Comment participer à l'élaboration de manuels scolaires ?

Miguel a écrit: Avec un volume d'Annales, j'ai découvert que l'on touchait aussi pour le droit à la photocopie (encore un an après).

Tiens, c'est une grande curiosité ça pour moi car c'est susceptible de m'intéresser aussi (mais peut-être plus pour les concours).
Par exemple, pour le brevet et le bac, elles sortent en septembre et sont assez denses : l'auteur passe son été entier à faire ça, non ?

Effectivement, les annales se prêtent bien à la photocopie...

Pierre_au_carré a écrit:

Miguel a écrit: Avec un volume d'Annales, j'ai découvert que l'on touchait aussi pour le droit à la photocopie (encore un an après).

Tiens, c'est une grande curiosité ça pour moi car c'est susceptible de m'intéresser aussi (mais peut-être plus pour les concours).
Par exemple, pour le brevet et le bac, elles sortent en septembre et sont assez denses : l'auteur passe son été entier à faire ça, non ?

Effectivement, les annales se prêtent bien à la photocopie...

Non, il faut que ce soit bouclé pour le 15 juillet, en très gros (relecture des épreuves comprise). Ensuite, il faut compter un mois et demi entre l'impression et la distribution.
En gros, on prépare tout ce qu'on peut avant les épreuves et dès le jour des épreuves, c'est à fond sur les corrigés.

Miguel a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:

Miguel a écrit: Avec un volume d'Annales, j'ai découvert que l'on touchait aussi pour le droit à la photocopie (encore un an après).

Tiens, c'est une grande curiosité ça pour moi car c'est susceptible de m'intéresser aussi (mais peut-être plus pour les concours).
Par exemple, pour le brevet et le bac, elles sortent en septembre et sont assez denses : l'auteur passe son été entier à faire ça, non ?

Effectivement, les annales se prêtent bien à la photocopie...

Non, il faut que ce soit bouclé pour le 15 juillet, en très gros (relecture des épreuves comprise). Ensuite, il faut compter un mois et demi entre l'impression et la distribution.
En gros, on prépare tout ce qu'on peut avant les épreuves et dès le jour des épreuves, c'est à fond sur les corrigés.

Oui, c'est vrai pour les autres phases...
Et je viens de penser que quand il y a par exemple 100 sujets corrigés dont 10 de 2010, ceux d'avant ont déjà été rédigés.
Par contre, du coup, ce ne peut être que des droits forfaitaires s'il y a mélange ?

Pierre_au_carré a écrit:

Miguel a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:

Miguel a écrit: Avec un volume d'Annales, j'ai découvert que l'on touchait aussi pour le droit à la photocopie (encore un an après).

Tiens, c'est une grande curiosité ça pour moi car c'est susceptible de m'intéresser aussi (mais peut-être plus pour les concours).
Par exemple, pour le brevet et le bac, elles sortent en septembre et sont assez denses : l'auteur passe son été entier à faire ça, non ?

Effectivement, les annales se prêtent bien à la photocopie...

Non, il faut que ce soit bouclé pour le 15 juillet, en très gros (relecture des épreuves comprise). Ensuite, il faut compter un mois et demi entre l'impression et la distribution.
En gros, on prépare tout ce qu'on peut avant les épreuves et dès le jour des épreuves, c'est à fond sur les corrigés.

Oui, c'est vrai pour les autres phases...
Et je viens de penser que quand il y a par exemple 100 sujets corrigés dont 10 de 2010, ceux d'avant ont déjà été rédigés.
Par contre, du coup, ce ne peut être que des droits forfaitaires s'il y a mélange ?

Non, pourquoi ?
En fait chez mon éditeur il y a quand même une avance importante, remboursée par un droit proportionnel aux ventes.

Miguel a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:
Par contre, du coup, ce ne peut être que des droits forfaitaires s'il y a mélange ?

Non, pourquoi ?
En fait chez mon éditeur il y a quand même une avance importante, remboursée par un droit proportionnel aux ventes.

Parce que s'ils réutilisent des annales corrigées sur plusieurs années, il y a forcément plusieurs auteurs et ça devient inextricable...
Mais c'est peut-être propre aux maths les annales depuis 5 ans et 10 ou 15 sujets par an.
Peu proposent seulement celles de l'année d'avant seulement.

Pierre_au_carré a écrit:

Miguel a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:
Par contre, du coup, ce ne peut être que des droits forfaitaires s'il y a mélange ?

Non, pourquoi ?
En fait chez mon éditeur il y a quand même une avance importante, remboursée par un droit proportionnel aux ventes.

Parce que s'ils réutilisent des annales corrigées sur plusieurs années, il y a forcément plusieurs auteurs et ça devient inextricable...
Mais c'est peut-être propre aux maths les annales depuis 5 ans et 10 ou 15 sujets par an.
Peu proposent seulement celles de l'année d'avant seulement.

Ok, s'il y a plusieurs auteurs.
Quand j'ai repris mon volume, j'ai tout refait et, depuis, c'est moi qui actualise. Donc je touche tout seul comme un grand

Miguel a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:

Miguel a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:
Par contre, du coup, ce ne peut être que des droits forfaitaires s'il y a mélange ?

Non, pourquoi ?
En fait chez mon éditeur il y a quand même une avance importante, remboursée par un droit proportionnel aux ventes.

Parce que s'ils réutilisent des annales corrigées sur plusieurs années, il y a forcément plusieurs auteurs et ça devient inextricable...
Mais c'est peut-être propre aux maths les annales depuis 5 ans et 10 ou 15 sujets par an.
Peu proposent seulement celles de l'année d'avant seulement.

Ok, s'il y a plusieurs auteurs.
Quand j'ai repris mon volume, j'ai tout refait et, depuis, c'est moi qui actualise. Donc je touche tout seul comme un grand

Pas de dispute possibles avec toi année n-1 et toi année n-2 ?
On ne sait jamais, on peut ne pas s'entendre avec soi-même.

Edit : pour les annales, tu les fais chez qui, si ce n'est pas indiscret ? (en MP si tu veux)

Tout est dans le titre.
PS: je suis prof d'anglais en collège.

Qu'est-ce qui vous empêche d'en écrire un avec un ou plusieurs collègues ? il suffit de respecter les directives officielles et d'y ajouter votre propre inventivité. J'en ai écrit 7, dont un de terminale. Il n'y a jamais eu aucun problème. Simplement, le tirage et donc les gains risquent d'être bien plus élevés pour vous.

Il faut arriver à trouver un éditeur tout de même. J'ai l'impression qu'actuellement en langues, il ne faut pas faire preuve de trop d'inventivité et s'inscrire de façon très stricte dans l'actionnel (ce qui ne serait pas ma motivation première si je cherchais à me lancer dans l'aventure).

Je ne peux pas te répondre, mavertie, mais as-tu vu que nous avions consacré, à une époque, un topic au manuel de LV idéal?

Ici: https://www.neoprofs.org/t44809-profs-de-lve-qu-attendez-vous-d-un-bon-manuel?highlight=manuel+id%E9al

Un éditeur, cela se trouve quand on peut fournir : 1) un projet, un concept ; 2) le sommaire, la construction du manuel ; 3) une quarantaine de pages déjà écrites. Pour ma part ce fut d'abord Nathan, puis Ellipses.

Ne pas faire preuve d'inventivité ? mais alors ce n'est pas la peine de se fatiguer, surtout en LV !! Il est bon de s'appuyer sur ce qui est demandé officiellement mais pour l'élargir et l'enrichir de son talent personnel. Il faut donc commencer par avoir des idées, lire quasiment tout ce qui est paru. Un premier manuel est sans doute plus facile à concevoir à deux.

Il n'y a aucune autorisation à demander à quiconque.

Bonjour,

Je me permets de relancer ce sujet. J'ai récemment participé à un atelier pour donner mon avis sur un projet de manuel et cela a renforcé mon souhait de devenir auteur de manuels scolaires en anglais.
Avez-vous des conseils, outre l'envoi de CV/lettre de motivation spontanés aux maisons d'édition?

Je vous remercie.

Bonjour,
Te rapprocher d'auteurs ou d'inspecteur qui chapeautent les ouvrages.
Quand j'ai commencé ma carrière, j'ai eu la chance d'être entouré d'auteurs. Il y en avait 4 dans le même lycée, des pointures. J'ai proposé deux chapitres qui ont été intégrés par la suite.
La réflexion, la recherche d'informations, le croisement des idées sont des sujets intéressants. Cependant, la lourdeur de la publication, le respect des différentes chartes... peuvent rebuter certains.

Merci pour ton message! Je me disais bien que la première étape serait de contacter mon IPR.

Ellipse m'a relancée justement !

Kilmeny a écrit:Ellipse m'a relancée justement !

Pareil, ils doivent avoir besoin de monde.

C'est un travail interessant mais très chronophage pour un retour financier très très limité.
C'est par connaissance que j'ai pu participer à l'écriture d'un manuel scolaire.

Le retour financier dépend des ventes du manuel.

Firefly, les maisons d'édition sont indépendantes. Elles n'en ont rien à faire des IPR. Leur seul souci, c'est de vendre. Tu peux te rapprocher de ton IPR si cela te rassure. Mais je puis te garantir qu'on peut partir de rien et faire faire son trou à une collection sans être adoubé par sa hiérarchie.
En 2008, je militais depuis longtemps pour un enseignement du français conforme à mes voeux - c'est-à-dire pas du tout conforme aux voeux de mon IPR . La réforme Darcos s'est annoncée. Mon travail avec des associations m'a permis d'avoir une idée de son contenu avant le commun des professeurs, c'était mon seul avantage dans l'histoire. Sinon, pas de nom, pas de réseau, rien. Mais je ne me suis pas démontée pour autant. J'ai écrit à tous les grands éditeurs scolaires, exposé mon projet, et pourquoi je pensais qu'il était vendeur : en avance sur la réforme à venir, et conforme aux attentes de milliers de professeurs de français qui n'en peuvent plus du ramassis de la séquence, qui veulent du contenu sérieux pour travailler le vocabulaire, ce grand abandonné, l'écriture, qu'on ne savait plus par quel bout prendre, et la grammaire, sinistrée. J'ai simplement argumenté qu'il y avait un créneau à prendre que tous les Fleurs d'Encre du monde (alors leader du marché) n'occupaient pas. On pensera ce qu'on voudra d'un tel argumentaire, mais Hachette et Nathan y ont été sensible et ont donné suite au courrier de la totale inconnue que j'étais à leurs yeux.
Le résultat, c'est Terre des Lettres, collection aujourd'hui installée.
(Et les IPR la boudent, mais je leur fais un joli pied de nez.)

Si tu veux lancer une collection, tu dois réfléchir à ce que tu veux faire : pourquoi comme ça et pas autrement ? Que veux-tu apporter de plus par rapport à l'existant ? Quel public vises-tu ? Si les réponses à ces questions sont claires pour toi, tu n'as besoin ni d'IPR ni de personne, seulement de ton courage et de bonnes doses de café : fonce, écris aux éditeurs. Ça peut marcher.

Bonne chance.

Merci beaucoup pour vos réponses.
Merci V.Marchais pour votre explication.

Bonjour

SI certains sont intéressés, lelivrescolaire.fr cherche des auteurs pour le lycée.

Rien n'est indiqué sur leur site... Question très triviale (et que je n'aime pas poser, mais quand on est dans la mouise financièrement on fait ce qu'on peut  ) : fait-on cela pour la beauté du geste ou peut-on espérer gagner malgré tout un (maigre sans doute) pécule ?

On ne gagne rien avec lelivrescolaire, juste le droit pour l'établissement de commander des manuels à tarifs préférentiels...

Merci pour la réponse (je m'y attendais cela dit ^^) !

0.0X% par manuel vendu pour "une" mission. Sachant que si tu négocies bien ton contrat / es performant, tu peux obtenir plusieurs missions.

Les sous arrivent très tard, après clôture des comptes de l'année.

Comme déjà évoqué, c'est avant tout une expérience humaine (LLS) enrichissante car l'écriture est collaborative.

Il faut accepter d'être relu et corrigé par X personnes tout en sachant que in fine, tu devras te plier à la ligne éditoriale dictée par une ou deux personnes.

C'est très intense, chronophage et massé (juillet à octobre/novembre) et tu auras des dates de livraison/relecture à respecter.

C'est une belle aventure que je recommande mais pas pour les sous. Pour avoir le plaisir de travailler de la base vers le manuel. C'est la belle philosophie du LLS. Avec la mise en avant du numérique et de la gratuité des supports en ligne (tous les supports!)

Pas de bandeau = ne pas photocopier = dans les pdf du LLS. :serge:

Tu peux aussi proposer ta candidature au CNED, il y a aussi besoin d'auteurs pour les cours, notamment en cas de changement de programme.
Par contre, tu touches une somme une seule fois, pas de droits d'auteur.
Là aussi, les délais sont très courts et tu dois respecter une structure imposée, mais c'est vraiment très intéressant.