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- ZarkoHabitué du forum
Effectivement, c'est la pire des positions....mais d'années en années, ça changera... Tu devrais d'ailleurs eessayer d''accélérer le temps...
- zabriskieÉrudit
Zarko a écrit:Effectivement, c'est la pire des positions....mais d'années en années, ça changera... Tu devrais d'ailleurs eessayer d''accélérer le temps...
C'est con, mais ça me rassure, parce que je le vis effectivement comme ça !
Accélérer le temps, non, quand même pas Y'a les vacances pour se remettre, c'est déjà pas mal !
- ZarkoHabitué du forum
Ben oui, ce sera ça...Et je ne trouve pas forcément que ce soit dégradant de s'être frotté à la ZEP...Par contre, j'ai du mal à accepter des baisses de notes lorsqu'on en part !!!zabriskie a écrit:Zarko a écrit:Effectivement, c'est la pire des positions....mais d'années en années, ça changera... Tu devrais d'ailleurs eessayer d''accélérer le temps...
C'est con, mais ça me rassure, parce que je le vis effectivement comme ça !
Accélérer le temps, non, quand même pas Y'a les vacances pour se remettre, c'est déjà pas mal !
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- percehaieNiveau 10
Zarko a écrit:Ben oui, ce sera ça...Et je ne trouve pas forcément que ce soit dégradant de s'être frotté à la ZEP...Par contre, j'ai du mal à accepter des baisses de notes lorsqu'on en part !!!zabriskie a écrit:Zarko a écrit:Effectivement, c'est la pire des positions....mais d'années en années, ça changera... Tu devrais d'ailleurs eessayer d''accélérer le temps...
C'est con, mais ça me rassure, parce que je le vis effectivement comme ça !
Accélérer le temps, non, quand même pas Y'a les vacances pour se remettre, c'est déjà pas mal !
Que veux-tu dire par baisses de notes?
- SekhmetNiveau 7
zabriskie a écrit: mais je sors vite de mes gonds avec les petits trucs par en-dessous, style je fais du bruit dès que tu te retournes, je fais des petits bruits débiles main sur la bouche... Là, je peux péter un câble, et c'est pile ce qu'ils veulent
Tiens, justement : comment gérer ces petits trucs idiots, mais tellement rageants!!
Ca m'est déjà arrivé; un gamin faisait du bruit avec la règle, j'ai confisqué la règle. Il se met à faire cliquer sans arrêt son stylo, alors j'ai confisqué sa trousse en lui laissant un stylo sans bouchon et lui ai demandé de me recopier une page du manuel, la leçon du jour étant à rattraper pour la fois prochaine sous peine de le faire en retenue.
Mais quand toute la classe se met à tousser pour faire pêter un boulon au prof, que faire? Moi, j'ai ignoré cela en pensant que ça allait passer tout seul, mais ça s'est transformé en bruits d'animaux, je me suis crue au zoo! La fin de l'heure m'a sauvée, mais ils se sont joyeusement moqués de moi à midi dans la cour en faisant de même sur mon passage. J'ai été les voir gentiment en leur disant d'en profiter car l'après-midi, ils n'allaient pas rire, avec mon air bien méchant que je sors rarement. Ca a marché car ils ont arrêté. L'aprèm, j'vais tous les carnets sur la table, le premier qui ouvrirait la bouche se verrait mettre 1h de retenue (j'avais obtenu l'accord de la CPE avec qui j'en ai parlé à midi). Je leur ai alors donné 10 minutes pour mettre par écrit tout ce qu'ils avaient retenu de la matinée.
J'ai adoré voir les mines déconfites. L'heure s'est passée sans un bruit, on aurait entendu une mouche voler.
Le lendemain, j'ai annoncé les heureux gagnants : ceux qui avaient fait un mauvais travail ont eu le droit (plutôt le devoir) de recopier la totalité du chapitre. Et puis je n'ai plus eu de problèmes.
Même si j'ai su rattraper le coup, j'aurais aimé pouvoir stopper la ménagerie le matin, qu'auriez-vous fait pour calmer ce bazar?
- CelebornEsprit sacré
Meryret a écrit:
Même si j'ai su rattraper le coup, j'aurais aimé pouvoir stopper la ménagerie le matin, qu'auriez-vous fait pour calmer ce bazar?
Punition collective.
Oui, je sais, c'est pas très tendance. Mais à partir du moment où l'on a des élèves et non des bêtes sauvages en face, ça a tendance à fonctionner.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Scarabee15Habitué du forum
Mouai, la punition collective j'aimerais bien, mais dans la mesure ou elle est interdite, c'est le meilleur moyen pour se retrouver avec des parents sur le dos.
En fait, le mieux c'est la punition collective déguisée en travail trèèèèèès chiant, niark, niark niark
En fait, le mieux c'est la punition collective déguisée en travail trèèèèèès chiant, niark, niark niark
- CelebornEsprit sacré
Scarabee15 a écrit:Mouai, la punition collective j'aimerais bien, mais dans la mesure ou elle est interdite,
Légende urbaine (depuis 2004) :
circulaire N°2004-176 DU 19-10-2004 :
S’il est utile de souligner le principe d’individualisation de la punition ou de la sanction, il faut rappeler qu’une punition peut être infligée pour sanctionner le comportement d’un groupe d’élèves identifiés qui, par exemple, perturbe le fonctionnement de la classe. Par ailleurs, dans le cadre de l’autonomie pédagogique du professeur, quand les circonstances l’exigent, celui-ci peut donner un travail supplémentaire à l’ensemble des élèves. Ce travail doit contribuer à trouver ou retrouver des conditions sereines d’enseignement en même temps qu’il satisfait aux exigences d’apprentissage.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Scarabee15Habitué du forum
Celeborn a écrit:Scarabee15 a écrit:Mouai, la punition collective j'aimerais bien, mais dans la mesure ou elle est interdite,
Légende urbaine (depuis 2004) :
circulaire N°2004-176 DU 19-10-2004 :
S’il est utile de souligner le principe d’individualisation de la punition ou de la sanction, il faut rappeler qu’une punition peut être infligée pour sanctionner le comportement d’un groupe d’élèves identifiés qui, par exemple, perturbe le fonctionnement de la classe. Par ailleurs, dans le cadre de l’autonomie pédagogique du professeur, quand les circonstances l’exigent, celui-ci peut donner un travail supplémentaire à l’ensemble des élèves. Ce travail doit contribuer à trouver ou retrouver des conditions sereines d’enseignement en même temps qu’il satisfait aux exigences d’apprentissage.
Mouarf ! Va falloir informer la dinde de l'IUFM qui diffuse des faussetés
- percehaieNiveau 10
J'ai eu des élèves très difficiles cette année et cela m'a convaincu que ma vocation était de m'occuper d'élèves en difficulté et dits récalcitrants.
J'ai remarqué que le dialogue fonctionnait très bien, le dialogue en tête à tête en dehors des cours !
Par contre, cela prend beaucoup de temps de voir individuellement chaque élève mais cela a porté ses fruits dans mon cas car je n'ai pas eu à exclure le moindre élève.
J'ai remarqué que le dialogue fonctionnait très bien, le dialogue en tête à tête en dehors des cours !
Par contre, cela prend beaucoup de temps de voir individuellement chaque élève mais cela a porté ses fruits dans mon cas car je n'ai pas eu à exclure le moindre élève.
- SekhmetNiveau 7
Celeborn a écrit:Scarabee15 a écrit:Mouai, la punition collective j'aimerais bien, mais dans la mesure ou elle est interdite,
Légende urbaine (depuis 2004) :
circulaire N°2004-176 DU 19-10-2004 :
S’il est utile de souligner le principe d’individualisation de la punition ou de la sanction, il faut rappeler qu’une punition peut être infligée pour sanctionner le comportement d’un groupe d’élèves identifiés qui, par exemple, perturbe le fonctionnement de la classe. Par ailleurs, dans le cadre de l’autonomie pédagogique du professeur, quand les circonstances l’exigent, celui-ci peut donner un travail supplémentaire à l’ensemble des élèves. Ce travail doit contribuer à trouver ou retrouver des conditions sereines d’enseignement en même temps qu’il satisfait aux exigences d’apprentissage.
Un grand merci, je croyais vraiment que c'était interdit, on me l'a tellement martelé!
- freakNiveau 2
Je remonte ce sujet pour faire part d'un truc que j'ai utilisé cette année et qui a été très efficace.
Deux élèves de troisième étaient particulièrement durs à gérer, chacun à sa manière: l'un en provoquant ses camarades à longueur de temps et en créant systématiquement de chahut de façon sournoise, et l'autre en se posant en victime dès que je la reprenais et même dès que je reprenais quelqu'un d'autre (parce que voyez vous, j'aurais été plus sévère si ça avait été elle...)
Après deux énormes clashs pendant un même cours avec eux, j'ai décidé de les prendre en entretien.
Je les ai gardé à la fin d'une journée et je les ai reçu seuls (l'un après l'autre) dans un bureau. La principale était au courant et pas très loin en cas de problème.
Les deux entretiens se sont déroulés ainsi:
Je leur ai dit: "Il s'est passé telle chose mercredi, maintenant, je veux que tu m'expliques comment on en est arrivé là". Et là je me suis tu. Et je n'ai pas desserré les lèvres jusqu'à ce qu'ils parlent. Je crois qu'ils ont tenu à peu près 5 minutes dans le silence, puis ils ont fini par parler un peu. Pour ma part, j'étais prêt à tenir 15 min avant de reprendre la parole.
Une fois qu'ils ont commencé à parler, je les ai un peu aidé à refaire le film de l'incident, étape par étape, et parfois je me suis de nouveau tu, pour les forcer à réfléchir et à se confronter avec la situation.
Tout ce passage m'a pris 20 minutes environ. Après j'ai ramené la conversation sur le scolaire, les notes (en chute libre) et j'ai fini par avoir un engagement des élèves. J'ai enfin donné une sanction qu'ils ont tous les deux trouvée méritée.
Bilan 2 fois 30 minutes pour ces entretiens.
On était en février, et ces élèves ne m'ont plus embêté pendant 3 mois.
Je pense que ce qui a fonctionné ici, c'est qu'ils ont souverainement détesté d'avoir à se confronter à leurs actes et d'avoir à formuler leur pensée, face à un adulte silencieux qui ne lâche pas. D'habitude, on a tendance à faire la morale aux élèves quand on les prend à part, et c'est souvent qu'ils ne décrochent pas un mot et que ça leur passe au dessus de la tête.
Deux élèves de troisième étaient particulièrement durs à gérer, chacun à sa manière: l'un en provoquant ses camarades à longueur de temps et en créant systématiquement de chahut de façon sournoise, et l'autre en se posant en victime dès que je la reprenais et même dès que je reprenais quelqu'un d'autre (parce que voyez vous, j'aurais été plus sévère si ça avait été elle...)
Après deux énormes clashs pendant un même cours avec eux, j'ai décidé de les prendre en entretien.
Je les ai gardé à la fin d'une journée et je les ai reçu seuls (l'un après l'autre) dans un bureau. La principale était au courant et pas très loin en cas de problème.
Les deux entretiens se sont déroulés ainsi:
Je leur ai dit: "Il s'est passé telle chose mercredi, maintenant, je veux que tu m'expliques comment on en est arrivé là". Et là je me suis tu. Et je n'ai pas desserré les lèvres jusqu'à ce qu'ils parlent. Je crois qu'ils ont tenu à peu près 5 minutes dans le silence, puis ils ont fini par parler un peu. Pour ma part, j'étais prêt à tenir 15 min avant de reprendre la parole.
Une fois qu'ils ont commencé à parler, je les ai un peu aidé à refaire le film de l'incident, étape par étape, et parfois je me suis de nouveau tu, pour les forcer à réfléchir et à se confronter avec la situation.
Tout ce passage m'a pris 20 minutes environ. Après j'ai ramené la conversation sur le scolaire, les notes (en chute libre) et j'ai fini par avoir un engagement des élèves. J'ai enfin donné une sanction qu'ils ont tous les deux trouvée méritée.
Bilan 2 fois 30 minutes pour ces entretiens.
On était en février, et ces élèves ne m'ont plus embêté pendant 3 mois.
Je pense que ce qui a fonctionné ici, c'est qu'ils ont souverainement détesté d'avoir à se confronter à leurs actes et d'avoir à formuler leur pensée, face à un adulte silencieux qui ne lâche pas. D'habitude, on a tendance à faire la morale aux élèves quand on les prend à part, et c'est souvent qu'ils ne décrochent pas un mot et que ça leur passe au dessus de la tête.
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