- ProvenceEnchanteur
lapetitemu a écrit:Ah oui, et aujourd'hui j'en ai eu un qui m'a levait la main pendant une séance où ils faisaient des exercices, et où ma tutrice était venue pour me donner un coup de main. Je vais vers l'élève, lui demande quelle est sa question, et lui : "Non, mais je voulais la poser à Mme D (ma tutrice)". Moi : "Ah bon, et pourquoi ?". Lui : "Ben Mme D elle explique bien".
... Bon, j'ai bien vu qu'il disait ça pour me faire ch**, il commençait à ricaner, je lui ai dit que je ne trouvais pas ça drôle, mais je ne m'en suis pas formalisée outre mesure. J'essaie de ne pas trop remettre en question ma manière d'enseigner sinon je n'ai plus qu'à m'arrêter tout de suite... Il faut se faire confiance, et même si nos cours ne sont pas toujours tops au début (les miens ne le sont pas pour le moment...), l'essentiel c'est que les élèves travaillent un peu, et que quelques notions soient posées clairement.
Tu as raison de ne pas te prendre le chou avec les remarques des élèves, de ne pas te laisser atteindre. En revanche, le gamin sait très bien qu'il sort des bornes, qu'il est insolent et provocateur: pour cela, il faudrait le punir, à mon avis.
- InvitéeDNiveau 1
Merci à tous pour vos participations à ce sujet ô combien difficile.
Je sais très bien que les élèves ne nous visent pas nous, personnellement, en tant que personnes, mais en tant que professeurs.
J'aimerais que vos témoignages et conseils me (re)donnent courage et motivation. Mais je n'ai pas la force - physique et morale - de reprendre mes cours. Je ne ressens aucun plaisir à préparer des cours (et pourtant, j'ai fait une croix sur le cours parfait, clair et bien organisé) et encore moins à les faire (je n'arrive pas à transmettre un savoir. Ce qui me paraît évident, me paraît évident, tout simplement. Je ne sais pas expliquer. Faire un cours magistral sur une oeuvre littéraire, à la limite ; expliquer la conjugaison du verbe être, non.)
C'est une trop grande souffrance pour moi. Et je crois que c'est un signal qui pourrait m'indiquer que je me suis trompée de voie, tout simplement.
Je sais très bien que les élèves ne nous visent pas nous, personnellement, en tant que personnes, mais en tant que professeurs.
J'aimerais que vos témoignages et conseils me (re)donnent courage et motivation. Mais je n'ai pas la force - physique et morale - de reprendre mes cours. Je ne ressens aucun plaisir à préparer des cours (et pourtant, j'ai fait une croix sur le cours parfait, clair et bien organisé) et encore moins à les faire (je n'arrive pas à transmettre un savoir. Ce qui me paraît évident, me paraît évident, tout simplement. Je ne sais pas expliquer. Faire un cours magistral sur une oeuvre littéraire, à la limite ; expliquer la conjugaison du verbe être, non.)
C'est une trop grande souffrance pour moi. Et je crois que c'est un signal qui pourrait m'indiquer que je me suis trompée de voie, tout simplement.
- lalilalaEmpereur
je me suis dit exactement la même chose dès la première semaine de cours l'année dernière diotime...d'ailleurs je me reconnais pas mal dans ce que tu as écrit plus haut...mais je pense que tu devrais aller au bout de l'année...(bon je dis ça mais j'en ai vraiment ch** l'année dernière, je n'avais qu'une envie, démissionner, et cette année je ne sais pas ce que ça va donner non plus...)
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- CelebornEsprit sacré
Les conseilleurs n'étant pas les payeurs, mes conseils de valent peut-être pas grand chose, mais vos messages me les inspirent, en tous les cas.
Je pense qu'il faut faire attention au syndrome du bon élève : 5 à 6 heures de prépa tard dans la nuit ou tôt le matin, ça me paraît destructeur. Vous avez passé un concours qui vous garantit un bon niveau de connaissances dans votre discipline : vous avez largement dans votre tête de quoi impressionner n'importe quel élève. Peut-être laisser une part à l'impro, au travail en classe (faire un plan sur le texte mais sans entrer dans les détails, prévoir quelques questions et voir où l'on peut arriver avec les élèves à partir d'elles) n'est-il pas une si mauvaise idée.
Pour la conjugaison du verbe être, Diotime, par exemple, ça ne se prépare pas de façon incroyable, ça : tu prends un bon manuel, un bon Bled des familles, tu photocopies, tu fais des exos des exos et voilà.
Il faut se faire confiance, dans ce métier, et croire en sa faculté à s'imposer. Ça bavarde ? Tu punis. Ça ne suffit pas ? Tu y vas + fort. On dit une fois que ça va mal se passer si ça continue, ok, mais si ça continue effectivement, alors on sévit et on n'hésite pas (par exemple, depuis l'année dernière, j'expérimente le recopiage de texte avec les consonnes d'une couleur et les voyelles de l'autre) : sinon, on passe pour un mariole.
C'est une fois que le cadre est posé qu'on éprouve un vrai plaisir à enseigner, je crois : on trouve toujours des élèves intelligents, des remarques pertinentes. N'hésite pas à savoir foncer dans le plaisir de l'anecdote, du détail rigolo ou croustillant : il faut savoir perdre du temps, parfois. Moi, j'éprouve du plaisir dans ce métier non seulement car je vois les élèves progresser (et ça, c'est super chouette), mais également car c'est une gigantesque scène de théâtre sur laquelle on se produit en one-man-show. C'est vraiment agréable, je trouve.
Je pense qu'il faut faire attention au syndrome du bon élève : 5 à 6 heures de prépa tard dans la nuit ou tôt le matin, ça me paraît destructeur. Vous avez passé un concours qui vous garantit un bon niveau de connaissances dans votre discipline : vous avez largement dans votre tête de quoi impressionner n'importe quel élève. Peut-être laisser une part à l'impro, au travail en classe (faire un plan sur le texte mais sans entrer dans les détails, prévoir quelques questions et voir où l'on peut arriver avec les élèves à partir d'elles) n'est-il pas une si mauvaise idée.
Pour la conjugaison du verbe être, Diotime, par exemple, ça ne se prépare pas de façon incroyable, ça : tu prends un bon manuel, un bon Bled des familles, tu photocopies, tu fais des exos des exos et voilà.
Il faut se faire confiance, dans ce métier, et croire en sa faculté à s'imposer. Ça bavarde ? Tu punis. Ça ne suffit pas ? Tu y vas + fort. On dit une fois que ça va mal se passer si ça continue, ok, mais si ça continue effectivement, alors on sévit et on n'hésite pas (par exemple, depuis l'année dernière, j'expérimente le recopiage de texte avec les consonnes d'une couleur et les voyelles de l'autre) : sinon, on passe pour un mariole.
C'est une fois que le cadre est posé qu'on éprouve un vrai plaisir à enseigner, je crois : on trouve toujours des élèves intelligents, des remarques pertinentes. N'hésite pas à savoir foncer dans le plaisir de l'anecdote, du détail rigolo ou croustillant : il faut savoir perdre du temps, parfois. Moi, j'éprouve du plaisir dans ce métier non seulement car je vois les élèves progresser (et ça, c'est super chouette), mais également car c'est une gigantesque scène de théâtre sur laquelle on se produit en one-man-show. C'est vraiment agréable, je trouve.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- HéliandreExpert
Malgré mes 12 ans de services, tes conseils (pour moi qui passe beaucoup de temps sur les prépas, et ai encore du mal à sanctionner, je m'en rends compte en ce début d'année) me parlent beaucoup, Céléborn. Merci.
- Invité5Expert
Je n'ai pas (beaucoup) d'expérience car je suis tout juste néo-tit. Je n'ai donc pas de vrais conseils à vous donner (je prends moi-même pleins d'idées sur ce forum!).
J'ai eu des passages à vide l'an dernier pendant mon année de stage. Le principal est que vous croyez en vous. Toute l'année je me suis répétée "je vais y arriver" et ça m'a beaucoup aidé.
Ne perdez pas trop de temps sur les préparations de séances/ séquences.
Pouvez vous préparer vos cours avec d'autres stagiaires? ou au moins en discuter? ça vous éviterez les séances nocturnes de noeuds au cerveau.
N'hésitez pas à parler des problèmes que vous rencontrez à l'iufm (l'an dernier on faisait un groupe de paroles toute les semaines, ça tournait vite aux "stagiaires anonymes").
En cours, essayez de vous raccrocher aux élèves intéressés si ça peut vous rassurer (il y en a toujours au moins un).
Évitez de vous poser trop de questions (suis-je fait pour ça? ai-je bien fait de passer le concours?). Je ne pense pas qu'on s'inscrit et s'investit dans un tel concours uniquement par hasard, il y a surement une bonne raison dans le fond;)
Et puis surtout, pensez à vous changer les idées et à vous faire plaisir en dehors de votre "vie de prof".
Je suis de tout coeur avec vous, j'espère avoir de vos nouvelles et que les choses s'arrangeront tout doucement
J'ai eu des passages à vide l'an dernier pendant mon année de stage. Le principal est que vous croyez en vous. Toute l'année je me suis répétée "je vais y arriver" et ça m'a beaucoup aidé.
Ne perdez pas trop de temps sur les préparations de séances/ séquences.
Pouvez vous préparer vos cours avec d'autres stagiaires? ou au moins en discuter? ça vous éviterez les séances nocturnes de noeuds au cerveau.
N'hésitez pas à parler des problèmes que vous rencontrez à l'iufm (l'an dernier on faisait un groupe de paroles toute les semaines, ça tournait vite aux "stagiaires anonymes").
En cours, essayez de vous raccrocher aux élèves intéressés si ça peut vous rassurer (il y en a toujours au moins un).
Évitez de vous poser trop de questions (suis-je fait pour ça? ai-je bien fait de passer le concours?). Je ne pense pas qu'on s'inscrit et s'investit dans un tel concours uniquement par hasard, il y a surement une bonne raison dans le fond;)
Et puis surtout, pensez à vous changer les idées et à vous faire plaisir en dehors de votre "vie de prof".
Je suis de tout coeur avec vous, j'espère avoir de vos nouvelles et que les choses s'arrangeront tout doucement
- NuitsFidèle du forum
J'apporte à mon tour un témoignage de petite stagiaire...
Je crois que pour le moment je vis un peu mieux mon rapport aux élèves, mais j'ai "triché" en anticipant l'an dernier: quand j'ai vu tout espoir de réussir l'agreg s'envoler, j'ai fait une vacation de 6-7 semaines à 18h pour me bizuter toute seule... et j'ai été servie !
Remplaçante au moi de mai, j'ai été bordélisée dès la première seconde de cours; je suis allée me cacher pour pleurer dès la fin de la première heure... J'avais vraiment honte, me trouvais nulle et voulais renoncer à l'enseignement. D'autant que ce n'était pas un collège difficile. J'ai rarement été aussi laminée psychologiquement
Et puis, avec le soutien des collègues et de l'adjoint, j'ai réussi à tenir et même à redresser la situation avec certaines classes. C'est plus difficile après un mauvais départ mais ça se fait, promis...
Attendez donc au moins jusqu'à la Toussaint.
Je ne fais pas de discours moralisateur, je ne joue pas les collègues irritants qui se la jouent "ah chez moi tout va bien, les gamins ne bronchent pas". Je me reconnais pleinement dans vos propos, et si ça se trouve, je serai comme vous dans quelques jours.
En effet, je sens le calme des élèves bien fragile: je perçois beaucoup de sourires narquois dans mes "bonnes" classes, des soupirs et du bavardage dans les classes normales. Et puis c'est le début de l'année, je sais que ça va se gâter...
Sinon, je suis moi aussi totalement débordée. Je mets des heures pour préparer un cours pourri et inintéressant et tout brouillon (moi aussi je m'ennuierai si j'étais élève je crois !).
En étant sur 2 etb j'ai un edt que je trouve vraiment pas facile.
Toujours pas de tuteur...
Même si j'ai déjà fait une vacation, ça n'a rien à voir. Cette année je dois faire une progression annuelle en articulant étude de la langue et étude de textes, faire des plans de séquence, de séance, tenir un cahier de texte, participer aux réunions, anticiper les devoirs communs... et ça je ne sais pas faire.
Je suis vraiment toute seule
Et j'ai peur que ça dégénère avec les naffreux.
Je crois que pour le moment je vis un peu mieux mon rapport aux élèves, mais j'ai "triché" en anticipant l'an dernier: quand j'ai vu tout espoir de réussir l'agreg s'envoler, j'ai fait une vacation de 6-7 semaines à 18h pour me bizuter toute seule... et j'ai été servie !
Remplaçante au moi de mai, j'ai été bordélisée dès la première seconde de cours; je suis allée me cacher pour pleurer dès la fin de la première heure... J'avais vraiment honte, me trouvais nulle et voulais renoncer à l'enseignement. D'autant que ce n'était pas un collège difficile. J'ai rarement été aussi laminée psychologiquement
Et puis, avec le soutien des collègues et de l'adjoint, j'ai réussi à tenir et même à redresser la situation avec certaines classes. C'est plus difficile après un mauvais départ mais ça se fait, promis...
Attendez donc au moins jusqu'à la Toussaint.
Je ne fais pas de discours moralisateur, je ne joue pas les collègues irritants qui se la jouent "ah chez moi tout va bien, les gamins ne bronchent pas". Je me reconnais pleinement dans vos propos, et si ça se trouve, je serai comme vous dans quelques jours.
En effet, je sens le calme des élèves bien fragile: je perçois beaucoup de sourires narquois dans mes "bonnes" classes, des soupirs et du bavardage dans les classes normales. Et puis c'est le début de l'année, je sais que ça va se gâter...
Sinon, je suis moi aussi totalement débordée. Je mets des heures pour préparer un cours pourri et inintéressant et tout brouillon (moi aussi je m'ennuierai si j'étais élève je crois !).
En étant sur 2 etb j'ai un edt que je trouve vraiment pas facile.
Toujours pas de tuteur...
Même si j'ai déjà fait une vacation, ça n'a rien à voir. Cette année je dois faire une progression annuelle en articulant étude de la langue et étude de textes, faire des plans de séquence, de séance, tenir un cahier de texte, participer aux réunions, anticiper les devoirs communs... et ça je ne sais pas faire.
Je suis vraiment toute seule
Et j'ai peur que ça dégénère avec les naffreux.
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- DaphnéDemi-dieu
Rassurez vous toutes et tous, le métier est plus ou moins difficile pour tout le monde, y compris pour ceux qui fanfaronnent en SDP avec des "non avec moi ça va !!"
Et c'est une blindée qui vous le dit !
Et c'est une blindée qui vous le dit !
- moonGrand sage
Je viens de finir de parcourir ce fil, et je voudrais d'abord vouas adresser tout mon soutien, à tous les stagiaires - désolée, je n'ai pas retenu tous les pseudos - et mon admiration, parce que je ne suis pas sûre que ce que vous faites, je l'aurais fait.
Diotime : tu as la tête dans la guidon en ce moment...alors réfléchir au choix du métier oui, mais attends peut-être un peu d'avoir les idées plus au clair.
La première année est ingrate. Trèèèès. Et effectivement, comme le dit Celeborn, ce n'est pas dans les premiers cours que l'on prend du plaisir. Et pas que la première année, d'ailleurs ( je dis ça, parce que là je suis en mode iceberg pour encore au moins un mois, et je n'aime pas ça du tout).
Moi aussi j'ai pleuré entre les cours, failli me faire arrêter, oublier de manger pendant plusieurs mois, préparé des cours jusque tard dans la nuit qui ennuyaient les élèves, été débordée par des gamins qui me faisaient vivre dix fois pire qu'aux collègues. J'ai fini par craquer en milieu d'année avec une pneumonie d'ailleurs. Et pourtant, maintenant, je n'envisagerais pas de changer de métier.
Si je peux vous donner un conseil, dormez, au maximum. Mieux vaut avoir la tête fraîche et un cours qui tient sur un post-it qu'un cours béton et pas de recul pour le faire passer et gérer les gamins. Ma tutrice m'a dit un jour "ce n'est pas parce que tu n'as pas beaucoup travaillé pour préparer une heure que les élèves ne travailleront pas, eux". Elle avait raison. Essayez un jour de lâcher un peu la prép, leçon de grammaire, vous l'expliquer, la leçon on l'apprend dans le manuel, ils la copient, ils font des exos, ils apprennent, point.
Il y aura toujours des élèves qui s'ennuieront, quoi que vous fassiez. C'est dans l'ordre des choses, ce sont des adolescents.
Les explications, au début c'est normal : vous ne connaissez pas le public ado, on sort d'un univers ou tout le monde comprend tout. Ce n'est qu'au fil des années et des questions récurrentes des élèves que vous allez développer votre sac à astuces et à explications faciles et compréhensibles.
Alors pour le moment, essayez d'aller à l'essentiel : faire rentrer les élèves dans le calme, les punir quand ils bavardent, les punir quand ils vous répondent, les punir quand ils ne font pas leur travail.
Faire un cours ultra simple : un titre, des couleurs définies, trois lignes de bilan à copier que vous vérifiez, des exercices.
Tenir à jour des carnets de punitions, etc pour vous rappeler de qui doit faire quoi.
Faire ce que vous dites. Ne pas en dire trop pour ne pas se discréditer trop. Le premier qui bavarde a des lignes. Ca tombe sur le gentil choupi, tant pis.
Faites vous épauler de vos collègues, voyez si vous pouvez leur emprunter des cours, leur envoyer des élèves, leur piquer des astuces.
Dormez. Même si vos cours du lendemain ne sont pas prêts, au moins vous serez lucides, et ça change tout.
Et n'écoutez pas trop cette petite voix intérieure qui nous dit qu'on est nul, qu'on n'a pas fait ce qu'on voulait, que c'est de notre faute, qu'avec madame machin, ça se passe mieux. Vous êtes là parce que vous avez un concours, vous êtes légitimes, et vous êtes capables. Le reste, ça viendra après.
Diotime : tu as la tête dans la guidon en ce moment...alors réfléchir au choix du métier oui, mais attends peut-être un peu d'avoir les idées plus au clair.
La première année est ingrate. Trèèèès. Et effectivement, comme le dit Celeborn, ce n'est pas dans les premiers cours que l'on prend du plaisir. Et pas que la première année, d'ailleurs ( je dis ça, parce que là je suis en mode iceberg pour encore au moins un mois, et je n'aime pas ça du tout).
Moi aussi j'ai pleuré entre les cours, failli me faire arrêter, oublier de manger pendant plusieurs mois, préparé des cours jusque tard dans la nuit qui ennuyaient les élèves, été débordée par des gamins qui me faisaient vivre dix fois pire qu'aux collègues. J'ai fini par craquer en milieu d'année avec une pneumonie d'ailleurs. Et pourtant, maintenant, je n'envisagerais pas de changer de métier.
Si je peux vous donner un conseil, dormez, au maximum. Mieux vaut avoir la tête fraîche et un cours qui tient sur un post-it qu'un cours béton et pas de recul pour le faire passer et gérer les gamins. Ma tutrice m'a dit un jour "ce n'est pas parce que tu n'as pas beaucoup travaillé pour préparer une heure que les élèves ne travailleront pas, eux". Elle avait raison. Essayez un jour de lâcher un peu la prép, leçon de grammaire, vous l'expliquer, la leçon on l'apprend dans le manuel, ils la copient, ils font des exos, ils apprennent, point.
Il y aura toujours des élèves qui s'ennuieront, quoi que vous fassiez. C'est dans l'ordre des choses, ce sont des adolescents.
Les explications, au début c'est normal : vous ne connaissez pas le public ado, on sort d'un univers ou tout le monde comprend tout. Ce n'est qu'au fil des années et des questions récurrentes des élèves que vous allez développer votre sac à astuces et à explications faciles et compréhensibles.
Alors pour le moment, essayez d'aller à l'essentiel : faire rentrer les élèves dans le calme, les punir quand ils bavardent, les punir quand ils vous répondent, les punir quand ils ne font pas leur travail.
Faire un cours ultra simple : un titre, des couleurs définies, trois lignes de bilan à copier que vous vérifiez, des exercices.
Tenir à jour des carnets de punitions, etc pour vous rappeler de qui doit faire quoi.
Faire ce que vous dites. Ne pas en dire trop pour ne pas se discréditer trop. Le premier qui bavarde a des lignes. Ca tombe sur le gentil choupi, tant pis.
Faites vous épauler de vos collègues, voyez si vous pouvez leur emprunter des cours, leur envoyer des élèves, leur piquer des astuces.
Dormez. Même si vos cours du lendemain ne sont pas prêts, au moins vous serez lucides, et ça change tout.
Et n'écoutez pas trop cette petite voix intérieure qui nous dit qu'on est nul, qu'on n'a pas fait ce qu'on voulait, que c'est de notre faute, qu'avec madame machin, ça se passe mieux. Vous êtes là parce que vous avez un concours, vous êtes légitimes, et vous êtes capables. Le reste, ça viendra après.
- roxanneOracle
Tout à fait d'accord.J'ai l'impression que cette année , pour la première fois depuis que je suis au collège ,je n'ai pas de classes trop diffiiles.Ce qui ne veut pas dire que ça va forcément rouler , que tout ira toujours bien.L'année dernière , un prof chevronné, plutôt cool ,d'habitude , a craqué face à une 4° de fous furieux...Ce métier est fait de petites joies , de petits bonheurs , de petites avancées ...
- ChlidéNiveau 9
Merci pour les conseils donnés ici.
Une petite question d'organisation cependant: comment faites-vous pour retenir les punitions que vous avez données à tel et tel élève dans cette classe, tel et tel autre dans l'autre classe... les signatures de devoirs à vérifier... Faites-vous confiance à votre mémoire? Ou avez-vous un carnet comme j'ai pu le lire chez quelqu'un d'entre vous? Et ce carnet, comme l'organisez-vous? Par date? Par classe? Tout conseil d'organisation m'intéresse... Merci.
Une petite question d'organisation cependant: comment faites-vous pour retenir les punitions que vous avez données à tel et tel élève dans cette classe, tel et tel autre dans l'autre classe... les signatures de devoirs à vérifier... Faites-vous confiance à votre mémoire? Ou avez-vous un carnet comme j'ai pu le lire chez quelqu'un d'entre vous? Et ce carnet, comme l'organisez-vous? Par date? Par classe? Tout conseil d'organisation m'intéresse... Merci.
- manelleNiveau 8
Perso je ne fais pas assez confiance à ma mémoire! J'ai donc un cahier ou un classeur, ça dépend, dans lequel je note les punitions (style cahier de notes) ou bien dans mon cahier de bord (à la fin du cours je prends qqs minutes pour noter la liste , qd elle n'est pas trop longue!). Je crois que sur la BDD il y a des exemples de solutions... Bon courage en tout cas à tous les stagiaires!Chlidé a écrit:Merci pour les conseils donnés ici.
Une petite question d'organisation cependant: comment faites-vous pour retenir les punitions que vous avez données à tel et tel élève dans cette classe, tel et tel autre dans l'autre classe... les signatures de devoirs à vérifier... Faites-vous confiance à votre mémoire? Ou avez-vous un carnet comme j'ai pu le lire chez quelqu'un d'entre vous? Et ce carnet, comme l'organisez-vous? Par date? Par classe? Tout conseil d'organisation m'intéresse... Merci.
- carole17Niveau 6
Je tiens un journal, sur un bloc format A4, dont je ne détache jamais les pages.
Je mets la date et je note en couleur les noms des élèves, les remarques, les punitions données... et toutes les autres infos en bleu.
En fin de journée, en fin de semaine, cela me permet de réfléchir à tête reposée à l'évolution des choses. Je prends alors mes décisions : appel aux parents, contact et info au pp...
En début d'année, je mémorise facilement, mais quand arrivent les conseils ou quand je commence à fatiguer (vers Noël, en général ), j'oublie plein de trucs... alors !
Je mets la date et je note en couleur les noms des élèves, les remarques, les punitions données... et toutes les autres infos en bleu.
En fin de journée, en fin de semaine, cela me permet de réfléchir à tête reposée à l'évolution des choses. Je prends alors mes décisions : appel aux parents, contact et info au pp...
En début d'année, je mémorise facilement, mais quand arrivent les conseils ou quand je commence à fatiguer (vers Noël, en général ), j'oublie plein de trucs... alors !
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espèce en voie de disparition
- ChlidéNiveau 9
Merci Carole et Manelle... je crois que je vais essayer de mettre ça en place, car j'en oublie toujours, des punitions, des signatures... Et en effet, ça permet d'avoir un support pour les parents, l'administration en cas de défaut de mémoire.
- DaphnéDemi-dieu
Chlidé a écrit:Merci Carole et Manelle... je crois que je vais essayer de mettre ça en place, car j'en oublie toujours, des punitions, des signatures... Et en effet, ça permet d'avoir un support pour les parents, l'administration en cas de défaut de mémoire.
Je mets une petite croix au crayon en face du nom et je l'efface quand la punition est rendue.
Mais comme me l'a fait remarquer un collègue, entre les petites croix pour les punitions, les devoirs non rendus........... c'est un vrai cimetière ton carnet de bord :lol:
- ArtémisHabitué du forum
Tu es un sage Celeborn !Celeborn a écrit:Les conseilleurs n'étant pas les payeurs, mes conseils de valent peut-être pas grand chose, mais vos messages me les inspirent, en tous les cas.
Je pense qu'il faut faire attention au syndrome du bon élève : 5 à 6 heures de prépa tard dans la nuit ou tôt le matin, ça me paraît destructeur. Vous avez passé un concours qui vous garantit un bon niveau de connaissances dans votre discipline : vous avez largement dans votre tête de quoi impressionner n'importe quel élève. Peut-être laisser une part à l'impro, au travail en classe (faire un plan sur le texte mais sans entrer dans les détails, prévoir quelques questions et voir où l'on peut arriver avec les élèves à partir d'elles) n'est-il pas une si mauvaise idée.
Pour la conjugaison du verbe être, Diotime, par exemple, ça ne se prépare pas de façon incroyable, ça : tu prends un bon manuel, un bon Bled des familles, tu photocopies, tu fais des exos des exos et voilà.
Il faut se faire confiance, dans ce métier, et croire en sa faculté à s'imposer. Ça bavarde ? Tu punis. Ça ne suffit pas ? Tu y vas + fort. On dit une fois que ça va mal se passer si ça continue, ok, mais si ça continue effectivement, alors on sévit et on n'hésite pas (par exemple, depuis l'année dernière, j'expérimente le recopiage de texte avec les consonnes d'une couleur et les voyelles de l'autre) : sinon, on passe pour un mariole.
C'est une fois que le cadre est posé qu'on éprouve un vrai plaisir à enseigner, je crois : on trouve toujours des élèves intelligents, des remarques pertinentes. N'hésite pas à savoir foncer dans le plaisir de l'anecdote, du détail rigolo ou croustillant : il faut savoir perdre du temps, parfois. Moi, j'éprouve du plaisir dans ce métier non seulement car je vois les élèves progresser (et ça, c'est super chouette), mais également car c'est une gigantesque scène de théâtre sur laquelle on se produit en one-man-show. C'est vraiment agréable, je trouve.
Après 2 premières années difficiles (voire très difficile pour la 2e), j'ai peu à peu regagné du terrain et trouvé progressivement du plaisir à des petites choses. Aujourd'hui, 7e rentrée et tout va à peu près bien, ce qui veut dire que je me sens bien mais qu'il y a toujours des problèmes à gérer. Seulement, j'ai fait mon deuil du cours parfait et je ne me dis pas que je suis nulle si quelque chose se passe mal. Je suis d'accord pour l'improvisation, mais j'ai mis 5 ans à oser le faire... Finalement, ce que je trouve agréable, comme Celeborn, c'est d'être en scène ! J'adore faire mon show alors que j'étais une petite lycéenne très timide...
Et comme je dis à la stagiaire de chez nous : on ne peut pas trouver agréable de faire cours en débutant, il y a trop de choses à prendre en compte. Ca vient ensuite !
- Spoiler:
- C'est assez rare d'éprouver du plaisir la première fois !... Oups de quoi je parle, moi ?!
- CarabasVénérable
Alors quand j'avais fait ça, je me suis fait engueuler par ma tutrice qui trouvait que je ne menais pas un travail assez personnel et que je faisais trop confiance aux exercices tout faits. Et elle l'a écrit texto dans mon rapport. Bonjour la réputation qu'elle m'a faite!Celeborn a écrit:Je pense qu'il faut faire attention au syndrome du bon élève : 5 à 6 heures de prépa tard dans la nuit ou tôt le matin, ça me paraît destructeur. Vous avez passé un concours qui vous garantit un bon niveau de connaissances dans votre discipline : vous avez largement dans votre tête de quoi impressionner n'importe quel élève. Peut-être laisser une part à l'impro, au travail en classe (faire un plan sur le texte mais sans entrer dans les détails, prévoir quelques questions et voir où l'on peut arriver avec les élèves à partir d'elles) n'est-il pas une si mauvaise idée.
Pour la conjugaison du verbe être, Diotime, par exemple, ça ne se prépare pas de façon incroyable, ça : tu prends un bon manuel, un bon Bled des familles, tu photocopies, tu fais des exos des exos et voilà.
Et du coup, je ne savais plus trop quoi faire...
J'espère que cette peste malfaisante n'est plus tutrice à l'heure actuelle.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Hermione0908Modérateur
J'y ai eu droit aussi à cette culpabilisation larvée où on te dit que si tu utilises trop le livre (voire si tu l'utilises tout court pour autre chose que pour les textes et "éventuellement" pour des exos de langue) tu es une grosse feignasse qui ne s'investit pas et qui choisit la voie de la facilité (pas dans ces termes, mais l'idée est là). Du coup, j'ai toujorus des scrupules à m'appuyer beaucoup sur un manuel.
- clairlaureNiveau 9
Pour moi c'est pareil à propos des manuels. Un collègue de l'année dernière à réussi à me culpabiliser parce que je voulais utiliser les crédits pour acheter des nouveaux manuels alors que lui préconisait des séries de bouquins. On culpabilise alors que les manuels sont aussi là pour ça non? Bon après, les textes proposés ne me plaisent pas souvent mais c'est un autre problème.
- mimileDoyen
moon a écrit:
Les explications, au début c'est normal : vous ne connaissez pas le public ado, on sort d'un univers ou tout le monde comprend tout. Ce n'est qu'au fil des années et des questions récurrentes des élèves que vous allez développer votre sac à astuces et à explications faciles et compréhensibles.
J'en discutais ce matin avec une néotit' : quand on arrive, on ne sait pas ce qu'est un élève. Pourtant, j'avais fait un peu d'animation l'année de mon concours mais dans le cadre scolaire, c'est complètement différent !! Les exposés du CAPES et autres concours, ça n'a rien à voir avec les cours !
Cette semaine, j'ai fait beaucoup d'observation dans les classes de plusieurs collègues et j'ai trouvé ça très formateur, ça m'a donné des idées pour mes classes. En plus au fond de la classe on voit et on entend beaucoup de choses (que le prof ne voit pas car ils sont 35 !). On voit ce qui fait ch**r les élèves et aussi ce qui les intéresse.
Donc si j'ai un conseil pour mes collègues stagiaires, c'est d'essayer d'aller voir des collègues (pas forcément que son tuteur, ça peut être intéressant d'en voir d'autres).
- mimileDoyen
Chlidé a écrit:Merci pour les conseils donnés ici.
Une petite question d'organisation cependant: comment faites-vous pour retenir les punitions que vous avez données à tel et tel élève dans cette classe, tel et tel autre dans l'autre classe... les signatures de devoirs à vérifier... Faites-vous confiance à votre mémoire? Ou avez-vous un carnet comme j'ai pu le lire chez quelqu'un d'entre vous? Et ce carnet, comme l'organisez-vous? Par date? Par classe? Tout conseil d'organisation m'intéresse... Merci.
Cette année je vais le noter dans mon agenda de prof tout simplement.
- lapetitemuExpert
J'en reviens toujours à mon même problème : c'est effectivement l'idée que je me faisais du métier, mais pour le moment, avec des classes qui n'écoutent pas, ce n'est pas un one-man-show, c'est un show collectif... mais des élèves, pas de moi. Je me rends compte que je parle finalement peu devant la classe, si ce n'est pour demander le silence ou engueuler tel ou tel élève.Celeborn a écrit: c'est une gigantesque scène de théâtre sur laquelle on se produit en one-man-show. C'est vraiment agréable, je trouve.
Mais je vais essayer d'être plus autoritaire la semaine prochaine. J'ai du mal, je l'avoue, ce n'est pas du tout dans ma personnalité, je ne suis pas arrivée à m'imposer pour le moment. Mais je vais tenter de me faire violence, et appliquer de nouvelles règles : plan de classe, isolement des pires cas (dans la mesure du possible, car ma salle est très petite, pas beaucoup de place pour mettre plusieurs élèves tout seuls), mesures pour ceux qui n'amènent pas leur livre (au fond de la classe avec un travail à faire à me rendre à la fin de l'heure ET pour la fois prochaine, ils rattrapent le cours qu'ils ont raté à cause de leur oubli et me le montrent), et mots dans le carnet pour comportements irrespectueux.
J'ai vraiment, vraiment hâte d'arriver au moment où je pourrais faire cours, parler devant ma classe, pour de vrai.
Seul point positif, aujourd'hui : j'ai donné leur premier DM à une de mes classes de 4e, et aucun n'a protesté. Je m'attendais à un tollé général, "Hé, m'dame, c'est la première semaine, les autres profs ils ont rien donné encore"... mais non ! Déjà, si j'arrive à les faire bosser chez eux, c'est pas mal !
- InvitéInvité
Le but est justement d'assurer le show. La discipline doit passer au second plan Avec certaines classes, ça peut être dur...
Des trucs que j'applique : tous les carnets sur les tables (plus commode pour les attraper sans rien dire et sans interrompre mon cours quand je parle en circulant dans la classe : j'ai prévenu que le carnet pris = premier avertissement ; un mot est mis si récidive durant l'heure) ; exemples pris sur le vif (par exemple, leçon sur l'imparfait : je vois Dylan qui se retourne...Je peux leur demander de conjuguer : "Dylan était souvent retourné et se faisait disputer." Généralement, ça fait sourire toute la classe et même Dylan, content de se voir dans le cours et faisant l'exercice, du coup. S'il n'est pas content, je lui dis que c'est un autre Dylan dont il s'agit, souvent retourné aussi, comme par hasard ; un point en moins pour chaque oubli de matériel ou si le travail à la maison n'est pas fait (ils ont 20 au début et ça descend).
Des trucs que j'applique : tous les carnets sur les tables (plus commode pour les attraper sans rien dire et sans interrompre mon cours quand je parle en circulant dans la classe : j'ai prévenu que le carnet pris = premier avertissement ; un mot est mis si récidive durant l'heure) ; exemples pris sur le vif (par exemple, leçon sur l'imparfait : je vois Dylan qui se retourne...Je peux leur demander de conjuguer : "Dylan était souvent retourné et se faisait disputer." Généralement, ça fait sourire toute la classe et même Dylan, content de se voir dans le cours et faisant l'exercice, du coup. S'il n'est pas content, je lui dis que c'est un autre Dylan dont il s'agit, souvent retourné aussi, comme par hasard ; un point en moins pour chaque oubli de matériel ou si le travail à la maison n'est pas fait (ils ont 20 au début et ça descend).
- lalilalaEmpereur
au sujet des carnets, auriez-vous des mots "tout prêts" ou des exemples de ce que vous écrivez? L'année dernière je n'ai mis aucun mot parce que je ne savais tout simplement pas quoi écrire....hier j'ai demandé à 4 élèves qui bavardaient et que j avais déjà repris de sortir leurs carnets de correspondance sur la table, ça les a un peu calmés jusqu'à la fin du cours mais si ça n'avait pas été le cas, je ne sais pas ce que j'aurais écrit dans leurs carnets...
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- InvitéInvité
Je les ai aussi prévenus que :
"Y a pas que moi qui..." = directement une punition car "y a pas que moi qui." = "Je fais partie du lot." = Aveu.
"J'ai rien fait !" = Punition car ils ne sont pas là pour ne rien faire mais pour bosser.
Autre truc : les élèves les plus dissipés durant l'heure doivent me montrer leur cours copié intégralement s'ils veulent récupérer leurs carnets sans mot leur indiquant de le copier deux fois pour la fois suivante.
:malmaisbien:
"Y a pas que moi qui..." = directement une punition car "y a pas que moi qui." = "Je fais partie du lot." = Aveu.
"J'ai rien fait !" = Punition car ils ne sont pas là pour ne rien faire mais pour bosser.
Autre truc : les élèves les plus dissipés durant l'heure doivent me montrer leur cours copié intégralement s'ils veulent récupérer leurs carnets sans mot leur indiquant de le copier deux fois pour la fois suivante.
:malmaisbien:
- InvitéInvité
lalilala a écrit:au sujet des carnets, auriez-vous des mots "tout prêts" ou des exemples de ce que vous écrivez? L'année dernière je n'ai mis aucun mot parce que je ne savais tout simplement pas quoi écrire....hier j'ai demandé à 4 élèves qui bavardaient et que j avais déjà repris de sortir leurs carnets de correspondance sur la table, ça les a un peu calmés jusqu'à la fin du cours mais si ça n'avait pas été le cas, je ne sais pas ce que j'aurais écrit dans leurs carnets...
Dans ce cas, j'aurais leurs quatre carnets sur mon bureau. Ils viendraient à la fin de l'heure me montrer le travail réalisé durant l'heure pour les récupérer et je leur dirais "Je n'ai pas mis de mot pour cette fois mais au prochain cours, vous vous séparerez. Je vérifierai en début d'heure, et pas le moindre bavardage sinon vous aurez le mot que vous n'avez pas eu aujourd'hui, et peut-être même une retenue en prime."
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