- InvitéNGrand sage
bellaciao a écrit:nateka a écrit:Je n'ai pas suivi la conversation dont je ne me mêlerai donc pas.
Un collègue du cdi qui m'a sérieusement agacée. Je lui ai prêté une bd à laquelle je tenais pour le remercier de sa dispo car j'étais toujours "fourrée" au cdi : il a déménagé et ne m'a jamais rendu ce bien .
C'était une très jolie auto bio Ma mère était une très belle belle femme qui se passe en Afrique du sud de K.de Villeers.
Message perso : s'il passe par ici et qu'il se reconnaît, je lui pardonne mais qu'il renvoie cette bd ( dédicacée si je me souviens bien ) à mon nom et à l'adresse du bahut où je bossais alors!
Ce n'est pas vriament une conversation, c'est plutôt une suite de situations...
Tu ne peux pas avoir les coordonnées du doc par ton établissement ?
Je pense qu'en fait il a fait profil bas car il a perdu ma BD ( il était en plein déménagement ) et je n'ai pas cessé de le relancer. Je lui en veux juste de ne pas avoir été honnête : cette bd il aurait pu la remplacer par une autre :| . Puis bon une bd de nos jours : de 15 à 20 euros : je ne suis pas non plus une philanthrope.
- bellaciaoFidèle du forum
@ Provence, Celeborn et Derborescence : je ne pensais pas me justifier auprès d'elle ; je me souciais du fait que les élèves puissent croire à cause d'elle que nous ne faisons pas ce qu'il faut en classe. Je crois les avoir rassurés, mais je n'aime pas ce type de situation. Je me suis sentie remise en cause !
@ Nateka : je comprends que tu veuilles récupérer ta BD. Mais effectivement, si tu as beaucoup relancé ce collègue, tu risques de ne rien pouvoir obtenir de plus.
@ Nateka : je comprends que tu veuilles récupérer ta BD. Mais effectivement, si tu as beaucoup relancé ce collègue, tu risques de ne rien pouvoir obtenir de plus.
- InvitéNGrand sage
Ben oui : c'est pour ça que je suis agacée quand je repense à cette BD
- roxanneOracle
CE matin , collègue boulet arrive (toujours pas bonjour ) :_Bon , je n'ai pas trouvé de sujet , à défaut on fera le tien....
- LMVénérable
roxanne a écrit:CE matin , collègue boulet arrive (toujours pas bonjour ) :_Bon , je n'ai pas trouvé de sujet , à défaut on fera le tien....
:lol: :shock:
Tout ça pour cacher qu'en fait il n'a rien regardé du tout...
Pffff....
Je connais ça...
(J'ai du me retaper à refaire un sujet de brevet entier parce que les questions ne plaisaient pas à mes collègues...)
- Hermione0908Modérateur
:boulet: :mitrailler:roxanne a écrit:CE matin , collègue boulet arrive (toujours pas bonjour ) :_Bon , je n'ai pas trouvé de sujet , à défaut on fera le tien....
- Invité5Expert
une collègue d'EPS à une collègue de français au sujet du brevet blanc : "Si vous voulez, je peux vous corriger un paquet de dictée"
Mais occupe-toi de ton boulot :censure: :colere:
Mais occupe-toi de ton boulot :censure: :colere:
- Maria20Niveau 1
painbeurre a écrit:Marre que pendant les conseils de classe les PP ne proposent pas de faire passer les latinistes (ou germanistes ça marche aussi) en premier, surtout quand on en a que 8 sur 25!!!
Il faut s'adresser directement au principal ou au principal adjoint, généralement ça marche!
- micaschisteMonarque
marre de ces collègues qui payent leurs photocopies avec leurs propres deniers pour leurs élèves et qui trouvent ça normal...
marre des collègues qui trouvent normal d'aller faire des évaluations dans un autre établissement sans remboursement des frais de transports!!!
marre des collègues qui trouvent normal d'aller faire des évaluations dans un autre établissement sans remboursement des frais de transports!!!
- User5899Demi-dieu
C'est vrai que c'est énervant. Mais aussi... Quel besoin de faire des devoirs avec un sujet communroxanne a écrit:J e remonte ...On a une collègue "boulet" en lettres classiques, qui arrive à se mettre tout le monde à dos, élèves compris..Ces derniers sont aalés s'en plaindre auprès du cde ..et chaque année , c'est pareil.On est 3 profs à avoir des 3°, brevet blanc en Février , on doit rendre un sujet en fin de semaine .Je trouve deux sujets il y a 10 jours(merci la bdd) inédits , les mets dans leurs casiers en demandant un avis (personne n'avait rien prposé d'autres).L'autre collègue m'en reparle deux jours plus tard ; disant qu'un convient , il faudra revoir deux trois points .Pas de nouvelles de l'autre collègue-boulet.On décide de se voir demain pour finaliser.
Aujourd'hui , à la récré , elle fonce sur moi (pas bonjour) et clame "Bon , ils me plaisent pas du tout ces sujets."
_oui , et tu as proposé quoi ces 10 jours ?
L'autre collègue qui ne peut pas la sentir lui a fait remarquer que le but ce n'était ps que ça lui plaise mais qu'ils soient conformes aux exigences et au niveau des élèves .
Elle dit qu'elle va en trouver un autre...
L'heure suivante , j'avais u trou , je vais faire un tour au cdi, elle y était avec des élèves qui ricanaient devant les ordis et la doc qui s'agaçait car elle ne les gérait pas , trop occupée qu'elle était à parcourir les annales pour trouver un sujet.....Or moi je ne veux pas de sujets des annales ....
Demain , ça va être sympa ..(on avait prévu de régler ça en un quart d'heure avec l'autre collègue ..)
- InvitéInvité
Coup de gueule par chez nous aussi, j'en ai maaaaaaaaaarre! Etant coordo de l'équipe d'anglais, j'assiste à toutes les réunions (même celles auxquelles je ne suis pas nécessairement tenue d'assister, pouvant déléguer à un membre de mon équipe, mais personne n'est jamais volontaire...), je transmets toutes les infos, prévois des discussions diverses en équipe (DGH, répartition, Socle Commun...), mais une nouvelle venue depuis septembre a décidé de me mener la vie dure... Elle refuse désormais que les réunions ne soient pas prises sur nos heures de cours (d'habitude, on prévoyait ça entre midi et deux, ou à une heure où tout le monde était dispo), est hyper agressive et d'une mauvaise foi incroyable (elle me reproche de ne pas faire assez d'animation d'équipe, je lui ai rétorqué que j'étais prof, pas GO au Club Med...), dit que tant que je "gèrerai aussi mal l'équipe", elle ne s'impliquera pas davantage. Elle refuse par exemple de récolter l'argent du Big Challenge et de remplir les fiches d'inscription pour ses classes, elle veut que je m'en charge pour elle car c'est "inadmissible qu'on ait décidé d'y participer avant [qu'elle] arrive en septembre". J'ai refusé, faut pas déconner, je veux bien être sympa mais pas abrutie non plus, et vu toute la sympathie qu'elle m'inspire... Et c'est la même chose pour TOUT. Elle refuse de vérifier ses mails sur l'ENT (du coup, quand je ne la croise pas et qu'elle n'a pas une info, c'est ma faute, mauvaise communication dans l'équipe, ben tiens...), et à force, j'ai vraiment la sensation que c'est juste pour pinailler et faire sa chieu**.
Bref, une emm******* de première, bien décidée à me mettre des bâtons dans les roues toute l'année. Le pompon? On partage deux classes de 3e (enfin, elle les a 2h en classe entière, et la 3e heure est dédoublée, du coup, j'ai un demi-groupe une heure par semaine pour chacune de ces classes), et elle a subitement décidé de changer les groupes (ordre alphabétique jusque-là) sans m'en avertir. Ce qui fait que je me retrouve avec le groupe des faibles (ça m'est égal, mais c'est le principe du clivage par le niveau qui me gène), et qu'elle est en train de confondre dédoublement pour faire de l'oral avec groupes de niveaux (tout ce qu'on ne voulait pas à la base, et c'est injustifiable d'un point de vue pédagogique, de surcroît auprès d'un IPR!) pour faire du soutien! Or, tous les élèves de 3e sont en droit d'avoir 3 vraies heures d'anglais, je ne veux pas faire de la redite (en plus, elle est anti-CECRL, elle ne fait QUE de la grammaire en français et critique ouvertement, en salle des profs et devant les élèves, mes méthodes...), je ne suis pas payée pour faire du soutien. Mais dès que je lui expose les choses, elle se met dans des états lamentables, est même allée jusqu'à se faire arrêter toute la semaine dernière en raison de la mauvaise ambiance qui plane au collège et surtout dans l'équipe d'anglais (sous-entendu: à cause de moi), et parce qu'elle avait besoin de réfléchir.
J'ignore pourquoi elle s'est soudain braquée à ce point, mais là, ça prend des proportions incroyables! Elle a même été jusqu'à ouvrir mon bulletin de salaire (dans mon casier, hein!!!), qui serait soi-disant arrivé par mégarde dans son casier (ben voyons, juste le mien!), et a commenté le montant en disant que "vu mon salaire alors que je débute, ça doit être grassement payé que d'être coordo"!!! Pour info, nos casiers ne sont pas fermés à clé, et je suis PP et bi-ad, d'où un petit plus à la fin du mois (mais jamais reçu le moindre centime en tant que coordo, ni l'an dernier ni cette année).
Je crois qu'elle a un sérieux problème, du coup, notre chef, qui est adorable mais qui ne gère pas toujours les conflits, a peur de lui parler de tout ça et ne prend pas ses responsabilités...
Vous feriez quoi à ma place? Si la direction a peur de lui en parler de peur qu'elle le prenne mal, où va-t-on? Je ne peux plus rien faire en ce qui me concerne, elle refuse même de répondre à des questions basiques (encore à midi, je lui demandais si elle avait des niveaux préférés pour l'an prochain car je bosse sur la répartition, ou si elle acceptait de faire des heures supp') hors temps de travail!!! C'est vraiment de la mauvaise volonté...
Bref, une emm******* de première, bien décidée à me mettre des bâtons dans les roues toute l'année. Le pompon? On partage deux classes de 3e (enfin, elle les a 2h en classe entière, et la 3e heure est dédoublée, du coup, j'ai un demi-groupe une heure par semaine pour chacune de ces classes), et elle a subitement décidé de changer les groupes (ordre alphabétique jusque-là) sans m'en avertir. Ce qui fait que je me retrouve avec le groupe des faibles (ça m'est égal, mais c'est le principe du clivage par le niveau qui me gène), et qu'elle est en train de confondre dédoublement pour faire de l'oral avec groupes de niveaux (tout ce qu'on ne voulait pas à la base, et c'est injustifiable d'un point de vue pédagogique, de surcroît auprès d'un IPR!) pour faire du soutien! Or, tous les élèves de 3e sont en droit d'avoir 3 vraies heures d'anglais, je ne veux pas faire de la redite (en plus, elle est anti-CECRL, elle ne fait QUE de la grammaire en français et critique ouvertement, en salle des profs et devant les élèves, mes méthodes...), je ne suis pas payée pour faire du soutien. Mais dès que je lui expose les choses, elle se met dans des états lamentables, est même allée jusqu'à se faire arrêter toute la semaine dernière en raison de la mauvaise ambiance qui plane au collège et surtout dans l'équipe d'anglais (sous-entendu: à cause de moi), et parce qu'elle avait besoin de réfléchir.
J'ignore pourquoi elle s'est soudain braquée à ce point, mais là, ça prend des proportions incroyables! Elle a même été jusqu'à ouvrir mon bulletin de salaire (dans mon casier, hein!!!), qui serait soi-disant arrivé par mégarde dans son casier (ben voyons, juste le mien!), et a commenté le montant en disant que "vu mon salaire alors que je débute, ça doit être grassement payé que d'être coordo"!!! Pour info, nos casiers ne sont pas fermés à clé, et je suis PP et bi-ad, d'où un petit plus à la fin du mois (mais jamais reçu le moindre centime en tant que coordo, ni l'an dernier ni cette année).
Je crois qu'elle a un sérieux problème, du coup, notre chef, qui est adorable mais qui ne gère pas toujours les conflits, a peur de lui parler de tout ça et ne prend pas ses responsabilités...
Vous feriez quoi à ma place? Si la direction a peur de lui en parler de peur qu'elle le prenne mal, où va-t-on? Je ne peux plus rien faire en ce qui me concerne, elle refuse même de répondre à des questions basiques (encore à midi, je lui demandais si elle avait des niveaux préférés pour l'an prochain car je bosse sur la répartition, ou si elle acceptait de faire des heures supp') hors temps de travail!!! C'est vraiment de la mauvaise volonté...
- ysabelDevin
je la prendrais entre 4 zieux...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- clochetteNeoprof expérimenté
Tinkerbell a écrit:une collègue d'EPS à une collègue de français au sujet du brevet blanc : "Si vous voulez, je peux vous corriger un paquet de dictée"
Mais occupe-toi de ton boulot :censure: :colere:
Ba c'est sympa, non ?
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"Sans grain de folie, il n'est point d'homme raisonnable"
La Rochefoucauld
http://clochette06.canalblog.com/
- ZeldaHabitué du forum
Juliet2007 a écrit:
Vous feriez quoi à ma place? Si la direction a peur de lui en parler de peur qu'elle le prenne mal, où va-t-on? Je ne peux plus rien faire en ce qui me concerne, elle refuse même de répondre à des questions basiques (encore à midi, je lui demandais si elle avait des niveaux préférés pour l'an prochain car je bosse sur la répartition, ou si elle acceptait de faire des heures supp') hors temps de travail!!! C'est vraiment de la mauvaise volonté...
Puisqu'elle refuse de répondre, à ta place je lui proposerais un truc bien pourri, et si ça ne lui plait pas, qu'elle vienne t'en parler.
- InvitéInvité
Bonne idée Elsa, et là, quand elle va me hurler dessus en sdp (j'ai cru comprendre en début d'année qu'elle détestait les heures supp'... Héhéhéhéhé...), je lui dis "ah mais non, tu viendras me voir pendant mon temps de travail, là c'est la récré!", et je la laisse mariner un peu et réfléchir... Si je savais être un peu plus méchante, je vous jure que parfois ça m'aiderait! Rassurez-moi, avec plus d'expérience on apprend à s'endurcir? Car de mon côté ça passe très bien avec toutes mes classes, aucun souci, mais avec les collègues, j'ai l'impression de me faire bouffer par les chieurs...
J'ai oublié une autre anecdote mémorable: il y a quelques semaines, j'étais en arrêt maladie et l'IPR a décidé de venir inspecter ma collègue (il avait dit qu'il viendrait plus tard pour moi et un autre prof de l'équipe). Hé bien, il a annulé sa venue l'avant-veille de l'inspection, et devinez quoi? C'est certainement ma faute, ben oui, je dois être dans ses petits papiers (alors que je ne l'ai vu qu'en formation, lors de mon année de stage et l'an dernier en tant que néo-tit) et j'ai dû lui demander de reculer son inspection pour qu'il puisse venir pour toute l'équipe à la fois et.......... (respirez un grand coup c'est du lourd) pouvoir me faire mousser lorsqu'il comparerait son cours au mien!!!!!!!! Hé oui, c'est à ce point! Elle est complètement parano!
J'ai oublié une autre anecdote mémorable: il y a quelques semaines, j'étais en arrêt maladie et l'IPR a décidé de venir inspecter ma collègue (il avait dit qu'il viendrait plus tard pour moi et un autre prof de l'équipe). Hé bien, il a annulé sa venue l'avant-veille de l'inspection, et devinez quoi? C'est certainement ma faute, ben oui, je dois être dans ses petits papiers (alors que je ne l'ai vu qu'en formation, lors de mon année de stage et l'an dernier en tant que néo-tit) et j'ai dû lui demander de reculer son inspection pour qu'il puisse venir pour toute l'équipe à la fois et.......... (respirez un grand coup c'est du lourd) pouvoir me faire mousser lorsqu'il comparerait son cours au mien!!!!!!!! Hé oui, c'est à ce point! Elle est complètement parano!
- NasopiBon génie
:shock: Elle est vraiment bizarre, ta collègue !!
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- Invité5Expert
Juliet2007 a écrit:Bonne idée Elsa, et là, quand elle va me hurler dessus en sdp (j'ai cru comprendre en début d'année qu'elle détestait les heures supp'... Héhéhéhéhé...), je lui dis "ah mais non, tu viendras me voir pendant mon temps de travail, là c'est la récré!", et je la laisse mariner un peu et réfléchir... Si je savais être un peu plus méchante, je vous jure que parfois ça m'aiderait! Rassurez-moi, avec plus d'expérience on apprend à s'endurcir? Car de mon côté ça passe très bien avec toutes mes classes, aucun souci, mais avec les collègues, j'ai l'impression de me faire bouffer par les chieurs...
J'ai oublié une autre anecdote mémorable: il y a quelques semaines, j'étais en arrêt maladie et l'IPR a décidé de venir inspecter ma collègue (il avait dit qu'il viendrait plus tard pour moi et un autre prof de l'équipe). Hé bien, il a annulé sa venue l'avant-veille de l'inspection, et devinez quoi? C'est certainement ma faute, ben oui, je dois être dans ses petits papiers (alors que je ne l'ai vu qu'en formation, lors de mon année de stage et l'an dernier en tant que néo-tit) et j'ai dû lui demander de reculer son inspection pour qu'il puisse venir pour toute l'équipe à la fois et.......... (respirez un grand coup c'est du lourd) pouvoir me faire mousser lorsqu'il comparerait son cours au mien!!!!!!!! Hé oui, c'est à ce point! Elle est complètement parano!
OUAHHH !!! Mais elles sont plusieurs à l'intérieur ?? C'est une grande malade !
Je sais que c'est facile à dire mais tout ça ne doit pas t'atteindre. Tu as l'air de faire parfaitement ton boulot, c'est le principal !
- User5899Demi-dieu
Juliet2007 a écrit:Coup de gueule par chez nous aussi, j'en ai maaaaaaaaaarre! Etant coordo de l'équipe d'anglais, j'assiste à toutes les réunions (même celles auxquelles je ne suis pas nécessairement tenue d'assister, pouvant déléguer à un membre de mon équipe, mais personne n'est jamais volontaire...), je transmets toutes les infos, prévois des discussions diverses en équipe (DGH, répartition, Socle Commun...), mais une nouvelle venue depuis septembre a décidé de me mener la vie dure... Elle refuse désormais que les réunions ne soient pas prises sur nos heures de cours (d'habitude, on prévoyait ça entre midi et deux, ou à une heure où tout le monde était dispo), est hyper agressive et d'une mauvaise foi incroyable (elle me reproche de ne pas faire assez d'animation d'équipe, je lui ai rétorqué que j'étais prof, pas GO au Club Med...), dit que tant que je "gèrerai aussi mal l'équipe", elle ne s'impliquera pas davantage. Elle refuse par exemple de récolter l'argent du Big Challenge et de remplir les fiches d'inscription pour ses classes, elle veut que je m'en charge pour elle car c'est "inadmissible qu'on ait décidé d'y participer avant [qu'elle] arrive en septembre". J'ai refusé, faut pas déconner, je veux bien être sympa mais pas abrutie non plus, et vu toute la sympathie qu'elle m'inspire... Et c'est la même chose pour TOUT. Elle refuse de vérifier ses mails sur l'ENT (du coup, quand je ne la croise pas et qu'elle n'a pas une info, c'est ma faute, mauvaise communication dans l'équipe, ben tiens...), et à force, j'ai vraiment la sensation que c'est juste pour pinailler et faire sa chieu**.
Bref, une emm******* de première, bien décidée à me mettre des bâtons dans les roues toute l'année. Le pompon? On partage deux classes de 3e (enfin, elle les a 2h en classe entière, et la 3e heure est dédoublée, du coup, j'ai un demi-groupe une heure par semaine pour chacune de ces classes), et elle a subitement décidé de changer les groupes (ordre alphabétique jusque-là) sans m'en avertir. Ce qui fait que je me retrouve avec le groupe des faibles (ça m'est égal, mais c'est le principe du clivage par le niveau qui me gène), et qu'elle est en train de confondre dédoublement pour faire de l'oral avec groupes de niveaux (tout ce qu'on ne voulait pas à la base, et c'est injustifiable d'un point de vue pédagogique, de surcroît auprès d'un IPR!) pour faire du soutien! Or, tous les élèves de 3e sont en droit d'avoir 3 vraies heures d'anglais, je ne veux pas faire de la redite (en plus, elle est anti-CECRL, elle ne fait QUE de la grammaire en français et critique ouvertement, en salle des profs et devant les élèves, mes méthodes...), je ne suis pas payée pour faire du soutien. Mais dès que je lui expose les choses, elle se met dans des états lamentables, est même allée jusqu'à se faire arrêter toute la semaine dernière en raison de la mauvaise ambiance qui plane au collège et surtout dans l'équipe d'anglais (sous-entendu: à cause de moi), et parce qu'elle avait besoin de réfléchir.
J'ignore pourquoi elle s'est soudain braquée à ce point, mais là, ça prend des proportions incroyables! Elle a même été jusqu'à ouvrir mon bulletin de salaire (dans mon casier, hein!!!), qui serait soi-disant arrivé par mégarde dans son casier (ben voyons, juste le mien!), et a commenté le montant en disant que "vu mon salaire alors que je débute, ça doit être grassement payé que d'être coordo"!!! Pour info, nos casiers ne sont pas fermés à clé, et je suis PP et bi-ad, d'où un petit plus à la fin du mois (mais jamais reçu le moindre centime en tant que coordo, ni l'an dernier ni cette année).
Je crois qu'elle a un sérieux problème, du coup, notre chef, qui est adorable mais qui ne gère pas toujours les conflits, a peur de lui parler de tout ça et ne prend pas ses responsabilités...
Vous feriez quoi à ma place? Si la direction a peur de lui en parler de peur qu'elle le prenne mal, où va-t-on? Je ne peux plus rien faire en ce qui me concerne, elle refuse même de répondre à des questions basiques (encore à midi, je lui demandais si elle avait des niveaux préférés pour l'an prochain car je bosse sur la répartition, ou si elle acceptait de faire des heures supp') hors temps de travail!!! C'est vraiment de la mauvaise volonté...
Ce qui me frappe dans votre récit, c'est finalement la part très importante du travail en commun que vous semblez devoir "manager". C'est un aspect du métier que je ne connais pas du tout et que je n'ai jamais pratiqué. Nous nous entendons très bien dans notre discipline, mais nous ne parlons jamais de ce que nous faisons avec nos classes, nous ne mettons rien en commun, et tout se passe bien. Le coordonnateur transmet les infos, on décide en commun s'il y a une décision à prendre, et c'est marre. Je ne sais pas comment je réagirais s'il fallait que je participe à des réunions, que je calque ma progression sur celle des autres, bref, que je rende des comptes. Je crois que je n'ai pas fait ce métier pour ça, au fond. Ce n'est pas un reproche, mais je crois que je serais souvent très désagréable. Et, bien sûr, je ne viendrais jamais à une réunion après 17h ou entre midi et deux. Faut quand même pas pousser ! J'ai 14h de cours à faire, je les fais, je ne suis jamais absent, jamais en retard, mais je ne reste pas au bahut, dès que j'ai fini, je me barre. Sinon, je lis quand ? Je me promène quand ? Je vis quand ? Je corrige quand ? Si je eux faire le même cours et les mêmes devoirs pendant cinq années d'affilée, ça ne regarde que moi. Attention à ne pas être perçue comme un "petit chef", sans vouloir vous froisser, c'est quand même une tendance dans l'EN aujourd'hui. Et c'est très très mal perçu !!
- WilliamNiveau 4
[quote="Cripure"Je ne sais pas comment je réagirais s'il fallait que je participe à des réunions, que je calque ma progression sur celle des autres, bref, que je rende des comptes. Je crois que je n'ai pas fait ce métier pour ça, au fond. Ce n'est pas un reproche, mais je crois que je serais souvent très désagréable. Et, bien sûr, je ne viendrais jamais à une réunion après 17h ou entre midi et deux. Faut quand même pas pousser ! J'ai 14h de cours à faire, je les fais, je ne suis jamais absent, jamais en retard, mais je ne reste pas au bahut, dès que j'ai fini, je me barre. Sinon, je lis quand ? Je me promène quand ? Je vis quand ? Je corrige quand ?[/quote]
Excusez moi d'intervenir ainsi dans le débat moi qui suis nouveau sur le forum et dans le métier mais...je voudrais tout simplement dire, avec tout le respect qui vous est du, que de tels propos me font littéralement halluciner.
Vous faites vos 14h en bon petit fonctionnaire d'Etat et puis basta, surtout pas 10 mn de plus pour régler un problème, pour gérer un dossier pour effectuer un travail d'équipe etc...Bah non, vous devez lire, il ne vous reste que 154 heures dans votre semaine pour lire, vous promenez, vivre et corriger. Ca me semble pas mal (je vous cite: "faut quand même pas pousser!")
Entendons nous bien, je ne remets absolument pas en cause vos aptitudes professionnelles, vous êtes sans doute un professeur investi (votre présence sur ce forum le prouve) et compétent. Mais je ne comprends pas et ne comprendrai jamais comment on peut être à ce point tâtillon sur ses petites heures à effectuer ignorant que le boulanger, le routier, l'entrepreneur, le chirurgien etc...font parfois en une journée ce que vous faites en une semaine.
Bref, je ne tiens pas à polémiquer davantage, peut-être aurai-je votre discours dans quelques années (si j'exerce toujours la profession), mais je trouve toujours dommage et même attristant qu'une profession qui travaille avec de l'humain soit à ce point négligeante du fait que l'engagement professionnel dépasse toujours un peu le cadre de ce pour quoi il est rémunéré.
Excusez moi d'intervenir ainsi dans le débat moi qui suis nouveau sur le forum et dans le métier mais...je voudrais tout simplement dire, avec tout le respect qui vous est du, que de tels propos me font littéralement halluciner.
Vous faites vos 14h en bon petit fonctionnaire d'Etat et puis basta, surtout pas 10 mn de plus pour régler un problème, pour gérer un dossier pour effectuer un travail d'équipe etc...Bah non, vous devez lire, il ne vous reste que 154 heures dans votre semaine pour lire, vous promenez, vivre et corriger. Ca me semble pas mal (je vous cite: "faut quand même pas pousser!")
Entendons nous bien, je ne remets absolument pas en cause vos aptitudes professionnelles, vous êtes sans doute un professeur investi (votre présence sur ce forum le prouve) et compétent. Mais je ne comprends pas et ne comprendrai jamais comment on peut être à ce point tâtillon sur ses petites heures à effectuer ignorant que le boulanger, le routier, l'entrepreneur, le chirurgien etc...font parfois en une journée ce que vous faites en une semaine.
Bref, je ne tiens pas à polémiquer davantage, peut-être aurai-je votre discours dans quelques années (si j'exerce toujours la profession), mais je trouve toujours dommage et même attristant qu'une profession qui travaille avec de l'humain soit à ce point négligeante du fait que l'engagement professionnel dépasse toujours un peu le cadre de ce pour quoi il est rémunéré.
- WilliamNiveau 4
Et désolé si ma dernière phrase n'est pas claire, il se fait tard. :acd:
- liliepingouinÉrudit
William a écrit: ne comprendrai jamais comment on peut être à ce point tâtillon sur ses petites heures à effectuer ignorant que le boulanger, le routier, l'entrepreneur, le chirurgien etc...font parfois en une journée ce que vous faites en une semaine.
:shock: :shock: :shock:
ils ont des journées qui durent plus de 24h? Je veux savoir comment ils font, ça m'intéresse!!!!
à moins bien sûr que tu ne considères comme une partie de la population
que nous ne travaillons QUE 14h, et que le reste du temps, on s'éclate?
Quant au routier, euh... comment dire... je ne tiens pas à ce qu'il roule plus de 24h ou même 14h par jour hein... je préfère qu'il fasse des pauses, surtout quand je compte moi aussi prendre la route...
pareil pour le chirurgien d'ailleurs, je préfère qu'il ait les yeux ouverts...
_________________
Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- Presse-puréeGrand sage
On est tous des sales fainéants, des syndiqués crypto-trotskistes
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- User5899Demi-dieu
William a écrit:Cripure a écrit:Je ne sais pas comment je réagirais s'il fallait que je participe à des réunions, que je calque ma progression sur celle des autres, bref, que je rende des comptes. Je crois que je n'ai pas fait ce métier pour ça, au fond. Ce n'est pas un reproche, mais je crois que je serais souvent très désagréable. Et, bien sûr, je ne viendrais jamais à une réunion après 17h ou entre midi et deux. Faut quand même pas pousser ! J'ai 14h de cours à faire, je les fais, je ne suis jamais absent, jamais en retard, mais je ne reste pas au bahut, dès que j'ai fini, je me barre. Sinon, je lis quand ? Je me promène quand ? Je vis quand ? Je corrige quand ?
Excusez moi d'intervenir ainsi dans le débat moi qui suis nouveau sur le forum et dans le métier mais...je voudrais tout simplement dire, avec tout le respect qui vous est du, que de tels propos me font littéralement halluciner.
Vous faites vos 14h en bon petit fonctionnaire d'Etat et puis basta, surtout pas 10 mn de plus pour régler un problème, pour gérer un dossier pour effectuer un travail d'équipe etc...Bah non, vous devez lire, il ne vous reste que 154 heures dans votre semaine pour lire, vous promenez, vivre et corriger. Ca me semble pas mal (je vous cite: "faut quand même pas pousser!")
Entendons nous bien, je ne remets absolument pas en cause vos aptitudes professionnelles, vous êtes sans doute un professeur investi (votre présence sur ce forum le prouve) et compétent. Mais je ne comprends pas et ne comprendrai jamais comment on peut être à ce point tâtillon sur ses petites heures à effectuer ignorant que le boulanger, le routier, l'entrepreneur, le chirurgien etc...font parfois en une journée ce que vous faites en une semaine.
Bref, je ne tiens pas à polémiquer davantage, peut-être aurai-je votre discours dans quelques années (si j'exerce toujours la profession), mais je trouve toujours dommage et même attristant qu'une profession qui travaille avec de l'humain soit à ce point négligeante du fait que l'engagement professionnel dépasse toujours un peu le cadre de ce pour quoi il est rémunéré.
Rassurez-vous, je ne prends pas vos propos comme une polémique. J'ai donné un point de vue en m'appuyant sur ma pratique, je trouve normal que vous vous appuyiez sur votre ressenti pour donner le vôtre. Je voudrais vous répondre, parce que je pense qu'une des raisons de la fatigue de la profession réside dans une forme de mauvaise conscience, à mon sens déplacée.
- D'abord, je n'ai rien dit du temps que je peux passer à répondre à des demandes d'élèves. Je parle d'un temps que les nouvelles générations de profs s'obligent à donner à l'institution, pour rien, du temps perdu de mon point de vue. Se réunir pour un sujet commun, par exemple, ça ne sert à rien, si ce n'est à faire de la com' en direction des familles sur le mode "on joue à l'exam". Ca n'a aucune conséquence sur l'apprentissage. Pourquoi donc s'embarrasser ? Nous avons fait ce choix, très consciemment.
- Quand je parle d'aller lire, je parle de mon travail : je suis professeur de lettres, j'ai une terminale L, une 1e S, une terminale en latin, une seconde. Je fais lire 5 livres en 1eS, 6 en seconde, les 4 nationaux en T L et un national en latin. Outre ces oeuvres, il y a les ouvrages critiques que je veux avoir lus ou relus pour faire mon cours (il se trouve que je travaille sans papiers, sans notes, parce que j'ai horreur de ça, et donc je lis, digère et relis sans cesse : c'est mon travail, j'insiste). Et puis, il y a les copies. Je ne sais pas vous, mais je ne donne jamais de QCM... Bref, sans avoir le temps de bien faire, ce boulot ne sert à rien.
- Je n'ai donc aucun complexe à l'égard de mon boulanger ou de mon électricien. Je n'ai aucune mauvaise conscience. J'ai choisi une voie, j'ai satisfait aux exigences de mon employeur, j'accepte un salaire modeste par rapport à mon niveau d'étude et je considère que mon temps libre est une partie de ma rémunération. Libre à ceux qui veulent singer les cadres dans leurs entreprises de le faire, mais je pense que le métier d'enseignant se passe très bien de cette agitation pleine de projets et brasseuse de vent. Après 23 années de métier quand même, je n'ai jamais rencontré un seul élément qui me fasse envisager de changer quoi que ce soit. Votre discours m'attriste un peu, pour vous plus que pour moi : vous semblez avoir honte de ne pas avoir les mêmes obligations que d'autres corps de métier (connaissez-vous le salaire d'un chirurgien avec les dessous de table ?). C'est bien sûr votre affaire. Mais vos élèves ont-ils besoin de cette débauche d'activités que décrivait le premier message auquel je répondais ?
- Oui, je suis un bon petit fonctionnaire. C'est-à-dire quelqu'un qui travaille ailleurs que dans une entreprise, quelqu'un qui paye des impôts sans dissimuler quoi que ce soit, quelqu'un qui ne cherche pas à rendre autrui crétin pour lui vendre un truc débile, quelqu'un pour qui la rentabilité n'est pas un cauchemar permanent. Ca me rend plutôt fier, figurez-vous.
- Je hais le travail d'équipe.
"Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on
est plus de quatre on est une bande de cons"
Brassens. J'aime bien.
- Dernier point. Dans ce métier, il faut durer. Pour durer devant des classes, il faut avoir de la force au fond de soi, et je ne parle pas de faire la discipline éventuellement. Vous verrez dans dix ans combien certains jours il faut d'énergie pour sortir un mot. Je veux rester vivant encore quelques temps.
Amitiés à vous, jeune Collègue. On en reparle en 2025 ?
- InvitéInvité
Pour répondre à Cripure, j'ai moi aussi du mal avec le travail en équipe! Et je pense que mes propos ont été mal interprétés: loin de moi l'idée d'être un "petit chef", au contraire, c'est plutôt l'inverse dans mon cas, c'est ma collègue qui veut tout régenter! Je ne leur impose aucune réunion, je m'y rends à chaque fois, la seule chose que je leur demande, c'est d'être là lorsque nous prenons 5 minutes pour parler de la DGH, de la répartition de l'an prochain, de leurs souhaits concernant telle ou telle chose... Et c'est tout, et même ça, ça ne passe pas!
Dans l'histoire, c'est quand même moi qui ai une surcharge non négligeable de travail, et ne sachant pas déléguer (de toute façon, les rares fois où j'ai eu un empêchement pour une réunion et que j'ai demandé à un membre de l'équipe de me remplacer, ils avaient autre chose à faire, et j'ai dû déplacer mes rendez-vous pour pouvoir assister à la réunion!), je m'occupe de tout sans rien leur imposer.
Dans l'histoire, c'est quand même moi qui ai une surcharge non négligeable de travail, et ne sachant pas déléguer (de toute façon, les rares fois où j'ai eu un empêchement pour une réunion et que j'ai demandé à un membre de l'équipe de me remplacer, ils avaient autre chose à faire, et j'ai dû déplacer mes rendez-vous pour pouvoir assister à la réunion!), je m'occupe de tout sans rien leur imposer.
- InvitéInvité
Pour répondre à Cripure, j'ai moi aussi du mal avec le travail en équipe! Et je pense que mes propos ont été mal interprétés: loin de moi l'idée d'être un "petit chef", au contraire, c'est plutôt l'inverse dans mon cas, c'est ma collègue qui veut tout régenter! Je ne leur impose aucune réunion, je m'y rends à chaque fois, la seule chose que je leur demande, c'est d'être là lorsque nous prenons 5 minutes pour parler de la DGH, de la répartition de l'an prochain, de leurs souhaits concernant telle ou telle chose... Et c'est tout, et même ça, ça ne passe pas!
Dans l'histoire, c'est quand même moi qui ai une surcharge non négligeable de travail, et ne sachant pas déléguer (de toute façon, les rares fois où j'ai eu un empêchement pour une réunion et que j'ai demandé à un membre de l'équipe de me remplacer, ils avaient autre chose à faire, et j'ai dû déplacer mes rendez-vous pour pouvoir assister à la réunion!), je m'occupe de tout sans rien leur imposer.
Dans l'histoire, c'est quand même moi qui ai une surcharge non négligeable de travail, et ne sachant pas déléguer (de toute façon, les rares fois où j'ai eu un empêchement pour une réunion et que j'ai demandé à un membre de l'équipe de me remplacer, ils avaient autre chose à faire, et j'ai dû déplacer mes rendez-vous pour pouvoir assister à la réunion!), je m'occupe de tout sans rien leur imposer.
- EdgarNeoprof expérimenté
Juliet2007 a écrit:Pour répondre à Cripure, j'ai moi aussi du mal avec le travail en équipe! Et je pense que mes propos ont été mal interprétés: loin de moi l'idée d'être un "petit chef", au contraire, c'est plutôt l'inverse dans mon cas, c'est ma collègue qui veut tout régenter! Je ne leur impose aucune réunion, je m'y rends à chaque fois, la seule chose que je leur demande, c'est d'être là lorsque nous prenons 5 minutes pour parler de la DGH, de la répartition de l'an prochain, de leurs souhaits concernant telle ou telle chose... Et c'est tout, et même ça, ça ne passe pas!
Dans l'histoire, c'est quand même moi qui ai une surcharge non négligeable de travail, et ne sachant pas déléguer (de toute façon, les rares fois où j'ai eu un empêchement pour une réunion et que j'ai demandé à un membre de l'équipe de me remplacer, ils avaient autre chose à faire, et j'ai dû déplacer mes rendez-vous pour pouvoir assister à la réunion!), je m'occupe de tout sans rien leur imposer.
J'ai la triste impression de connaître cette personne, puisque cela aurait pu être moi il y a encore 2 ans. Il y 8 ans, alors que j'étais encore naïf et convaincu que nous pourrions faire quelque chose dans notre collège, j'avais même pris une baby-sitter pour garder mon fils, qui était nourrisson, plusieurs fois par an en fin d'après-midi pour participer au comité de pilotage du projet d'établissement. Comment je me suis retrouvé embarqué là-dedans ? Je croyais à cette époque qu'une note du CE pour convoquer les enseignants à une réunion s'imposait d'office à tout le monde. Mais comme nous n'étions que 5 à être venus à la réunion, nous avons tout naturellement été désignés pour mettre en place le projet. Plusieurs réunion le soir pendant 6 mois pour qu'une fois le travail fini, la salle des profs, qui n'avait rien fait pour faire avancer le sujet, nous oppose un refus catégorique sur le projet. Résultat, ça m'a coûté de l'argent, du travail en plus, et pour quoi ? Pour qui ?
J'ai malheureusement trop d'histoires de ce type à raconter pour avoir conservé ma fraîcheur et mon énergie. Je ne suis pas fier, loin de là, c'est plutôt ridicule comme parcours quand je le regarde avec du recul, et pénible d'avouer que l'on s'est fait avoir dans les grandes largeurs comme un sot.
Comme par exemple quand j'ai passé du temps pendant mes we et mes vacances (je ne suis ni célibataire, ni sans enfants, ni passionné par mon métier, pour ceux qui croiraient que je n'ai que ça à faire) pour produire le programme de PPRE de mon collège sachant que personne ne voulait s'y coller et qu'il fallait démarrer à la prochaine rentrée. Ou quand nous avions organisé une réflexion sur le rôle du PP dans notre collège et étions rassemblés avec quelques PP de l'établissement pour mettre à plat nos idées et pratiques afin d'en profiter mutuellement et que je me suis retrouvé à une table de 8, avec 2 collègues qui répétaient mécaniquement "t'façon, j'vois pas à quoi ça sert, t'façon, j'vois pas à quoi ça sert", une autre qui était à deux doigts d'exploser et de pleurer à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche et qui pourtant avait de bonnes idées, deux autres qui n'avaient pas la moindre idée, comme ces élèves que l'on essaie de faire participer en vain et qui n'ont effectivement rien à dire, une collègue d'EPS qui a nourri le débat de façon construite et utile, moi qui la mettait en veilleuse dans ce groupe de femmes et qui proposait timidement un truc parmi les notes discrètes que j'avais déjà préparées sur la question, pour ne surtout pas avoir l'air d'y avoir déjà réfléchi. Fin de réunion, nous avions donc des idées de 3 personnes sur 8 présentes. Reste la synthèse. Ah, la synthèse ! Bien sûr je m'y suis collé pour un document de 3 pages sur lequel j'ai mis comme co-auteurs en titre les 8 personnes, par correction, et que je crois que personne n'a lu depuis. L'an dernier, j'ai fini par retirer les noms des professeurs que j'avais notés sur ce document qui reste distribué à tous les collègues PP par l'administration. Je fais ma libération.
Autres exemples ? les CA jusqu'à 23 heures, le B2i, qui n'a jamais concerné personne, la création d'un forum des profs du collège pour permettre à tout le monde de ne pas être coincé dans des réunions interminables et sur lequel 2 collègues seulement sont venus dire des choses pertinentes, la gestion volontaire, à titre gratuit, des néotitulaires. J'ai tout arrêté il y a un an. J'essaie désormais de faire faire aux autres, et si rien ne se passe, je ne me sens plus du tout concerné, ni gêné.
Je ressens une certaines usure, d'autant encore une fois, comme je l'ai dit, que je ne suis pas passionné par mon métier, je l'aime bien et je le fais mais c'est tout, mes passions sont ailleurs, j'ai plein d'autres choses à faire que de faire des heures suppl sur des travaux qui n'intéressent personne, et j'ai des activités hors école qui pâtissent terriblement de ma conception anachronique de ma mission professionnelle.
Les réformes du petit DRH de l'Oréal qui s'est imposé comme notre patron n'arrangent rien à mon agacement.
Un collègue m'a dit hier qu'il avait l'impression que j'étais déjà parti ailleurs. Ca a donc l'air de se voir pas mal. Je suis en fin d'un cycle et je suis donc en train de penser à la suite de ma carrière de prof, ailleurs, et autrement. A clean cut
J'ai malheureusement trop d'histoires de ce type à raconter pour avoir conservé ma fraîcheur et mon énergie. Je ne suis pas fier, loin de là, c'est plutôt ridicule comme parcours quand je le regarde avec du recul, et pénible d'avouer que l'on s'est fait avoir dans les grandes largeurs comme un sot.
Comme par exemple quand j'ai passé du temps pendant mes we et mes vacances (je ne suis ni célibataire, ni sans enfants, ni passionné par mon métier, pour ceux qui croiraient que je n'ai que ça à faire) pour produire le programme de PPRE de mon collège sachant que personne ne voulait s'y coller et qu'il fallait démarrer à la prochaine rentrée. Ou quand nous avions organisé une réflexion sur le rôle du PP dans notre collège et étions rassemblés avec quelques PP de l'établissement pour mettre à plat nos idées et pratiques afin d'en profiter mutuellement et que je me suis retrouvé à une table de 8, avec 2 collègues qui répétaient mécaniquement "t'façon, j'vois pas à quoi ça sert, t'façon, j'vois pas à quoi ça sert", une autre qui était à deux doigts d'exploser et de pleurer à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche et qui pourtant avait de bonnes idées, deux autres qui n'avaient pas la moindre idée, comme ces élèves que l'on essaie de faire participer en vain et qui n'ont effectivement rien à dire, une collègue d'EPS qui a nourri le débat de façon construite et utile, moi qui la mettait en veilleuse dans ce groupe de femmes et qui proposait timidement un truc parmi les notes discrètes que j'avais déjà préparées sur la question, pour ne surtout pas avoir l'air d'y avoir déjà réfléchi. Fin de réunion, nous avions donc des idées de 3 personnes sur 8 présentes. Reste la synthèse. Ah, la synthèse ! Bien sûr je m'y suis collé pour un document de 3 pages sur lequel j'ai mis comme co-auteurs en titre les 8 personnes, par correction, et que je crois que personne n'a lu depuis. L'an dernier, j'ai fini par retirer les noms des professeurs que j'avais notés sur ce document qui reste distribué à tous les collègues PP par l'administration. Je fais ma libération.
Autres exemples ? les CA jusqu'à 23 heures, le B2i, qui n'a jamais concerné personne, la création d'un forum des profs du collège pour permettre à tout le monde de ne pas être coincé dans des réunions interminables et sur lequel 2 collègues seulement sont venus dire des choses pertinentes, la gestion volontaire, à titre gratuit, des néotitulaires. J'ai tout arrêté il y a un an. J'essaie désormais de faire faire aux autres, et si rien ne se passe, je ne me sens plus du tout concerné, ni gêné.
Je ressens une certaines usure, d'autant encore une fois, comme je l'ai dit, que je ne suis pas passionné par mon métier, je l'aime bien et je le fais mais c'est tout, mes passions sont ailleurs, j'ai plein d'autres choses à faire que de faire des heures suppl sur des travaux qui n'intéressent personne, et j'ai des activités hors école qui pâtissent terriblement de ma conception anachronique de ma mission professionnelle.
Les réformes du petit DRH de l'Oréal qui s'est imposé comme notre patron n'arrangent rien à mon agacement.
Un collègue m'a dit hier qu'il avait l'impression que j'étais déjà parti ailleurs. Ca a donc l'air de se voir pas mal. Je suis en fin d'un cycle et je suis donc en train de penser à la suite de ma carrière de prof, ailleurs, et autrement. A clean cut
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