- pseudo-intelloSage
On peut changer le titre.
Je connais, en effet, de très rares familles dans lesquelles le partage des tâches, en particulier celui de la tâche mentale et à l'équilibre.
Les statistiques indiquent que le déséquilibre croît avec le nombre d'enfants. Ce qui n'est, au fond, pas très étonnant : les tâches, et la charge mentale, impliquent souvent les enfants. Or, quand 'lenfant naît, que se asse-t-il ? Outre la fusion avec sa maman en mémoire de sa vie d'avant, et pour la bouffe si allaitement, c'est maman qui a dix semaines, minimum, de congé maternité. Donc pendant les 10 premières semaines de la vie du bébé, c'est maman qui s'en occupe le plus, puisqu'elle est à demeure (elle va pas attendre le retour de papa pour changer une couche débordante, ou pour nourrir un bébé biberonné, ou demander au marmot d'attendre le retour de son père pour brailler. D’autant plus que pendant ce temps, si pas de bol, papa doit corriger des brevets blancs avec un couplage notes / compétences, ou a ses conseils de classe, enfin bref. De ce fait, c'est maman qui maîtrise le plus vite le rythme et les besoins du bébé, qui range les bodies (et sait donc où ils sont), qui repère avec quels habits bébé a trop chaud ou trop froid et quel joet / doudou / boîte à musique l'apaise le mieux, etc. Et là, chapeau les papas qui parviennent à gommer cette "avance" de la maman, en se montrant suffisamment curieux, ou en tentant de rattraper l'écart en prenant le relais après la journée de travail, , parce que ce n'est pas facile.
La solution semblerait alors un congé de maternité plus équilibré. Mais ce n'est pas si simple : le déséquilibre maman / papa se justifie par le plus grand besoin de repos physique de maman (passer 4 kg par l'entrejambe, récupérer de l'exploit et des 9 mois de grossesse qui ont précédé, ça justifie d'être prioritaire sur l'arrêt de travail, même si celui-ci n'est pas de tout repos). Et puis l'allaitement, quoi : quand on fait le choix d'allaiter, ce serait ballot que maman reprenne le boulot avec son tire-lait au bout de par exemple deux mois pour laisser papa prendre le relais deux autres moi. Allaiter en travaillant, j'ai fait te je ferai, mais c'est double-fatigue, et les conditions ne sont pas toujours optimales. peut-être que la solution suédoise est l'une des meilleures en vigueur actuellement (12 mois à répartir entre les deux parents, mais chacun doit prendre au moins deux mois sinon ce temps est perdu), ce qui ne résout toutefois pas complètement le problème pour un allaitement long. ou alors chaque parent prend un mi-temps, mais si c'est relativement facile à mettre en œuvre dans nos métiers, ce n'est pas possible, ou très difficilement, dans certaines professions...
Ma réponse correspond sans doute à un cas particulier, mais : je suis à temps partiel de droit, ne serait-ce que pour éviter un complément de service. Mon mari a ses 18 heures, parfois plus. Je travaille à moins d'un quart d'heure de mon bahut, et peux donc rentrer et souffler quand j'ai ne serait-ce que deux heures de pause ; lui est à 44 - 45 minute, donc c'est mort.
Il est donc logique que je prenne une plus grande part de tâches domestiques, pour rééquilibrer le déséquilibre du temps dédié à la vie professionnelle (je compte les trajets).
Je préfère, d'ailleurs, surtout quand on voit l'évolution du métier. Si les salaires étaient un peu plus élevés, je serais volontiers à mi-temps.
Je connais, en effet, de très rares familles dans lesquelles le partage des tâches, en particulier celui de la tâche mentale et à l'équilibre.
Les statistiques indiquent que le déséquilibre croît avec le nombre d'enfants. Ce qui n'est, au fond, pas très étonnant : les tâches, et la charge mentale, impliquent souvent les enfants. Or, quand 'lenfant naît, que se asse-t-il ? Outre la fusion avec sa maman en mémoire de sa vie d'avant, et pour la bouffe si allaitement, c'est maman qui a dix semaines, minimum, de congé maternité. Donc pendant les 10 premières semaines de la vie du bébé, c'est maman qui s'en occupe le plus, puisqu'elle est à demeure (elle va pas attendre le retour de papa pour changer une couche débordante, ou pour nourrir un bébé biberonné, ou demander au marmot d'attendre le retour de son père pour brailler. D’autant plus que pendant ce temps, si pas de bol, papa doit corriger des brevets blancs avec un couplage notes / compétences, ou a ses conseils de classe, enfin bref. De ce fait, c'est maman qui maîtrise le plus vite le rythme et les besoins du bébé, qui range les bodies (et sait donc où ils sont), qui repère avec quels habits bébé a trop chaud ou trop froid et quel joet / doudou / boîte à musique l'apaise le mieux, etc. Et là, chapeau les papas qui parviennent à gommer cette "avance" de la maman, en se montrant suffisamment curieux, ou en tentant de rattraper l'écart en prenant le relais après la journée de travail, , parce que ce n'est pas facile.
La solution semblerait alors un congé de maternité plus équilibré. Mais ce n'est pas si simple : le déséquilibre maman / papa se justifie par le plus grand besoin de repos physique de maman (passer 4 kg par l'entrejambe, récupérer de l'exploit et des 9 mois de grossesse qui ont précédé, ça justifie d'être prioritaire sur l'arrêt de travail, même si celui-ci n'est pas de tout repos). Et puis l'allaitement, quoi : quand on fait le choix d'allaiter, ce serait ballot que maman reprenne le boulot avec son tire-lait au bout de par exemple deux mois pour laisser papa prendre le relais deux autres moi. Allaiter en travaillant, j'ai fait te je ferai, mais c'est double-fatigue, et les conditions ne sont pas toujours optimales. peut-être que la solution suédoise est l'une des meilleures en vigueur actuellement (12 mois à répartir entre les deux parents, mais chacun doit prendre au moins deux mois sinon ce temps est perdu), ce qui ne résout toutefois pas complètement le problème pour un allaitement long. ou alors chaque parent prend un mi-temps, mais si c'est relativement facile à mettre en œuvre dans nos métiers, ce n'est pas possible, ou très difficilement, dans certaines professions...
capucine42 a écrit:J'avoue que je me suis fait la réflexion aussi en parcourant rapidement ce topic de mamans qui ont une vision très...traditionnelle de la répartition des tâches et de la famille en règle générale.
Je trouve très étonnant de lire à quel point il est normal pour toutes d'accomplir seule les tâches ménagères et de s'occuper des enfants.
Je sais que dans beaucoup de cas lorsque ce genre de stéréotype est bien installé et que tout le monde accepte ce fonctionnement, c'est que monsieur gagne beaucoup plus d'argent que madame, mais tout de même, j'ai du mal à concevoir cette répartition, surtout que la plupart des mamans profs ici travaillent à temps complet.
C'est un mystère pour moi.
Ma réponse correspond sans doute à un cas particulier, mais : je suis à temps partiel de droit, ne serait-ce que pour éviter un complément de service. Mon mari a ses 18 heures, parfois plus. Je travaille à moins d'un quart d'heure de mon bahut, et peux donc rentrer et souffler quand j'ai ne serait-ce que deux heures de pause ; lui est à 44 - 45 minute, donc c'est mort.
Il est donc logique que je prenne une plus grande part de tâches domestiques, pour rééquilibrer le déséquilibre du temps dédié à la vie professionnelle (je compte les trajets).
Je préfère, d'ailleurs, surtout quand on voit l'évolution du métier. Si les salaires étaient un peu plus élevés, je serais volontiers à mi-temps.
- TardisNiveau 9
Chez moi je fais toute la vaisselle, presque toute la cuisine et presque toutes les courses. Je fais presque tout dans le jardin et les tâches 'sales' dans la maison. Avec ma femme on partage la récupération des enfants à l'école et on les amène tous les deux au foot/ à la danse/ à la piscine. Ma femme fait le repassage et la plupart des lessives.
C'est bien d'avoir les tâches différentes et précises, ça évite les disputes (un coach de mariage nous l'a conseillé). C'est à moi de faire la vaisselle et à ma femme de repasser, on fait chacun notre tâche sans attendre l'autre. Croyez moi, ça marche !!
C'est bien d'avoir les tâches différentes et précises, ça évite les disputes (un coach de mariage nous l'a conseillé). C'est à moi de faire la vaisselle et à ma femme de repasser, on fait chacun notre tâche sans attendre l'autre. Croyez moi, ça marche !!
- meevadeborahNiveau 8
Eloah a écrit:Un titre de post, ça peut se modifier, non ? moi aussi il m'a toujours gênée ce titre ... d'autant que je connais des hommes aussi impliqués que leurs épouses dans la gestion de la vie familiale. On ne peut pas induire une différence puis se plaindre qu'elle existe !
Autre cliché que je lis ici (et entends ailleurs), celui sur les parents solos qui seraient toujours à plaindre. Pour ma part, certes j'aurais préféré ne pas être quittée du jour au lendemain et que mes enfants continuent à grandir avec leurs deux parents mais ceci mis à part on peut être parfaitement heureux ainsi et mener une vie la plus épanouie possible !
Là où je plains les "parents solo" (plus souvent des femmes il est vrai, mais petit à petit les choses changent aussi sur la garde en cas de séparation), c'est sur le fait de ne pas pouvoir compter sur quelqu'un d'autre. Mais avec l'expérience (l'âge quoi), je me rends compte que c'est vrai aussi pour les couples qui fonctionnent de manière très déséquilibrée mais aussi selon les périodes de vie. Une copine qui est "maman solo", pour reprendre l'expression, me laisse souvent entendre que je ne me rends pas compte de ce que c'est d'être seule, parce qu'elle est toute seule pour gérer tous les problèmes de son fils. Et globalement c'est vrai. Mais je n'ose pas lui dire qu'elle ne se rend pas compte ce que c'est de gérer les problèmes de quelqu'un d'autre, en plus des siens. En réalité je ne m'en plains pas parce que je ne suis pas à plaindre, mais on a eu une période où mon conjoint n'allait pas bien du tout. Dans l'ensemble je suis chanceuse parce que c'était une période limitée, mais certains, en couple, ont effectivement bien plus à gérer que s'ils étaient seuls.
Bref, tout ça pour dire qu'il ne faut pas voir les choses par le petit bout de la lorgnette.
- LeclochardEmpereur
Tardis a écrit:Chez moi je fais toute la vaisselle, presque toute la cuisine et presque toutes les courses. Je fais presque tout dans le jardin et les tâches 'sales' dans la maison. Avec ma femme on partage la récupération des enfants à l'école et on les amène tous les deux au foot/ à la danse/ à la piscine. Ma femme fait le repassage et la plupart des lessives.
C'est bien d'avoir les tâches différentes et précises, ça évite les disputes (un coach de mariage nous l'a conseillé). C'est à moi de faire la vaisselle et à ma femme de repasser, on fait chacun notre tâche sans attendre l'autre. Croyez moi, ça marche !!
Je crois aussi à la spécialisation. Celui qui est le plus efficace a intérêt à prendre en charge la tâche dans laquelle il est meilleur. Ici, ma femme ne doit surtout pas cuisiner. Un jour, elle a failli mettre le feu à l'appart !
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- EloahExpert spécialisé
meevadeborah a écrit:Eloah a écrit:Un titre de post, ça peut se modifier, non ? moi aussi il m'a toujours gênée ce titre ... d'autant que je connais des hommes aussi impliqués que leurs épouses dans la gestion de la vie familiale. On ne peut pas induire une différence puis se plaindre qu'elle existe !
Autre cliché que je lis ici (et entends ailleurs), celui sur les parents solos qui seraient toujours à plaindre. Pour ma part, certes j'aurais préféré ne pas être quittée du jour au lendemain et que mes enfants continuent à grandir avec leurs deux parents mais ceci mis à part on peut être parfaitement heureux ainsi et mener une vie la plus épanouie possible !
Là où je plains les "parents solo" (plus souvent des femmes il est vrai, mais petit à petit les choses changent aussi sur la garde en cas de séparation), c'est sur le fait de ne pas pouvoir compter sur quelqu'un d'autre. Mais avec l'expérience (l'âge quoi), je me rends compte que c'est vrai aussi pour les couples qui fonctionnent de manière très déséquilibrée mais aussi selon les périodes de vie. Une copine qui est "maman solo", pour reprendre l'expression, me laisse souvent entendre que je ne me rends pas compte de ce que c'est d'être seule, parce qu'elle est toute seule pour gérer tous les problèmes de son fils. Et globalement c'est vrai. Mais je n'ose pas lui dire qu'elle ne se rend pas compte ce que c'est de gérer les problèmes de quelqu'un d'autre, en plus des siens. En réalité je ne m'en plains pas parce que je ne suis pas à plaindre, mais on a eu une période où mon conjoint n'allait pas bien du tout. Dans l'ensemble je suis chanceuse parce que c'était une période limitée, mais certains, en couple, ont effectivement bien plus à gérer que s'ils étaient seuls.
Bref, tout ça pour dire qu'il ne faut pas voir les choses par le petit bout de la lorgnette.
Je suis d'accord avec toi. Récemment lors d'une discussion deux collègues copines racontaient comment se passent la répartition des taches et la gestion des enfants avec leurs maris. Clairement, ça ne m'a pas fait rêver, je préfère grandement me débrouiller seule !!
- DanskaProphète
C'est fait - le titre me gênait, moi aussi, il sera plus équilibré sous cet intituléFires of Pompeii a écrit:Si un modo passe, il pourra peut-être modifier, et mettre un titre comme "organisation vie pro / vie perso / enfants".
Je pense qu'en effet ce serait mieux, que ce fil soit visiblement ouvert aux hommes.
- BabaretteDoyen
Pseudo-intello : à mon sens, justement parce qu'une grossesse et un accouchement sont éprouvants et épuisants, il serait judicieux que les hommes aient un congé paternité plus long, pour que Madame ne se retrouve pas seule avec son bébé et sa fatigue.
Leclochard a écrit:Tardis a écrit:Chez moi je fais toute la vaisselle, presque toute la cuisine et presque toutes les courses. Je fais presque tout dans le jardin et les tâches 'sales' dans la maison. Avec ma femme on partage la récupération des enfants à l'école et on les amène tous les deux au foot/ à la danse/ à la piscine. Ma femme fait le repassage et la plupart des lessives.
C'est bien d'avoir les tâches différentes et précises, ça évite les disputes (un coach de mariage nous l'a conseillé). C'est à moi de faire la vaisselle et à ma femme de repasser, on fait chacun notre tâche sans attendre l'autre. Croyez moi, ça marche !!
Je crois aussi à la spécialisation. Celui qui est le plus efficace a intérêt à prendre en charge la tâche dans laquelle il est meilleur. Ici, ma femme ne doit surtout pas cuisiner. Un jour, elle a failli mettre le feu à l'appart !
Je ne savais pas qu'on était mariés.
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- LeclochardEmpereur
Babarette a écrit:
Pseudo-intello : à mon sens, justement parce qu'une grossesse et un accouchement sont éprouvants et épuisants, il serait judicieux que les hommes aient un congé paternité plus long, pour que Madame ne se retrouve pas seule avec son bébé et sa fatigue.Leclochard a écrit:Tardis a écrit:Chez moi je fais toute la vaisselle, presque toute la cuisine et presque toutes les courses. Je fais presque tout dans le jardin et les tâches 'sales' dans la maison. Avec ma femme on partage la récupération des enfants à l'école et on les amène tous les deux au foot/ à la danse/ à la piscine. Ma femme fait le repassage et la plupart des lessives.
C'est bien d'avoir les tâches différentes et précises, ça évite les disputes (un coach de mariage nous l'a conseillé). C'est à moi de faire la vaisselle et à ma femme de repasser, on fait chacun notre tâche sans attendre l'autre. Croyez moi, ça marche !!
Je crois aussi à la spécialisation. Celui qui est le plus efficace a intérêt à prendre en charge la tâche dans laquelle il est meilleur. Ici, ma femme ne doit surtout pas cuisiner. Un jour, elle a failli mettre le feu à l'appart !
Je ne savais pas qu'on était mariés.
Ce serait drôle. Comme je ne suis pas marié, je sais que ce n'est pas toi.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- BabaretteDoyen
Ah, nous sommes deux? Je propose donc à ta compagne de rejoindre mon association, les nulles en cuisine anonymes.
Pour ce qui est de la répartition des taches, ayant vécu en coloc, j'ai une petite expérience. L'année où nous vivions à huit, quatre femmes, quatre hommes, il est vrai que les femmes faisaient plus de taches ménagères que les hommes. Cela dit, le critère de l'âge était à prendre en compte. Trois de ces messieurs avaient vingt ans et moins, nous avions toutes plus de vingt ans.
Nous avions pourtant une "roue des services", à faire tourner chaque semaine. Mais certains se dispensaient de faire leur part, et certaines tâches courantes n'étaient pas faites: le nettoyage du plan de travail et de la machine à café par exemple. Néanmoins, il me parait préférable d'attribuer une tâche à chacun, quitte à ce qu'il y ait un roulement. Ça permet vraiment de savoir ce qu'on a à faire et de s'organiser en conséquence.
Pour ce qui est de la répartition des taches, ayant vécu en coloc, j'ai une petite expérience. L'année où nous vivions à huit, quatre femmes, quatre hommes, il est vrai que les femmes faisaient plus de taches ménagères que les hommes. Cela dit, le critère de l'âge était à prendre en compte. Trois de ces messieurs avaient vingt ans et moins, nous avions toutes plus de vingt ans.
Nous avions pourtant une "roue des services", à faire tourner chaque semaine. Mais certains se dispensaient de faire leur part, et certaines tâches courantes n'étaient pas faites: le nettoyage du plan de travail et de la machine à café par exemple. Néanmoins, il me parait préférable d'attribuer une tâche à chacun, quitte à ce qu'il y ait un roulement. Ça permet vraiment de savoir ce qu'on a à faire et de s'organiser en conséquence.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- pseudo-intelloSage
Babarette a écrit:
Pseudo-intello : à mon sens, justement parce qu'une grossesse et un accouchement sont éprouvants et épuisants, il serait judicieux que les hommes aient un congé paternité plus long, pour que Madame ne se retrouve pas seule avec son bébé et sa fatigue.
Je pense que tu as raison, en tout cas pour le premier enfant.
A partir du 2e, d'expérience, quand il faut s'occuper de l'aîné et du petit, on a tendance à charger papa du grand (à amener à l'école) et maman du petit (qui peut se réveiller n'importe quand pour réclamer sa pitance (dans bien des familles, maman est le placard à bouffe.
J'ai tendance à penser que dans pas mal de cas, si on veut un papa aussi pointu que maman (où sont quelles fringues dans l'armoire, etc.), et partager non seulement les charges (j'ai réussi, quand on travaillait tous les deux à temps complet) mais également la charge mentale (j'ai jamais réussi), le mieux est de créer au bout d'un moment une asymétrie dans l'autre sens (maman travaille, est donc fatiguée quand elle rentre, et c’est en toute logique papa qui lance les machines, range le linge, pense à prendre RDV pour les vaccins, etc.).
C'est empirique, mais j'ai l'impression que les papas qui ont pu rester à la maternité (notamment les nuits) ont trouvé leur marques plus facilement, et ont pris plus activement leur part... il y a même peut-être des pistes à creuser du côté de l'accouchement.
_________________
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- lene75Prophète
La grossesse elle-même marque le début de la différence. Sur le topic grossesse, de nombreuses femmes viennent se désoler du fait que le papa n'est pas aussi engagé affectivement dans la grossesse qu'elles. Je l'ai vécu de manière forte quand on a dû discuter d'IMG avec mon conjoint. Pour le papa, on parle d'un hypothétique futur enfant. Moi je ne l'ai pas vécu de la même manière : je sentais mon bébé bouger, nous étions déjà dans l'échange.
N'empêche les choses à creuser sur l'accouchement, ce n'est pas bête : c'est mon père qui a grosso modo accouché ma mère de son 3e, je l'ai toujours entendu dire qu'il était le père et la mère de ce petit, et ce petit a toujours été son chouchou. Ça n'allait pas jusqu'à vraiment s'occuper de lui mais ça fait quand même une différence. Dans le même registre, il s'est beaucoup occupé de ma fille quand elle était hospitalisée, elle le lui a beaucoup rendu et ça reste la seule de ses 11 petits-enfants dont il s'occupe, même s'il commence à prendre ses distances.
Ce qui pèse le plus, je trouve, ce ne sont pas les tâches ménagères, qui prennent un temps limité, mais la charge mentale et affective (à qui l'enfant s'agrippe, qui appelle-t-il la nuit ou quand il se fait mal, etc.), dont beaucoup d'hommes croyant partager les tâches 50/50 avec leur épouse ignorent jusqu'à l'existence, alors que l'essentiel de la fatigue nerveuse vient de là.
Le congé maternité, en revanche, c'est plus compliqué. Autant il faudrait permettre au papa de rester auprès de sa famille, notamment les premiers jours, autant le congé des femmes est déjà très court ne serait-ce que pour se remettre physiquement. Pour ma 3e j'ai eu 1 mois 1/2 de plus et c'était vraiment limite pour ma reprise. Mon corps a mis une grosse année à se remettre totalement. C'est aussi une grosse inégalité avec les hommes.
N'empêche les choses à creuser sur l'accouchement, ce n'est pas bête : c'est mon père qui a grosso modo accouché ma mère de son 3e, je l'ai toujours entendu dire qu'il était le père et la mère de ce petit, et ce petit a toujours été son chouchou. Ça n'allait pas jusqu'à vraiment s'occuper de lui mais ça fait quand même une différence. Dans le même registre, il s'est beaucoup occupé de ma fille quand elle était hospitalisée, elle le lui a beaucoup rendu et ça reste la seule de ses 11 petits-enfants dont il s'occupe, même s'il commence à prendre ses distances.
Ce qui pèse le plus, je trouve, ce ne sont pas les tâches ménagères, qui prennent un temps limité, mais la charge mentale et affective (à qui l'enfant s'agrippe, qui appelle-t-il la nuit ou quand il se fait mal, etc.), dont beaucoup d'hommes croyant partager les tâches 50/50 avec leur épouse ignorent jusqu'à l'existence, alors que l'essentiel de la fatigue nerveuse vient de là.
Le congé maternité, en revanche, c'est plus compliqué. Autant il faudrait permettre au papa de rester auprès de sa famille, notamment les premiers jours, autant le congé des femmes est déjà très court ne serait-ce que pour se remettre physiquement. Pour ma 3e j'ai eu 1 mois 1/2 de plus et c'était vraiment limite pour ma reprise. Mon corps a mis une grosse année à se remettre totalement. C'est aussi une grosse inégalité avec les hommes.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je vois bien ce que tu veux dire Lene.
Mais l'enfant s'agrippe au parent qui s'occupe le plus de lui et qu'il associe donc à cette fonction de "soin". Quand les deux parents s'occupent également des enfants il me semblent que ces derniers s'agrippent indifféremment à l'un ou l'autre.
Mais l'enfant s'agrippe au parent qui s'occupe le plus de lui et qu'il associe donc à cette fonction de "soin". Quand les deux parents s'occupent également des enfants il me semblent que ces derniers s'agrippent indifféremment à l'un ou l'autre.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Cléopatra2Guide spirituel
Ici c'est moi qui en fais le moins car après ma 2e grossesse je n'y arrivais tout simplement pas.
J'ai sûrement plus de charge mentale (je gère l'administratif et "j'organise" les plannings on va dire), mais on va tous les deux chez le pédiatre, et monsieur fait la lessive donc sait parfaitement où sont les différents habits des enfants. Il gère pour l'instant tout ou presque même si c'est temporaire.
Ne pas savoir où sont les habits des petits, ça me fait quand même un peu halluciner.
J'ai sûrement plus de charge mentale (je gère l'administratif et "j'organise" les plannings on va dire), mais on va tous les deux chez le pédiatre, et monsieur fait la lessive donc sait parfaitement où sont les différents habits des enfants. Il gère pour l'instant tout ou presque même si c'est temporaire.
Ne pas savoir où sont les habits des petits, ça me fait quand même un peu halluciner.
- Cléopatra2Guide spirituel
Fires of Pompeii a écrit:Je vois bien ce que tu veux dire Lene.
Mais l'enfant s'agrippe au parent qui s'occupe le plus de lui et qu'il associe donc à cette fonction de "soin". Quand les deux parents s'occupent également des enfants il me semblent que ces derniers s'agrippent indifféremment à l'un ou l'autre.
Hmm là ça dépend des enfants. Objectivement on s'occupe tous les deux autant des enfants (voire plus lui certaines semaines car j'ai des activités en dehors) mais j'ai l'impression que les enfants s'agrippent plus à moi (me réclament plus si je m'en vais par exemple).
- MalagaModérateur
lene75 a écrit:
Le congé maternité, en revanche, c'est plus compliqué. Autant il faudrait permettre au papa de rester auprès de sa famille, notamment les premiers jours, autant le congé des femmes est déjà très court ne serait-ce que pour se remettre physiquement. Pour ma 3e j'ai eu 1 mois 1/2 de plus et c'était vraiment limite pour ma reprise. Mon corps a mis une grosse année à se remettre totalement. C'est aussi une grosse inégalité avec les hommes.
Je n'ai pas le même sentiment (mais chaque expérience, chaque accouchement est très différent et très personnel). Ce que je trouve fatigant, c'est d'enchaîner l'accouchement et les nuits très hachées, donc de n'avoir aucun temps de repos entre les deux.
Pour mon 1er accouchement, je n'ai eu que moi à m'occuper puisque mon fils est descendu en néonat immédiatement (et que j'ai pu le voir 10 minutes le lendemain, une heure les jours suivants seulement pendant 4 jours). J'ai accouché un mercredi par césarienne, le lundi, je sortais de l'hôpital et je conduisais déjà seule pour aller justement en néonat trois fois par jour. Je me suis vite remise de l'accouchement et j'ai ressenti de la fatigue le jour où l'on a récupéré le bébé, trois semaines après l'accouchement.
Pour ma fille, qui a eu la chance de naître un peu plus tard et d'être un peu plus grosse que son frère, l'enchaînement de la césarienne et des nuits à s'occuper d'elle a été compliqué. Quinze jours après, j'avais encore beaucoup de douleurs, me remettre physiquement a été difficile (de plus, il est vrai que j'avais à m'occuper de son frère, deux ans à ce moment).
A titre perso, si les pères pouvaient avoir trois semaines de congés immédiatement après l'accouchement, je trouve que cela serait une vraie aide pour tout le monde : pour eux (pour trouver leur place), pour la maman (pour être aidée parce que trois jours, c'est totalement insuffisant et les onze jours ne sont pas forcément pris immédiatement).
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AustrucheerranteHabitué du forum
Malaga a écrit:lene75 a écrit:
Le congé maternité, en revanche, c'est plus compliqué. Autant il faudrait permettre au papa de rester auprès de sa famille, notamment les premiers jours, autant le congé des femmes est déjà très court ne serait-ce que pour se remettre physiquement. Pour ma 3e j'ai eu 1 mois 1/2 de plus et c'était vraiment limite pour ma reprise. Mon corps a mis une grosse année à se remettre totalement. C'est aussi une grosse inégalité avec les hommes.
Je n'ai pas le même sentiment (mais chaque expérience, chaque accouchement est très différent et très personnel). Ce que je trouve fatigant, c'est d'enchaîner l'accouchement et les nuits très hachées, donc de n'avoir aucun temps de repos entre les deux.
Pour mon 1er accouchement, je n'ai eu que moi à m'occuper puisque mon fils est descendu en néonat immédiatement (et que j'ai pu le voir 10 minutes le lendemain, une heure les jours suivants seulement pendant 4 jours). J'ai accouché un mercredi par césarienne, le lundi, je sortais de l'hôpital et je conduisais déjà seule pour aller justement en néonat trois fois par jour. Je me suis vite remise de l'accouchement et j'ai ressenti de la fatigue le jour où l'on a récupéré le bébé, trois semaines après l'accouchement.
Pour ma fille, qui a eu la chance de naître un peu plus tard et d'être un peu plus grosse que son frère, l'enchaînement de la césarienne et des nuits à s'occuper d'elle a été compliqué. Quinze jours après, j'avais encore beaucoup de douleurs, me remettre physiquement a été difficile (de plus, il est vrai que j'avais à m'occuper de son frère, deux ans à ce moment).
A titre perso, si les pères pouvaient avoir trois semaines de congés immédiatement après l'accouchement, je trouve que cela serait une vraie aide pour tout le monde : pour eux (pour trouver leur place), pour la maman (pour être aidée parce que trois jours, c'est totalement insuffisant et les onze jours ne sont pas forcément pris immédiatement).
Nous venons d'avoir notre premier enfant. Il se trouve que je suis doctorant contractuel semestrialisé, donc ce semestre je n'ai aucune obligation de présence sur mon lieu de travail (sauf pour quelques réunions, mais la fac a eu le bon goût d'être bloquée et la SNCF de faire grève ). Cela fait donc trois semaine que je reste à la maison où je fais... ben presque tout en fait, pour soulager ma copine (prof aussi) qui allaite et qui a des articles à finir. Si j'avais dû reprendre tout de suite des semaines de cours, honnêtement, je ne sais pas trop comment on aurait fait (on aurait fait, certainement, mais on vivrait sur les rotules pour encore un certain temps).
- VolubilysGrand sage
Concernant ce temps de ce remettre après l'accouchement, c'est aussi un problème de notre société actuelle où on vit dans une famille réduite au minimum.
Autrefois une femme était plus entourée par les autres femmes de sa famille pendant cette période qui suis l'accouchement.
Il n'y a que serait-ce 20~30ans, on restait à la maternité 7 à 10 jours avec souvent bébé en nursery la nuit, alors que maintenant au bout de 3 jours à vous débrouiller avec bébé nuit et jour on vous met dehors. On se fiche de votre état de fatigue, ou même de vos misères...
Autrefois une femme était plus entourée par les autres femmes de sa famille pendant cette période qui suis l'accouchement.
Il n'y a que serait-ce 20~30ans, on restait à la maternité 7 à 10 jours avec souvent bébé en nursery la nuit, alors que maintenant au bout de 3 jours à vous débrouiller avec bébé nuit et jour on vous met dehors. On se fiche de votre état de fatigue, ou même de vos misères...
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- RogerMartinBon génie
Fires of Pompeii a écrit:Je vois bien ce que tu veux dire Lene.
Mais l'enfant s'agrippe au parent qui s'occupe le plus de lui et qu'il associe donc à cette fonction de "soin". Quand les deux parents s'occupent également des enfants il me semblent que ces derniers s'agrippent indifféremment à l'un ou l'autre.
En tout cas, c'est ce qui s'est passé pour ma soeur et moi. Mon père ingénieur, très pris par son travail, trouvait tout de même le temps de nous habiller chaque jour pour l'école et de nos faire nos nattes -- ma mère partait tôt au collège. Je l'ai toujours vu prendre sa part des tâches ménagères, et il sait tout faire y compris recoudre un bouton, etc. Bref, c'est un être humain. Sa secrétaire m'a dit quand il a pris sa retraite qu'elle savait tout de nos petites vies, tout le détail de nos études, etc., et qu'il faisait appeler à la maison dès qu'on était malades. Je ne le savais pas et ça m'a touchée.
Chez nous, idem, notre fils n'a jamais réclamé l'un plus que l'autre -- il n'a jamais beaucoup réclamé, ce petit cochon s'est juste contenté de ne jamais dormir une minute de plus que nous. Son père s'est débrouillé pour prendre environ trois semaines au moment de mon retour de la mater, entre le congé + des échanges de cours avec des collègues de sa CPGE. J'ai allaité longtemps mais on a très tôt filé des biberons, et je n'ai jamais eu l'exclusivité de quoi que ce soit, je pense. Pour la gestion de la maison, on est tous les deux (maintenant les trois) à la manœuvre, dans une grande désorganisation consensuelle. :ooops:
De mon côté j'ai conscience que je dois compenser à mort, parce que je ne gère pas du tout la cuisine au quotidien. Je me suis emparé de certaines corvées d'intendance genre tri des fringues trop petites, les fournitures scolaires et de bureau de tout le monde, pas seulement au moment de la rentrée mais tout au long de l'année, etc. C'est mon taf de nettoyer la salle de bain, aussi. À part ces trucs-là, quand quelque chose nous pèse trop, eh bien on se relaie... ou on arrête de le faire. On ne repasse qu'en cas de menace imminente, genre chemise pour un concert ou une audition de violoncelle.
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- ElaïnaDevin
Et par ailleurs il est de plus en plus courant d'habiter loin de sa famille... Quand j'ai eu mes enfants, mes parents travaillaient encore et vivaient à 800 km de chez nous. Ils sont venus voir leurs petits-enfants chaque fois mais ne pouvaient pas faire beaucoup plus que de rester un week-end. Et encore ils sont autonomes, j'ai des copines dont les parents/BP sont venus voir le bébé et qu'il fallait servir, occuper, nourrir et blanchir en plus du bébé à gérer...
J'avoue avoir parfois une pointe d'envie par rapport aux gens autour de nous qui peuvent faire appel facilement à la famille pour avoir de l'aide. Ce n'est pas notre cas (pas de famille du côté de mon mari et mes parents même à la retraite sont loin) et c'est parfois compliqué.
J'avoue avoir parfois une pointe d'envie par rapport aux gens autour de nous qui peuvent faire appel facilement à la famille pour avoir de l'aide. Ce n'est pas notre cas (pas de famille du côté de mon mari et mes parents même à la retraite sont loin) et c'est parfois compliqué.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- DesolationRowEmpereur
En tout cas, comme l'écrivait Fop, dans bien des cas l'inégale répartition des tâches est largement due à un accord tacite : je vois le cas de mon beau-frère, par exemple. Effectivement, il s'occupe très très peu de ses deux filles, et ma belle-soeur s'en plaint. D'un autre côté, elle ne lui a jamais laissé la moindre place : sous prétexte que la mère comprend mieux son bébé, qu'elle est indispensable, que c'est elle qui sait mieux faire, elle ne lui a, et je ne plaisante pas, pas laissé changer une couche les trois premiers mois, et il a fallu attendre huit mois pour qu'elle le laisse s'occuper de leur première fille un après-midi entier. Et le phénomène s'auto-entretient : évidemment que la gamine réclame sa mère et gueule si c'est son père qui s'en occupe.
- RogerMartinBon génie
DesolationRow a écrit:En tout cas, comme l'écrivait Fop, dans bien des cas l'inégale répartition des tâches est largement due à un accord tacite : je vois le cas de mon beau-frère, par exemple. Effectivement, il s'occupe très très peu de ses deux filles, et ma belle-soeur s'en plaint. D'un autre côté, elle ne lui a jamais laissé la moindre place : sous prétexte que la mère comprend mieux son bébé, qu'elle est indispensable, que c'est elle qui sait mieux faire, elle ne lui a, et je ne plaisante pas, pas laissé changer une couche les trois premiers mois, et il a fallu attendre huit mois pour qu'elle le laisse s'occuper de leur première fille un après-midi entier. Et le phénomène s'auto-entretient : évidemment que la gamine réclame sa mère et gueule si c'est son père qui s'en occupe.
J'ai plusieurs couples de ce type dans mon entourage. J'essaie d'éviter le sujet, c'est un truc à se fâcher à mort.
On voit ça dès la maternité, où c'est à la mère de faire ci et ça, hein. Tout ça assaisonné de bonne grosse complicité féminine : ah ah ah les hommes ils savent pas. Cela me donne des envies de meurtre(s).
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- DesolationRowEmpereur
C'est étonnant le nombre de trucs qu'un homme est capable de faire si on le lui demande, voire si on ne lui laisse pas le choix
- ipomeeGuide spirituel
Un homme serait-il une femme comme les autres ?
- RogerMartinBon génie
Un peu comme les femmes, je dirais. C'est au pied du mur qu'on voit les changeurs de couche ou les pourvoyeurs de bodies. Si quelqu'un l'avait fait à notre place, pas sûr qu'on se serait battus pour connaître cette joie.DesolationRow a écrit:C'est étonnant le nombre de trucs qu'un homme est capable de faire si on le lui demande, voire si on ne lui laisse pas le choix
@ipomee
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- VolubilysGrand sage
La mentalité comme quoi c'est à la femme de s'occuper des bébés est assez prégnante dans la société. Quand j'ai été hospitalisé 3 semaines après la naissance de bébé, tout le monde me demandait "mais qui s'occupe de bébé?"... ben, il a un père que je sache. On a aussi quand on se plaint de la fatigue des remarques telles que : "tu l'as voulu non?" à moi alors qu'on a proposé une sortie détente au papa pour qu'il souffle... ça me rend dingue.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- WonderWomanBon génie
A vous lire je me sens complètement désorganisée.
Les horaires de mon mari changent d'une journée à l'autre : il peut rentrer à 19h comme à 22h, on ne peut jamais savoir à l'avance. D'ailleurs mes journées à moi sont aussi chaotiques en ce moment, je fais bien plus que mes 50%. On est ravis d'avoir les beaux-parents à proximité qui peuvent chercher la petite au pied levé. D'ailleurs, nous allons déménager pour nous rapprocher des deux paires de grands-parents. C'est une chance de les avoir à proximité, et même s'ils ne font pas tout comme je le voudrais... il faut savoir lâcher prise, n'est-ce pas ?
On est complètement désorganisés, on fait les trucs au jour le jour et selon qu'on le voit... Là par ex, je viens de voir que la caisse du chat est pleine, je vais la vider... Je vois que le linge suspendu est sec, je vais le ranger... Je vois qu'il faut passer l'aspi, je vais le faire... J'ai le sentiment de "voir" beaucoup plus de choses que mon mari, qui est peut-être plus tolérant au bordel, mais d'un autre côté, j'ai plus tendance à laisser la vaisselle s'accumuler et lui aime bien la faire le soir en rentrant pour décompresser.
Bon, je suis aussi objectivement beaucoup plus à la maison. Mais du coup, mes loisirs qui se font à la maison aussi ont tendance à passer à la trappe. Monsieur, lui, va au sport et ça ne lui viendrait pas à l'idée de louper son entrainement parce qu'il faut faire une lessive, et faire les courses, et ranger le linge, et oups c'est déjà l'heure d'aller chercher la petite.
En ce moment j'ai vraiment la tête sous l'eau, j'ai l'impression de ne pas m'en sortir, je suis tout le temps fatiguée...
Les horaires de mon mari changent d'une journée à l'autre : il peut rentrer à 19h comme à 22h, on ne peut jamais savoir à l'avance. D'ailleurs mes journées à moi sont aussi chaotiques en ce moment, je fais bien plus que mes 50%. On est ravis d'avoir les beaux-parents à proximité qui peuvent chercher la petite au pied levé. D'ailleurs, nous allons déménager pour nous rapprocher des deux paires de grands-parents. C'est une chance de les avoir à proximité, et même s'ils ne font pas tout comme je le voudrais... il faut savoir lâcher prise, n'est-ce pas ?
On est complètement désorganisés, on fait les trucs au jour le jour et selon qu'on le voit... Là par ex, je viens de voir que la caisse du chat est pleine, je vais la vider... Je vois que le linge suspendu est sec, je vais le ranger... Je vois qu'il faut passer l'aspi, je vais le faire... J'ai le sentiment de "voir" beaucoup plus de choses que mon mari, qui est peut-être plus tolérant au bordel, mais d'un autre côté, j'ai plus tendance à laisser la vaisselle s'accumuler et lui aime bien la faire le soir en rentrant pour décompresser.
Bon, je suis aussi objectivement beaucoup plus à la maison. Mais du coup, mes loisirs qui se font à la maison aussi ont tendance à passer à la trappe. Monsieur, lui, va au sport et ça ne lui viendrait pas à l'idée de louper son entrainement parce qu'il faut faire une lessive, et faire les courses, et ranger le linge, et oups c'est déjà l'heure d'aller chercher la petite.
En ce moment j'ai vraiment la tête sous l'eau, j'ai l'impression de ne pas m'en sortir, je suis tout le temps fatiguée...
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
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