jérôme a écrit:nous les invitons à respecter le professeur qui souhaite partager ses connaissances, mais aussi à respecter ses camarades. Ce respect sera un fondement pour sa vie de futur adulte.
Était-ce notre faute à nous, les élèves ? Si vous lisiez les cours de la méthode césar, vous verriez que pas tant que ça. Les élèves sont pour moi que l'expression visible de l'autorité du professeur. Autrement dit, l'origine des bavardages, c'est le professeur. Et comme je sens que cette affirmation va attiser l'agacement de plusieurs d'entre vous, je prendrai le soin d'ajouter : de manière générale.
Le petit problème étant que là, je commence à développer l'argumentaire de la méthode césar, mais que ça risquera de ne pas passer sur le forum, tout simplement parce que les 10 cours qui la composent mesurent chacun entre 15 à 20 pages de texte standard (si c'était un livre).
Durant mes longues réponses sur ce topic, je me suis mis à réaliser que malgré toute ma bonne volonté, je ne pourrais pas vous convaincre de croire que la méthode césar a un fort potentiel. Je ne peux pas ré-écrire ici ce que j'ai écrit sur le site methode-cesar.fr. Je peux tenter de répondre à vos questions, mais j'ai l'impression que se sont inlassablement les mêmes remarques qui reviennent et me reprochent de ne pas être prof, de ne pas m'intéresser au bon domaine, de ne pas avoir d'expérience... Ces questions sont légitimes, mais je croyais y avoir répondu.
Passerose, je ne fais pas une étude sociologique du métier de l'enseignement ! Or là c'est à peu près ce que vous me suggérez. Là, vous me demandez de m'intéresser à des choses subjectives qui sont les pensées du professeur (qui ont aussi leur valeur, bien sûr), alors que moi ce qui m'intéresse et ce qui intéresse la méthode césar, c'est l'objectif, le "palpable" : ce que je vois sur le terrain, ce que je constate lorsqu'un professeur dit à la classe : "s'il-vous-plait, vous pouvez arrêter de parler !?" Pourquoi ça a rarement été très efficace ? Pourquoi notre classe était-elle insupportable avec ce professeur, et puis l'heure suivante totalement silencieuse avec tel autre ?Passerose a écrit:Et je me dis que Brice devrait s'entretenir avec les profs, connaître leur ressenti, ce qu'ils attendaient de cette séance, ce qu'ils ont pu passer ou non, etc...
Comment veux-tu enseigner Loise si personne ne t'écoute ? J'ai souvent rencontré des professeurs qui étaient intéressants, mais dont les paroles étaient noyées sous le flot du brouhaha des élèves qu'ils n'arrivaient pas apaiser - des élèves que j'ai côtoyé et dont je peux vous dire n'étaient pas réfractaires à l'autorité.Loise a écrit:Et je pense qu'il faut passer par la case départ : ENSEIGNER ! Pour savoir vraiment de quoi tu parles et pour gagner en crédibilité ! C'est indispensable ! Wink
Savoir enseigner est fondamental, je suis d'accord avec toi, Loise, mais pour cela, il faut déjà faire comprendre à son auditoire que notre parole vaille la peine d'être écouté. Parfois, ils le comprennent eux-mêmes, mais d'autres fois (beaucoup plus nombreuses), il va falloir les "aider" à leur faire rentrer dans leur jeune crâne. Et c'est à ça que la méthode césar va vous servir.
- Brice.
- CarabasVénérable
Ben bien sûr!l'origine des bavardages, c'est le professeur.
Le prof est ventriloque.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- AudreyOracle
Brice a écrit:Moi-même, bien que je tenais mes enseignants en estime (encore plus lorsque j'ai commencé à écrire la méthode césar), et que je suis en général calme lors des cours, il m'arrivait de papoter avec mes voisins, de "gêner" le cours, de participer au raffut général.
Était-ce notre faute à nous, les élèves ? Si vous lisiez les cours de la méthode césar, vous verriez que pas tant que ça. Les élèves sont pour moi que l'expression visible de l'autorité du professeur. Autrement dit, l'origine des bavardages, c'est le professeur. Et comme je sens que cette affirmation va attiser l'agacement de plusieurs d'entre vous, je prendrai le soin d'ajouter : de manière générale.
Le petit problème étant que là, je commence à développer l'argumentaire de la méthode césar, mais que ça risquera de ne pas passer sur le forum, tout simplement parce que les 10 cours qui la composent mesurent chacun entre 15 à 20 pages de texte standard (si c'était un livre).Comment veux-tu enseigner Loise si personne ne t'écoute ? J'ai souvent rencontré des professeurs qui étaient intéressants, mais dont les paroles étaient noyées sous le flot du brouhaha des élèves qu'ils n'arrivaient pas apaiser - des élèves que j'ai côtoyé et dont je peux vous dire n'étaient pas réfractaires à l'autorité.Loise a écrit:Et je pense qu'il faut passer par la case départ : ENSEIGNER ! Pour savoir vraiment de quoi tu parles et pour gagner en crédibilité ! C'est indispensable ! Wink
Savoir enseigner est fondamental, je suis d'accord avec toi, Loise, mais pour cela, il faut déjà faire comprendre à son auditoire que notre parole vaille la peine d'être écouté. Parfois, ils le comprennent eux-mêmes, mais d'autres fois (beaucoup plus nombreuses), il va falloir les "aider" à leur faire rentrer dans leur jeune crâne. Et c'est à ça que la méthode césar va vous servir.
- Brice.
Grave erreur de raisonnement et d'argumentation: tu ne peux prendre comme preuve de la légitimité de ta démarche le contenu de ta démarche elle-même.
C'est ce qui me gêne le plus dans ta façon de faire Brice: tu donnes à ton discours les apparences d'un travail argumenté, construit, réfléchi, mais c'est du canada dry.
Et là où tu te trompes gravement, c'est en disant que c'est notre rôle de faire comprendre à nos élèves à quel point notre enseignement est valable. Désolée mais non, un prof n'a pas à faire la pute pour arriver à enseigner.
Mais bon, tu es le fruit de ton époque, hein...
Reviens dans quelques années, quand tu auras vécu, mûri, réfléchi, et que tu seras (peut-être) enfin en mesure de te détacher de ton simple ressenti d'élève ou d'étudiant pour entrer dans une vraie réflexion professionnelle sur notre métier.
D'ici là... va, vis et deviens.
T'as toute la vie devant toi pour refourguer à qui veut une méthode au nom de salade à 8€ les 20 pages.
- thrasybuleDevin
:Lool:Carabas a écrit:Ben bien sûr!l'origine des bavardages, c'est le professeur.
Le prof est ventriloque.
- SessiExpert
Comprends-nous, une méthode de gestion de classe élaborée par quelqu'un qui n'est pas prof, qui n'est pas passé au moins une fois de l'autre côté du bureau, ça nous laisse plus que perplexes...
_________________
- Tout ce que nous pouvons faire est d'ajouter à la création, le plus que nous le pouvons, pendant que d'autres travaillent à la destruction. C'est ce long, patient et secret effort qui a fait avancer réellement les hommes depuis qu'ils ont une histoire.-
Albert Camus
- totoroMonarque
Ce que j'aime assez chez Brice, c'est qu'il ne comprend pas ce qu'on lui dit (ou ne veut pas comprendre?). Et le fait qu'il se considère encore comme élève m'amuse beaucoup, cela montre qu'il n'est pas encore passé de l'autre côté du miroir....
Et soit dit en passant, pour moi du moins, les bavardages ne sont que la partie émergé de l'iceberg et non le fond du problème.
Brice, retourne travailler: ta méthode nous intéresserait si on sentait que celui qui l'a mise en place était compétent et avait vraiment approfondi sa recherche sur le sujet. D'ailleurs, es-tu aller observer en classe des profs qui appliquent ta méthode?
Et soit dit en passant, pour moi du moins, les bavardages ne sont que la partie émergé de l'iceberg et non le fond du problème.
Brice, retourne travailler: ta méthode nous intéresserait si on sentait que celui qui l'a mise en place était compétent et avait vraiment approfondi sa recherche sur le sujet. D'ailleurs, es-tu aller observer en classe des profs qui appliquent ta méthode?
_________________
- InvitéInvité
En tant qu'élève, on se dit : "C'est cool avec M. Truc, c'est le bordel dans le cours de M. Bidule ; c'est calme dans le cours de Mme Chose..."
Certes. Mais en tant que prof cette année, que me dis-je ? J'ai le calme avec la classe X ; la classe Y est bien trop bruyante et c'est dur d'éviter le chahut ; la classe G, il y a quelques bavardages, mais on avance vite et bien...
En résumé, un élève Brice dans ma classe X aurait dit "Ce prof applique une méthode César ; quel calme !" alors que le même élève dans la classe Y, face au même prof, aurait pensé que je n'ai pas d'autorité...Les élèves sont une variable à prendre en considération.
Certes. Mais en tant que prof cette année, que me dis-je ? J'ai le calme avec la classe X ; la classe Y est bien trop bruyante et c'est dur d'éviter le chahut ; la classe G, il y a quelques bavardages, mais on avance vite et bien...
En résumé, un élève Brice dans ma classe X aurait dit "Ce prof applique une méthode César ; quel calme !" alors que le même élève dans la classe Y, face au même prof, aurait pensé que je n'ai pas d'autorité...Les élèves sont une variable à prendre en considération.
- totoroMonarque
+1
Si les élèves étaient vraiment "l'expression visible de l'autorité du prof", pourquoi a-t-on des classes où ramener l'ordre n'est pas un problème et d'autres où au contraire on ne peut rien faire? Suis-je si différente face à mes 3eB qui n'en font pas une, alors que mes 3eD sont calmes et travailleurs?
Si les élèves étaient vraiment "l'expression visible de l'autorité du prof", pourquoi a-t-on des classes où ramener l'ordre n'est pas un problème et d'autres où au contraire on ne peut rien faire? Suis-je si différente face à mes 3eB qui n'en font pas une, alors que mes 3eD sont calmes et travailleurs?
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- FourseasonsGrand sage
Brice a écrit:Comment veux-tu enseigner Loise si personne ne t'écoute ? J'ai souvent rencontré des professeurs qui étaient intéressants, mais dont les paroles étaient noyées sous le flot du brouhaha des élèves qu'ils n'arrivaient pas apaiser - des élèves que j'ai côtoyé et dont je peux vous dire n'étaient pas réfractaires à l'autorité.Loise a écrit:Et je pense qu'il faut passer par la case départ : ENSEIGNER ! Pour savoir vraiment de quoi tu parles et pour gagner en crédibilité ! C'est indispensable ! Wink
Savoir enseigner est fondamental, je suis d'accord avec toi, Loise, mais pour cela, il faut déjà faire comprendre à son auditoire que notre parole vaille la peine d'être écouté. Parfois, ils le comprennent eux-mêmes, mais d'autres fois (beaucoup plus nombreuses), il va falloir les "aider" à leur faire rentrer dans leur jeune crâne. Et c'est à ça que la méthode césar va vous servir.
- Brice.
Euh ne t'inquiète pas pour moi, on m'écoute !
Mais je t'en prie montre nous TOI... Deviens enseignant et fais toi accompagner d'un reporter-cameramen-journaliste (enfin comme on veut!) tout au long de l'année qu'on voit comment il faut faire ...
- JPhMMDemi-dieu
Qu'il se "titularise" lui-même (himself) apprenti pédago aussi. Au fond, là est le cœur de l’ambiguïté de sa démarche. Il vient nous proposer une méthode, mais il vient aussi pour que nous la validions (ou pas), comme tout apprenti qui est encore en situation d'apprentissage (et j'ose espérer qu'il ne me sortira pas la vieille argutie : "on est toujours en situation d'apprentissage, quel que soit notre degré de compétence").totoro a écrit:Ce que j'aime assez chez Brice, c'est qu'il ne comprend pas ce qu'on lui dit (ou ne veut pas comprendre?). Et le fait qu'il se considère encore comme élève m'amuse beaucoup, cela montre qu'il n'est pas encore passé de l'autre côté du miroir....
Il devrait d'abord se demander pourquoi il est venu nous présenter sa méthode (surtout pas pour des raisons financières ou publicitaires)... sa posture n'en serait que plus claire.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
des élèves que j'ai côtoyé
Brice, tu n'as pas écouté la leçon sur l'accord du participe passé ? :shock:
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