- guillaume.ransinanNiveau 8
Il serait très injuste de tenter d'affirmer qu'une majorité de profs, ou même une grosse minorité sont des tire au flanc ou des gens qui ne sont pas à leur place.
Ca n'empêche pas de s'interroger sur les solutions qu'on pourrait trouver pour limiter les dégâts (si si, une minorité de mauvais profs ou d'élèves fouteurs de merdes peuvent faire des dégâts à grande échelle), sans faire trop pâtir les enseignants responsables.
Je m'attendais plus au vu du titre à voir un début de débat sur l'angélisme, qui a lui au moins le mérite de partir d'un bon sentiment ( et d'être un but louable, dans un monde parfait, ou au moins un idéal à chercher à mettre en place petit à petit). Mais qui finit par causer bien plus de dégats que la minorité de fonctionnaires abusant des failles du système... Et qui est difficile à combattre, comment s'avouer (et surtout avouer aux autres à haute voix) qu'il va falloir être un peu "méchant", inique même d'un certain point de vue, pour remettre de l'ordre, sans tomber dans un autre excès ?
Ca n'empêche pas de s'interroger sur les solutions qu'on pourrait trouver pour limiter les dégâts (si si, une minorité de mauvais profs ou d'élèves fouteurs de merdes peuvent faire des dégâts à grande échelle), sans faire trop pâtir les enseignants responsables.
Je m'attendais plus au vu du titre à voir un début de débat sur l'angélisme, qui a lui au moins le mérite de partir d'un bon sentiment ( et d'être un but louable, dans un monde parfait, ou au moins un idéal à chercher à mettre en place petit à petit). Mais qui finit par causer bien plus de dégats que la minorité de fonctionnaires abusant des failles du système... Et qui est difficile à combattre, comment s'avouer (et surtout avouer aux autres à haute voix) qu'il va falloir être un peu "méchant", inique même d'un certain point de vue, pour remettre de l'ordre, sans tomber dans un autre excès ?
- thrasybuleDevin
Oui; ça m'éclate!!Ruthven a écrit:Faut-il que je continue ?
- thrasybuleDevin
Encore des pédophiles! C'est dégoûtant!Pseudo a écrit:géraldine a écrit:Nous avons même deux collègues qui sont systématiquement malades ensembles. Du coup, dès que l'on est vraiment malades, le doute pèse sur nous.Les collègues systématiquement malades ensembles ont mis leurs enfants dans le privé. Quand j'ai appris ça, j'ai failli tomber.
Ah ! ah ! De l'idylle dans l'air ? Les enfants, ils les ont fait ensemble (peut-être même sur le lieu de travail ) ? Sont-ce seulement des balles qui se tirent ? Et est-ce vraiment dans le pied ? J'attends la suite !!!
- thrasybuleDevin
C'est au contraire le type de propos que tu tiens qui est contre-productif et qui revient à se tirer une balle dans le pied(je vois pas trop la pertinence de l'image mais passons...): quand nous cesserons systématiquement de nous autoflageller ou, à l 'inverse, de nous constituer en juges des grosses feignasses de collègues qui profitent-à-fond-du-système -ah ma bonne dame, mais que vont donc penser les gens de nous? bouh!les vilains-, on pourra peut-être faire front pour nous sortir de la remise en cause de notre statut: ce post montre qu'on n'est pas sorti de l'aubergegéraldine a écrit:Je sais que ce n'est pas bien de le dire à voix haute, mais parfois, je me dis que c'est nous, profs du public qui sabordons le système. Je suis pour la formation, mais je me suis toujours astreinte à ne prendre qu'un stage long par an. Certains collègues vont jusqu'à demander et obtenir 4 stages en ne prévenant les élèves que la veille + participent à collège au cinéma (en tant qu'accompagnateurs parfois) 3 fois dans l'année + des sorties avec d'autres classes. Les échos des élèves: "c'est cool chez monsieur Machin, on va regarder la fin du film de la semaine dernière" ou "ouai, c'est au tour de Kévin de faire son exposé. C'est trop bien, on fait plein d'exposés" (cf, pour ceux qui n'auraient pas compris "on ne travaille pas")
Nous passons notre temps à râler, à juste titre, contre le manque de temps alors je me demande si nous ne donnons pas les verges pour nous faire battre. Il a fallu que le CDE demandent à avoir les certificats médicaux pour ceux qui étaient arrêtés trop fréquemment! Et moi qui pensait que le certificat était obligatoire ! Attention ! Je ne suis pas contre la formation, et je ne suis pas en train de dire que nous n'avons pas le droit d'être malades, mais quelques collègues foutent notre travail en l'air par négligence. Nous avons même deux collègues qui sont systématiquement malades ensembles. Du coup, dès que l'on est vraiment malades, le doute pèse sur nous.
Les collègues systématiquement malades ensembles ont mis leurs enfants dans le privé. Quand j'ai appris ça, j'ai failli tomber.
- Invité13Habitué du forum
thrasybule a écrit:C'est au contraire le type de propos que tu tiens qui est contre-productif et qui revient à se tirer une balle dans le pied(je vois pas trop la pertinence de l'image mais passons...): quand nous cesserons systématiquement de nous autoflageller ou, à l 'inverse, de nous constituer en juges des grosses feignasses de collègues qui profitent-à-fond-du-système -ah ma bonne dame, mais que vont donc penser les gens de nous? bouh!les vilains-, on pourra peut-être faire front pour nous sortir de la remise en cause de notre statut: ce post montre qu'on n'est pas sorti de l'aubergegéraldine a écrit:Je sais que ce n'est pas bien de le dire à voix haute, mais parfois, je me dis que c'est nous, profs du public qui sabordons le système. Je suis pour la formation, mais je me suis toujours astreinte à ne prendre qu'un stage long par an. Certains collègues vont jusqu'à demander et obtenir 4 stages en ne prévenant les élèves que la veille + participent à collège au cinéma (en tant qu'accompagnateurs parfois) 3 fois dans l'année + des sorties avec d'autres classes. Les échos des élèves: "c'est cool chez monsieur Machin, on va regarder la fin du film de la semaine dernière" ou "ouai, c'est au tour de Kévin de faire son exposé. C'est trop bien, on fait plein d'exposés" (cf, pour ceux qui n'auraient pas compris "on ne travaille pas")
Nous passons notre temps à râler, à juste titre, contre le manque de temps alors je me demande si nous ne donnons pas les verges pour nous faire battre. Il a fallu que le CDE demandent à avoir les certificats médicaux pour ceux qui étaient arrêtés trop fréquemment! Et moi qui pensait que le certificat était obligatoire ! Attention ! Je ne suis pas contre la formation, et je ne suis pas en train de dire que nous n'avons pas le droit d'être malades, mais quelques collègues foutent notre travail en l'air par négligence. Nous avons même deux collègues qui sont systématiquement malades ensembles. Du coup, dès que l'on est vraiment malades, le doute pèse sur nous.
Les collègues systématiquement malades ensembles ont mis leurs enfants dans le privé. Quand j'ai appris ça, j'ai failli tomber.
+ 1
- neoSage
+ 3 !
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- variaHabitué du forum
En tout cas ça peut vite mener au discours qui m'exaspère au plus haut point et que j'ai déjà entendu plusieurs fois dans la bouche de certains collègues :
(Sur un ton triomphalement autosatisfait):
- Moi, je ne me suis JAMAIS mis(e) en arrêt !
Euh... y a un smiley qui vomit ?
(Sur un ton triomphalement autosatisfait):
- Moi, je ne me suis JAMAIS mis(e) en arrêt !
Euh... y a un smiley qui vomit ?
- InvitéInvité
Lornet a écrit:+1
Je rectifie : +1 bis !
- thrasybuleDevin
NON!!Tu seras obligée de te mettre en arrêt maladie!Feignasse!!varia a écrit:En tout cas ça peut vite mener au discours qui m'exaspère au plus haut point et que j'ai déjà entendu plusieurs fois dans la bouche de certains collègues :
(Sur un ton triomphalement autosatisfait):
- Moi, je ne me suis JAMAIS mis(e) en arrêt !
Euh... y a un smiley qui vomit ?
- EmeraldiaÉrudit
Et bien j'hésite tjs à m'arrêter. J'ai eu droit à trois jours pour une angine carabinée début avril. Résultat, ça fait deux mois que j'ai des vertiges. Au diable la culpabilité, demain je vais chez le médecin. Je vais finir par tomber ds les pommes ds mon cours... Ds le privé, les gens st malades aussi...varia a écrit:En tout cas ça peut vite mener au discours qui m'exaspère au plus haut point et que j'ai déjà entendu plusieurs fois dans la bouche de certains collègues :
(Sur un ton triomphalement autosatisfait):
- Moi, je ne me suis JAMAIS mis(e) en arrêt !
Euh... y a un smiley qui vomit ?
- JaneMonarque
Emeraldia a écrit:Et bien j'hésite tjs à m'arrêter. J'ai eu droit à trois jours pour une angine carabinée début avril. Résultat, ça fait deux mois que j'ai des vertiges. Au diable la culpabilité, demain je vais chez le médecin. Je vais finir par tomber ds les pommes ds mon cours... Ds le privé, les gens st malades aussi...varia a écrit:En tout cas ça peut vite mener au discours qui m'exaspère au plus haut point et que j'ai déjà entendu plusieurs fois dans la bouche de certains collègues :
(Sur un ton triomphalement autosatisfait):
- Moi, je ne me suis JAMAIS mis(e) en arrêt !
Euh... y a un smiley qui vomit ?
Si mes souvenirs sont exacts, une étude a même montré que les profs s'arrêtaient plutôt moins que les travailleurs du privé (et encore une fois, si mes souvenirs ne me trahissent pas, ce sont les ouvriers qui étaient ceux qui s'arrêtaient le plus)
- guillaume.ransinanNiveau 8
Ce qui peut aussi s'expliquer par le fait que la pénibilité physique n'a pas forcément le même retentissement sur la santé que le stress psychologique.
- lene75Prophète
Jane a écrit:Si mes souvenirs sont exacts, une étude a même montré que les profs s'arrêtaient plutôt moins que les travailleurs du privé (et encore une fois, si mes souvenirs ne me trahissent pas, ce sont les ouvriers qui étaient ceux qui s'arrêtaient le plus)
Voui, et même que pourtant il y a plus de femmes enceintes à l'EN... je voudrais dénoncer personne mais cette année, je fais exploser le compteur, surtout que même si mes cours se finissaient vendredi, bah je suis considérée comme en arrêt pour jusqu'à fin juin... alors les autres ne doivent pas être souvent absents.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Invité14Expert
varia a écrit:En tout cas ça peut vite mener au discours qui m'exaspère au plus haut point et que j'ai déjà entendu plusieurs fois dans la bouche de certains collègues :
(Sur un ton triomphalement autosatisfait):
- Moi, je ne me suis JAMAIS mis(e) en arrêt !
Euh... y a un smiley qui vomit ?
C'est mon cas.Et je touche du bois.
Je suis déjà venue bosser aphone. Je sais ,j'aurai du m'arreter.
Nos élèves ne bossent plus c'est vrai mais comment peuvent ils être motivés quand ils n'ont jamais une semaine complète de cours?Je les comprend.
Il y a :
-les voyages qui ont lieu trois fois ou plus chez nous. j'ai loupé une vingtaine d'heures avec une classe.
-les profs absents ( attention, je ne critique pas mais il y en a qui s'arrêtent quand même souvent...)
-les adjoints qui ont des responsabilités et donc ne font pas leur cours . D'ailleurs, en ce moment, mes élèves sentent que ça m'énerve et cela m'arrive de plus en plus de leur dire "encore!" quand ils me disent qu'ils n'ont pas de cours de ceci parce que le prof n'est pas là.Je sais c'est pas bien .
- ChocolatGuide spirituel
varia a écrit:En tout cas ça peut vite mener au discours qui m'exaspère au plus haut point et que j'ai déjà entendu plusieurs fois dans la bouche de certains collègues :
(Sur un ton triomphalement autosatisfait):
- Moi, je ne me suis JAMAIS mis(e) en arrêt !
Euh... y a un smiley qui vomit ?
Discours qui est au moins tout aussi exaspérant que celui des gens qui programment de jouer les prolongations-vacances en complétant avec un arrêt maladie, de bouder une note admi avec un arrêt maladie, ou encore de programmer toutes les interventions médicales pas urgentes (je le précise, hein) exclusivement en période scolaire...
Ces deux extrêmes, qui existent, ne doivent pas nous faire tomber dans le piège de la généralisation.
_________________
- thrasybuleDevin
Il faut aussi comprendre que la culpabilité face à la necessité de s'arrêter lorsqu'on est malade(et merci mon psy pour me l'avoir fait comprendre très clairement) provient aussi d'un immense orgueil, voire d'une espèce de narcissisme qui nous fait croire que l'on est indispensable, que le cosmos va s'arrêter de fonctionner si les élèves vont prendre du retard dans la lecture analytique 4 de la séquence 3 de l'objet d'étude 2 croisé à l'objet d'étude 3! Ouais, c'est dur de voir que le système éducatif continue à fonctionner alors que nous ne sommes pas en service et sans notre géniale contribution...
- thrasybuleDevin
Tu as des preuves de ce que tu avances ou est-ce de pures présomptions que tu avances sur le ton de "y'en a qui..."?Chocolat a écrit:varia a écrit:En tout cas ça peut vite mener au discours qui m'exaspère au plus haut point et que j'ai déjà entendu plusieurs fois dans la bouche de certains collègues :
(Sur un ton triomphalement autosatisfait):
- Moi, je ne me suis JAMAIS mis(e) en arrêt !
Euh... y a un smiley qui vomit ?
Discours qui est au moins tout aussi exaspérant que celui des gens qui programment de jouer les prolongations-vacances en complétant avec un arrêt maladie, de bouder une note admi avec un arrêt maladie, ou encore de programmer toutes les interventions médicales pas urgentes (je le précise, hein) exclusivement en période scolaire...
Ces deux extrêmes, qui existent, ne doivent pas nous faire tomber dans le piège de la généralisation.
- variaHabitué du forum
Chanig, ce que je critique c'est ceux qui s'en vantent. J'espère que ce n'est pas ton cas.
Très bien que certains aient tellement de conscience pro qu'ils ne s'octroient jamais un moment de faiblesse.
Trés bien aussi, et tant mieux pour eux, qu'ils n'aient jamais été vraiment malades au point de ne pas pouvoir du tout aller bosser, ni faire grand-chose d'autre d'ailleurs.
Tout le monde n'a pas cette chance, déjà, et c'est ça qui m'énerve le plus dans l'attitude que je viens de rapporter. Mais ça, ils n'y pensent même pas au moment où ils profèrent ce genre d'ânerie. On doit les féliciter d'avoir la santé ???
Très bien que certains aient tellement de conscience pro qu'ils ne s'octroient jamais un moment de faiblesse.
Trés bien aussi, et tant mieux pour eux, qu'ils n'aient jamais été vraiment malades au point de ne pas pouvoir du tout aller bosser, ni faire grand-chose d'autre d'ailleurs.
Tout le monde n'a pas cette chance, déjà, et c'est ça qui m'énerve le plus dans l'attitude que je viens de rapporter. Mais ça, ils n'y pensent même pas au moment où ils profèrent ce genre d'ânerie. On doit les féliciter d'avoir la santé ???
- géraldineNiveau 10
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C'est au contraire le type de propos que tu tiens qui est contre-productif et qui revient à se tirer une balle dans le pied(je vois pas trop la pertinence de l'image mais passons...): quand nous cesserons systématiquement de nous autoflageller ou, à l 'inverse, de nous constituer en juges des grosses feignasses de collègues qui profitent-à-fond-du-système -ah ma bonne dame, mais que vont donc penser les gens de nous? bouh!les vilains-, on pourra peut-être faire front pour nous sortir de la remise en cause de notre statut: ce post montre qu'on n'est pas sorti de l'auberge[/quote]
C'est au contraire le type de propos que tu tiens qui est contre-productif et qui revient à se tirer une balle dans le pied(je vois pas trop la pertinence de l'image mais passons...): quand nous cesserons systématiquement de nous autoflageller ou, à l 'inverse, de nous constituer en juges des grosses feignasses de collègues qui profitent-à-fond-du-système -ah ma bonne dame, mais que vont donc penser les gens de nous? bouh!les vilains-, on pourra peut-être faire front pour nous sortir de la remise en cause de notre statut: ce post montre qu'on n'est pas sorti de l'auberge[/quote]
Tu peux toujours manier l'ironie (limite agressive), ça ne fera pas changer mon point de vue... J'étais en colère parce que OUI IL Y EN A QUI NOUS FLINGUENT!!! Je suis désolée mais quand j'en vois qui abusent, je sais que c'est sur moi que ça va tomber le jour où je serai malade. Tu vas pas me faire croire que nous sommes tous honnêtes? A la lecture des messages, je suis restée scotchée! Qui a dit que dans le privé c'était mieux? Pas moi. C'est vrai qu'on peut laisser penser que nous faisons tous ce que nous pouvons, il n'empêche que moi-aussi j'en ai marre d'en voir certains absents trop fréquemment (alors que d'autres collègues VRAIMENT MALADES ne le sont que rarement) et les mêmes, se dépêchant d'accompagner à toutes les sorties. Je disais juste que C'ETAIT TOUJOURS LES MEMES. Donc, je n'accusais pas la profession, mais certains de cette profession, et s'ils parcourent ce forum, ils verront que leurs collègues ne sont pas non plus aveugles. Cela étant, et c'était l'autre motif de ma colère, ils ne sont pas fous : leurs enfants, ils les mettent dans le privé, parce qu'ils sabotent le public et craignent que leurs gosses se retrouvent face à leur clone.
Certains se seraient-ils reconnus dans mon message?
Certains se seraient-ils reconnus dans mon message?
- InvitéInvité
J'ai reconnu une ancienne collègue. Mais après coup, je sais que personne ne lui rappelait ses absences (quand il y avait sept semaines entre deux vacances de quinze jours, elle travaillait trois semaines, avait un arrêt maladie d'une semaine, revenait trois semaines. Elle ne venait pas aux conseils de classe non plus, et séchait les réunions.), ni les parents d'élèves, ni le CDE (elle avait eu +05 et trois "TB" même en ponctualité/assiduité).
Les seuls mécontents...c'étaient ses collègues. Elle était détestée en salle des profs, surtout par les stakhanovistes. Mais je ne vois pas en quoi elle nous flinguait. Je ne sais pas si elle mettait ses enfants dans le privé. Simplement, quand les parents réclamaient qu'on vire un prof, ça concernait un autre collègue, toujours présent quant à lui mais sans autorité. Les collègues absents ou qui accompagnent les sorties (ce qui n'est pas la même chose : quand on organise une sortie, on est bien content de trouver des accompagnateurs.) tirent une balle dans le pied de qui, au juste ? De jaloux qui voudraient faire pareil, mais n'osent pas de peur d'être mal vu, d'avoir de sales notes, d'avoir un blâme ? À part ça, je ne vois pas. On peut jeter la pierre au CDE qui met un "TB" en "ponctualité/assiduité" à une collègue trop peu présente, mais pas à la collègue elle-même qui profite de cette faille où, par manque de culot ou par conscience professionnelle, on n'ose pas s'engouffrer.
Les seuls mécontents...c'étaient ses collègues. Elle était détestée en salle des profs, surtout par les stakhanovistes. Mais je ne vois pas en quoi elle nous flinguait. Je ne sais pas si elle mettait ses enfants dans le privé. Simplement, quand les parents réclamaient qu'on vire un prof, ça concernait un autre collègue, toujours présent quant à lui mais sans autorité. Les collègues absents ou qui accompagnent les sorties (ce qui n'est pas la même chose : quand on organise une sortie, on est bien content de trouver des accompagnateurs.) tirent une balle dans le pied de qui, au juste ? De jaloux qui voudraient faire pareil, mais n'osent pas de peur d'être mal vu, d'avoir de sales notes, d'avoir un blâme ? À part ça, je ne vois pas. On peut jeter la pierre au CDE qui met un "TB" en "ponctualité/assiduité" à une collègue trop peu présente, mais pas à la collègue elle-même qui profite de cette faille où, par manque de culot ou par conscience professionnelle, on n'ose pas s'engouffrer.
- sandGuide spirituel
La vache, Géraldine, quelle ironie !
- thrasybuleDevin
C'est au contraire le type de propos que tu tiens qui est contre-productif et qui revient à se tirer une balle dans le pied(je vois pas trop la pertinence de l'image mais passons...): quand nous cesserons systématiquement de nous autoflageller ou, à l 'inverse, de nous constituer en juges des grosses feignasses de collègues qui profitent-à-fond-du-système -ah ma bonne dame, mais que vont donc penser les gens de nous? bouh!les vilains-, on pourra peut-être faire front pour nous sortir de la remise en cause de notre statut: ce post montre qu'on n'est pas sorti de l'auberge[/quote]géraldine a écrit:
Tu peux toujours manier l'ironie (limite agressive), ça ne fera pas changer mon point de vue... J'étais en colère parce que OUI IL Y EN A QUI NOUS FLINGUENT!!! Je suis désolée mais quand j'en vois qui abusent, je sais que c'est sur moi que ça va tomber le jour où je serai malade. Tu vas pas me faire croire que nous sommes tous honnêtes? A la lecture des messages, je suis restée scotchée! Qui a dit que dans le privé c'était mieux? Pas moi. C'est vrai qu'on peut laisser penser que nous faisons tous ce que nous pouvons, il n'empêche que moi-aussi j'en ai marre d'en voir certains absents trop fréquemment (alors que d'autres collègues VRAIMENT MALADES ne le sont que rarement) et les mêmes, se dépêchant d'accompagner à toutes les sorties. Je disais juste que C'ETAIT TOUJOURS LES MEMES. Donc, je n'accusais pas la profession, mais certains de cette profession, et s'ils parcourent ce forum, ils verront que leurs collègues ne sont pas non plus aveugles. Cela étant, et c'était l'autre motif de ma colère, ils ne sont pas fous : leurs enfants, ils les mettent dans le privé, parce qu'ils sabotent le public et craignent que leurs gosses se retrouvent face à leur clone.
Certains se seraient-ils reconnus dans mon message?
Certains se seraient-ils reconnus dans mon message?
[/quote]
Mon message n'était en aucun cas agressif, on ne peut en dire autant du tien d'où émane un ressentiment diffus, qui prouve bien que tes propos ne sont guère rationnels...je te suggère d'ailleurs du repos: peut-être un arrêt-maladie te rendra plus sereine! Que dire de ton post qui n'ait déjà été dit dans les réponses, je te lance quelques pistes qui t"aiguilleront: la méconnaissance des problèmes de santé de tes collègues qui-je te rappelle ce point de détail-concernent leurs vies privées et qui donc ne te concernent en rien, le double blind qui rend insupportable la vie des enseignants( devoir faire progresser les élèves mais ne rien exiger dans le même temps), la pression sociale qui déconsidère les profs(et pour des problèmes beaucoup plus complexes que les problèmes d'absence) et, encore une fois - et c'est la grande victoire des politiques de tous bords depuis Allègre- les petites guéguerres vaines dont ce post offre le consternant exemple
- EmeraldiaÉrudit
C'est au contraire le type de propos que tu tiens qui est contre-productif et qui revient à se tirer une balle dans le pied(je vois pas trop la pertinence de l'image mais passons...): quand nous cesserons systématiquement de nous autoflageller ou, à l 'inverse, de nous constituer en juges des grosses feignasses de collègues qui profitent-à-fond-du-système -ah ma bonne dame, mais que vont donc penser les gens de nous? bouh!les vilains-, on pourra peut-être faire front pour nous sortir de la remise en cause de notre statut: ce post montre qu'on n'est pas sorti de l'auberge[/quote]géraldine a écrit:
Tu peux toujours manier l'ironie (limite agressive), ça ne fera pas changer mon point de vue... J'étais en colère parce que OUI IL Y EN A QUI NOUS FLINGUENT!!! Je suis désolée mais quand j'en vois qui abusent, je sais que c'est sur moi que ça va tomber le jour où je serai malade. Tu vas pas me faire croire que nous sommes tous honnêtes? A la lecture des messages, je suis restée scotchée! Qui a dit que dans le privé c'était mieux? Pas moi. C'est vrai qu'on peut laisser penser que nous faisons tous ce que nous pouvons, il n'empêche que moi-aussi j'en ai marre d'en voir certains absents trop fréquemment (alors que d'autres collègues VRAIMENT MALADES ne le sont que rarement) et les mêmes, se dépêchant d'accompagner à toutes les sorties. Je disais juste que C'ETAIT TOUJOURS LES MEMES. Donc, je n'accusais pas la profession, mais certains de cette profession, et s'ils parcourent ce forum, ils verront que leurs collègues ne sont pas non plus aveugles. Cela étant, et c'était l'autre motif de ma colère, ils ne sont pas fous : leurs enfants, ils les mettent dans le privé, parce qu'ils sabotent le public et craignent que leurs gosses se retrouvent face à leur clone.
Certains se seraient-ils reconnus dans mon message?
[/quote]Certains se seraient-ils reconnus dans mon message?
Dans ce cas, tu admets que c'est pareil dans le privé alors ds le privé, ils se sabordent aussi ? Non.
C'est dc bien un problème d'image négative véhiculée surtt par les médias et les politiques. Il y a des brebis galeuses partout mais chez nous, on veut abattre tout le troupeau à chaque fois. On nous demande d'être parfaits, de vrais moutons à 5 pattes pour rester dans la métaphore animalière...
- géraldineNiveau 10
- Code:
Mon message n'était en aucun cas agressif, on ne peut en dire autant du tien d'où émane un ressentiment diffus, qui prouve bien que tes propos ne sont guère rationnels...je te suggère d'ailleurs du repos: peut-être un arrêt-maladie te rendra plus sereine! Que dire de ton post qui n'ait déjà été dit dans les réponses, je te lance quelques pistes qui t"aiguilleront: la méconnaissance des problèmes de santé de tes collègues qui-je te rappelle ce point de détail-concernent leurs vies privées et qui donc ne te concernent en rien, le double blind qui rend insupportable la vie des enseignants( devoir faire progresser les élèves mais ne rien exiger dans le même temps), la pression sociale qui déconsidère les profs(et pour des problèmes beaucoup plus complexes que les problèmes d'absence) et, encore une fois - et c'est la grande victoire des politiques de tous bords depuis Allègre- les petites guéguerres vaines dont ce post offre le consternant exemple]
Je pense que tu n'as pas compris ce que je disais ou voulais dire... Ressentiment contre quoi? Je fais des sorties le soir, j'accompagne une fois dans l'année quand on me le demande. Je suis prof., j'ai toujours voulu l'être. Je ne dis pas que je suis parfaite, mais je dis qu'il y en a des nuls. Cherche bien autour de toi, tu en trouveras. La majorité des collègues est responsable, consciencieuse, mais nous avons des brebis galeuses, pourquoi le nier?Je ne peux rentrer dans les détails concernant la fameuse "vie privée" parce que je ne sais pas qui fréquence le forum, mais il y a de vraies taches parmi nous qui n'ont rien à faire dans cette profession.
On est sur un forum pour discuter de tout: maintenant, s'il faut taire certains propos pour ménager les susceptibilités, et garder l'illusion que nous sommes un corps et un seul, je n'ai rien à faire ici. Je n'ai pas non plus dit - loin de moi l'idée même - que notre situation était parfaite et qu'il fallait encore donner plus, pour se faire insulter plus. Chercher à me faire bien voir, moi? Vu le nombre de prise de bec que j'ai avec mon CDE, ça me faire rire...
Allez, je remets le couvercle sur la cocotte !
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