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Qu'attendiez-vous de votre métier ?
- lene75Prophète
Chocolat a écrit:Celeborn a écrit:
Salaire relativement correct : ça me va.
Est-ce que je suis la seule à penser que nous sommes très mal payés, pour les exigences du métier que nous exerçons?
Non, je pense la même chose.
Mais pour avoir participé à pas mal de discussions sur le sujet, ça dépend pas mal du lieu de résidence : je suis en IDF où les salaires du privé sont plus élevés qu'en province et où l'immobilier pèse énormément sur le budget, quand on compare avec les voisins ou les copains, on a vraiment l'impression d'être le dindon de la farce.
Par ailleurs, je trouve que le "ça me suffit pour vivre" ou le "il y a des gens qui gagnent moins" (on en trouvera toujours) ne sont pas des arguments recevables : là n'est pas la question, la rémunération n'est pas liée à des besoins mais à un emploi et je trouve donc que tu as raison de parler des "exigences du métier", aussi bien en termes de travail quotidien qu'en termes de niveau de recrutement.
- ChocolatGuide spirituel
lene75 a écrit:
Non, je pense la même chose.
Mais pour avoir participé à pas mal de discussions sur le sujet, ça dépend pas mal du lieu de résidence : je suis en IDF où les salaires du privé sont plus élevés qu'en province et où l'immobilier pèse énormément sur le budget, quand on compare avec les voisins ou les copains, on a vraiment l'impression d'être le dindon de la farce.
Par ailleurs, je trouve que le "ça me suffit pour vivre" ou le "il y a des gens qui gagnent moins" (on en trouvera toujours) ne sont pas des arguments recevables : là n'est pas la question, la rémunération n'est pas liée à des besoins mais à un emploi et je trouve donc que tu as raison de parler des "exigences du métier", aussi bien en termes de travail quotidien qu'en termes de niveau de recrutement.
Ouf!
Même hors IDF, nous n'avons des cadres catégorie A que le nom...
Ce n'est pas pour rien que dans le domaine bancaire, nous sommes considérés comme étant "profession intermédiaire", et non pas "cadre".
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- Pierre_au_carréGuide spirituel
Chocolat a écrit:Celeborn a écrit:
Salaire relativement correct : ça me va.
Est-ce que je suis la seule à penser que nous sommes très mal payés, pour les exigences du métier que nous exerçons?
Euh non... Ce sont plus les conditions de travail que les salaires (hors " grande métropole" et les 4 1ers échelons) qu'il faudrait améliorer.
Personne ne me croît mais les salaires ne sont pas si mirobolants que ça ailleurs.
On trouvera toujours des cadres du privé qui gagnent plus, mais ce n'est pas représentatif de tous les étudiants à bac+4 ou bac+5.
- ChocolatGuide spirituel
arria a écrit:
il me semble que dans les années 50 notre salaire a été défini sur 10 mois répartis sur 12 à cause des grandes vacances (mais là ce ne sont que des rumeurs, je n'ai jamais pu trouver les textes: quelqu'un en saurait-il plus? )
pour le salaire, si tu n'as aucune prime, aucun HS et que tu dois faire vivre une famille, ce n'est clairement pas assez
perso, je trouve que quand tu as des HS et que tu es PP, sans enfant, c'est tout-à-fait décent (même si, je le répète, ça ne permet pas de faire de grands projets: quand j'ai simulé un prêt immo et que j'ai vu le genre d'appart que je pouvais m'offrir: )
je crois aussi qu'on a tendance à comparer avec les gens de notre entourage: et pour ma part en comparant salaire et boulot, je ne peux pas me plaindre, je suis même plutôt contente
les choses vont sans doute changer: l'EN est bien partie pour nous faire travailler plus, toujours plus, tout en payant de moins en moins
Zut, j'avais le document explicatif quelque part...
Sinon moi, lorsque je compare avec les gens de mon entourage, j'ai des crises de fou rire (nerveux)
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- Pierre_au_carréGuide spirituel
Chocolat a écrit:arria a écrit:
il me semble que dans les années 50 notre salaire a été défini sur 10 mois répartis sur 12 à cause des grandes vacances (mais là ce ne sont que des rumeurs, je n'ai jamais pu trouver les textes: quelqu'un en saurait-il plus? )
Zut, j'avais le document explicatif quelque part...
KarineB disait que ça n'existait pas officiellement.
Mais je veux bien croire que la grille de rémunération a été faite en utilisant ça...
- lene75Prophète
Chocolat a écrit:Sinon moi, lorsque je compare avec les gens de mon entourage, j'ai des crises de fou rire (nerveux)
Moi aussi, et même quand je compare avec les salaire de ceux qui ont raté les concours et ont été obligés de se reconvertir...
Un jour, mon frère m'a dit en ne rigolant qu'à moitié que si on ne payait pas bien les profs c'est bien qu'il devait y avoir des raisons (sous-entendu le refrain habituel : ce sont des bons à rien, qui n'en foutent pas une, etc.). Ça rejoint bien le dicton d'une copine non prof à propos des profs : "P'tits horaires p'tits salaires"
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- HéliandreExpert
lene75 a écrit:
Moi aussi, et même quand je compare avec les salaire de ceux qui ont raté les concours et ont été obligés de se reconvertir...
lene75 a écrit:
Un jour, mon frère m'a dit en ne rigolant qu'à moitié que si on ne payait pas bien les profs c'est bien qu'il devait y avoir des raisons (sous-entendu le refrain habituel : ce sont des bons à rien
Cherchez l'erreur...
- lene75Prophète
Héliandre a écrit:lene75 a écrit:
Moi aussi, et même quand je compare avec les salaire de ceux qui ont raté les concours et ont été obligés de se reconvertir...lene75 a écrit:
Un jour, mon frère m'a dit en ne rigolant qu'à moitié que si on ne payait pas bien les profs c'est bien qu'il devait y avoir des raisons (sous-entendu le refrain habituel : ce sont des bons à rien
Cherchez l'erreur...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- HéliandreExpert
Je voulais juste dire que je ne trouve pas très logique que nous soyons plus des "bons à rien" que ceux qui ont échoué au même concours que nous et ont dû se reconvertir. Enfin, mon esprit un peu fatigué par moultes corrections a peut-être élucubré cet enchaînement logique...
- AnacycliqueÉrudit
J'attendais surtout de ce métier qu'il soit plus facile.
Je ne pensais pas passer autant de temps à travailler, monter des cours, des exercices des polys, écrire des dictées, monter des sujets d'écriture, des projets, corriger des rédactions, des exercices, des évals de ceci ou cela...
Bref, je pensais que ça ne demandait pas autant de travail.
Pas autant de travail, non.
Je regardais mes profs de lycée, transmettre leurs savoirs, leur vision du monde et de la vie, blaguer ou tancer vertement au passage l'un d'entre nous dans leurs cours magistraux, et je me rends compte que parce qu'on buvait leurs paroles, on pensait que c'était facile.
Je croyais vraiment que j'allais avoir une vraie vie à côté des cours, or, si je m'arrête un peu et fais le bilan, je passe ma vie à faire des cours.
Voilà pourquoi je ne finirai pas ma vie dans l'EN (pitié !) et ça, je le sais depuis longtemps, foi de stakhanoviste
Je veux rentrer chez moi sans avoir à travailler, enlever mon bureau du salon, et faire un autodafé dans la cheminée
Je ne pensais pas passer autant de temps à travailler, monter des cours, des exercices des polys, écrire des dictées, monter des sujets d'écriture, des projets, corriger des rédactions, des exercices, des évals de ceci ou cela...
Bref, je pensais que ça ne demandait pas autant de travail.
Pas autant de travail, non.
Je regardais mes profs de lycée, transmettre leurs savoirs, leur vision du monde et de la vie, blaguer ou tancer vertement au passage l'un d'entre nous dans leurs cours magistraux, et je me rends compte que parce qu'on buvait leurs paroles, on pensait que c'était facile.
Je croyais vraiment que j'allais avoir une vraie vie à côté des cours, or, si je m'arrête un peu et fais le bilan, je passe ma vie à faire des cours.
Voilà pourquoi je ne finirai pas ma vie dans l'EN (pitié !) et ça, je le sais depuis longtemps, foi de stakhanoviste
Je veux rentrer chez moi sans avoir à travailler, enlever mon bureau du salon, et faire un autodafé dans la cheminée
- CarabasVénérable
Puis-je te demander dans quoi ils se sont reconvertis?lene75 a écrit:Moi aussi, et même quand je compare avec les salaire de ceux qui ont raté les concours et ont été obligés de se reconvertir...
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- ChocolatGuide spirituel
Pierre_au_carré a écrit:
KarineB disait que ça n'existait pas officiellement.
Mais je veux bien croire que la grille de rémunération a été faite en utilisant ça...
Le 2 juin 1986 une question écrite à l'Assemblée Nationale a été rédigée
de la manière suivante :
« M. Robert-André Vivien rappelle à M. le ministre de l'Éducation Nationale que les commissions interministérielles du 6 janvier 1945 et du 11 avril 1946, ainsi que le décret du 10 juillet 1946 portant sur le traitement des différents fonctionnaires de l'État, ont fixé les traitements des enseignants au 10/12 ième de celui des autres fonctionnaires de grade équivalent afin de tenir compte des vacances alors plus importantes dont ils bénéficiaient. Or les congés des enseignants et plus particulièrement ceux des personnels de direction et d'éducation n'ont cessé depuis cette date de se réduire, alors que ceux des autres fonctionnaires ont pratiquement doublé. Il lui demande si, dans ces conditions, abrogation de la clause des 10/12 et l'alignement des traitements des enseignants, et plus particulièrement ceux des personnels de direction et d'éducation, sur ceux des fonctionnaires de grade et de responsabilité équivalents ne pourraient être envisagés »
Et j'ai retrouvé le doc en question, que j'avais reçu par mail:
"Actuellement, le temps de travail d'un enseignant de collège ou de lycée est
de 18 heures par semaine. C'est, pour les professeurs certifiés, le seul
élément fixe et clair relatif au temps de travail qui leur est demandé. Il a
été fixé par une décret datant de 1950. Rendez-vous compte!
18 heures par semaines! Quel salarié ne voudrait pas travailler aussi peu
pour d'aussi bons salaires?
Comment le législateur a-t-il pu créer en 1950 un statut aussi avantageux?
En fait, ce temps a été conçu en prévoyant qu'un enseignant travaille 1,5
heures chez lui pour une heure devant élève afin de préparer ses cours,
évaluer les élèves et actualiser ses connaissances dans sa discipline. Cela
fait 18 fois 2,5 heures (1 devant les élèves et 1,5 à la maison), soit 45
heures hebdomadaires. En effet, le temps de travail légal de l'époque s'il
était légalement de 40 heures par semaine, était en réalité de environ 42 h
par semaine, sur 50 semaines.
Mais que s'est-il passé depuis pour les enseignants? Rien! Alors que pour
les autres salariés il y a eu la troisième semaine de congé payé en 1956,
puis quatre en 1969. Les 40 heures réelles ont été atteint au début des
années 70 (elles étaient un droit depuis 1936).
Mais ça n'est pas fini: il y a eu les 39 heures et la cinquième semaine en
1982, puis les 35 heures en 2000. En somme le temps de travail hebdomadaire
pour les salariés a baissé de 25 %. Mais les enseignants doivent toujours le
même service.
C'est au moins un enseignant qui écrit cela vous dîtes-vous, en lecteur
éclairé! Certes je l'avoue, je fais partie de ces privilégiés. Car, comment
peut-on parler de temps de travail sans parler des vacances? Eh bien
justement, le législateur a tout prévu et cela de deux façons. D'abord 45
heures dues quand les autres devaient 42, ça c'est pour les petites vacances
(Toussaint, Noël...). Donc notre temps de travail était annualisé.
Mais, et les deux mois d'été alors? Là, c'est un tout petit peu plus
compliqué. Certains enseignants ne le savent même pas, d'ailleurs. Cela se
situe au niveau de la grille des salaires. Notre grille a été, elle aussi,
fixée en 1950 au même niveau que les autres cadres de la fonction publique
recrutés avec un concours au niveau bac + 3. Mais à cette grille, il nous a
été retiré deux mois de salaires, puis le résultat a été divisé par 12. (Par
exemple si un inspecteur des impôts est payé 2000 € par mois il recevra 24
000 € par an, alors que pour la même qualification, un enseignant recevra
aussi 2000 € par mois mais sur 10 mois, soit 20 000 € par an. Cette somme
est ensuite divisée par 12 et donne 1667 € par mois).
Eh oui, chers lecteurs, les enseignants ne sont pas payés pendant les
grandes vacances.
Oui bon d'accord, peut-être que nous ne sommes pas si privilégiés que cela
concernant le temps de travail. Mais côté salaires, quand même, nous ne
sommes pas à plaindre! Eh bien soit, comparons:
Nous sommes nettement en dessous de la moyenne des cadres du privé comme du
public (qu'on nous prouve le contraire). Mais, à mes yeux, l'exemple le plus
frappant de la dégradation de la valeur que la nation accorde à ceux qui
éduquent ses enfants est le suivant. Le salaire de départ d'un enseignant en
1970 était 2 fois supérieur au SMIC. Aujourd'hui, il n'est plus que 1,2 fois
plus élevé. Autrement dit si comme le PS l'a écrit dans son projet le SMIC
augmentera de 25 % au cours des cinq ans à venir (et l'UMP l'a augmenté au
même rythme annuel dès cette année), un enseignant débutant gagnera moins
que le SMIC. Faudra-t-il en arriver là pour que la société se rende compte
de la dégradation de notre situation?
Alors oui le décret de 1950 est vieux! Il est vraiment temps de le toiletter
comme le disent nos gouvernants! Mais dans quel sens? Est-ce en faisant en
sorte que devions travailler plus pour gagner autant comme veut le faire M
de Robien? »
Laurent TARILLON, enseignant de sciences économiques et sociales à Grenoble.
PS: Ce texte est libre de droits. Vous pouvez le faire circuler autant que
vous le voulez. "
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- sandGuide spirituel
Nellen, j'ai le même regret. Jamais je n'aurais pensé avoir autant de boulot ! Mais je ne regrette pas mon choix.
- lene75Prophète
Héliandre a écrit:Je voulais juste dire que je ne trouve pas très logique que nous soyons plus des "bons à rien" que ceux qui ont échoué au même concours que nous et ont dû se reconvertir. Enfin, mon esprit un peu fatigué par moultes corrections a peut-être élucubré cet enchaînement logique...
J'ai pas dit que c'était logique : la 1re remarque, c'est la vérité, la 2e, c'est l'opinion des gens sur nous. Encore heureux que ce soit contradictoire, sinon ça voudrait dire que nous sommes effectivement des bons à rien comme les gens le pensent...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- lene75Prophète
Carabas a écrit:Puis-je te demander dans quoi ils se sont reconvertis?lene75 a écrit:Moi aussi, et même quand je compare avec les salaire de ceux qui ont raté les concours et ont été obligés de se reconvertir...
Commerce, finance, RH, marketing, communication, consulting (? je ne sais pas comment on dit, bref, consultants), audit, etc. Tous les métiers de ce type.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- AnacycliqueÉrudit
sand a écrit:Nellen, j'ai le même regret. Jamais je n'aurais pensé avoir autant de boulot ! Mais je ne regrette pas mon choix.
Je ne regrette pas du tout non plus.
J'adore être en classe !
Je sais juste que je ne veux pas traîner mes vieux os dans l'EN. Et j'y tiens...
- hophophopSage
J'en attendais exactement ce que j'y trouve.
Je suis privilégiée pour ça. Mes 2 parents sont dans l'enseignement, j'ai passé du temps dans leur classe parfois. Mon père enseigne en SEGPA, et tout ce qu'il m'a dit sur les élèves, sur les parents d'élèves... je le retrouve en grande partie dans mon quotidien.
Aucune désillusion par rapport au boulot, même s'il y a un bémol concernant les copies : je ne pensais pas m'en lasser si vite !
Ceci dit il est vrai que je m'attends tjs au pire (c'est une tare de naissance), du coup je suis un peu une éternelle satisfaite. Et en + j'aime assez me coltiner des problèmes à régler. Donc en terme de gestion de classe, ça me convient -je précise tt de suite que j'ai connu moult difficultés dans ce domaine pourtant, comme tout un chacun, et c'est pas fini, on est bien d'accord...
Pour le côté "épanouissement", j'aime préparer des cours, j'aime être en cours, mais je n'aime déjà plus corriger des copies. Et je trouve que je n'ai plus le temps de lire par ailleurs, ça ça me surprend un peu, mais je crois que la vie est une question de priorités, comme on dit (en ce moment, mes priorités sont mes enfants très jeunes à "élever", le sport pour m'aérer, la vie sociale pour survivre, et occasionnellement cuisine et loisirs créatifs quand j'ai une "bouffée" de temps libre !)
Voilà voilà...
Je suis privilégiée pour ça. Mes 2 parents sont dans l'enseignement, j'ai passé du temps dans leur classe parfois. Mon père enseigne en SEGPA, et tout ce qu'il m'a dit sur les élèves, sur les parents d'élèves... je le retrouve en grande partie dans mon quotidien.
Aucune désillusion par rapport au boulot, même s'il y a un bémol concernant les copies : je ne pensais pas m'en lasser si vite !
Ceci dit il est vrai que je m'attends tjs au pire (c'est une tare de naissance), du coup je suis un peu une éternelle satisfaite. Et en + j'aime assez me coltiner des problèmes à régler. Donc en terme de gestion de classe, ça me convient -je précise tt de suite que j'ai connu moult difficultés dans ce domaine pourtant, comme tout un chacun, et c'est pas fini, on est bien d'accord...
Pour le côté "épanouissement", j'aime préparer des cours, j'aime être en cours, mais je n'aime déjà plus corriger des copies. Et je trouve que je n'ai plus le temps de lire par ailleurs, ça ça me surprend un peu, mais je crois que la vie est une question de priorités, comme on dit (en ce moment, mes priorités sont mes enfants très jeunes à "élever", le sport pour m'aérer, la vie sociale pour survivre, et occasionnellement cuisine et loisirs créatifs quand j'ai une "bouffée" de temps libre !)
Voilà voilà...
- lene75Prophète
hophophop a écrit:en ce moment, mes priorités sont mes enfants très jeunes à "élever", le sport pour m'aérer, la vie sociale pour survivre, et occasionnellement cuisine et loisirs créatifs quand j'ai une "bouffée" de temps libre !
Comment tu fais pour faire tout ça ?
Sans enfants, avec mes semaines de 50-60h, j'ai déjà le nez dans le guidon, si je veux garder un peu de temps avec mon mari le we, les nuits de 6h en semaine ne sont pas rares, alors le sport, la vie sociale (hors vacances scolaires), même pas la peine d'y penser... je me demande bien comment je vais faire quand j'aurai la pitchoune je me rassure en me disant que j'aurai déjà quelques cours prêts.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- hophophopSage
Justement quand tu auras ta fille, tes priorités changeront. Ca se fait naturellement (enfin chez moi) : j'ai eu un peu envie de profiter de la vie. Je travaille moins et + vite aussi. Quand je dis "vie sociale" c'est très cyclique en fait. Pendant des mois on vit comme des ermites, puis on a très envie d'inviter, et là c'est le rush : on accepte toutes les invitations, on reçoit tous les week-ends... La famille est loin donc on les voit peu, ça "libère" du temps pour les amis du coin.
Ah ! Et aussi ! Deux choses importantes : mon mari est prof, on passe pas mal de temps ensemble donc il me seconde bien pour les gosses je pense par rapport àcertains hommes. Et surtout surtout : 2 minutes de trajet pour aller au bahut (après avoir été TZR plusieurs années, ça change la vie !!)
Et heu... ça n'empêche pas d'être crevée (surtout avec un loulou de 7 mois qui ne fait tjs pas ses nuits !!)
Ah ! Et aussi ! Deux choses importantes : mon mari est prof, on passe pas mal de temps ensemble donc il me seconde bien pour les gosses je pense par rapport àcertains hommes. Et surtout surtout : 2 minutes de trajet pour aller au bahut (après avoir été TZR plusieurs années, ça change la vie !!)
Et heu... ça n'empêche pas d'être crevée (surtout avec un loulou de 7 mois qui ne fait tjs pas ses nuits !!)
- HéliandreExpert
lene75 a écrit:Héliandre a écrit:Je voulais juste dire que je ne trouve pas très logique que nous soyons plus des "bons à rien" que ceux qui ont échoué au même concours que nous et ont dû se reconvertir. Enfin, mon esprit un peu fatigué par moultes corrections a peut-être élucubré cet enchaînement logique...
J'ai pas dit que c'était logique : la 1re remarque, c'est la vérité, la 2e, c'est l'opinion des gens sur nous. Encore heureux que ce soit contradictoire, sinon ça voudrait dire que nous sommes effectivement des bons à rien comme les gens le pensent...
Heu, en fait je n'ai pas voulu dire que tu trouvais ça logique, mon 1er commentaire, "cherchez l'erreur", était du second degré. Je parlais d'enchaînement logique pour mieux faire ressortir la contradiction évidente et assez écœurante. Bref, on est bien d'accord, lene.
- lene75Prophète
hophophop a écrit:Et surtout surtout : 2 minutes de trajet pour aller au bahut (après avoir été TZR plusieurs années, ça change la vie !!)
Ça ça m'économiserait 2h30 à 3h de trajet par jour par rapport à aujourd'hui + la dizaine d'heures par semaine perdue en salle des profs à ne pas réussir à bosser : c'est sûr que c'est pas négligeable, si je ne m'abuse, ça fait près de 25h par semaine ... quand j'y pense, je ne travaille pas tant que ça au final... mais je ne rêve pas trop...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- lene75Prophète
Héliandre a écrit:lene75 a écrit:Héliandre a écrit:Je voulais juste dire que je ne trouve pas très logique que nous soyons plus des "bons à rien" que ceux qui ont échoué au même concours que nous et ont dû se reconvertir. Enfin, mon esprit un peu fatigué par moultes corrections a peut-être élucubré cet enchaînement logique...
J'ai pas dit que c'était logique : la 1re remarque, c'est la vérité, la 2e, c'est l'opinion des gens sur nous. Encore heureux que ce soit contradictoire, sinon ça voudrait dire que nous sommes effectivement des bons à rien comme les gens le pensent...
Heu, en fait je n'ai pas voulu dire que tu trouvais ça logique, mon 1er commentaire, "cherchez l'erreur", était du second degré. Je parlais d'enchaînement logique pour mieux faire ressortir la contradiction évidente et assez écœurante. Bref, on est bien d'accord, lene.
Ah, désolée, c'est moi qui ai le cerveau embrumé
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- AnacycliqueÉrudit
lene75 a écrit:hophophop a écrit:en ce moment, mes priorités sont mes enfants très jeunes à "élever", le sport pour m'aérer, la vie sociale pour survivre, et occasionnellement cuisine et loisirs créatifs quand j'ai une "bouffée" de temps libre !
Comment tu fais pour faire tout ça ?
Sans enfants, avec mes semaines de 50-60h, j'ai déjà le nez dans le guidon, si je veux garder un peu de temps avec mon mari le we, les nuits de 6h en semaine ne sont pas rares, alors le sport, la vie sociale (hors vacances scolaires), même pas la peine d'y penser... je me demande bien comment je vais faire quand j'aurai la pitchoune je me rassure en me disant que j'aurai déjà quelques cours prêts.
lene, je suis un de tes clones ?
Merci, hophophop, pour ta réponse... J'avoue que c'est l'une de mes grandes angoisses de nullipare qui ne va pas tarder à se reproduire. Ca me paraît infaisable, mais ta réponse me tranquillise. Vrai !
- hophophopSage
Tant mieux si je vous rassure, c'est déjà ça ;-) (parce que moi qqfois je m'inquiète, plutôt ;-))
Non mais c'est vrai que j'ai relégué clairement le boulot au second plan depuis que j'ai des petits. Après, je ne sais pas, tout le monde ne fonctionne pas de la même façon, moi ça me convient globalement parce que je sais aussi que ça ne durera pas si longtemps que ça, la petite enfance... (même si certains jours je me sens enfermée ds un quotidien pas très affriolant de jeune mère débordée sans intellect - dont je viens me plaindre fissa sur le forum ;-))
Désolée pour la digression.
Non mais c'est vrai que j'ai relégué clairement le boulot au second plan depuis que j'ai des petits. Après, je ne sais pas, tout le monde ne fonctionne pas de la même façon, moi ça me convient globalement parce que je sais aussi que ça ne durera pas si longtemps que ça, la petite enfance... (même si certains jours je me sens enfermée ds un quotidien pas très affriolant de jeune mère débordée sans intellect - dont je viens me plaindre fissa sur le forum ;-))
Désolée pour la digression.
- LeclochardEmpereur
lene75 a écrit:Carabas a écrit:Puis-je te demander dans quoi ils se sont reconvertis?lene75 a écrit:Moi aussi, et même quand je compare avec les salaire de ceux qui ont raté les concours et ont été obligés de se reconvertir...
Commerce, finance, RH, marketing, communication, consulting (? je ne sais pas comment on dit, bref, consultants), audit, etc. Tous les métiers de ce type.
Chouettes, ces reconversions. Ils ont bien choisi parce que s'ils étaient devenus aide-soignant, éleveur de chèvres, caissière, gardien de nuit etc... je crois qu'ils t'auraient enviée. Comme toujours, dans les comparaisons, ce qui compte, c'est d'où on part et à qui on se compare. Pierre a raison de dire que beaucoup de bac +4 ou +5 n'ont pas réalisé leurs espoirs.
Par ailleurs, pour faire une juste comparaison, il faudrait tenir compte de tous les paramètres (temps de travail annuel, satisfaction etc..) et le faire à la fin de sa carrière...parce que quand on sait que seulement 40% des salariés du privé travaillent à 60 ans, on se demande qui enviera qui dans quelques années. La retraite repoussée à 65 ans quand on se retrouve chômeur à 55 et qu'on devra cotiser 45 ans, je me demande ce que va donner socialement.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- ZarkoHabitué du forum
Personnellement deux choses (outre le pb des retraites) sont à "réclamer:
_une véritable reconnaissance salariale (pas l'arnaque qu'on vient de gober)
_de meilleures conditions de travail, c'est à dire moins d'élèves par classe et surtout l'arrêt de toutes les expérimentations pédago-administratives (style SCC...)
_une véritable reconnaissance salariale (pas l'arnaque qu'on vient de gober)
_de meilleures conditions de travail, c'est à dire moins d'élèves par classe et surtout l'arrêt de toutes les expérimentations pédago-administratives (style SCC...)
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
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