- Jean-FrançoisNiveau 4
Aurore a écrit:
C'est notamment l'acharnement actuel systématique contre le redoublement qu'il faut revoir (mais la véritable raison - bien qu'inavouée par nos politiques - de cette mode stupide est économique, comme chacun sait ...).
Dans le rapport du Haut Conseil de l'Education L'éducation primaire. Bilan des résultats de l'Ecole, août 2007, on lit : "Il semble avéré que le redoublement précoce est inefficace. Son but est de remettre les élèves à niveau, mais il n'y parvient pas, comme deux enquêtes effectuées à plus de vingt ans d'intervalle l'ont montré [...] Les élèves qui redoublent le CP le répètent à l'identique sans améliorer leurs performances en français ni en mathématiques, à la différence de leurs camarades passés en CE1 de justesse [...] La corrélation forte qui existe entre le redoublement précoce et l'origine sociale suggère en outre qu'il est contraire à l'égalité des chances des enfants devant l'école."
- Reine MargotDemi-dieu
Comme dit Jean-François, le redoublement n'est pas toujours efficace. Personne n'a dit que tous les élèves étaient semblables, tous ne sont pas réceptifs aux mêmes méthodes d'enseignement. Et c'est vrai que certains ont besoin de plus de temps, ou de méthodes différentes.
Mais là vous parlez d'exclure ces élèves de l'école.
Dr Who, cesser l'enseignement commun en fin de primaire ou de 5e, c'est ignorer que le monde contemporain aura besoin d'une majorité d'employés qualifiés, les ouvriers agricoles et les manutentionnaires, c'est fini...Et les orienter dès cet âge, oui, c'est les condamner car c'est penser qu'ils sont déja sur les rails de telle ou telle voie. Regardez le système allemand qui oriente précocement les élèves les plus faibles dans les realschule: les résultats de l'éducation en Allemagne sont pires qu'ici.
Des élèves dont le redoublement est un échec je peux vous en citer des tonnes, donc faire du redoublement la panacée...
Q, cette année sa 2e en 6e, élève faible mais gentil l'année précédente, devenu perturbateur et meneur suite à son redoublement
J, l'année dernière en 6e, n'a pas pu passer en classe supérieure, on l'a fait redoubler alors qu'on sait pertinemment que cet élève ne fait rien, s'amuse et que ses parents ne sont pas derrière lui, bref un perturbateur qu'on va garder 5 ans au lieu de
4, pour rien car sa 2e année de 6e sera pareille que la précédente.
etc, etc.
Mais là vous parlez d'exclure ces élèves de l'école.
Dr Who, cesser l'enseignement commun en fin de primaire ou de 5e, c'est ignorer que le monde contemporain aura besoin d'une majorité d'employés qualifiés, les ouvriers agricoles et les manutentionnaires, c'est fini...Et les orienter dès cet âge, oui, c'est les condamner car c'est penser qu'ils sont déja sur les rails de telle ou telle voie. Regardez le système allemand qui oriente précocement les élèves les plus faibles dans les realschule: les résultats de l'éducation en Allemagne sont pires qu'ici.
Des élèves dont le redoublement est un échec je peux vous en citer des tonnes, donc faire du redoublement la panacée...
Q, cette année sa 2e en 6e, élève faible mais gentil l'année précédente, devenu perturbateur et meneur suite à son redoublement
J, l'année dernière en 6e, n'a pas pu passer en classe supérieure, on l'a fait redoubler alors qu'on sait pertinemment que cet élève ne fait rien, s'amuse et que ses parents ne sont pas derrière lui, bref un perturbateur qu'on va garder 5 ans au lieu de
4, pour rien car sa 2e année de 6e sera pareille que la précédente.
etc, etc.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- lene75Prophète
Non le redoublement n'est pas la panacée puisque c'est recommencer ce qui n'a pas marché en espérant un petit mieux, l'enseignement adapté au "profil" de l'enfant serait bien mieux, ça s'appelle ne pas maintenir le collège unique et ce n'est pas exclure de l'école, c'est au contraire donner sa chance à chacun, y compris à ceux à qui le moule commun ne convient visiblement pas (dans les deux sens, d'ailleurs, on connaît les difficultés de enfants précoces) et n'est plus en mesure de rien apporter si ce n'est de la rancoeur.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Jean-FrançoisNiveau 4
marquisedemerteuil a écrit:cesser l'enseignement commun en fin de primaire ou de 5e, c'est ignorer que le monde contemporain aura besoin d'une majorité d'employés qualifiés, les ouvriers agricoles et les manutentionnaires, c'est fini...Et les orienter dès cet âge, oui, c'est les condamner car c'est penser qu'ils sont déja sur les rails de telle ou telle voie.
Certes, mais comme le soulignait un intervenant précédent, ont-ils tous l'appétence et les capacités pour exercer ces emplois qualifiés ? Qui plus est, il nous manque une troisième voie réaliste, entre une orientation précoce aux relents de déterminisme social et une ouverture tous azimuts conduisant in fine à une sélection par l'échec (50% d'échec en fin de licence, si je me souviens bien).
- Reine MargotDemi-dieu
lene75 a écrit:Non le redoublement n'est pas la panacée puisque c'est recommencer ce qui n'a pas marché en espérant un petit mieux, l'enseignement adapté au "profil" de l'enfant serait bien mieux, ça s'appelle ne pas maintenir le collège unique et ce n'est pas exclure de l'école, c'est au contraire donner sa chance à chacun, y compris à ceux à qui le moule commun ne convient visiblement pas (dans les deux sens, d'ailleurs, on connaît les difficultés de enfants précoces) et n'est plus en mesure de rien apporter si ce n'est de la rancoeur.
Trouver des structures adaptées aux rythmes de chacun et des pédagogies différentes ne signifie pas baisser les exigences et renoncer à apporter une culture commune.
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- Reine MargotDemi-dieu
Jean-François a écrit:marquisedemerteuil a écrit:cesser l'enseignement commun en fin de primaire ou de 5e, c'est ignorer que le monde contemporain aura besoin d'une majorité d'employés qualifiés, les ouvriers agricoles et les manutentionnaires, c'est fini...Et les orienter dès cet âge, oui, c'est les condamner car c'est penser qu'ils sont déja sur les rails de telle ou telle voie.
Certes, mais comme le soulignait un intervenant précédent, ont-ils tous l'appétence et les capacités pour exercer ces emplois qualifiés ? Qui plus est, il nous manque une troisième voie réaliste, entre une orientation précoce aux relents de déterminisme social et une ouverture tous azimuts conduisant in fine à une sélection par l'échec (50% d'échec en fin de licence, si je me souviens bien).
Ont-ils les capacités? on ne peut pas le déterminer à l'avance. L'appétence, en effet suppose un encadrement diversifié (avec les mêmes objectifs) et ensuite, c'est à eux de jouer.
cette 3e voie, je la verrais bien avec des internats un peu comme les internats d'excellence, pour les élèves perturbateurs/décrocheurs.
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La famille Bélier
- neoSage
Aujourd'hui en CAPA d'accès à la Hors-Classe des certifiés à Lille, le SNALC, dans sa déclaration préalabale, a dénoncé les points accordés aux collègues ayant enseigné en ZEP au moins 5 ans, points "exorbitants" selon les termes du SNALC.neo a écrit:
Je suis assez d'accord. Pour attirer en ZEP des profs expérimentés, et pas seulement des néo-tit voulant éviter les ZR ou les postes en extension, il faudrait améliorer réellement les conditions de travail dans ces établissements, effectifs limités à 15, 3h de décharge hebdo, une prime digne de ce nom, avancement au grand choix et accès facilité à la hors-classe, voire bonification pour la retraite. Là, on aurait peut-être des volontaires expérimentés et prêts à y finir leur carrière.
Pour info, le fait d'avoir enseigné en ZEP au moins 5 ans donne droit à 0, 8 ou 20 points maximum dans le barème (sur un total de 300 points).
Les collègues apprécieront...
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- DaphnéDemi-dieu
Désolée mais ils ont raison, on est contre ces points.
Car qui est concerné par la HCL, si ce n'est les collègues en fin de carrière.
Alors à cet âge quend on est encore en ZEP c'est qu'on le veut bien.
Les possibilités de promos sont faibles , et donner des points à ces collègues c'est quelque part léser les autres, ceux qui sont en lycée classes post bac etc........ qui ont aussi beaucoup donné.
Car qui est concerné par la HCL, si ce n'est les collègues en fin de carrière.
Alors à cet âge quend on est encore en ZEP c'est qu'on le veut bien.
Les possibilités de promos sont faibles , et donner des points à ces collègues c'est quelque part léser les autres, ceux qui sont en lycée classes post bac etc........ qui ont aussi beaucoup donné.
- neoSage
Ben justement ! Cela voudrait-il dire que l'Etat-employeur ne leur doit aucune reconnaissance pour cela ?!?Daphné a écrit:Désolée mais ils ont raison, on est contre ces points.
Car qui est concerné par la HCL, si ce n'est les collègues en fin de carrière.
Alors à cet âge quend on est encore en ZEP c'est qu'on le veut bien.
Sinon, le SNES a lui aussi formulé beaucoup de critiques sur le barème de la hors-classe, mais pas sur ce point-là ! On a dénoncé de nouveau le caractère arbitraire des points donnés par le chef d'établissement et, dans une moindre mesure, par les IPR, le fait aussi que ceux qui sont passés au 10è et au 11è echelon à l'ancienneté soient fortement pénalisés (très peu peuvent accéder à la hors-classe avant leur départ en retraite), le fait que 4 collègues au 7ème échelon et 4 collègues au 8ème échelon soient ainsi promus (merci aux chefs d'établissement et IPR qui leur ont accordé 100 points) et volent donc la hors-classe à des collègues ayant depuis fort longtemps atteint le 11ème échelon et s'apprêtant à partir en retraite sans le bénéfice de la hors-classe, alors qu'ils ont de très bonnes appréciations du chef et de l'IPR !
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- MSFidèle du forum
neo a écrit:Ben justement ! Cela voudrait-il dire que l'Etat-employeur ne leur doit aucune reconnaissance pour cela ?!?Daphné a écrit:Désolée mais ils ont raison, on est contre ces points.
Car qui est concerné par la HCL, si ce n'est les collègues en fin de carrière.
Alors à cet âge quend on est encore en ZEP c'est qu'on le veut bien.
Sinon, le SNES a lui aussi formulé beaucoup de critiques sur le barème de la hors-classe, mais pas sur ce point-là ! On a dénoncé de nouveau le caractère arbitraire des points donnés par le chef d'établissement et, dans une moindre mesure, par les IPR, le fait aussi que ceux qui sont passés au 10è et au 11è echelon à l'ancienneté soient fortement pénalisés (très peu peuvent accéder à la hors-classe avant leur départ en retraite), le fait que 4 collègues au 7ème échelon et 4 collègues au 8ème échelon soient ainsi promus (merci aux chefs d'établissement et IPR qui leur ont accordé 100 points) et volent donc la hors-classe à des collègues ayant depuis fort longtemps atteint le 11ème échelon et s'apprêtant à partir en retraite sans le bénéfice de la hors-classe, alors qu'ils ont de très bonnes appréciations du chef et de l'IPR !
100 points ! Dans mon académie on a droit à 40 points pour deux avis exceptionnels me semble-t-il.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- InvitéNGrand sage
Je crois que pour l'accès à la HCL des agrégés ( en EPS seulement ? ) c'est 10 points donnés pour l'enseignement en ZEP...
Vaut mieux en effet être bien vu par son cde et son IPR et n'espérer aucune reconnaissance pour le travail en ZEP !
Vaut mieux en effet être bien vu par son cde et son IPR et n'espérer aucune reconnaissance pour le travail en ZEP !
- AuroreEsprit éclairé
Aurore a écrit : C'est notamment l'acharnement actuel systématique contre le redoublement qu'il faut revoir (mais la véritable raison - bien qu'inavouée par nos politiques - de cette mode stupide est économique, comme chacun sait ...).
Jean-François a écrit : Dans le rapport du Haut Conseil de l'Education L'éducation primaire. Bilan des résultats de l'Ecole, août 2007, on lit : "Il semble avéré que le redoublement précoce est inefficace. Son but est de remettre les élèves à niveau, mais il n'y parvient pas, comme deux enquêtes effectuées à plus de vingt ans d'intervalle l'ont montré [...] Les élèves qui redoublent le CP le répètent à l'identique sans améliorer leurs performances en français ni en mathématiques, à la différence de leurs camarades passés en CE1 de justesse [...] La corrélation forte qui existe entre le redoublement précoce et l'origine sociale suggère en outre qu'il est contraire à l'égalité des chances des enfants devant l'école."
Jean-François, un peu de distance critique vis-à-vis des textes officiels ne serait pas de trop. La prose du HCE serait-elle devenue parole d'Évangile ? Et vous savez bien qu'on peut faire dire aux chiffres tout et son contraire en ces temps où la com' est reine !
Évidemment, si la pédagogie n'est pas à la hauteur et/ou l'élève n'en fout pas une pendant toute l'année et passe le plus clair de son temps devant les écrans, et si les parents s'en lavent les mains par dessus le marché, le redoublement ne sert à rien. Mais ça, le HCE ne vous le dit pas, comme c'est curieux...
Marquise, il n'y a pas plus de droit à la réussite que de droit à la santé. Le redoublement est un traitement, mais, comme chacun sait, celui-ci ne garantit aucunement la guérison. A contrario, en supprimant tout redoublement (donc toute tentative de traitement), on est certain de ne pas y arriver ! Est-ce la solution ?
Jean-François a écrit : Dans le rapport du Haut Conseil de l'Education L'éducation primaire. Bilan des résultats de l'Ecole, août 2007, on lit : "Il semble avéré que le redoublement précoce est inefficace. Son but est de remettre les élèves à niveau, mais il n'y parvient pas, comme deux enquêtes effectuées à plus de vingt ans d'intervalle l'ont montré [...] Les élèves qui redoublent le CP le répètent à l'identique sans améliorer leurs performances en français ni en mathématiques, à la différence de leurs camarades passés en CE1 de justesse [...] La corrélation forte qui existe entre le redoublement précoce et l'origine sociale suggère en outre qu'il est contraire à l'égalité des chances des enfants devant l'école."
Jean-François, un peu de distance critique vis-à-vis des textes officiels ne serait pas de trop. La prose du HCE serait-elle devenue parole d'Évangile ? Et vous savez bien qu'on peut faire dire aux chiffres tout et son contraire en ces temps où la com' est reine !
Évidemment, si la pédagogie n'est pas à la hauteur et/ou l'élève n'en fout pas une pendant toute l'année et passe le plus clair de son temps devant les écrans, et si les parents s'en lavent les mains par dessus le marché, le redoublement ne sert à rien. Mais ça, le HCE ne vous le dit pas, comme c'est curieux...
Marquise, il n'y a pas plus de droit à la réussite que de droit à la santé. Le redoublement est un traitement, mais, comme chacun sait, celui-ci ne garantit aucunement la guérison. A contrario, en supprimant tout redoublement (donc toute tentative de traitement), on est certain de ne pas y arriver ! Est-ce la solution ?
- AuroreEsprit éclairé
En clair, comment veut-on faire passer à tout prix dans la classe supérieure un élève qui n'a manifestement pas le niveau, en espérant qu'il comprenne et suive mieux l'année suivante des contenus devenus plus complexes ??
N'est-ce pas là une manière de nier la progressivité des apprentissages qui est le principe de base de la pédagogie ? C'est à mon sens totalement absurde et contraire au bon sens.
N'est-ce pas là une manière de nier la progressivité des apprentissages qui est le principe de base de la pédagogie ? C'est à mon sens totalement absurde et contraire au bon sens.
- Reine MargotDemi-dieu
Aurore a écrit:
Marquise, il n'y a pas plus de droit à la réussite que de droit à la santé. Le redoublement est un traitement, mais, comme chacun sait, celui-ci ne garantit aucunement la guérison. A contrario, en supprimant tout redoublement (donc toute tentative de traitement), on est certain de ne pas y arriver ! Est-ce la solution ?
ça me rappelle les propos de je ne sais plus qui qui disait "le travail, c'est précaire, comme la santé, comme la vie, l'amour..." ah oui, Laurence Parisot, la patronne du Medef. Si, il y a un droit à la santé. Quant à la réussite, il y a plusieurs voies pour y parvenir, mais décréter à l'avance que certains élèves sont condamnés, non.
Je n'ai pas dit qu'il fallait abandonner tout redoublement, certains sont positifs. je ne sais pas depuis combien de temps tu enseignes, mais tu as certainement rencontré des redoublants chez qui le redoublement avait aggravé les choses: attitude de refus, comportement perturbateur et aucune amélioration dans les résultats...je ne parle pas de ceux aux résultats très faibles chez qui on sait que redoubler ne servira à rien. En revanche, certains passant de justesse dans la classe supérieure peuvent tout en restant assez moyens s'en sortir. A côté de ça certains redoublements fonctionnent, quand l'élève ne le prend pas comme une sanction et qu'il s'y met vraiment. la question est donc complexe et le redoublement n'est pas la panacée.
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La famille Bélier
- doctor whoDoyen
Marquise, je suis étonné par tes messages. Tu emploies sans cesse le mot de "réussite" pour décrire uniquement les voies générales. Et quand on oriente les élèves vers les voies professionnelles, c'est l'absence de réussite (l'échec, donc).
Là où je suis d'accord, c'est que cela ne devrait pas s'appeler "voie professionnelle". Même si elles accélèrent le départ de l'école, elles restent (ou devraient rester) l'école. Il devrait effectivement y avoir un solide enseignement de base qui puisse permettre aux rares élèves mal orientés de retourner dans la voie générale si nécessaire.
Je pense qu'une voie technique digne de ce nom pourrait être vraiment ambitieuse. C'était le cas du Cours Supérieur de l'école primaire, au début du XXème siècle. Pas de latin, de dissertation, etc. mais de solides cours de maths et de physique, aisni qu'une continuation des cours de français à l'ancienne du primaire (rédac, voca, grammaire...).
Là où je suis d'accord, c'est que cela ne devrait pas s'appeler "voie professionnelle". Même si elles accélèrent le départ de l'école, elles restent (ou devraient rester) l'école. Il devrait effectivement y avoir un solide enseignement de base qui puisse permettre aux rares élèves mal orientés de retourner dans la voie générale si nécessaire.
Je pense qu'une voie technique digne de ce nom pourrait être vraiment ambitieuse. C'était le cas du Cours Supérieur de l'école primaire, au début du XXème siècle. Pas de latin, de dissertation, etc. mais de solides cours de maths et de physique, aisni qu'une continuation des cours de français à l'ancienne du primaire (rédac, voca, grammaire...).
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- AuroreEsprit éclairé
Doctor who :mille fois
Marquise, je me répète : si le gosse n'a pas envie de travailler, qu'il n'aime pas les études, le redoublement ne sert à rien.
Par contre, si un élève est en difficulté mais reste volontaire, il lui faut un peu plus de temps et le redoublement est bénéfique. Mais il ne faut pas se voiler la face : ce type d'élève est largement minoritaire par rapport à d'autres qui auraient les capacités pour suivre un cursus général, mais n'en ont ni le goût ni la motivation.
Le passage systématique dans la classe supérieure et un Brevet des Collèges - sans parler du bac - au rabais n'ont certes RIEN fait pour les pousser au travail !
Les bons élèves qui bossent sont considérés par les "feignants" comme les dindons de la farce : ils n'ont pas compris que leur travail est superflu et qu'ils obtiendraient le même résultat sans le fournir (passage dans la classe supérieure.
Vous dites :"décréter à l'avance que certains élèves sont condamnés, non."
Il faudrait que vous compreniez que choisir une autre voie que la voie générale n'est ni une condamnation, ni le bagne. Il existe des professions dites "manuelles" nécessitant un niveau de formation et de compétence extrêmement solide et pointu. Pensez aux Compagnons du Tour de France, à l'École Boulle, aux facteurs d'instruments de musique, aux restaurateurs d'œuvres d'art, aux "petites mains" de la haute couture... Les exemples sont légion.
Soyons clairs : c'est à la fin de la 5e (si l'enseignement des années précédentes tient la route) que devrait se faire un premier palier d'orientation, sans pour autant que ce choix soit définitif, l'élève pouvant très bien reprendre goût à des études plus abstraites.
Il y a actuellement des cohortes d'élèves de 4e et 3e qui n'apprennent rien et se sont braqués contre l'enseignement qu'on leur prodigue, n'en retiennent rien et (cherry on the cake ) empêchent les autres de travailler.
Pour finir, vous confondez droit à l'accès aux soins/accès à l'instruction avec un prétendu "droit à la santé"/"droit à la réussite" qui n'existe pas. Les êtres humains demeurent - hélas, mais c'est ainsi - inégaux, aussi bien face à la résistance de leur corps qu'en matière de leurs capacités et aptitudes intellectuelles. De plus, les goûts et les appétences varient selon les individus.
Par contre, j'insiste sur le fait que tous les élèves doivent pouvoir accéder au savoir - s'ils le souhaitent et en fonction de leurs capacités - indépendamment de leur origine sociale, ethnique ou religieuse. L'égalité réside dans ce point précis, et pas dans un autre. C'est la raison pour laquelle l'enseignement ZEP ("s'adapter à la "culture" des élèves", à l'évolution de la société, etc...) est avant tout un puissant facteur d'exclusion malgré les bonnes intentions affichées - et on sait tous où elles mènent !
Marquise, je me répète : si le gosse n'a pas envie de travailler, qu'il n'aime pas les études, le redoublement ne sert à rien.
Par contre, si un élève est en difficulté mais reste volontaire, il lui faut un peu plus de temps et le redoublement est bénéfique. Mais il ne faut pas se voiler la face : ce type d'élève est largement minoritaire par rapport à d'autres qui auraient les capacités pour suivre un cursus général, mais n'en ont ni le goût ni la motivation.
Le passage systématique dans la classe supérieure et un Brevet des Collèges - sans parler du bac - au rabais n'ont certes RIEN fait pour les pousser au travail !
Les bons élèves qui bossent sont considérés par les "feignants" comme les dindons de la farce : ils n'ont pas compris que leur travail est superflu et qu'ils obtiendraient le même résultat sans le fournir (passage dans la classe supérieure.
Vous dites :"décréter à l'avance que certains élèves sont condamnés, non."
Il faudrait que vous compreniez que choisir une autre voie que la voie générale n'est ni une condamnation, ni le bagne. Il existe des professions dites "manuelles" nécessitant un niveau de formation et de compétence extrêmement solide et pointu. Pensez aux Compagnons du Tour de France, à l'École Boulle, aux facteurs d'instruments de musique, aux restaurateurs d'œuvres d'art, aux "petites mains" de la haute couture... Les exemples sont légion.
Soyons clairs : c'est à la fin de la 5e (si l'enseignement des années précédentes tient la route) que devrait se faire un premier palier d'orientation, sans pour autant que ce choix soit définitif, l'élève pouvant très bien reprendre goût à des études plus abstraites.
Il y a actuellement des cohortes d'élèves de 4e et 3e qui n'apprennent rien et se sont braqués contre l'enseignement qu'on leur prodigue, n'en retiennent rien et (cherry on the cake ) empêchent les autres de travailler.
Pour finir, vous confondez droit à l'accès aux soins/accès à l'instruction avec un prétendu "droit à la santé"/"droit à la réussite" qui n'existe pas. Les êtres humains demeurent - hélas, mais c'est ainsi - inégaux, aussi bien face à la résistance de leur corps qu'en matière de leurs capacités et aptitudes intellectuelles. De plus, les goûts et les appétences varient selon les individus.
Par contre, j'insiste sur le fait que tous les élèves doivent pouvoir accéder au savoir - s'ils le souhaitent et en fonction de leurs capacités - indépendamment de leur origine sociale, ethnique ou religieuse. L'égalité réside dans ce point précis, et pas dans un autre. C'est la raison pour laquelle l'enseignement ZEP ("s'adapter à la "culture" des élèves", à l'évolution de la société, etc...) est avant tout un puissant facteur d'exclusion malgré les bonnes intentions affichées - et on sait tous où elles mènent !
- DaphnéDemi-dieu
Comme c'est bien dit Aurore
- doctor whoDoyen
D'accord avec Aurore.
Mais en ce qui concerne le redoublement, je me pose des questions. Je ne pense pas que ce soit une panacée. Il devrait être réservé aux petites classes de maternelle et de primaire, quand il y a un vrai travail sur les éléments les plus indispensables du savoir. Ensuite, ça devient effectivement potentiellement humiliant et inefficace.
Ne serait-il pas plus utile de faire un redoublement préventif, du type CM3, sixième en deux ans, qui permettent de passer le cap du collège de manière plus sereine pour des élèves un peu limite ?
Et effectivement, que de beaux exemples de métiers manuels d'élite. Mais, sans aller jusque là, pensons, aux plombiers, électriciens, restaurateurs... : il y a de la noblesse et une dimension éducative certaine dans ces métiers. Y préparer les élèves est aussi une voie possible pour l'instruction.
Mais en ce qui concerne le redoublement, je me pose des questions. Je ne pense pas que ce soit une panacée. Il devrait être réservé aux petites classes de maternelle et de primaire, quand il y a un vrai travail sur les éléments les plus indispensables du savoir. Ensuite, ça devient effectivement potentiellement humiliant et inefficace.
Ne serait-il pas plus utile de faire un redoublement préventif, du type CM3, sixième en deux ans, qui permettent de passer le cap du collège de manière plus sereine pour des élèves un peu limite ?
Et effectivement, que de beaux exemples de métiers manuels d'élite. Mais, sans aller jusque là, pensons, aux plombiers, électriciens, restaurateurs... : il y a de la noblesse et une dimension éducative certaine dans ces métiers. Y préparer les élèves est aussi une voie possible pour l'instruction.
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- AuroreEsprit éclairé
Absolument d'accord avec vous, doctor who. Le redoublement doit être préconisé avant tout pour consolider les bases et éviter que le décrochage ne soit irréversible (ce qui se produit à partir du collège).
Et d'accord aussi pour ce qui concerne votre dernier paragraphe sur la dignité et l'utilité sociale de ces métiers.
Et d'accord aussi pour ce qui concerne votre dernier paragraphe sur la dignité et l'utilité sociale de ces métiers.
- ChocolatGuide spirituel
Aurore a écrit:Doctor who :mille fois
Marquise, je me répète : si le gosse n'a pas envie de travailler, qu'il n'aime pas les études, le redoublement ne sert à rien.
Par contre, si un élève est en difficulté mais reste volontaire, il lui faut un peu plus de temps et le redoublement est bénéfique. Mais il ne faut pas se voiler la face : ce type d'élève est largement minoritaire par rapport à d'autres qui auraient les capacités pour suivre un cursus général, mais n'en ont ni le goût ni la motivation.
Le passage systématique dans la classe supérieure et un Brevet des Collèges - sans parler du bac - au rabais n'ont certes RIEN fait pour les pousser au travail !
Les bons élèves qui bossent sont considérés par les "feignants" comme les dindons de la farce : ils n'ont pas compris que leur travail est superflu et qu'ils obtiendraient le même résultat sans le fournir (passage dans la classe supérieure.
Vous dites :"décréter à l'avance que certains élèves sont condamnés, non."
Il faudrait que vous compreniez que choisir une autre voie que la voie générale n'est ni une condamnation, ni le bagne. Il existe des professions dites "manuelles" nécessitant un niveau de formation et de compétence extrêmement solide et pointu. Pensez aux Compagnons du Tour de France, à l'École Boulle, aux facteurs d'instruments de musique, aux restaurateurs d'œuvres d'art, aux "petites mains" de la haute couture... Les exemples sont légion.
Soyons clairs : c'est à la fin de la 5e (si l'enseignement des années précédentes tient la route) que devrait se faire un premier palier d'orientation, sans pour autant que ce choix soit définitif, l'élève pouvant très bien reprendre goût à des études plus abstraites.
Il y a actuellement des cohortes d'élèves de 4e et 3e qui n'apprennent rien et se sont braqués contre l'enseignement qu'on leur prodigue, n'en retiennent rien et (cherry on the cake ) empêchent les autres de travailler.
Pour finir, vous confondez droit à l'accès aux soins/accès à l'instruction avec un prétendu "droit à la santé"/"droit à la réussite" qui n'existe pas. Les êtres humains demeurent - hélas, mais c'est ainsi - inégaux, aussi bien face à la résistance de leur corps qu'en matière de leurs capacités et aptitudes intellectuelles. De plus, les goûts et les appétences varient selon les individus.
Par contre, j'insiste sur le fait que tous les élèves doivent pouvoir accéder au savoir - s'ils le souhaitent et en fonction de leurs capacités - indépendamment de leur origine sociale, ethnique ou religieuse. L'égalité réside dans ce point précis, et pas dans un autre. C'est la raison pour laquelle l'enseignement ZEP ("s'adapter à la "culture" des élèves", à l'évolution de la société, etc...) est avant tout un puissant facteur d'exclusion malgré les bonnes intentions affichées - et on sait tous où elles mènent !
J'ai rarement lu des propos à ce point pertinents!
Merci pour ce point de vue plein de bon sens.
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- InvitéInvité
Daphné a écrit:Désolée mais ils ont raison, on est contre ces points.
Car qui est concerné par la HCL, si ce n'est les collègues en fin de carrière.
Alors à cet âge quend on est encore en ZEP c'est qu'on le veut bien.
Les possibilités de promos sont faibles , et donner des points à ces collègues c'est quelque part léser les autres, ceux qui sont en lycée classes post bac etc........ qui ont aussi beaucoup donné.
toutes ces histoires de promo, ça me dégoûte. OK, sûrement que ceux qui obtiennent une promo la méritent, mais comme tout ça est contingenté, il y en a plein qui n'ont rien, alors qu'ils n'en sont pas moins méritants.
Pourquoi seulement 11 échelons chez les profs? pourquoi pas 13? ou plus?
pourquoi ne pas simplement payer ceux qui acceptent les charges supplémentaires (projets, postes spécifiques, CPGE) au lieu de leur faire miroiter des promotions qui ne viendront pas? Pourquoi toujours faire dépendre ces questions de fric de deux personnes, CdE et IPR (ce dernier ayant de toute manière le pouvoir absolu)?
On a déjà des profs qui sont payés plus (agrégés) car "meilleurs", ça suffit bien...
Qu'on réserve des décharges pour enseigner au PAF à ceux qui estiment que se faire bien voir par la hiérarchie est important, ou qu'ils fassent chargés d'inspection, si ça peut leur faire du bien!
- InvitéNGrand sage
Lorica a écrit:Daphné a écrit:Désolée mais ils ont raison, on est contre ces points.
Car qui est concerné par la HCL, si ce n'est les collègues en fin de carrière.
Alors à cet âge quend on est encore en ZEP c'est qu'on le veut bien.
Les possibilités de promos sont faibles , et donner des points à ces collègues c'est quelque part léser les autres, ceux qui sont en lycée classes post bac etc........ qui ont aussi beaucoup donné.
toutes ces histoires de promo, ça me dégoûte. OK, sûrement que ceux qui obtiennent une promo la méritent, mais comme tout ça est contingenté, il y en a plein qui n'ont rien, alors qu'ils n'en sont pas moins méritants.
Pourquoi seulement 11 échelons chez les profs? pourquoi pas 13? ou plus?
pourquoi ne pas simplement payer ceux qui acceptent les charges supplémentaires (projets, postes spécifiques, CPGE) au lieu de leur faire miroiter des promotions qui ne viendront pas? Pourquoi toujours faire dépendre ces questions de fric de deux personnes, CdE et IPR (ce dernier ayant de toute manière le pouvoir absolu)?
On a déjà des profs qui sont payés plus (agrégés) car "meilleurs", ça suffit bien...
Qu'on réserve des décharges pour enseigner au PAF à ceux qui estiment que se faire bien voir par la hiérarchie est important, ou qu'ils fassent chargés d'inspection, si ça peut leur faire du bien!
C'est déjà le cas sûrement mais celà ne leur suffira pas; ils veulent aussi que cet aspect de leur investissement soit reconnu par une promotion plus conséquente en terme de salaires. C'est ainsi : plus haut, plus vite,plus fort ...comme dans la devise olympienne.
Pour les salaires supérieurs des agrégés, rien à rajouter à tout ce qui a déjà été dit mais là par contre c'est une voie de promotion interne qui est ouverte à tous sous condition d'obtention d'un concours certes très sélectif ( et il peut y avoir des choses à redire au niveau des programmes et des critères de sélection) mais ...celà me semble en tous les cas plus juste que les appréciations par les cde et les IPR...
Mais bon tout se discute !
- neoSage
C'est ce que revendique le SNES, qui d'ailleurs était contre la hors-classe lors de sa création ! Le SNES revendique un 12ème échelon (remplaçant la hors-classe et accessible à tous) !Lorica a écrit:mais comme tout ça est contingenté, il y en a plein qui n'ont rien, alors qu'ils n'en sont pas moins méritants.
Pourquoi seulement 11 échelons chez les profs? pourquoi pas 13? ou plus?
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- neoSage
On dénonce aussi le renfoircement de l'arbitraire introduit dans l'accès à la hors-classe en 2005 : barèmes académiques et poids désormais déterminant des IPR et, plus grave encore, des chefs d'établissement.
Et cette année à Lille, on a beaucoup de cas de 11ème échelon qui partiront sans doute en retraite sans avoir accédé à la hors-classe, alors même qu'ils sont "méritants" d'après leur chef ou leur IPR...
La déclaration préalable du SNES lors de la CAPA hors-classe des certifiés hier : http://www.lille.snes.edu/spip.php?article1874
Le SNES a voté contre le tableau de promotions proposé par le rectorat, et a fait une contre proposition intégrant dans la liste des 578 promus 46 collègues nés entre 1949 et 1953, ayant TB ou exceptionnel comme appréciations et depuis plus de 3 ans dans le 11ème échelon.
Le rectorat a préféré maintenir son tableau de promotions intégrant 4 certifiés au 7ème dont un de 33 ans (gain salarial = 0 euro) et 4 au 8ème et laissant 249 certifiés au 11ème dans l’académie non promus.
Le SNALC s'est abstenu sur la contre-proposition du SNES et a voté pour le tableau de promotions de l’administration (alors même que dans sa déclaration il avait fustigé les points accordés aux collègues ayant exercé en ZEP au moins 5 ans, points "exorbitants" d'après le SNALC, ce qui ne l'a pas empêché de voter avec l'administration, comprenne qui pourrra...)
Et cette année à Lille, on a beaucoup de cas de 11ème échelon qui partiront sans doute en retraite sans avoir accédé à la hors-classe, alors même qu'ils sont "méritants" d'après leur chef ou leur IPR...
La déclaration préalable du SNES lors de la CAPA hors-classe des certifiés hier : http://www.lille.snes.edu/spip.php?article1874
Le SNES a voté contre le tableau de promotions proposé par le rectorat, et a fait une contre proposition intégrant dans la liste des 578 promus 46 collègues nés entre 1949 et 1953, ayant TB ou exceptionnel comme appréciations et depuis plus de 3 ans dans le 11ème échelon.
Le rectorat a préféré maintenir son tableau de promotions intégrant 4 certifiés au 7ème dont un de 33 ans (gain salarial = 0 euro) et 4 au 8ème et laissant 249 certifiés au 11ème dans l’académie non promus.
Le SNALC s'est abstenu sur la contre-proposition du SNES et a voté pour le tableau de promotions de l’administration (alors même que dans sa déclaration il avait fustigé les points accordés aux collègues ayant exercé en ZEP au moins 5 ans, points "exorbitants" d'après le SNALC, ce qui ne l'a pas empêché de voter avec l'administration, comprenne qui pourrra...)
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- Karine B.Guide spirituel
neo a écrit:C'est ce que revendique le SNES, qui d'ailleurs était contre la hors-classe lors de sa création ! Le SNES revendique un 12ème échelon (remplaçant la hors-classe et accessible à tous) !Lorica a écrit:mais comme tout ça est contingenté, il y en a plein qui n'ont rien, alors qu'ils n'en sont pas moins méritants.
Pourquoi seulement 11 échelons chez les profs? pourquoi pas 13? ou plus?
le SNES revendiquait un 12ème échelon, il revendique dorénavant un 11ème échelon correspondant à l'indice 783 (7ème échelon de la hors classe) et la perspective de l'agrégation pour tous
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- InvitéNGrand sage
Karine B. a écrit:neo a écrit:C'est ce que revendique le SNES, qui d'ailleurs était contre la hors-classe lors de sa création ! Le SNES revendique un 12ème échelon (remplaçant la hors-classe et accessible à tous) !Lorica a écrit:mais comme tout ça est contingenté, il y en a plein qui n'ont rien, alors qu'ils n'en sont pas moins méritants.
Pourquoi seulement 11 échelons chez les profs? pourquoi pas 13? ou plus?
le SNES revendiquait un 12ème échelon, il revendique dorénavant un 11ème échelon correspondant à l'indice 783 (7ème échelon de la hors classe) et la perspective de l'agrégation pour tous
Peux tu me préciser, STP karine,cette perspective de l'agrégation pour tous ? N'est ce pas déjà le cas ? Ou alors la donner sans condition d'obtention du concours ? Et alors en ce cas quelle différence avec ceux/celles qui se sont "cassé-e-s le cul" à la passer ?
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