- InvitéInvité
marquisedemerteuil a écrit:+1
c'est pour ça que je ne suis pas d'accord quand d'anciens contractuels disent "mais ce n'est pas grave, j'ai commencé comme ça", ce n'est pas pareil justement.
Et même si c'était vrai, ce n'est pas parce que tu as commencé dans des conditions difficiles qu'il faut que ça devienne le cas de tout le monde...
- Reine MargotDemi-dieu
exactement.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
Ah, bon, ben alors j'ai d'anciens collègues qui m'ont menti... hou pas bien ça...faudra faire aussi une discut sur les profs mythomanes, j'en ai un exemplaire de temps en temps.
- JohnMédiateur
C'étaient peut-être des contractuels titularisés ? Eux effectivement ils ont eu une inspection, mais ils ont appris sur le tas, dans des conditions généralement difficiles.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- InvitéInvité
John a écrit:C'étaient peut-être des contractuels titularisés ? Eux effectivement ils ont eu une inspection, mais ils ont appris sur le tas, dans des conditions généralement difficiles.
Non, des personnes plutôt âgées, justement, je crois que c'étaient d'anciens PEGC.
- roxanneOracle
ben si c'est pareil..mais effectivement ce n'est pas forcément bien..et si c'est moi qui suis visée ;, je n'ai jamais dit que ce n'était pas grave.par contre c'est vrai que j'ai parfois un peu de mal sur le jeunes profs qui pleurnichent sur les kms, l"éloignement...marquisedemerteuil a écrit:+1
c'est pour ça que je ne suis pas d'accord quand d'anciens contractuels disent "mais ce n'est pas grave, j'ai commencé comme ça", ce n'est pas pareil justement.
- JohnMédiateur
Quel rapport ? Il n'y a pas de contractuel qui pleurniche sur les kms et l'éloignement ? Ce n'est pas une question de statut : il faut le faire, il faut le faire, mais c'est normal de ne pas trouver ça agréable, qu'on soit contractuel, stagiaire, neotitulaire ou ancien.
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- olivier-np30Habitué du forum
Oiseau phenix a écrit:I
C'est la politique de l'autruche ou quoi ? A plus de 20 ans je trouve ça gros quand même... on peut se tromper, s'illusionner à propos du métier, mais enfin quand on sait qu'on n'a jamais aimé être sur le devant de la scène etc, là je ne comprends pas qu'on ne s'interroge pas un minimum sur ses motivations personnelles.
Salut, déjà il faut gagner sa vie : perso j'avais passé le capes avant mon service militaire pour assurer mes arrières.
Je l'ai passé en candidat libre et ce concours étant facile, je l'ai réussi facilement. J'ai seulement été admissible à l'agreg (de maths). Je voulais enseigner en terminale.
Dès mes débuts de carrière, je me suis rendu à l'évidence : les places sont chères et enseigner au collège ne me passionnait pas. D'ailleurs la première année je me suis vautré au collège.
De plus je méconnaissais beaucoup de métiers : aujourd'hui je travaille dans l'info de gestion et ça ma plait.
Les facteurs sont nombreux : certains estiment ne pas pouvoir faire autre chose (à tort) et à cause de la pression parentale font tout pour décrocher le concours qui leur assurera un métier à vie...mais je ne pense pas qu'on puise parler de politique de l'autruche...
La plupart sont lucides mais pensent qu'ils pourront évoluer, etc ... mais très vite ils sont confrontés à la réalité du terrain.
On ne peut comprendre que lorsqu'on a exercé vraiment...
Il y a aussi beaucoup de bourrage de crâne où on laisse penser aux gens qu'à partir du moment on on est bon, on réussit forcément...mais dans la vie professionnelle la personnalité, le caractère sont bien plus importants ...
_________________
Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- InvitéInvité
Il y a des matières plus porteuses que d'autres, les maths en général permettent une meilleure reconversion que les lettres.
- olivier-np30Habitué du forum
J'ai une anecdote : l'inspecteur général qui m'a vu le 30 juin, il y a 15 ans donc , concluera "de toute façon pour vous la capes c'était facile...".
Je lui ai dit oui avec le sourire...
Je lui ai dit oui avec le sourire...
_________________
Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- MaminoHabitué du forum
Yes ! L'ancêtre que je suis va pouvoir témoigner !
Après le bac, en 1969, j'ai commencé une année de fac. Pour des raisons économiques, il a fallu que je trouve du boulot.
Je suis allée à l'inspection académique avec une copine en demandant si, par hasard, ils ne recrutaient pas. C'était en avril.
Justement, comme le ministère avait porté la formation professionnelle des instits (les purs, ceux qui avaient eu le concours d'entrée à l'école normale après la 3ème) de un à deux ans après le bac, il y avait une promo entière qui manquait. (les dysfonctionnements et la non-anticipation ne datent donc pas d'hier!)
Avec ma copine on a eu 2 remplacements dans un collège, elle en allemand, moi en anglais.
L'horreur ! Je me souviens que, dans une classe de 3ème, le jour où j'ai fêté mes 19 ans, un élève fêtait, lui, ses 18 ans ... Si, si !
Je me suis dit que ce n'était pas pour moi ce boulot, et j'ai décidé de retourner à la fac.
Sauf que, début septembre, l'inspecteur s'est pointé chez mes parents pour me proposer un poste dans mon village, l'instit titulaire ayant obtenu un congé formation.
J'ai pris la classe. C'était un CE1. Ces élèves-là ont donc 47 ans aujourd'hui. Je les vois toujours, eux et leurs parents . Ils ont un bon souvenir de cette année-là. Moi, beaucoup moins ! Tous les jeudis, formation à l'inspection.
L'année suivante, j'ai eu droit à une année de formation à l'école normale.
Puis retour sur le terrain.
Statut de "suppléante éventuelle" (sans indemnités de déplacement ni de vacances payées), puis "remplaçante" (toujours pas d'indemnités, mais vacances payées), puis titulaire 4 ans après.
Puis une looongue carrière d'instit avec des épisodes de titulaire-remplaçante, de directrice, d'enseignement spécialisé sans formation.
J'ai fini estampillée PEMF (prof école maître formateur) :2/3 temps en classe, 1/3 temps dû à l'IUFM.
Et enfin, j'ai pu m'en donner à coeur-joie.
Pendant toutes ces années où j'avais entendu :"Y a pas de receeetttes, y a pas de réponse toute faite au problème que vous soumettez" etc. je m'étais retenue.
Ben si, y a des recettes.
Ben si, y a des solutions.
Ben si, y a des trucs basiques.
Ben si, on peut douter.
Ben si, on peut être en difficulté.
Ben si, l'institution peut broyer.
Ben si, on peut se rebeller.
Ben si, on peut avoir du bon sens.
Alors, comme disait une de mes anciennes inspectrice vénérée : l'école normale c'était pareil que l'IUFM : une auberge espagnole.
La formation n'était pas parfaite, loin s'en faut, mais elle avait au moins le mérite d'exister !
J'aimerais bien qu'on me fasse une liste des métiers où l'on se trouve propulsé ainsi, avec une formation aussi minimaliste, voire inexistante.
PS: Ma fille vient de passer sa 1ère matinée en SEGPA. Sa formation ? Les quelques éléments que j'ai pu lui fournir. La réflexion de l'IPR de sa discipline la semaine dernière ? "Ne vous plaignez pas. Il y a pire que votre situation." Ben voyons !
Après le bac, en 1969, j'ai commencé une année de fac. Pour des raisons économiques, il a fallu que je trouve du boulot.
Je suis allée à l'inspection académique avec une copine en demandant si, par hasard, ils ne recrutaient pas. C'était en avril.
Justement, comme le ministère avait porté la formation professionnelle des instits (les purs, ceux qui avaient eu le concours d'entrée à l'école normale après la 3ème) de un à deux ans après le bac, il y avait une promo entière qui manquait. (les dysfonctionnements et la non-anticipation ne datent donc pas d'hier!)
Avec ma copine on a eu 2 remplacements dans un collège, elle en allemand, moi en anglais.
L'horreur ! Je me souviens que, dans une classe de 3ème, le jour où j'ai fêté mes 19 ans, un élève fêtait, lui, ses 18 ans ... Si, si !
Je me suis dit que ce n'était pas pour moi ce boulot, et j'ai décidé de retourner à la fac.
Sauf que, début septembre, l'inspecteur s'est pointé chez mes parents pour me proposer un poste dans mon village, l'instit titulaire ayant obtenu un congé formation.
J'ai pris la classe. C'était un CE1. Ces élèves-là ont donc 47 ans aujourd'hui. Je les vois toujours, eux et leurs parents . Ils ont un bon souvenir de cette année-là. Moi, beaucoup moins ! Tous les jeudis, formation à l'inspection.
L'année suivante, j'ai eu droit à une année de formation à l'école normale.
Puis retour sur le terrain.
Statut de "suppléante éventuelle" (sans indemnités de déplacement ni de vacances payées), puis "remplaçante" (toujours pas d'indemnités, mais vacances payées), puis titulaire 4 ans après.
Puis une looongue carrière d'instit avec des épisodes de titulaire-remplaçante, de directrice, d'enseignement spécialisé sans formation.
J'ai fini estampillée PEMF (prof école maître formateur) :2/3 temps en classe, 1/3 temps dû à l'IUFM.
Et enfin, j'ai pu m'en donner à coeur-joie.
Pendant toutes ces années où j'avais entendu :"Y a pas de receeetttes, y a pas de réponse toute faite au problème que vous soumettez" etc. je m'étais retenue.
Ben si, y a des recettes.
Ben si, y a des solutions.
Ben si, y a des trucs basiques.
Ben si, on peut douter.
Ben si, on peut être en difficulté.
Ben si, l'institution peut broyer.
Ben si, on peut se rebeller.
Ben si, on peut avoir du bon sens.
Alors, comme disait une de mes anciennes inspectrice vénérée : l'école normale c'était pareil que l'IUFM : une auberge espagnole.
La formation n'était pas parfaite, loin s'en faut, mais elle avait au moins le mérite d'exister !
J'aimerais bien qu'on me fasse une liste des métiers où l'on se trouve propulsé ainsi, avec une formation aussi minimaliste, voire inexistante.
PS: Ma fille vient de passer sa 1ère matinée en SEGPA. Sa formation ? Les quelques éléments que j'ai pu lui fournir. La réflexion de l'IPR de sa discipline la semaine dernière ? "Ne vous plaignez pas. Il y a pire que votre situation." Ben voyons !
- venus13Niveau 9
facile ?? ah bé je dois être une pure idiote alors :lol: :lol!: je dis souvent à mes élèves (quand j'en ai lol) de faire attention avec la notion de "facile" qui est, selon moi, purement subjectiveJe l'ai passé en candidat libre et ce concours étant facile, je l'ai réussi facilement. J'ai seulement été admissible à l'agreg (de maths). Je voulais enseigner en terminale.
- CarabasVénérable
Olivier le précise à la fin de son message : pour lui, le capes était facile.venus13 a écrit:facile ?? ah bé je dois être une pure idiote alors :lol: :lol!: je dis souvent à mes élèves (quand j'en ai lol) de faire attention avec la notion de "facile" qui est, selon moi, purement subjectiveJe l'ai passé en candidat libre et ce concours étant facile, je l'ai réussi facilement. J'ai seulement été admissible à l'agreg (de maths). Je voulais enseigner en terminale.
Clair que c'est une notion subjective.
Pour moi, le français, c'était "trop facile" et les maths sont devenues très vite trop compliquées pour mon cerveau.
J'étais une élève moyenne pour qui l'école n'avait rien de facile.
Au niveau des études, ça dépendait des années. Le capes m'a posé moins de difficultés que je ne l'aurais cru, par contre l'enseignement a eu raison de moi. Et l'on ne me croyait pas quand je disais que je bossais plus pour préparer mes cours que pour préparer le capes...
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- lene75Prophète
philip a écrit:marquisedemerteuil a écrit:+1
c'est pour ça que je ne suis pas d'accord quand d'anciens contractuels disent "mais ce n'est pas grave, j'ai commencé comme ça", ce n'est pas pareil justement.
Et même si c'était vrai, ce n'est pas parce que tu as commencé dans des conditions difficiles qu'il faut que ça devienne le cas de tout le monde...
+1000
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- olivier-np30Habitué du forum
Bien sûr à un concours il y a une part de chance, mais en tout honnêteté intellectuelle je n'ai pas souffert pour réussir le capes (je précise bien qu'il s'agit des maths).
Si j'ai dit cela c'est aussi pour montrer que si l'institution le sent et si ça ne marche pas trop, les inspecteurs ont encore moins d'état d'âme à radier du corps de l'EN. On comprend vite que vous avez passé le capes par dépit...ou pour assurer les arrières et c'est mal vu.
Mais je pense que c'est légitime.
Si j'ai dit cela c'est aussi pour montrer que si l'institution le sent et si ça ne marche pas trop, les inspecteurs ont encore moins d'état d'âme à radier du corps de l'EN. On comprend vite que vous avez passé le capes par dépit...ou pour assurer les arrières et c'est mal vu.
Mais je pense que c'est légitime.
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- guizHabitué du forum
Chère Mujie,
J'espère que lundi et mardi se sont bien passés.
Je t'écris juste pour te dire que tu n'es pas seule dans ce cas: toi et moi, ça fait déjà 2 stagiaires "qui sortent de l'ombre"
J'ai eu mon capes en juillet, j'ai su que j'étais affectée en Ile de France vers le 28 juillet (Je tiens à préciser que je suis de la Réunion) et mon établissement vers le 21 aout.
C'était le chaos: nombreux papiers administratifs divers (sympa la bureaucratie) , j'ai dû chercher seule sur internet à 12000km de là un endroit où me loger, quitter famille et amis qui auraient pourtant été un support considérable pour cette grande année de changement (j'ai été étudiante toute ma vie, jusqu'en M2, et je passe directement derrière le bureau sans vraiment savoir comment m'y prendre)
Je verse ma petite larme tous les jours en préparant mes cours en espérant que ça tient la route et que les élèves s'y intéresseront, puis je fais ma forte en arrivant en classe.
Heureusement que ça se passe bien avec ma tutrice et mes collègues (en même temps, ça ne fait qu'une semaine qu'on se côtoie...^^), mais je ressens un REEL sentiment d'abandon de la part de l'Education Nationale...
On essaie de tenir, on a beaucoup galèré pour en arriver là et ce n'est pas pour abandonner non??...même si c'est ce que l'EN veut (tu parles, des fonctionnaires qui abandonnent leurs postes, ça fait leur affaire)
J'espère que lundi et mardi se sont bien passés.
Je t'écris juste pour te dire que tu n'es pas seule dans ce cas: toi et moi, ça fait déjà 2 stagiaires "qui sortent de l'ombre"
J'ai eu mon capes en juillet, j'ai su que j'étais affectée en Ile de France vers le 28 juillet (Je tiens à préciser que je suis de la Réunion) et mon établissement vers le 21 aout.
C'était le chaos: nombreux papiers administratifs divers (sympa la bureaucratie) , j'ai dû chercher seule sur internet à 12000km de là un endroit où me loger, quitter famille et amis qui auraient pourtant été un support considérable pour cette grande année de changement (j'ai été étudiante toute ma vie, jusqu'en M2, et je passe directement derrière le bureau sans vraiment savoir comment m'y prendre)
Je verse ma petite larme tous les jours en préparant mes cours en espérant que ça tient la route et que les élèves s'y intéresseront, puis je fais ma forte en arrivant en classe.
Heureusement que ça se passe bien avec ma tutrice et mes collègues (en même temps, ça ne fait qu'une semaine qu'on se côtoie...^^), mais je ressens un REEL sentiment d'abandon de la part de l'Education Nationale...
On essaie de tenir, on a beaucoup galèré pour en arriver là et ce n'est pas pour abandonner non??...même si c'est ce que l'EN veut (tu parles, des fonctionnaires qui abandonnent leurs postes, ça fait leur affaire)
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“You know when you've found it, that's something I learned, coz' you feel it when they take it away” ...
- lene75Prophète
Pour avoir (plutôt mal) vécu une année de stage plus "confortable" que vous il y a peu, je suis de tout coeur avec vous.
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- ProvenceEnchanteur
guizmogirl a écrit:
J'ai eu mon capes en juillet, j'ai su que j'étais affectée en Ile de France vers le 28 juillet (Je tiens à préciser que je suis de la Réunion) et mon établissement vers le 21 aout.
C'était le chaos: nombreux papiers administratifs divers (sympa la bureaucratie) , j'ai dû chercher seule sur internet à 12000km de là un endroit où me loger, quitter famille et amis qui auraient pourtant été un support considérable pour cette grande année de changement (j'ai été étudiante toute ma vie, jusqu'en M2, et je passe directement derrière le bureau sans vraiment savoir comment m'y prendre)
Comment as-tu pu t'organiser pour le billet d'avion (si ce n'est pas indiscret)? Savais-tu que tu serais envoyée en métropole?
Bon courage et tiens bon!
- olivier-np30Habitué du forum
J'ai connu des cas à Lille de stagiaires venant de ... Montpellier.
J'ose imaginer qu'ils sont en effet indemnisés.
J'ose imaginer qu'ils sont en effet indemnisés.
_________________
Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- lene75Prophète
olivier-np30 a écrit:J'ose imaginer qu'ils sont en effet indemnisés.
Tu rêves...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- InvitéInvité
marquisedemerteuil a écrit:+1
c'est pour ça que je ne suis pas d'accord quand d'anciens contractuels disent "mais ce n'est pas grave, j'ai commencé comme ça", ce n'est pas pareil justement.
Non, et puis les anciens contractuels n'ont pas commencé avec les élèves d'aujourd'hui, les emplois du temps d'aujourd'hui qui font que 18 h devant les élèves = 18 h devant plus de classes, donc devant plus d'élèves...
- annNiveau 10
il ne faut pas exagérer ..; je n'ai pas mille ans mais 36 ans .. et je suis une ancienne MA2 et tous les jours des vacataires sont embauchés ds l'éduc nat !!
- InvitéInvité
J'en ai vu des vacataires, surtout quand j'étais néo-tit et que j'étais dans un établissement où peu de profs titulaires voulaient aller. Il y en a (peu) qui restaient, et d'autres qui démissionnaient rapidement.
Mais ils n'avaient pas encore eu le concours et c'est quand même une grosse différence. On risque de passer de 10% de stagiaires non titularisés à plus de 50%.
Mais ils n'avaient pas encore eu le concours et c'est quand même une grosse différence. On risque de passer de 10% de stagiaires non titularisés à plus de 50%.
- roxanneOracle
non , c'est vrai..on (puisque je fais partie de cette catégorie de dinosaures)..on a commencé avec des classes brillantissimes qu'on nous réservait , dans les meilleurs établissements à côté de chez nous , avec un edt adapté...Lornet a écrit:marquisedemerteuil a écrit:+1
c'est pour ça que je ne suis pas d'accord quand d'anciens contractuels disent "mais ce n'est pas grave, j'ai commencé comme ça", ce n'est pas pareil justement.
Non, et puis les anciens contractuels n'ont pas commencé avec les élèves d'aujourd'hui, les emplois du temps d'aujourd'hui qui font que 18 h devant les élèves = 18 h devant plus de classes, donc devant plus d'élèves...
je crois qu'à un moment, il faut arrêter de penser que tout était rose avant, que les élèves ne bougeaient pas ..pour info , j'ai débuté en lycée agricole , puis j'ai enchaîné en collège zep , puis en lp , tout ça sur 4 départements ...mais bon , je ne me plaignais pas , il fallait que je bosse....mais les élèves de lp, c'est pas la grande rigolade tous les jours non plus ..bref..
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