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- ChocolatGuide spirituel
V.Marchais a écrit:
C'te bonne blague ! Il est fini, TDL 4e ! Manuscrit remis !
(Enfin bon, nous avons désormais, l'éditeur et nous, les auteurs, un gros travail de reprise à faire ensemble, mais l'essentiel est bouclé.)
J'entame TDL 3e.
- expérienceNiveau 9
Succès amplement mérité. En 18 ans de carrière c'est la première fois que je travaille avec un seul manuel ! Merci
- InvitéInvité
Pourquoi y a-t-il des exercices sur les noms propres p.271 ? C'est variable, un nom propre ?
- V.MarchaisEmpereur
Dans certains cas, oui (l'impératrice de toutes les Russies, les trois Maries, les Flandres belges et françaises...). Mais ce n'est pas cela qui nous intéresse dans cette leçon. C'est juste une petite piqûre de rappel sachant qu'en 5e, nous ne faisons plus de leçon sur le nom exclusivement et que les élèves ont tendance à oublier la majuscule.
- InvitéInvité
Je le fais généralement dans les classes de mots invariables.
C'est la leçon de grammaire que j'aborde demain.
C'est la leçon de grammaire que j'aborde demain.
- Presse-puréeGrand sage
Bravo pour votre succès. C'est le manuel que j'avais soumis à mes collègues pour les cinquièmes, mais un autre choix a été fait. Je l'utilise pour mes cours, néanmoins.
En revanche, je n'ai pas eu de spécimen (les éditeurs ont tendance à oublier les profs de latin dans leurs envois...). Pensez-vous que je peux me permettre de les contacter pour en obtenir un (voire deux avec celui de sixième, que je n'ai pas eu non plus)?
En revanche, je n'ai pas eu de spécimen (les éditeurs ont tendance à oublier les profs de latin dans leurs envois...). Pensez-vous que je peux me permettre de les contacter pour en obtenir un (voire deux avec celui de sixième, que je n'ai pas eu non plus)?
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- V.MarchaisEmpereur
Lornet a écrit:Je le fais généralement dans les classes de mots invariables.
C'est la leçon de grammaire que j'aborde demain.
Je trouve ce choix un peu étrange. Il y a des pronoms invariables, des adverbes variables : les traitez-vous séparément des autres pronoms ou adverbes, dans le groupe de classes opposé ? Il me semble tout de même plus clair de respecter les catégories admises : noms variables, pronoms variables, adverbes invariables - et de préciser les exceptions, comme dans toute règle.
- V.MarchaisEmpereur
Presse-purée a écrit:Bravo pour votre succès. C'est le manuel que j'avais soumis à mes collègues pour les cinquièmes, mais un autre choix a été fait. Je l'utilise pour mes cours, néanmoins.
En revanche, je n'ai pas eu de spécimen (les éditeurs ont tendance à oublier les profs de latin dans leurs envois...). Pensez-vous que je peux me permettre de les contacter pour en obtenir un (voire deux avec celui de sixième, que je n'ai pas eu non plus)?
En tout cas, ça ne coûte rien de demander : dites que ce manuel a retenu votre attention, que vous souhaiteriez pouvoir l'examiner plus en détail, blabla, cordialement... Il n'y a pas de raison qu'on vous refuse cet envoi.
- AnguaGrand sage
Félicitations!!!!
Je viens de découvrir que je l'ai en specimen et de le feuilleter... et je regrette d'autant plus que le manuel neuf choisi par le collège où je serai cette année en soit un autre... ... et un autre que je trouve franchement mal fichu...
Je viens de découvrir que je l'ai en specimen et de le feuilleter... et je regrette d'autant plus que le manuel neuf choisi par le collège où je serai cette année en soit un autre... ... et un autre que je trouve franchement mal fichu...
- DarjeelingNiveau 7
ariane a écrit:Juste pour dire que je bosse avec (en dépit du manuel choisi par mes collègues, que je trouve inintéressant) et j'attends le millésime 2011
Mes collègues ont également choisi un autre manuel qui me convient beaucoup moins que TDL! Mais cela me gêne de ne pas utiliser leur manuel. C'est compliquéééééééé.
- littlemaryDoyen
expérience a écrit:Succès amplement mérité. En 18 ans de carrière c'est la première fois que je travaille avec un seul manuel ! Merci
+1
Petit bémol : je trouve les textes un peu longs et donc pas évidents à étudier en 1heure.
- SergeMédiateur
C'est mon bémol aussi. Même si c'est un contact intéressant avec la littérature, quadn on a des élèves un peu faibles ou des classes difficiles ( ce qui n'est pas rare) on en "perd" souvent en cours de route ( ou plutôt ils décrochent avant la fin car ils ont parfois du mal à se concentrer longtemps, surtout si le texte est littéraire.) Je ne dis pas que le saucissonnage en texte plus court soit parfait non plus ( chaque choix présente des avantages et des inconvénients ) mais ils sont généralement plus attentifs durant celle-ci.
- InvitéInvité
V.Marchais a écrit:Lornet a écrit:Je le fais généralement dans les classes de mots invariables.
C'est la leçon de grammaire que j'aborde demain.
Je trouve ce choix un peu étrange. Il y a des pronoms invariables, des adverbes variables : les traitez-vous séparément des autres pronoms ou adverbes, dans le groupe de classes opposé ? Il me semble tout de même plus clair de respecter les catégories admises : noms variables, pronoms variables, adverbes invariables - et de préciser les exceptions, comme dans toute règle.
Non, j'ai toujours mis les noms communs d'un côté,avec les adjectifs, les pronoms, les déterminants et les verbes. De l'autre, je mets les noms propres et les cinq autres classes grammaticales.
Les noms propres variables sont quand même bien rares et sont davantage des exceptions.
D'ailleurs page 270 du manuel, il y a trois exemples : "Lord John", "la tour Eiffel", "mon chien Médor". Des Johns, des Eiffels, des Médors ? Une Médore ? Si je relie les exemples à la remarque qui les suit : "On reconnaît un nom au fait qu'on peut le faire précéder d'un déterminant." C'est vrai pour les noms communs. Pour les noms propres, il y a le Nil, il y a Paris, il y a Marie...
- V.MarchaisEmpereur
Ce qui me gêne, dans ce procédé, c'est que les noms propres ne sont jamais qu'une sous-classe des noms en général, et les noms en général sont classés parmi les mots variables.
Encore une fois, il y a, en français, des exceptions à à peu près toutes les règles, mais je pense que, pour rendre compte du système dans son ensemble, il vaut mieux se fonder sur les lois générales, plutôt que d'essayer de rendre compte d'emblée des exceptions.
Encore une fois, il y a, en français, des exceptions à à peu près toutes les règles, mais je pense que, pour rendre compte du système dans son ensemble, il vaut mieux se fonder sur les lois générales, plutôt que d'essayer de rendre compte d'emblée des exceptions.
- V.MarchaisEmpereur
Littlemary, Serge, une question : comment abordez-vous ces textes ?
Sachez que, dans l'équipe de TDL, nous défendons, comme première approche, la lecture professorale. Celle-ci est rapide, aussi, normalement, pas de problème pour boucler un texte dans l'heure. Je suis convaincue que c'est un mauvais choix que de laisser les élèves se dépatouiller en classe avec le texte. Il y a ceux qui vont plus vite que tous les autres et s'ennuient en attendant leurs camarades ; ceux qui vont tellement lentement que le travail aura commencé avant qu'ils aient fini le texte ; ceux qui, de toute façon, n'y comprennent rien ; ceux qui sont tellement habitués à n'y rien comprendre qu'ils n'essaient même plus de lire... Une vraie galère, alors que la lecture professorale peut séduire et emporter tout le monde - et au même rythme, en plus : tout bénef.
Je vous copie un message sur le sujet :
Nous voulons renouer avant tout avec la lecture plaisir, ce qui suppose d'abord la plongée dans une histoire, une histoire qui se donne le temps de se développer et de nous emporter. Mais pour certains élèves, il faut bien l'admettre, lire est une vraie corvée. Ils savent si mal, ils peinent tant sur chaque mot. Comment voulez-vous qu'ils prennent plaisir à un tel supplice ? Pour le plus grand nombre, le déchiffrage, ça va, mais d'annonage en approximation, de mot inconnu en syntaxe hasardeuse, ils ont vite le sentiment de n'y plus rien comprendre - et je vous parle même pas des subtilités genre ironie ou implicite. Bref, avant même d'arriver en bas de la feuille (ou pire, à la fin du chapitre), ils sont dégoûtés du texte et persuadés que, de toute façon, c'est trop dur.
Mais en classe, nous pouvons proposer un autre scénario : Kévin, au lieu de peiner une fois de plus sur sa photocopie grisâtre ou de se résigner à faire semblant de lire (cinq minutes : après, il se met sans vergogne à lancer des boulettes), entend le professeur lire les premiers mots. Comme celui-ci a bien préparé son texte, il peut le faire en regardant Kévin droit dans les yeux, en soulignant d'un sourire entendu un passage comique, en jouant un peu. Les mots s'enchaînent, et voilà une histoire. Le professeur, par sa lecture, lève les difficultés du texte, souligne les effets de sens, met l'accent sur tel mot important, module les sonorités de tel passage expressif, donne corps aux dialogues, s'emballe pour mieux coller au rythme du récit, ménage ses pauses, explique au passage telle expression... Kévin a oublié ses boulettes, absorbé par l'histoire. Comme les autres, il a été nourri d'émotions. Comme les autres, il aura envie de donner son avis quand vous demanderez, à la fin : "Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?" Parce qu'il aura compris et apprécié le texte offert - c'est comme ça qu'on dit, à l'IUFM : lecture offerte, et je trouve que ça porte bien son nom - et qu'il est capable (qui l'eût cru ?) de réfléchir. C'est là qu'on se rend compte que, finalement, il est pas con, Kévin, il est juste (mais ça c'est terrible) pas autonome en lecture. Et avec lui : Mélinda, Sonny, Rayan, Samantha, Mehdi et tant d'autres.
La lecture professorale permet à tous, même aux plus médiocres lecteurs, de suivre avec les autres et de participer ensuite au travail fourni sur le texte. Elle redonne confiance aux élèves et peut même motiver pour se remettre tout doucement à la lecture - à condition de rester réaliste dans ses exigences. Ils ne se sentent plus exclu de l'échange autour des textes et ils sen rendent compte que même eux, parce que ce sont des petits d'hommes avec une sensibilité, ont des choses intéressantes à dire dessus.
Sachez que, dans l'équipe de TDL, nous défendons, comme première approche, la lecture professorale. Celle-ci est rapide, aussi, normalement, pas de problème pour boucler un texte dans l'heure. Je suis convaincue que c'est un mauvais choix que de laisser les élèves se dépatouiller en classe avec le texte. Il y a ceux qui vont plus vite que tous les autres et s'ennuient en attendant leurs camarades ; ceux qui vont tellement lentement que le travail aura commencé avant qu'ils aient fini le texte ; ceux qui, de toute façon, n'y comprennent rien ; ceux qui sont tellement habitués à n'y rien comprendre qu'ils n'essaient même plus de lire... Une vraie galère, alors que la lecture professorale peut séduire et emporter tout le monde - et au même rythme, en plus : tout bénef.
Je vous copie un message sur le sujet :
Nous voulons renouer avant tout avec la lecture plaisir, ce qui suppose d'abord la plongée dans une histoire, une histoire qui se donne le temps de se développer et de nous emporter. Mais pour certains élèves, il faut bien l'admettre, lire est une vraie corvée. Ils savent si mal, ils peinent tant sur chaque mot. Comment voulez-vous qu'ils prennent plaisir à un tel supplice ? Pour le plus grand nombre, le déchiffrage, ça va, mais d'annonage en approximation, de mot inconnu en syntaxe hasardeuse, ils ont vite le sentiment de n'y plus rien comprendre - et je vous parle même pas des subtilités genre ironie ou implicite. Bref, avant même d'arriver en bas de la feuille (ou pire, à la fin du chapitre), ils sont dégoûtés du texte et persuadés que, de toute façon, c'est trop dur.
Mais en classe, nous pouvons proposer un autre scénario : Kévin, au lieu de peiner une fois de plus sur sa photocopie grisâtre ou de se résigner à faire semblant de lire (cinq minutes : après, il se met sans vergogne à lancer des boulettes), entend le professeur lire les premiers mots. Comme celui-ci a bien préparé son texte, il peut le faire en regardant Kévin droit dans les yeux, en soulignant d'un sourire entendu un passage comique, en jouant un peu. Les mots s'enchaînent, et voilà une histoire. Le professeur, par sa lecture, lève les difficultés du texte, souligne les effets de sens, met l'accent sur tel mot important, module les sonorités de tel passage expressif, donne corps aux dialogues, s'emballe pour mieux coller au rythme du récit, ménage ses pauses, explique au passage telle expression... Kévin a oublié ses boulettes, absorbé par l'histoire. Comme les autres, il a été nourri d'émotions. Comme les autres, il aura envie de donner son avis quand vous demanderez, à la fin : "Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?" Parce qu'il aura compris et apprécié le texte offert - c'est comme ça qu'on dit, à l'IUFM : lecture offerte, et je trouve que ça porte bien son nom - et qu'il est capable (qui l'eût cru ?) de réfléchir. C'est là qu'on se rend compte que, finalement, il est pas con, Kévin, il est juste (mais ça c'est terrible) pas autonome en lecture. Et avec lui : Mélinda, Sonny, Rayan, Samantha, Mehdi et tant d'autres.
La lecture professorale permet à tous, même aux plus médiocres lecteurs, de suivre avec les autres et de participer ensuite au travail fourni sur le texte. Elle redonne confiance aux élèves et peut même motiver pour se remettre tout doucement à la lecture - à condition de rester réaliste dans ses exigences. Ils ne se sentent plus exclu de l'échange autour des textes et ils sen rendent compte que même eux, parce que ce sont des petits d'hommes avec une sensibilité, ont des choses intéressantes à dire dessus.
- lagoulueNiveau 8
J'adhère tout à fait à la lecture professorale, pour toutes vos raisons + une : j'y éprouve un réel plaisir, les élèves le sentent, et leur implication s'en ressent.
Comme ils aiment eux aussi lire à haute voix, je leur laisse ce moment de plaisir après, quand le texte est expliqué.
Comme ils aiment eux aussi lire à haute voix, je leur laisse ce moment de plaisir après, quand le texte est expliqué.
- V.MarchaisEmpereur
C'est vrai que c'est un moment un peu magique. Même en Troisième, les élèves adorent qu'on leur lisent des histoires, et je n'ai jamais à faire la discipline dans ces moments-là.
Il paraît que cela revient à la mode, dans les IUFM, la lecture professorale. Il faudrait de jeunes collègues pour confirmer. Pour moi, l'IUFM, ça commence à dater...
Il paraît que cela revient à la mode, dans les IUFM, la lecture professorale. Il faudrait de jeunes collègues pour confirmer. Pour moi, l'IUFM, ça commence à dater...
- V.MarchaisEmpereur
Darjeeling a écrit:ariane a écrit:Juste pour dire que je bosse avec (en dépit du manuel choisi par mes collègues, que je trouve inintéressant) et j'attends le millésime 2011
Mes collègues ont également choisi un autre manuel qui me convient beaucoup moins que TDL! Mais cela me gêne de ne pas utiliser leur manuel. C'est compliquéééééééé.
Darjeeling, un manuel, on se l'approprie toujours, d'une manière ou d'une autre : tu peux garder comme support celui de tes élèves et adapter les exercices que tu souhaites, tirés d'autres manuels.
- Presse-puréeGrand sage
Voici ce que l'on m'a conseillé à l'IUFM (y'a sept ans, donc) sur l'entrée dans le texte:
Première lecture de l'extrait par le professeur, puis une lecture silencieuse des élèves. Ensuite, explicitation du vocabulaire difficile soit en demandant à la classe, soit par l'étymologie ou de manière directe et expéditive (dernière méthode conseillée aussi par des inspecteurs généraux à coup de "un élève ne sait pas, vous êtes le prof et vous savez, donc ne jouez pas aux devinettes et éclairez-le pour faciliter sa compréhension").
Pour apporter un autre éclairage, je trouve que dans les discussions que je peux avoir avec les IPR ou ce que j'ai pu entendre dans des formations ou de la bouche des IG, il y a un grand retour du récit. "Lisez, racontez des histoires aux élèves"; "Utilisez la formulation "raconte-moi l'histoire que tu as entendu" plutôt que "reformule"...
J'entends aussi pas mal parler du retour du résumé dans les pratiques d'écriture, et tout cela me paraît intéressant. On retourne vers le récit parce qu'on sait qu'il est caractéristique du fonctionnement humain, tout comme l'analogie. Peut-être que la mode et le battage autour du storytelling joue aussi...
Pour des infos supplémentaires, il y a eu un Télérama sur le récit il y a quelques mois, et deux numéros de la revue Sciences Humaines. Un avait pour sujet l'analogie, et un autre la littérature.
PP
Première lecture de l'extrait par le professeur, puis une lecture silencieuse des élèves. Ensuite, explicitation du vocabulaire difficile soit en demandant à la classe, soit par l'étymologie ou de manière directe et expéditive (dernière méthode conseillée aussi par des inspecteurs généraux à coup de "un élève ne sait pas, vous êtes le prof et vous savez, donc ne jouez pas aux devinettes et éclairez-le pour faciliter sa compréhension").
C'est vrai que c'est un moment un peu magique. Même en Troisième, les élèves adorent qu'on leur lisent des histoires, et je n'ai jamais à faire la discipline dans ces moments-là.
Pour apporter un autre éclairage, je trouve que dans les discussions que je peux avoir avec les IPR ou ce que j'ai pu entendre dans des formations ou de la bouche des IG, il y a un grand retour du récit. "Lisez, racontez des histoires aux élèves"; "Utilisez la formulation "raconte-moi l'histoire que tu as entendu" plutôt que "reformule"...
J'entends aussi pas mal parler du retour du résumé dans les pratiques d'écriture, et tout cela me paraît intéressant. On retourne vers le récit parce qu'on sait qu'il est caractéristique du fonctionnement humain, tout comme l'analogie. Peut-être que la mode et le battage autour du storytelling joue aussi...
Pour des infos supplémentaires, il y a eu un Télérama sur le récit il y a quelques mois, et deux numéros de la revue Sciences Humaines. Un avait pour sujet l'analogie, et un autre la littérature.
PP
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ChocolatGuide spirituel
Je ne sais pas très bien ce qui "revient à la mode" mais je peux confirmer que:
- la lecture professorale
- raconter à qq'un d'autre ce que l'on a compris d'une histoire
- rédiger des résumés
sont des "classiques" qui marchent très bien, et à tous les niveaux.
- la lecture professorale
- raconter à qq'un d'autre ce que l'on a compris d'une histoire
- rédiger des résumés
sont des "classiques" qui marchent très bien, et à tous les niveaux.
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- littlemaryDoyen
Véronique, j'ai commencé par le premier texte de TDL "le monde perdu".
J'ai fait la lecture, les élèves ont accroché, ont beaucoup participé et ont trouvé par eux-même les axes de lecture.
Cependant entre la lecture, l'alternance oral/recherches dans le texte/écrit et la synthèse, mon cours a duré 1h30 (et ce dans mes 2 classes de 5ème).
J'ai fait la lecture, les élèves ont accroché, ont beaucoup participé et ont trouvé par eux-même les axes de lecture.
Cependant entre la lecture, l'alternance oral/recherches dans le texte/écrit et la synthèse, mon cours a duré 1h30 (et ce dans mes 2 classes de 5ème).
- arianeNiveau 1
J'ai fait de même, littlemary, ce texte a remporté un franc succès!
- V.MarchaisEmpereur
Littlemary, plusieurs possibilités :
1°) Tu considères que ce temps n'est pas perdu, que ça en valait la peine, et tout va bien ;
2°) Tu veux aller plus vite sur ce chapitre, et tu t'organises de manière à gagner du temps (synthèse rapide, alléger le questionnaire..)
Un manuel, quel qu'il soit, propose des exploitations. Le professeur dispose.
1°) Tu considères que ce temps n'est pas perdu, que ça en valait la peine, et tout va bien ;
2°) Tu veux aller plus vite sur ce chapitre, et tu t'organises de manière à gagner du temps (synthèse rapide, alléger le questionnaire..)
Un manuel, quel qu'il soit, propose des exploitations. Le professeur dispose.
- littlemaryDoyen
V.Marchais a écrit:Littlemary, plusieurs possibilités :
1°) Tu considères que ce temps n'est pas perdu, que ça en valait la peine, et tout va bien ;
2°) Tu veux aller plus vite sur ce chapitre, et tu t'organises de manière à gagner du temps (synthèse rapide, alléger le questionnaire..)
Un manuel, quel qu'il soit, propose des exploitations. Le professeur dispose.
J'opte pour la proposition 1
Je préfère faire moins de textes dans le chapitre mais qu'ils soient bien exploités !
Mais faut dire que cette année, on perd encore 1/2h de cours en français et que ça me stresse un peu...surtout qu'en plus j'ai des classes dont la moitié des élèves n'a pas eu français en 6è pendant quasiment un trimestre (alors pour les points de langue, c'est galère...)
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