- holy-wood14Niveau 1
je ne souhaite pas déménager, surtout quand je vois pour quoi faire...le problème immédiat c'est que je n'ai absolument pas envie de reouvrir mon sac pour préparer ces fichus cours (et j'ai regroupé pour n'avoir que deux cours différents à faire!)
- variaHabitué du forum
Ben dans l'immédiat c'est un peu normal, mais jusqu'à quand es-tu arrêtée?
- holy-wood14Niveau 1
non pas le samedi, mais j'angoisse déjà à l'idée d'y retourner la semaine prochaine. je ne veux pas me rendre malade pour un taf. je pense que je vais arrêter les frais bientôt. Je ne me vois pas attendre 5, 6 ou 7 ans pour aimer mon métier ou même 2 ou 3 ans!!!La vie est trop courte pour ça.
- CeriseNiveau 6
Coucou, peut-être pas 2 ou 3 ans d'attente, mais ça vaut le coup de s'accrocher (ce n'est que mon avis). Tu as quand même réussi un concours très sélectif, donne-toi une chance de voir si vraiment tu n'es pas faite pour ça.
- holy-wood14Niveau 1
c'est ce que tout le monde me dit "finis l'année au moins!"...je n'en ai pas envie...bon j'arrête de tourner en rond, de toute façon ça n'arrangera rien, je vais attendre et voir. mais je cherche à côté. j'ai déposé des cvs aujourd'hui!
- CeriseNiveau 6
Ah oui, je viens de lire ton 1er message, effectivement, tu n'as pas l'air d'avoir une minute à toi ! Tu parles de ta tutrice. As-tu un bon contact ? La mienne m'a énormément aidée pendant mon année de stage. Elle peut être un appui quand tu doutes, elle n'est pas là pour te descendre. Confie-lui tes angoisses et tes difficultés, elle pourra, je n'en doute pas, t'aider beaucoup et te donner des pistes.
- CeriseNiveau 6
Tu sais, une année scolaire passe très vite. C'est le 1er trimestre qui est interminable.
- holy-wood14Niveau 1
J'ai un plutôt un bon contact avec ma tutrice. J'ai craqué devant elle la semaine dernière en sdp, donc oui elle est au cournat de mon malaise et pour elle et pour moi aussi, au-delà de la quantité de travail (en même temps tout ce qu'on peut me dire c'est "ah oui, on comprend c'est très très dur...) c'est le fait que je n'aime pas animer la classe et organiser des cours. Je précise que j'ai travaillé plusieurs années dans le privé (hôtesse de caisse, hôtesse d'accueil, secrétaire et assistante administrative et commerciale) et je trouve que le boulot en tant qu'ass.commerciale en particulier, était bien plus motivant, plus concret et au moins on a pas l impression de bosser pour rien et quand on rentre, basta!!!!!!Oui je sais "je le savais avant!!!" .Mais je pensais que ça me plairait...
- Thierry75Niveau 10
Laisse tomber, visiblement rien dans ce boulot ne te plait. La conclusion s'impose : stop.
- holy-wood14Niveau 1
c'est ce que je me dis mais j'attends encore un peu...autant que possible...allez j'arrête de me plaindre et vais sortir me changer les idées! Merci en tout cas pour vos messages.
- CeriseNiveau 6
Oui, après tout, c'est pas drôle de s'en rendre compte, mais on n'est pas obligé d'aimer ce métier parce qu'on réussit le concours. Bonne soirée !
- Anna de NoaillesHabitué du forum
vu ton peu d'engouement pour la profession il est sage de penser à un retrait rapide en effet. A cela près que les conséquences sont irrévocables. Réfléchis bien quand même. Certains sur ce forum ont démissionné et le regrettent.
Bon courage.
Bon courage.
- guizHabitué du forum
Provence a écrit:Il n'y a pas à dire, on sent qu'elle a été bien préparée, cette réforme. Aucune place n'a été laissée à l'improvisation ou aux absurdités de toutes sortes...
+1
Formation groupée fin mars... c'est prévu assez tardivement! en même temps je ne sais pas encore de quoi ça parlera!
Formation "filée" (1 jour par mois qui commence en octobre pendant notre seul jour de libre de la semaine qui nous permet de respirer et préparer nos cours pour ne pas trop être dans le rush durant la semaine). Si la première formation traite de la "gestion de classe", je pète un câble!! 1 mois 1/2 après la rentrée, on est déjà fiché avec les élèves ("ce prof est trop strict/ est une bonne poire"), on ne peut pas changer de pédagogie, de façon de faire avec les élèves du jour au lendemain (non?...si?...)!
Ca nous servira pour l'année prochaine...si on est titularisé. Et rien n'est moins sûr!
fluctuat nec mergitur
N.B: quelqu'un (un stagiaire de l'académie de Versailles) a pu aller sur le site ATHENA (plate-forme de formation)? Car je n'arrive pas à y accéder ...
_________________
“You know when you've found it, that's something I learned, coz' you feel it when they take it away” ...
- AloysaNiveau 8
Une de mes connaissance s'est rapidement aperçue qu'elle ne voulait pas enseigner au collège (où elle était) ni même en lycée, elle a postulé comme ATER en préparant un DEA puis thèse, et a réussi entretemps à avoir un poste PRAG. Bon ce n'est pas forcément la panacée mais elle est bien plus heureuse que si elle avait dû rester dans le secondaire... une piste peut être pour toi ?
- ErgoDevin
Tiens...je constate que l'organisation est totale dans toutes les académies...guizmogirl a écrit:
Formation groupée fin mars... c'est prévu assez tardivement! en même temps je ne sais pas encore de quoi ça parlera!
Formation "filée" (1 jour par mois qui commence en octobre pendant notre seul jour de libre de la semaine qui nous permet de respirer et préparer nos cours pour ne pas trop être dans le rush durant la semaine). Si la première formation traite de la "gestion de classe", je pète un câble!! 1 mois 1/2 après la rentrée, on est déjà fiché avec les élèves ("ce prof est trop strict/ est une bonne poire"), on ne peut pas changer de pédagogie, de façon de faire avec les élèves du jour au lendemain (non?...si?...)!
Ca nous servira pour l'année prochaine...si on est titularisé. Et rien n'est moins sûr!
fluctuat nec mergitur
Nous, on a un séminaire "introductif à la phase 1" les 20, 21 et 22 octobre (et les classes, pendant ce temps...?)...la phase 1, c'est "une formation d'accompagnement "coeur de métier" avec "construire son autorité" (mwahahaha...nan, sérieux? Je dois trop une alien de vouloir que les 4 ch*** de 6 Démons écoutent et n'empêchent pas les autres de travailler AVANT le 20 octobre...) et "conception, mise en oeuvre et analyse de son enseignement". Parce qu'en septembre et en octobre, on fait juste un concours de claquettes, les vrais cours, en fait, ça commence qu'après les vacances de la Toussaint, les schtroumpfs, on vous a pas dit? :lol: Parce que tout ça va s'apprendre sur 2,5 jours et 6 autres jours qui se baladent jusqu'en janvier...
(Oui parce que là, aussi, on est en "phase 0", j'aime, c'est le "temps d'immersion sur le terrain d'exercice" - si, si.)
Après, de février à mai, on apprendra à prendre en compte les besoins des élèves et à utiliser les TICE.
Et enfin, en mai-juin, on apprendra à gérer les situations difficiles. Ahem...(Enfin, ça, je crois que c'est surtout parce qu'ils savent qu'après, on sera tous envoyés dans des établissements moins faciles que ceux qu'on peut avoir là...sauf pour ceux qui ont déjà des établissements difficiles, eux pourront démissionner avant, c'est pas grave, ça en fera en moins...:malmaisbien:)
Bon évidemment, quand j'aurai ces formations, je vais râler parce que ça correspondra pas du tout avec ce que j'ai expérimenté mais quitte à nous dire qu'ils s'en tapent complètement, autant y aller à fond et rien nous mettre plutôt que de nous avoir mis à 9h jusqu'à la Toussaint pour qu'on se forme alors qu'en fait, les formations débutent après, quand on sera à 18h...plutôt que de nous avoir libéré TOUS les jeudis (nous laissant le soin de nous accommoder des 7h du vendredi) pour les formations, alors qu'en fait, il n'y aura que 14 jeudi de formation + 4 séminaires de 2,5 jours qui vont de toute façon nous obliger à annuler des cours / voir s'il y a remplacement d'envisagé parce que c'est à partir du mercredi...
(Oui, je sais, je suis jamais contente. Mais si, si, en vrai, en plus, ça se passe plus ou moins mal, ils essuient plus ou moins les plâtres, les schtroumpfs...mais surtout, j'ai des supers collègues - et heureusement! -)
Guizmogirl: tu n'en vois pas d'autres des stagiaires de ton académie à qui tu pourrais demander pour la plate-forme?
Je plussoie cette idée, à condition de vouloir rester dans l'enseignement quand même, parce qu'un PRAG (même PRCE) a un nombre certain d'heures à faire.elle a postulé comme ATER en préparant un DEA puis thèse, et a réussi entretemps à avoir un poste PRAG
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« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- Hermione0908Modérateur
@ Ergo : il y a des trucs bien chez moi aussi. Il a été expressément demandé aux cde de libérer le jeudi pour les formations filées (si je jargonne correctement). Ce que le cde du bahut où je suis (enfin, son adjointe) a consciencieusement pris en compte dans l'edt du stagiaire que je remplace. Sauf qu'en septembre, ses formations ont eu lieu le... mercredi !!! C'est pas beau ça ?
- profsvtNiveau 1
lilith888 a écrit:oui, mais tout ceci n'est en fait qu'on odieux chantage affectif.
De plus en plus, on se fait manipuler de la sorte (avant c'était avec les élèves "mais vous faîtes ça parce que vous aimez transmettre non ? l'argent vient au second plan... > heures de bénévolat)
Maintenant c'est à coup de stagiaires. "Les pauvres se retrouvent sans tuteur, vous allez pas les laisser comme ça quand même ?"
A vous de voir.
Même si ça me crève le coeur, je préfère que cette année soit la plus catastrophique de toute l'histoire de l'éducation nationale. Au moins, y'aura peut-être un élan de la part du ministère.
Si chacun veut colmater le gâchis bénévolement, on va, au final, TOUS se faire enfler.
Complètement d'accord... les conseillers du gouvernement, inspecteurs et chef d'établissement savent très bien comment faire passer une heure sup (défiscalisée), un tutorat , des aides aux élèves... par chantage affectif: les élèves vont être en échec, il ne pourront pas passer leur Bac, le stagiaire n'aura pas de tuteur... etc...résultat on se fait avoir par conscience professionnelle ou en acceptant le boulot d'autres disparus ou en voie de disparition ou en prenant du fric là où il n'est pas donné sur la fiche de paye normale.
- Reine MargotDemi-dieu
holy-wood14 a écrit:J'ai un plutôt un bon contact avec ma tutrice. J'ai craqué devant elle la semaine dernière en sdp, donc oui elle est au cournat de mon malaise et pour elle et pour moi aussi, au-delà de la quantité de travail (en même temps tout ce qu'on peut me dire c'est "ah oui, on comprend c'est très très dur...) c'est le fait que je n'aime pas animer la classe et organiser des cours. Je précise que j'ai travaillé plusieurs années dans le privé (hôtesse de caisse, hôtesse d'accueil, secrétaire et assistante administrative et commerciale) et je trouve que le boulot en tant qu'ass.commerciale en particulier, était bien plus motivant, plus concret et au moins on a pas l impression de bosser pour rien et quand on rentre, basta!!!!!!Oui je sais "je le savais avant!!!" .Mais je pensais que ça me plairait...
j'ai connu cette situation. ma 1ere année de stage a été catastrophique, et je n'aimais pas non plus "animer la classe" et surtout faire au mieux de l'éducatif, au pire le gendarme. j'aimais transmettre des savoirs, et aujourd'hui encore c'est ce qui me pose problème. j'ai été bordélisée par mon unique classe de 2nde (on n'avait que 6h à l'époque) de septembre à février, j'y allais la peur au ventre. je me suis ensuite mise en arrêt, les 4 mois suivants m'ont permis de voir ce qui n'allait pas. l'année suivante, j'ai voulu retenter pour être sûre, et j'ai eu des 6e choupis avec qui ça s'est bien passé, titularisée donc en décembre (prolongation) et fin de l'année avec des remplacements sympas. Ensuite, j'ai eu de bonnes années avec des classes agréables ou simplement vivables, mais je me disais "jusqu'ici tout va bien, je continue". je savais que je ne ferais pas ça toute ma vie et que des conditions plus dures me dégoûteraient. c'est arrivé l'an dernier. j'ai donc décidé que le moment était venu de changer. mais pour rien au monde je ne regretterai d'avoir persévéré, j'ai réussi à être titularisée, à faire cours, à apprendre des choses quand même à des élèves. et surtout mon statut de titulaire m'a permis l'an dernier de m'arrêter quand ça n'allait plus.
donc même si tu es sûre de ne pas aimer ce métier, je te conseillerais d'aller jusqu'à la titularisation au moins, ensuite ton statut de fonctionnaire te permettra des arrêts, des aménagements qui te laisseront le temps de te reconvertir, et aussi de quoi vivre.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- profsvtNiveau 1
morgane9513 a écrit:Bah, on peut se passer de tuteur, surtout quand c'est lui qui vous saque et qui vous fait redoubler (voire licencier)...
Il me semble qu'il y avait un temps que les jeunes de moins de 40 ans ne peuvent pas connaître où les profs allaient directement au charbon sans passer par l'iUFM, les tuteurs, les masters et autres âneries.. ils apprenaient sur le tas et ça ne marchait pas si mal.
je suis d'accord sur le premier point car cela a failli m'arriver (mais c'est très très très rare... oui je suis un oiseau rare et j'ai eu la grande malchance de tomber sur un tuteur lui aussi oiseau rare)...mais tout le monde sait ici le tabou que personne n'ose avouer alors que l'on en a tous eu élève, que l'on en a au moins un dans chaque établissement: des collègues qui n'ont rien à faire dans ce boulot, qui sont parfois dangereux avec les élèves, qui ternissent notre image aux yeux des parents d'élèves et qu'on se demande comment ils ont pu passer le CAPES ou l'AGREG et la validation par l'IUFM....il faut donc tout de même des garde fous pour éviter le pire... même si un certain nombre passe au travers du filet et que l'on se demande ce que fait l'inspecteur lorsque ce "collègue" est toujours en poste alors qu'il bousille génération après génération d'élèves et malgré les plaintes des parents... aurait il un appui dudit inspecteur ou du recteur ou de je ne sais qui d'autre?
Pour ce qui est des "il y a 40 ans"... le statut de prof n'était pas le même tout le monde le sait, celui d'adulte non plus, et celui de parent non plus... de plus tout le monde sait que les enfants ont un peu changé... tous les collègues qui partent à la retraite nous le disent (ils ont connu il y a 40 ans)et ils me le disaient déjà il y a 6 ans : "on n'aurait jamais fait ce boulot si on avait commencé dans ces conditions"... et on n'avait pas encore entendu parler des stagiaires à 18 heures!!!!!!
C'était déjà le parcours du combattant mais c'est devenu du pure délire...cela permettra t il au reste de la population de prendre conscience?
- profsvtNiveau 1
Lornet a écrit:Diotime, c'est ta première année.
Ça fait dix ans que j'enseigne. J'ai eu tous les niveaux, tous les publics (collèges ruraux, zone sensible, ZEP, lycées, zone violence, APV, etc.) et je peux te dire que ça varie. Il y a des années où j'ai l'impression de n'avoir aucune autorité, et d'autres où je gère parfaitement des classes réputées difficiles.
Donc, une semaine après la rentrée, il est trop tôt pour démissionner.
Quant aux antidépresseurs et autres anxiolytiques, est-ce que dans ton cas, ça ne va pas faire pire que mieux ? Pourquoi pas plutôt une cure de magnésium, de vitamine C, de gelée royale, tous ces trucs qui donnent du tonus ? Prends confiance en toi, quoi qu'on te dise. Ceux que tu verras cette année, tu ne les verras sans doute plus jamais, pour la plupart, donc peu importe leur opinion tant que tu remportes le défi.
j'ai eu le même parcours que toi tous les niveaux, tous les publics (sauf gens du voyage)... je sais que tu es bien intentionné mais "Prends confiance en toi" c'est une tournure que je n'utilise jamais avec mes élèves (surtout sur les bulletin) , ni avec les jeunes collègues , ni avec les amis qui ont pris des antidep ( moi aussi je suis contre, cela fait peur, mais j'ai rencontré des cas où cela a sauvé des vies et qui ont arrêté ce médicament par la suite)... on ne peux pas prendre confiance en soi du jour au lendemain...
ma confiance en moi je l'ai acquise sur plus d'une dizaine d'années par raz le bol de ma condition, par lecture de psychologie , psychanalyse et passage sur le divan, par passage du BAFA, par travail sur les marchés par rencontre avec des modèles et par remise en cause de mes idées reçue etc...
je veux juste éviter que nos collègues en difficultés angoissent en ne sachant pas comment avoir confiance... sachant que c'est peut être le mal être le plus répandu que je connaisse dans notre société (amis, famille, élèves....)!
Lornet, dis nous comment tu as pris confiance en toi... mon parcours n'est que personnel...ton parcours nous enrichira et nous donnera des pistes!
merci.
- profsvtNiveau 1
Oiseau phenix a écrit:John, concernant les stages d'observation et de pratique accompagnée avant l'obtention du concours, je ne sais pas trop.
J'ai des amis qui se sont tellement investis dans ces stages qu'ils ont laissé tomber le capes ! trop de travail. Certains ont dû décaler d'un an.
Et il y a le problème de ceux qui (mais maintenant, c'est fini), faisaient le choix de passer le capes et l'agrég en même temps : impossible de rajouter ces stages à une année déjà bien lourde.
je haîssais l'IUFM mais je ne rejette pas en bloque: l'observation en cours m'a montré les possibles, le matériel, l'exigible (tout comme aller aux oraux du CAPES l'année de licence ou de maîtrise)
un stage en immersion pendant lequel j'ai suivi pendant une journée une classe de 6ème puis de 3ème m'a appris plus que toutes les bêtises de mes formateurs IUFM qui n'avaient plus de classe depuis je ne sais combien de temps...: le comportement des élèves en fonction des profs, de la matière..; cela m'a subjugé... je remercie bien sûr la direction et les collègue qui m'ont organisé cette immersion au cours de laquelle j'ai interviewé tous les personnels du collège: AS, CPE, infirmière , ATOS , acceuil , COP... ils m'ont otus dit leurs difficulté" et ce qu'il attendaient d'un futur prof... très tôt dans tous les établissement que j'ai fréquenté j'ai su travailler avec tous ces personnels car je connaisais leurs propre difficultés et ils me le rendirent tous car je pouvait toujours compter sur eux...
un stage en immersion dans une école: j'ai pu constater les difficultés de nos collègues de primaire mais aussi l'autonomie acquise par les élèves et le savoir que l'on néglige comme s'ils n'avaient rien appris auparavant et qui insulte nos collègue prof des écoles
enfin des entrevue avec des collègue de terrain dans les quartiers sensible etc....
je constate encore aujourd'hui que l'on est très rare à avoir bénéficier de ce type de stage.
cela permet de nous sensibiliser sérieusement au terrain : il faut pendant les études rencontrer des collègues de terrain (pas les planqués qui n'ont plus de classes) volontaires afin d'éviter certains déboire...
- JohnMédiateur
un stage en immersion pendant lequel j'ai suivi pendant une journée une classe de 6ème puis de 3ème m'a appris plus que toutes les bêtises de mes formateurs IUFM qui n'avaient plus de classe depuis je ne sais combien de temps...: le comportement des élèves en fonction des profs, de la matière..; cela m'a subjugé... je remercie bien sûr la direction et les collègue qui m'ont organisé cette immersion au cours de laquelle j'ai interviewé tous les personnels du collège: AS, CPE, infirmière , ATOS , acceuil , COP... ils m'ont otus dit leurs difficulté" et ce qu'il attendaient d'un futur prof... très tôt dans tous les établissement que j'ai fréquenté j'ai su travailler avec tous ces personnels car je connaisais leurs propre difficultés et ils me le rendire tous car je pouvait toujours compter sur eux...
un stage en immersion dans une école: j'ai pu constater les difficultés de nos collègues de primaire mais aussi l'autonomie acquise par les élèves et le savoir que l'on néglige comme s'ils n'avaient rien appris auparavant et qui insulte nos collègue prof des écoles
enfin des entrevue avec des collègue de terrain dans les quartiers sensible etc....
je constate encore aujourd'hui que l'on est très rare à avoir bénéficier de ce type de stage.
cela permet de nous sensibiliser sérieusement au terrain : il faut pendant les études rencontrer des collègue de terrain (pas les planqués qui n'ont plus de classes) volontaires afin d'éviter certains déboire...
Je souscris !
Il faudrait des stages d'observation dès le master, et un temps d'observation et d'exercice durant l'année de stage.
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- CarabasVénérable
Je trouve les stages de pratique accompagnée super formateurs. C'est ça qu'ils devraient privilégier dans la formation. Faire des collèges, des lycées et une "immersion en primaire" permettrait d'avoir une vue d'ensemble et une entrée progressive dans le métier.
Si j'avais eu ça, qui sait? J'aurais peut-être mieux compris et assimilé...
Si j'avais eu ça, qui sait? J'aurais peut-être mieux compris et assimilé...
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Terry Pratchett
- profsvtNiveau 1
lene75 a écrit:Diotime, 1re chose, si tes élèves t'ont bordélisée dès le 1er jour, ce ne sont pas des élèves faciles, les élèves faciles attendent de voir avant. Donc déjà tu t'enlèves de la tête que tu ne t'en sors pas avec des élèves faciles.Les élèves handicapés à gérer en plus, c'est lourd aussi, donc tu n'es pas dans une situation facile.
Ensuite tu ne vas quand même pas te laisser pourrir la vie par des petits cons, tu ne crois pas ? Donc maintenant que tu as repris confiance en toi ,...
Et puis tu sais, mon année de stage, j'ai une classe avec laquelle c'était l'horreur absolue, le conflit ouvert, j'allais en cours en me demandant ce qu'il allait encore m'arriver aujourd'hui, enfin bref, je te passe les détails, eh ben il m'arrive de recevoir des mails d'élèves de cette classe qui me remercient pour ce que je leur ai appris, comme quoi il y a quand même des choses qui sont passées malgré le bordel constant, les insolences, les provocations, etc.
Courage, aie confiance en toi et essaie de te rapprocher d'autres stagiaires si tu peux.
je suis totalement d'accord avec toi lene75 et j'aurai bien voulu voir plus de prof comme toi (avouant ses faiblesse , ses chutes et son parcours) dans les établissements que j'ai fréquenté...
je sais que tu veux les rebooster à bloque mais je voulais seulement nuancer aux jeunes collègues malmenés afin qu'ils ne pensent pas que les élèves sont des petits cons....
ma méthode après des cas de gueulante qui ne faisait aucun effet sur l'élève 5ème qui refuse de s'assoir et qui se balade allègrement dans la classe en me parlant de façon insolente ou les 3èmes jeunes caïds du quartier qui tiennent tête aux flics en patrouille cachés dans leur véhiculent , qui profitent de ma première année pour abuser de mon inexpérience, même ceux la à ne sont pas des cons (à moins que tu l'ai employé de façon affective)... ils ne savent pas ce qu'ils font , j'ai aussi été un petit con à mes heures... ils ne sont pas né cons... il le sont devenus , ils font les cons si on leur laisse le temps de le faire....
ce sont les pensées qui m'ont permis de ne pas resté bloqué dans la confrontation et l'incompréhension même du plus perturbateur ou du plus violent. Je le précise car cela a fonctionné et fonctionne encore aujourd'hui.
Les élèves sont destinés à être "élevés" plus haut... plus on les rabaisse, moins on les respecte, moins on les imagine comme adultes responsables en devenir et plus la confrontation risque de jaillir.
Bien sûr si les problèmes moraux et sociaux sont trop lourds à l'extérieur de l'établissement (rue ou société des médias , de la consommation....) certains élèves ne sont pas sensible à cette distinction et sont alors exclu du cours ou de l'établissement.
J'espère avoir apporté un petite pierre à la construction de nos jeunes collègues.
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