- FenrirFidèle du forum
Rabelais a écrit:
Tu te trompes du tout au tout, je déteste ça, j’aimerais que mon barbu prenne cette organisation en charge, fonctionner comme une entreprise serait sympa aussi, ce n’est pas le cas et ce qui te semble relever de l’eviction est juste le constat statistique du comportement de nos barbus.
Tu es autre, tant mieux, sois béni .
C'est pour ça que j'ai nuancé, j'ai dit beaucoup, pas tout le monde. Et moi aussi je déteste ça, mais c'est comme tout, il faut bien que ce soit fait. Et c'est pas les mioches qui vont s'en charger (pour l'instant).
Rabelais a écrit:Enfin, sauf si tu continues sur ce ton censeur de rappel à l’ordre des deux premières lignes , là, :decu:
Déformation professionnelle.
Quant à l'organisation qui est la notre, c'est un mélange de rigueur militaire et de joyeux bordel. On a un cadre assez rigide pour la gestion des enfants le matin et la récupération le soir, bon an mal an c'est assez équilibré. On a une liste de courses qu'on complète au fur et à mesure qu'on vide les stocks et qu'on complète chaque semaine en fonction des repas qu'on a prévu à l'avance. Ensuite celui qui peux va au supermarché et n'a pas à y passer trois heures.
Pour le reste et c'est là que sa se gâte, c'est un peu premier arrivé, premier servi. Et comme je suis beaucoup moins tolérant et au bordel et à la saleté (et comparé à certains, je suis déjà large). Donc je suis bien servi. Il y a des choses sur lesquelles on est à l'équilibre, notamment les enfants, mais sur le ménage on en est loin. Je retrouve beaucoup de de qui a été dit précédemment par les collègues. Même si je sais que ce n'est pas de la mauvaise volonté de sa part, parfois c'est pesant.
- ElaïnaDevin
Prezbo a écrit:Elaïna a écrit:
Par ailleurs mon mari étant également proche du burn out au travail, j'évite de lui péter les noix à la maison pour des histoires de rangement. En effet, c'est parfaitement infantilisant de le lui faire remarquer. Alors je fais. Mais c'est parfois relou.
Mais les conjointes enseignantes ne sont-elles pas parfois aussi au bord du burn out ? N'ont-elles pas aussi parfois envie de se poser en rentrant sans être emm... par les problèmes de ménage et de rangement ?
Désolé d'être moi aussi abrupt, mais j'ai l'impression que beaucoup de témoignage sur ce fil disent quelque chose de la façon dont beaucoup de dames considèrent leur rôle de maîtresse de maison, mais aussi de la façon dont beaucoup d'enseignantes marié à un non-enseignant considèrent, et laissent considérer, leur propre profession. Et ça me concerne indirectement, parce que je n'ai pas envie, par intérêt corporatiste, de laisser déconsidérer une profession qui est la mienne.
Je peux encore comprendre l'argument de l'emploi du temps plus facilement compatible avec l'emploi du temps scolaire des gamins. Par contre, pour les arguments du type "Tu comprends mon mari il bosse", j'ai envie de répondre : oui, et alors ? Moi aussi je bosse, moi aussi je suis parfois fatigué, moi aussi j'ai parfois des soirées à rallonge. Et je fais avec. Comme mes collègues féminines, qui seraient parfois bien inspirées de rappeler à leur époux que prof est un vrai métier et pas un emploi de complément pour l'épouse.
Il y a quelques années, au cours d'une discussion à la cantine, j'ai entendu une collègue d'anglais mariée à un turbo-cadre toujours en déplacement dire, en substance, "Ca m'emm.., mon mari rentre mardi et il repart dans deux jours, c'est les deux jours où je bosse beaucoup, il va falloir que je repasse ses chemises". Je lui ai fait remarquer qu'elle pouvait lui dire de les repasser lui-même. Elle en a convenu.
Mais je ne pense pas qu'elle l'ait fait.
Je suis parfaitement d'accord. Mais si je prends mon cas : quand j'ai un edt pas moisi, je peux rentrer souvent à 16h30 et des bananes. Je récupère les enfants, je leur donne à goûter. Comme ils sont gentils, mignons et autonomes à 6 ans et 4 et demie, je peux me payer le luxe de les envoyer jouer dans leur chambre en me faisant un thé et en glandant sur néo en m'affalant sur le canapé.
Mon mari, à la même heure, il est au boulot et il ne se fait pas un thé en glandant sur ses forums de jeux vidéo. Il est en réunion. Il fait le contrat pour Machin, la note pour bidule. Il n'est juste pas à la maison. Il se tape les conf call dans son bureau en costume. Il n'est juste pas à la maison. Oui, certains boulots sont plus prenants que d'autres. Ce n'est pas les dénigrer que de le reconnaître. Et puis en ce qui me concerne ça fait partie des arguments pour l'avoir choisi, ce taf : j'aime avoir du temps chez moi.
(par ailleurs, pour ses chemises, il se débrouille : je les lave comme tout le reste, mais je ne repasse pas).
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- SeiGrand Maître
Désolée, Elaïna, je ne voulais pas témoigner sur le mode du yakafokon... juste raconter comment nous trouvons notre équilibre.
Par ailleurs, je trouve que travailler autant est une aberration de notre société que l'on fait passer pour une donnée irrémédiable et nécessaire. Rentrer tous les soirs à 20h n'a pas de sens (ou plutôt, je n'y vois pas de sens, mais peut-être que justement, ça en arrange plus d'un). C'était la vie de mes parents et je n'ai jamais compris pourquoi ils ne s'en sont jamais plaints.
Par ailleurs, je trouve que travailler autant est une aberration de notre société que l'on fait passer pour une donnée irrémédiable et nécessaire. Rentrer tous les soirs à 20h n'a pas de sens (ou plutôt, je n'y vois pas de sens, mais peut-être que justement, ça en arrange plus d'un). C'était la vie de mes parents et je n'ai jamais compris pourquoi ils ne s'en sont jamais plaints.
_________________
"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- DesolationRowEmpereur
Je suis le roi du yakafokon mais en l'occurrence ce n'est pas par cruauté que j'écris tout ça, je crois vraiment que ce genre de situations peut bouger, pas forcément au point d'équilibrer tout à fait, mais au moins un peu. Quand je lis certains descriptifs de journées (pas forcément les tiennes, Elaïna ) je suis partagé entre l'admiration éperdue et l'hallucination effrayée.
- LeclochardEmpereur
DesolationRow a écrit:Mais honnêtement, a-t-on vraiment souvent besoin d'une chemise repassée ?
C'est à dire que je n'ose pas les porter lorsqu'elles sont froissées.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Sei a écrit:Désolée, Elaïna, je ne voulais pas témoigner sur le mode du yakafokon... juste raconter comment nous trouvons notre équilibre.
Par ailleurs, je trouve que travailler autant est une aberration de notre société que l'on fait passer pour une donnée irrémédiable et nécessaire. Rentrer tous les soirs à 20h n'a pas de sens (ou plutôt, je n'y vois pas de sens, mais peut-être que justement, ça en arrange plus d'un). C'était la vie de mes parents et je n'ai jamais compris pourquoi ils ne s'en sont jamais plaints.
Tout à fait d'accord. C'est d'un certain point de vue stupéfiant que des personnes soient obligées de faire des journées aussi longues. Est-on si irremplaçable ? Est-ce la charge de travail qui est mal répartie ? Est-ce la société qui est mal organisée ? S'oblige-t-on à le faire pour gagner encore plus ou par conscience professionnelle ? Pourquoi le télétravail n'est-il pas plus répandu ? A quoi cela sert-il de gagner du temps grâce aux machines si c'est pour le réinvestir dans une activité aliénante ?
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- glucheNiveau 10
Visite de mes beaux-parents à la naissance de notre aînée. J'étais encore à la maternité, mes BP avaient dormi chez nous car ils venaient de loin. Ma BM me dit qu'elle a profité de sa présence pour repasser les chemises de mon mari. J'avoue n'avoir pas compris en quoi cela me concernait, je ne le faisais jamais (et ne le fais toujours pas...). Première faiblesse de ma part cependant, c'est pendant mon congé maternité que j'ai commencé à utiliser la machine à laver (avant, je faisais semblant de ne pas savoir...).
- pseudo-intelloSage
Elaïna a écrit: Je suis parfaitement d'accord. Mais si je prends mon cas : quand j'ai un edt pas moisi, je peux rentrer souvent à 16h30 et des bananes. Je récupère les enfants, je leur donne à goûter. Comme ils sont gentils, mignons et autonomes à 6 ans et 4 et demie, je peux me payer le luxe de les envoyer jouer dans leur chambre en me faisant un thé et en glandant sur néo en m'affalant sur le canapé.
Mon mari, à la même heure, il est au boulot et il ne se fait pas un thé en glandant sur ses forums de jeux vidéo. Il est en réunion. Il fait le contrat pour Machin, la note pour bidule. Il n'est juste pas à la maison. Il se tape les conf call dans son bureau en costume. Il n'est juste pas à la maison. Oui, certains boulots sont plus prenants que d'autres. Ce n'est pas les dénigrer que de le reconnaître. Et puis en ce qui me concerne ça fait partie des arguments pour l'avoir choisi, ce taf : j'aime avoir du temps chez moi.
(par ailleurs, pour ses chemises, il se débrouille : je les lave comme tout le reste, mais je ne repasse pas).
Il y a de ça.
Moi, je dors le mercredi matin, parce que le grand se débrouille (il se lève, trouve son lait et ses biscuits sur la table de la cuisine, et joue tout seul en attendant que je me lève à mon tour), la cadette grasse-matine extraordinairement et le plus petit dort assez longtemps (et est allaité dans mon lit, et se rendort après son petit-déjeuner).
Le soir, certes, je vais quand je peux les chercher à pied (30 minutes aller-retour) et pas en voiture (3 minutes aller-retour), en étant plus à la maison, je m'en occupe davantage, mais, idem, ils savent jouer, seule ou ensemble (et le petite, gazouiller un bout de temps sur son tapis d'éveil avant d'en avoir marre). Donc c'est du temps hybride : je suis là pour garder les enfants, mais en me^me temps, je peux me reposer ou vaquer à des trucs.
Quand je les fais dîner, j'en profite pour vider le lave-vaisselle ou nettoyer des trucs procrastinés dans la cuisine.
Comme j'habite plus près de mon collège que mon mari du sien, je peux rentrer à la pause méridienne. Ou coincer une séance course vite-fait (un peu au pas de charge, et je repars dès que j'ai rangé les courses, mais au moins, c'est fait, et sans augmenter l'amplitude de ma journée.
De ce fait, même en ayant de la tolérance sur la charge mentale et la difficulté parfois de monsieur à se secouer le luc et s'activer davantage, je ne m'y retrouve pas mal (dormir le matin, et ça, ça n'a pas de prix).
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- glucheNiveau 10
Entièrement d'accord. On peut le constater, le déplorer, la société étant ce qu'elle est, c'est parfois difficile de l'éviter.Leclochard a écrit:. C'est d'un certain point de vue stupéfiant que des personnes soient obligées de faire des journées aussi longues.
- EloahExpert spécialisé
J'ai pensé à ce fil ce matin en complétant le dossier d'inscription au collège de ma plus jeune fille : sur les trois fiches administratives, l'identité du père était demandée avant celle de la mère alors que sur la fiche "en cas d'urgence" le numéro de téléphone de la mère était demandé avant celui du père. C'est insidieux mais ça en dit beaucoup sur la répartition supposée des tâches.
- glucheNiveau 10
Si comme moi, vous n'avez pas de portable, vous verrez que c'est toujours le père qu'on appelle en premier
- DesolationRowEmpereur
Leclochard a écrit:DesolationRow a écrit:Mais honnêtement, a-t-on vraiment souvent besoin d'une chemise repassée ?
C'est à dire que je n'ose pas les porter lorsqu'elles sont froissées.
Ce genre de considérations ne m'arrête pas.
- DanskaProphète
Un peu HS, mais c'est un truc que j'ai du mal à comprendre (ce n'est pas une critique, Cicyle, j'ai vu passer d'autres commentaires allant dans le même sens que le tien ) : quel est l'intérêt, volontairement, de ne pas apprendre à faire quelque chose ? Je veux dire, comment on fait quand le conjoint ne sait pas non plus ou quand on est seul, de façon temporaire ou non ?Cicyle a écrit:Mes parents étaient tous les deux à 80%. Quand mon père a repris à temps plein (pas eu trop le choix), il a embauché une femme de ménage pour faire le ménage qu'il ne faisait plus. En effet, il la payait avec ses sous.
Ici, on a une organisation équilibrée. Je cuisine (j'adore ça), mais il me sert parfois de commis, et il cuisine quand je rentre tard. Il étend les lessives, essuie la table, fait la vaisselle le plus souvent. Il range (je ne vois pas le bazar tant que je ne marche pas dessus). En général, il passe l'aspi et moi la serpillère. Par contre, je nettoie les sanitaires parce que lui, ne le ferait jamais, je pense. Et on ne fait pas la poussière, on ne repasse pas. Il tond mais quand il fera beau (un jour, il s'arrêtera peut-être de pleuvoir), il m'apprendra à me servir de la tondeuse thermique pour que je puisse le faire quand il n'est pas dispo. Et chacun entretient sa voiture. Selon ses horaires (il fait les 3 huit et a de longs repos d'affilée ; la difficulté pour moi est de me souvenir que quand il est là la journée, c'est parfois qu'il a déjà fait sa journée de travail comme moi, mais la nuit, lui), la répartition peut varier d'un jour à l'autre.
Je suis très bordélique et j'ai été éduquée par des parents qui partageaient les tâches ménagères et les soins aux enfants et qui mettaient un point d'honneur à ne pas nous apprendre (nous étions deux filles) les tâches ménagères pour que nous ne soyons pas les domestiques de nos conjoints. Du coup, c'est plutôt moi qui fais des efforts pour m'y mettre. Parfois, je pose quelque chose puis je me dis "non, range, sinon, c'est lui qui va le faire".
Mais on n'a pas d'enfants. Donc on verra comment ça tourne quand on en aura. Ses horaires particuliers nous aideront peut-être : hors de question que je fasse tout quand il est en repos. Et hors de question qu'il fasse tout en rentrant à 20h quand c'est dimanche et que je suis là toute la journée.
Et en quoi ça simplifie la question de l'organisation ? Soit aucun des deux ne sait, et les tâches ne sont pas faites du tout ; soit l'un des deux sait, et c'est lui qui se paye tout le boulot (situation déséquilibrée) ; soit l'un des deux sait... et l'autre doit bien être capable d'apprendre, non ?
- pseudo-intelloSage
Leclochard a écrit:Sei a écrit:Désolée, Elaïna, je ne voulais pas témoigner sur le mode du yakafokon... juste raconter comment nous trouvons notre équilibre.
Par ailleurs, je trouve que travailler autant est une aberration de notre société que l'on fait passer pour une donnée irrémédiable et nécessaire. Rentrer tous les soirs à 20h n'a pas de sens (ou plutôt, je n'y vois pas de sens, mais peut-être que justement, ça en arrange plus d'un). C'était la vie de mes parents et je n'ai jamais compris pourquoi ils ne s'en sont jamais plaints.
Tout à fait d'accord. C'est d'un certain point de vue stupéfiant que des personnes soient obligées de faire des journées aussi longues. Est-on si irremplaçable ? Est-ce la charge de travail qui est mal répartie ? Est-ce la société qui est mal organisée ? S'oblige-t-on à le faire pour gagner encore plus ou par conscience professionnelle ? Pourquoi le télétravail n'est-il pas plus répandu ? A quoi cela sert-il de gagner du temps grâce aux machines si c'est pour le réinvestir dans une activité aliénante ?
Problème de formation, et de problème de "coût" du travail.
- pour ne pas embaucher davantage, les recruteurs divers et variés s'appuient sur la doxa du travail, donc au travailleur, qui est un "coût" (alors que l'actionnaire est une richesse, hein...) -> mieux vaut embaucher 3 gusses et les surbooker que 4 qui bossent confortablement
- dans une société pas trop débile, on se dirait que "tiens, y'a plein de gens en burn-out et plein de chômeurs, ce serait peut-être répartir le gâteau plus équitablement ? (les Allemands viennent d'obtenir quelques victoires en ce sens, ce me semble), mais se pose le problème de la formation ; parmi nos millions e chômeurs, combien sont suffisamment compétents pour devenir rapidement des profs, des infirmiers, des flics, et des cadres divers et variés opérationnels ?
Ceci dit, je pense que les questions que tu poses sont très pertinentes, et que si les premiers de cordée se les posaient un peu plus, on pourrait réfléchir à des projets d société sympa autrement plus sympa que ceux qu'on nous présente.
- FenrirFidèle du forum
Je suis plutôt de l'avis de Danska, je ne trouve pas ça très malin.
Déjà, c'est partir du principe que ta fille sera trop faible de caractère pour faire valoir ce que de droit. Partir du principe qu'elle sera en couple dès qu'elle quittera la maison. Et la mettre dans la panade quand elle se retrouvera nécessairement seule à un moment ou à un autre. Tu parle d'une autonomisation.
Déjà, c'est partir du principe que ta fille sera trop faible de caractère pour faire valoir ce que de droit. Partir du principe qu'elle sera en couple dès qu'elle quittera la maison. Et la mettre dans la panade quand elle se retrouvera nécessairement seule à un moment ou à un autre. Tu parle d'une autonomisation.
_________________
À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- frecheGrand sage
Parce que ça ne dérange pas mon mari de ne le faire qu'à moitié. Et moi, ça me stresse.DesolationRow a écrit:freche a écrit:Et la charge mentale due au fait que ce n'est pas fait. Je ne peux pas me concentrer sur ma préparation de l'agreg quand la cuisine est en vrac par exemple. Parce que je sais qu'à un moment il faudra le faire.
Et ça ne me dit pas pourquoi, à un moment, il faut que ce soit toi qui le fasses.
- frecheGrand sage
Non, déjà fait. Du coup il faut ranger le matin. Et si je ne range pas le matin, il faudra le faire le soir en rentrant.BritLéty a écrit: Pour ma part je reste persuadée que si vous al8liez faire vos trucs en laissant la table en plan aux bons soins de monsieur, elle serait parfaitement nettoyée le lendemain matin.
- pseudo-intelloSage
Et du coup, à chaque fois que tu regardes la table, tu te dis "rhopu..., faudra faire ça et/ou tanner l'autre pour qu'ils 'active", et par ailleurs, tu évolues dans un univers moins joli et agréable parce que crado.
Je suis mitigée, précisément pour les raisons que tu évoques.
Ceci dit, la vraie bonne méthode (éduquer tes filles comme tes garçons et vice-versa) a ses limites, parce que ême si en tant que parents tu tiens à une éducation non-genrée, au minimum sur ce chapitre, le reste de la société dans laquelle évolueront tes petits bouts va leur faire, consciemment ou non, une piqûre de rappel sur le rôle de l'homme qui chasse le mammouth et de la femme qui passe le balai dans la grotte.
Sans compter que la technique des parents de Cycle pourrait aider à contre-balancer les effets de la délicate période des premières semaines de bébé (statistiquement, c'est à chaque enfant supplémentaire que les inégalités se creusent, sans doute, en partie, pour des raisons évoquée quelques pages auparavant).
Fenrir a écrit:Je suis plutôt de l'avis de Danska, je ne trouve pas ça très malin.
Déjà, c'est partir du principe que ta fille sera trop faible de caractère pour faire valoir ce que de droit. Partir du principe qu'elle sera en couple dès qu'elle quittera la maison. Et la mettre dans la panade quand elle se retrouvera nécessairement seule à un moment ou à un autre. Tu parle d'une autonomisation.
Je suis mitigée, précisément pour les raisons que tu évoques.
Ceci dit, la vraie bonne méthode (éduquer tes filles comme tes garçons et vice-versa) a ses limites, parce que ême si en tant que parents tu tiens à une éducation non-genrée, au minimum sur ce chapitre, le reste de la société dans laquelle évolueront tes petits bouts va leur faire, consciemment ou non, une piqûre de rappel sur le rôle de l'homme qui chasse le mammouth et de la femme qui passe le balai dans la grotte.
Sans compter que la technique des parents de Cycle pourrait aider à contre-balancer les effets de la délicate période des premières semaines de bébé (statistiquement, c'est à chaque enfant supplémentaire que les inégalités se creusent, sans doute, en partie, pour des raisons évoquée quelques pages auparavant).
- SallustiusNiveau 9
idem ici : j'ai la charge de tout ou presque. Mon conjoint a deux gros défauts : il ne voit pas ce qu'il y a à faire (je suis sûre qu'il ne sait même pas combien de machines tournent par semaine...) et est incapable de porter la responsabilité de la maison (il ne sait pas quel enfant fait quoi ni quel jour à l'école pour prévoir les tenues, oublie tout, même ce qui le concerne, y compris pour le boulot, est capable d'éteindre inconsciemment le réveil et de se rendormir un jour de boulot...). Quand je pars, au retour c'est l'apocalypse alors qu'il a essayé de faire des trucs. J'ai eu : la petite avec le body boutonné n'importe comment et la couche à l'envers chez la nounou (au troisième enfant), l'oubli de courriers importants avec délai (depuis je gère tout l'administratif, il ne sait même pas quand se déclarent les impôts), l'oubli de conseils de classe, l'étendage de linge déjà sec quand l'autre était dans la machine trempé...
Au quotidien il fait la vaisselle, pas tout à fait complète (il oublie les plats...) et il remplit les gamelles des chiens de croquettes.
Il donne un coup de main dès qu'il y pense mais ce n'est pas régulier et c'est ce qui m'épuise : un coup je rentre et tout est lancé (ménage, douches... Il rentre avant moi), un coup rien n'est fait.
Ce n'est donc pas la masse du boulot qui me fatigue mais cette incertitude.
Il a plein de qualités bien sûr mais pour cela, c'est dur. Quand je préparais l'agreg, il a sorti une fois les enfants au parc pour me soulager et me dégager du temps, UNE fois en un an ! Dès que j'ai une réunion, un mercredi travaillé, il souffle devant la masse de choses à faire (orthophoniste, clubs de sport...) car qui le fait d'habitude ? J'en culpabilise.
Il a été éduqué ainsi cela dit, son père est comme lui. La différence est que mon conjoint s'en rend compte mais il ne parvient pas à changer pour autant. Si je ne faisais rien ? Eh bien à la description de son appart de célibataire, je le sais !
Alors l'organisation est simple : pour une fois, j'écris à 23h et c'est tôt. J'ai fini pour ce soir, coup de bol, et j'ai commencé la journée à 7h, sans pause à midi. J'ai trois enfants (5,7 et 10 ans), 240m2 de maison et un temps plein au collège. Je ne sais même plus comment j'ai tenu quand ils étaient plus jeunes.
Au quotidien il fait la vaisselle, pas tout à fait complète (il oublie les plats...) et il remplit les gamelles des chiens de croquettes.
Il donne un coup de main dès qu'il y pense mais ce n'est pas régulier et c'est ce qui m'épuise : un coup je rentre et tout est lancé (ménage, douches... Il rentre avant moi), un coup rien n'est fait.
Ce n'est donc pas la masse du boulot qui me fatigue mais cette incertitude.
Il a plein de qualités bien sûr mais pour cela, c'est dur. Quand je préparais l'agreg, il a sorti une fois les enfants au parc pour me soulager et me dégager du temps, UNE fois en un an ! Dès que j'ai une réunion, un mercredi travaillé, il souffle devant la masse de choses à faire (orthophoniste, clubs de sport...) car qui le fait d'habitude ? J'en culpabilise.
Il a été éduqué ainsi cela dit, son père est comme lui. La différence est que mon conjoint s'en rend compte mais il ne parvient pas à changer pour autant. Si je ne faisais rien ? Eh bien à la description de son appart de célibataire, je le sais !
Alors l'organisation est simple : pour une fois, j'écris à 23h et c'est tôt. J'ai fini pour ce soir, coup de bol, et j'ai commencé la journée à 7h, sans pause à midi. J'ai trois enfants (5,7 et 10 ans), 240m2 de maison et un temps plein au collège. Je ne sais même plus comment j'ai tenu quand ils étaient plus jeunes.
- LeclochardEmpereur
pseudo-intello a écrit:Leclochard a écrit:Sei a écrit:Désolée, Elaïna, je ne voulais pas témoigner sur le mode du yakafokon... juste raconter comment nous trouvons notre équilibre.
Par ailleurs, je trouve que travailler autant est une aberration de notre société que l'on fait passer pour une donnée irrémédiable et nécessaire. Rentrer tous les soirs à 20h n'a pas de sens (ou plutôt, je n'y vois pas de sens, mais peut-être que justement, ça en arrange plus d'un). C'était la vie de mes parents et je n'ai jamais compris pourquoi ils ne s'en sont jamais plaints.
Tout à fait d'accord. C'est d'un certain point de vue stupéfiant que des personnes soient obligées de faire des journées aussi longues. Est-on si irremplaçable ? Est-ce la charge de travail qui est mal répartie ? Est-ce la société qui est mal organisée ? S'oblige-t-on à le faire pour gagner encore plus ou par conscience professionnelle ? Pourquoi le télétravail n'est-il pas plus répandu ? A quoi cela sert-il de gagner du temps grâce aux machines si c'est pour le réinvestir dans une activité aliénante ?
Problème de formation, et de problème de "coût" du travail.
- pour ne pas embaucher davantage, les recruteurs divers et variés s'appuient sur la doxa du travail, donc au travailleur, qui est un "coût" (alors que l'actionnaire est une richesse, hein...) -> mieux vaut embaucher 3 gusses et les surbooker que 4 qui bossent confortablement
- dans une société pas trop débile, on se dirait que "tiens, y'a plein de gens en burn-out et plein de chômeurs, ce serait peut-être répartir le gâteau plus équitablement ? (les Allemands viennent d'obtenir quelques victoires en ce sens, ce me semble), mais se pose le problème de la formation ; parmi nos millions e chômeurs, combien sont suffisamment compétents pour devenir rapidement des profs, des infirmiers, des flics, et des cadres divers et variés opérationnels ?
Ceci dit, je pense que les questions que tu poses sont très pertinentes, et que si les premiers de cordée se les posaient un peu plus, on pourrait réfléchir à des projets d société sympa autrement plus sympa que ceux qu'on nous présente.
C'est clair qu'il y a plusieurs explications. La solution est-elle individuelle (choix du métier) ou sociale (organisation du travail) ?
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- BritLétyHabitué du forum
freche a écrit:Non, déjà fait. Du coup il faut ranger le matin. Et si je ne range pas le matin, il faudra le faire le soir en rentrant.BritLéty a écrit: Pour ma part je reste persuadée que si vous al8liez faire vos trucs en laissant la table en plan aux bons soins de monsieur, elle serait parfaitement nettoyée le lendemain matin.
Mais dans ce cas ce n'est pas de la procrastination. C'est du FDG.
Enfin tout ça pour dire que le ménage ne fait pas partie de mes charges mentales, je priorise, il y a des choses que seule moi peux faire, il y a des choses qui doivent être faite à un moment bien précis, et il y a le reste que je fais quand j'ai le temps ( mais que je fais quand même, plus tard ne veut pas dire jamais ).
Et puis j'aime bien mes pauses, je ne peux pas tout faire d'affilée.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
À force de ne rien faire il ne sait plus. Je pense qu'il faut lui donner des tâches précises mais qui soient à lui, comme un planning, parce que pour le moment il est incapable de prévoir seul. Le point positif c'est qu'il veut changer donc profites-en.Sallustius a écrit:idem ici : j'ai la charge de tout ou presque. Mon conjoint a deux gros défauts : il ne voit pas ce qu'il y a à faire (je suis sûre qu'il ne sait même pas combien de machines tournent par semaine...) et est incapable de porter la responsabilité de la maison (il ne sait pas quel enfant fait quoi ni quel jour à l'école pour prévoir les tenues, oublie tout, même ce qui le concerne, y compris pour le boulot, est capable d'éteindre inconsciemment le réveil et de se rendormir un jour de boulot...). Quand je pars, au retour c'est l'apocalypse alors qu'il a essayé de faire des trucs. J'ai eu : la petite avec le body boutonné n'importe comment et la couche à l'envers chez la nounou (au troisième enfant), l'oubli de courriers importants avec délai (depuis je gère tout l'administratif, il ne sait même pas quand se déclarent les impôts), l'oubli de conseils de classe, l'étendage de linge déjà sec quand l'autre était dans la machine trempé...
Au quotidien il fait la vaisselle, pas tout à fait complète (il oublie les plats...) et il remplit les gamelles des chiens de croquettes.
Il donne un coup de main dès qu'il y pense mais ce n'est pas régulier et c'est ce qui m'épuise : un coup je rentre et tout est lancé (ménage, douches... Il rentre avant moi), un coup rien n'est fait.
Ce n'est donc pas la masse du boulot qui me fatigue mais cette incertitude.
Il a plein de qualités bien sûr mais pour cela, c'est dur. Quand je préparais l'agreg, il a sorti une fois les enfants au parc pour me soulager et me dégager du temps, UNE fois en un an ! Dès que j'ai une réunion, un mercredi travaillé, il souffle devant la masse de choses à faire (orthophoniste, clubs de sport...) car qui le fait d'habitude ? J'en culpabilise.
Il a été éduqué ainsi cela dit, son père est comme lui. La différence est que mon conjoint s'en rend compte mais il ne parvient pas à changer pour autant. Si je ne faisais rien ? Eh bien à la description de son appart de célibataire, je le sais !
Alors l'organisation est simple : pour une fois, j'écris à 23h et c'est tôt. J'ai fini pour ce soir, coup de bol, et j'ai commencé la journée à 7h, sans pause à midi. J'ai trois enfants (5,7 et 10 ans), 240m2 de maison et un temps plein au collège. Je ne sais même plus comment j'ai tenu quand ils étaient plus jeunes.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- HimpyExpert spécialisé
DesolationRow a écrit:Je suis le roi du yakafokon mais en l'occurrence ce n'est pas par cruauté que j'écris tout ça, je crois vraiment que ce genre de situations peut bouger, pas forcément au point d'équilibrer tout à fait, mais au moins un peu. Quand je lis certains descriptifs de journées (pas forcément les tiennes, Elaïna ) je suis partagé entre l'admiration éperdue et l'hallucination effrayée.
D'accord avec ça aussi.
Je parlais plus haut de communication, le mot peut blesser, comme si certains couples n'en avait pas, ce n'est pas ce que je pense. Chacun vit comme il veut et fait comme il peut. Je ne juge personne.
Ceci dit, cela n'empêche pas que je ne comprenne pas comment vivent les autres couples tellement cela me semble étranger.
Enfin je suis aussi d'accord avec ceux qui parlent des journées de fou au boulot... encore une fois c'est un choix, personnel et de société.
Et d'accord aussinavec BritLety... ceux qui font à moitié... sont bien contents que de soit fait correctement par quelqu'un d'autre.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Oui.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- WonderWomanBon génie
Tiens, ce matin je tombe sur cet article sur mon newsfeed Facebook https://www.facebook.com/106554296074697/posts/1842076799189096/
Ce que font les mères parfaites
L'auteur s'excuse presque de ne pas être parfaite, mais à aucun moment elle ne semble envisager que le père peut faire des trucs.
Hier nous avons eu une discussion sur notre organisation avec mon mari... Et il m'a dit qu'il ne comprends pas pourquoi je ne me bloque pas des plages horaires sur mon edt pour faire des bijoux / aller au sport.
Je dis que je n'ai pas le temps, je dois faire ceci, cela, etc etc... Et il me répond : "mais enfin, tu ne peux pas faire toutes les corvées et ensuite te plaindre que je ne t'aide pas et que tu n'as pas de temps pour toi"
Il a lu ce fil ou quoi ?! 😂
Prise de conscience salutaire, du moins je l'espère !
Ce que font les mères parfaites
L'auteur s'excuse presque de ne pas être parfaite, mais à aucun moment elle ne semble envisager que le père peut faire des trucs.
Hier nous avons eu une discussion sur notre organisation avec mon mari... Et il m'a dit qu'il ne comprends pas pourquoi je ne me bloque pas des plages horaires sur mon edt pour faire des bijoux / aller au sport.
Je dis que je n'ai pas le temps, je dois faire ceci, cela, etc etc... Et il me répond : "mais enfin, tu ne peux pas faire toutes les corvées et ensuite te plaindre que je ne t'aide pas et que tu n'as pas de temps pour toi"
Il a lu ce fil ou quoi ?! 😂
Prise de conscience salutaire, du moins je l'espère !
_________________
Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- ElaïnaDevin
pseudo-intello a écrit:Leclochard a écrit:
Tout à fait d'accord. C'est d'un certain point de vue stupéfiant que des personnes soient obligées de faire des journées aussi longues. Est-on si irremplaçable ? Est-ce la charge de travail qui est mal répartie ? Est-ce la société qui est mal organisée ? S'oblige-t-on à le faire pour gagner encore plus ou par conscience professionnelle ? Pourquoi le télétravail n'est-il pas plus répandu ? A quoi cela sert-il de gagner du temps grâce aux machines si c'est pour le réinvestir dans une activité aliénante ?
Problème de formation, et de problème de "coût" du travail.
- pour ne pas embaucher davantage, les recruteurs divers et variés s'appuient sur la doxa du travail, donc au travailleur, qui est un "coût" (alors que l'actionnaire est une richesse, hein...) -> mieux vaut embaucher 3 gusses et les surbooker que 4 qui bossent confortablement
- dans une société pas trop débile, on se dirait que "tiens, y'a plein de gens en burn-out et plein de chômeurs, ce serait peut-être répartir le gâteau plus équitablement ? (les Allemands viennent d'obtenir quelques victoires en ce sens, ce me semble), mais se pose le problème de la formation ; parmi nos millions e chômeurs, combien sont suffisamment compétents pour devenir rapidement des profs, des infirmiers, des flics, et des cadres divers et variés opérationnels ?
Voilà, en gros c'est l'idée. En France, c'est très répandu comme idée. Il y a l'idée que naturellement, le salarié va avoir tendance à en faire le moins possible, donc on le surcharge de boulot pour qu'il en fasse beaucoup. Sauf que s'il est un peu consciencieux il va vouloir TOUT faire... et faire des horaires démentiels.
Pour mon mari, il a un jour de télétravail, ce qui n'est pas mal quand même, et il a de lui-même réduit un peu ses horaires, mais ça reste une très grosse charge. Ensuite, comme il est trop gentil, il va gérer le dossier juridique personnel de Machin qui divorce, de Bidule qui a un litige avec son voisin... (gratuitement, bien sûr... d'ailleurs j'adoooooore les gens qui ne prennent de ses nouvelles que quand ils ont un truc juridique à lui demander...) et ça lui prend fatalement du temps.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Question prérentrée et organisation avec enfants.
- Gers : la Maison des Enfants de Moussaron (IME) soupçonnée de maltraitance envers les enfants handicapés, et de détournement de fonds
- Avoir ses enfants ou beaux-enfants dans le même établissement
- Tracts à la sortie des écoles de Montpellier : "Attention : on poussent nos enfants vers l’homosexualité", "Ils m’ont dit que nos enfants allaient subir une expérimentation".
- UNICEF : Les enfants laissés pour compte - Tableau de classement des inégalités de bien-être entre les enfants des pays riches
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum