Et quels sont les livres que vous avez détestés, vomis, honnis, abhorrés ?

Il n'y a qu'un livre, je crois, qui a provoqué en moi un tel rejet physique que j'en ai eu envie de vomir. C'est Et soudain la liberté, un roman co-écrit par Evelyne Pisier et Caroline Laurent. C'est une biographie un peu romancée d'Evelyne Pisier. Il se trouve qu'on me l'a offert peu de temps avant la révélation de la maltraitance de Duhamel envers les enfants Kouchner. J'avais commencé ma lecture en trouvant qu'elle était fort mièvre et mal écrite mais le scandale a éclaté alors que j'arrivais justement aux dernières pages où on disait à quel point Duhamel était formidable pour Pisier et ses enfants.



A ceux qui n'aiment pas Balzac, Duras, Ernaux... : vous n'avez pas encore trouvé le roman qui vous les fera aimer. Persévérez !

Aphrodissia a écrit:Il n'y a qu'un livre, je crois, qui a provoqué en moi un tel rejet physique que j'en ai eu envie de vomir. C'est Et soudain la liberté, un roman co-écrit par Evelyne Pisier et Caroline Laurent. C'est une biographie un peu romancée d'Evelyne Pisier. Il se trouve qu'on me l'a offert peu de temps avant la révélation de la maltraitance de Duhamel envers les enfants Kouchner. J'avais commencé ma lecture en trouvant qu'elle était fort mièvre et mal écrite mais le scandale a éclaté alors que j'arrivais justement aux dernières pages où on disait à quel point Duhamel était formidable pour Pisier et ses enfants.



A ceux qui n'aiment pas Balzac, Duras, Ernaux... : vous n'avez pas encore trouvé le roman qui vous les fera aimer. Persévérez !

Je dis toujours qu'une autrice qui a réussi à rendre ses courses à Carrefour intéressantes et à en faire un récit touchant et captivant mérite bien son Prix Nobel (Regarde les lumières mon amour).

Sei a écrit:

epekeina.tes.ousias a écrit:

Sei a écrit:Je ne sais pas bien ce que sont les grandes choses, et, ma foi, j'imagine que les grandes oeuvres peuvent (doivent ?) avoir un lien fort avec le monde, dont les gens comme toi et moi faisons partie.

Je n'en sais rien. Mais j'imagine mal être connu au-delà du tout petit cercle dans lequel je vis, et encore plus mal un grand auteur qui penserait à moi ou à des gens comme moi (j'ai beau être dans ce monde, si je n'y étais pas, je pense que cela ne changerait pratiquement rien). Ils pensent peut-être à “un lecteur en général”, ou à “l'idée du lecteur” telle qu'ils se la font, c'est possible.

Si ta disparition ne changerait pas grand chose à l'ordre du monde, c'est aussi parce qu'il y a des tas de gens comme toi. Tu vaux bien autant qu'un-e autre lecteur-trice.
Après, je ne sais pas non plus si les auteur-trice-s écrivent en direction d'un-e lecteur-trice spécifique, j'imagine plutôt que non, que le geste d'écriture est d'emblée assez personnel (quoiqu'avec le recul, on peut se dire que Molière créait des pièces à destination de la haute société de son époque, ou que les auteurs de romans feuilletons du XIXe avaient tout intérêt à susciter l'intérêt des lecteur-trice-s de journaux). Mais je trouve d'une part contestable d'imaginer que les "grand-e-s auteur-trice-s" écriraient en pensant à d'autres "grand-e-s lecteur-trice-s", dans un microcosme bien loin de la vie telle qu'elle va, d'autre part un peu dépassé de se dire qu'ils-elles écrivent en dehors du monde, qu'ils-elles ne parlent en somme que de la littérature, pour la littérature.

Je pense que c'est une idée très moderne, l'auteur sans destinataire défini.
Et peut-être une difficulté très moderne, aussi. Je dis cela en songeant que je n'ai jamais réussi à pondre quelque chose d'un peu cohérent et plaisant qu'à destination de mes amis.

Sartre me file la nausée. Et son oeuvre aussi...

La bible. J'étais jeune et très anticléricale.

Moi c’est Éric Emmanuel Schmitt qui me fatigue. J’en ai lu plusieurs, hein, je persévère. Mais il a le don d’avoir des idées originales et de les écrire avec les pieds (et encore). Et le pire du pire, c’est le malaisant (j’aime finalement ce néologisme) Quand j’étais une œuvre d’art. J’ai eu beaucoup de mal à cacher ma réaction quand mes élèves m’ont appris que leur enseignante le leur avait donné à lire !

DesolationRow a écrit:Mais blague à part, ce fil m'a inspiré : je comprends enfin ce que ma maman me disait, quand j'étais petit, quand elle voulait que je dise que je n'aime pas les tomates farcies, et non que les tomates farcies sont mauvaises. Ça me sidère de lire des posteurs écrire froidement que Balzac, Stendhal, Gide, Malraux etc. sont ennuyeux ou sans intérêt.

Ce n'est pas tout à fait la même chose de dire qu'ils sont ennuyeux au sens objectif du terme, et de dire qu'ils peuvent ennuyer à périr, être subjectivement ennuyeux.
Parmi les livres de Stendhal, j'en ai lu quelques-uns pendant mes études, Armance, la Chartreuse et le Rouge et le noir (et un autre, je ne sais même plus lequel), mais franchement, il a fallu que je me contraigne. J'ai réessayé il y a une dizaine d'années, et même chose, pas moyen. Proust, Cohen, Giono, Céline, Balzac, Hugo, Flaubert, et même Gide et Malraux, je peux (surtout les trois premiers), Stendhal, non, je n'y arrive pas. Rien à voir avec certains auteurs dont je trouve qu'en prime, c'est mauvais et qu'ils auraient mieux fait d'aller faire fortune à Pondichéry.
Pour moi, c'est un peu comme le miel, en somme. Je n'ai rien contre le miel et je ne peux pas dire que ce soit mauvais, mais disons que je n'en aime ni le goût ni la tessiture. Évidemment, si je me force je peux en absorber, et même faire semblant de trouver ça formidable (et de manière convaincante, m'a-t-on dit), histoire de faire plaisir. Certains auteurs me font le même effet, et je n'arrive pas à pousser le snobisme jusqu'à m'exclamer que ce sont des génies, etc.

J'ai un peu de peine et de honte à le dire, car je connais la triste histoire de son auteur, mais Le Grand Meaulnes m'a brièvement fait passer l'envie de lire quand j'étais ado. J'ai ré-essayé car j'avais envie d'aimer ce roman, rien n'y a fait. Une profonde envie de néant me prenait à chaque page. Je ne saurais même pas en détailler les raisons tellement ce livre a suscité le vide en moi. Mais je ne dis pas que cette œuvre est sans qualités.

Dans la catégorie « classiques portés aux nues par la critique pour des raisons qui m'échappent », il y a aussi ce Tropique du Cancer d'Henry Miller. Je l'ai trouvé très mauvais. La dimension obscène ne me gêne pas spécialement, mais le mélange de réflexions sur la société ne mène à rien. Transgressif à son époque peut-être, mais aujourd'hui très daté dans son sexisme et sa vision de certaines communautés. Je pense sincèrement que si ce bouquin n'avait pas été mis dans je ne sais combien de classements des « X plus grands livres du siècle » par de très masculines petites coteries du monde littéraire, on n'en parlerait plus beaucoup, de ce Tropique du Cancer.

Ça, c'est pour les livres ayant une certaine « reconnaissance universitaire », mais je pourrais citer d'autres titres moins « littéraires » qui me sont tombés des mains.

Hocam a écrit:J'ai un peu de peine et de honte à le dire, car je connais la triste histoire de son auteur, mais Le Grand Meaulnes m'a brièvement fait passer l'envie de lire quand j'étais ado. J'ai ré-essayé car j'avais envie d'aimer ce roman, rien n'y a fait. Une profonde envie de néant me prenait à chaque page. Je ne saurais même pas en détailler les raisons tellement ce livre a suscité le vide en moi. Mais je ne dis pas que cette œuvre est sans qualités.
.

Alors que je l'ai beaucoup aimé, je le mets même dans ma "panthéon des livres-liste". Lu en 3ème.
Et je n'avais pas été déçue par l'adaptation du livre au cinéma par Gabriel Albicocco. (Je l'ai revu depuis, bof...)

Dans la même veine, en seconde, j'avais aimé Les filles du feu, de Nerval.
Je pense que c'est parce que j'étais très romanesque, en fait.

Aphrodissia a écrit:

A ceux qui n'aiment pas Balzac, Duras, Ernaux... : vous n'avez pas encore trouvé le roman qui vous les fera aimer. Persévérez !

Ne le prend pas mal, mais ça fait un peu secte.



-Maître, j'ai mal. Nous n'avons pas assez à manger et il fait froid.
-Le chemin vers la libération est long et difficile. Persévérez.


(Cela dit, je suis moi-même infiniment triste que des gens n'aiment pas Voltaire, Montesquieu, Diderot, Rabelais, Camus, Céline ou le grand Meaulnes.)

uneodyssée a écrit:Moi c’est Éric Emmanuel Schmitt qui me fatigue. J’en ai lu plusieurs, hein, je persévère. Mais il a le don d’avoir des idées originales et de les écrire avec les pieds (et encore). Et le pire du pire, c’est le malaisant (j’aime finalement ce néologisme) Quand j’étais une œuvre d’art. J’ai eu beaucoup de mal à cacher ma réaction quand mes élèves m’ont appris que leur enseignante le leur avait donné à lire !

Ah ah, j'adore Éric Emmanuel Schmitt, qu'une copine m'a fait découvrir au lycée, ou peut-être même au collège, je ne sais plus, en m’emmenant voir Le Visiteur au théâtre. Ce n'est certes pas de la grande littérature, mais je trouve ses bouquins très riches et pour moi c'est du même ordre que le théâtre philosophique de Sartre ou que En attendant Godot, à un niveau d'accès plus facile : une bonne porte d'entrée pour la philo. En plus c'est très varié au niveau des thèmes. Je conseille aussi Quand j'étais une œuvre d'art à mes élèves. Ce bouquin regorge de problématiques sur l'art. On ne peut pas dire que ce soit le même style que La Dame en rose, que j'adore. Les univers sont très variés. J'ai découvert récemment ses bouquins pour enfants, et je les trouve très bien aussi, pour le coup ils sont très bien écrits pour de la littérature pour très jeunes enfants (c'est même un peu ambitieux, pour les contes de la chouette, de les afficher à partir de 3 ans), et beaucoup plus "scolaires" sur le fond (on sent son cours de terminale vulgarisé). Mais c'est bien fichu et ma petite adore. Elle m'inquiète d'ailleurs de plus en plus, parce que là où la grande lisait uniquement de documentaires et a eu du mal à passer à la littérature, là où la 2e ne voit que par les romans ou les histoires en général (c'est con d'être littéraire quand on a des problèmes de langage), la 3e me paraît dangereusement portée sur la philo : il faut lui dire qu'il n'y a pas d'avenir dans la philo !

Bon j'ai été littéralement subjuguée par Le Grand Meaulnes quand j'étais collégienne, alors je suis irrécupérable. Je ne saurais dire de quoi ça parle et je ne suis pas sûre de l'avoir compris sur le coup, mais je me souviens d'avoir été happée par l'ambiance plus que par l'histoire.

S'il faut vraiment citer un livre qu'on déteste, je ferais dans Balzac moi aussi, mais pas n'importe lequel : Le Colonel Chabert, que, collégienne, j'ai tenté de lire à de nombreuses reprises pour ne pas m’avouer vaincue. Malgré mes efforts je n'ai jamais réussi à dépasser les premières pages. J'ai détesté Proust, aussi, en prépa, même si j'ai réussi à le lire, à cause de l'ambiance mondaine qui me ressortait par les yeux, mais ça va mieux depuis que mes filles me font baigner dans la haute bourgeoisie (avec la Comtesse de Ségur que je n'aimais pas du tout étant petite) et la cour des rois. J'ai fini par prendre goût aux mondanités. Je m’embourgeoise avec l'âge !

Édit : j'ai remonté le fil. Robbe-Grillet, Butor, le nouveau roman, le structuralisme, tout ces trucs qu'on ne lit qu'en prépa. C'était hors compétition pour moi. Je n'ai jamais réussi à considérer ça comme de la littérature. Qui lit ça en dehors du contexte de la dissection de texte scolaire ? Heureusement en khâgne j'ai eu un prof qui a envoyé tout ça balader en nous hurlant : "C'est peut-être obscène de dire ça, ça fait pas très sérieux, mais la littérature, excusez-moi de le dire, mais c'est beeeeeaaaaauuuuu. Moi ça me prend aux tripes." Bref, tout le contraire de la dissection de texte de frustrés de ne pas avoir réussi à être scientifiques (désolée pour ceux qui apprécient : j'exprime juste mon ressenti qui n'a pas valeur universelle). Alors bon, en réaction au structuralisme d’hypokhâgne, que j'ai par la suite encore plus détesté en philo qu'en littérature, je lui pardonne même sa passion pour Proust, bien compréhensible en réaction à la sécheresse des autres. Ah, en philo, 4h de torture avec Badiou et sa secte tous les samedis après-midis à s'entendre dire qu'on ne peut pas comprendre si on n'a pas vécu cette époque (qu'est-ce qu'on fout là, alors ?). Déjà rien que le choix de l'horaire était pervers. La rencontre du structuralisme et de la psychanalyse lacanienne, c'était l'apothéose, moi qui aime tout ou presque, c'était trop pour moi. À y bien réfléchir oui, là c'est de la haine. Le Colonel Chabert fait figure d'enfant de choeur à côté.

Prezbo a écrit:

Aphrodissia a écrit:

A ceux qui n'aiment pas Balzac, Duras, Ernaux... : vous n'avez pas encore trouvé le roman qui vous les fera aimer. Persévérez !

Ne le prend pas mal, mais ça fait un peu secte.



-Maître, j'ai mal. Nous n'avons pas assez à manger et il fait froid.
-Le chemin vers la libération est long et difficile. Persévérez.


(Cela dit, je suis moi-même infiniment triste que des gens n'aiment pas Voltaire, Montesquieu, Diderot, Rabelais, Camus, Céline ou le grand Meaulnes.)

J'avoue !
Mais dans ma secte, on peut ajouter tous ceux que tu cites, et surtout Rabelais: comment ne pas aimer? C'est tellement drôle !

Mais certains n'aiment pas Rabelais — à cause du vocabulaire et de la vulgarité, m'a dit l'un d'entre eux. Je crois bien que ça se dit peu mais que c'est plus fréquent que l'on ne croit.

Ce n'est pas la vulgarité qui me fait peur mais j'avoue que je ne me vois pas reprendre Rabrlais et le lire pour le plaisir...peut-être à tort.

Belle du seigneur. J'ai essayé plusieurs fois. Jamais réussi à dépasser 50 pages.

Céline je m'y suis repris à trois fois avant d'entrer dans ses romans. Cohen, en revanche, j'y suis entré directement, comme d'autres, dont Proust. D'autres, je n'y suis jamais entré, même quand j'en ai lu. Curieux mystère.

Honchamp a écrit:

Hocam a écrit:J'ai un peu de peine et de honte à le dire, car je connais la triste histoire de son auteur, mais Le Grand Meaulnes m'a brièvement fait passer l'envie de lire quand j'étais ado. J'ai ré-essayé car j'avais envie d'aimer ce roman, rien n'y a fait. Une profonde envie de néant me prenait à chaque page. Je ne saurais même pas en détailler les raisons tellement ce livre a suscité le vide en moi. Mais je ne dis pas que cette œuvre est sans qualités.
.

Alors que je l'ai beaucoup aimé, je le mets même dans ma "panthéon des livres-liste". Lu en 3ème.
Et je n'avais pas été déçue par l'adaptation du livre au cinéma par Gabriel Albicocco. (Je l'ai revu depuis, bof...)

Je sais bien, beaucoup de gens avec qui j'en ai parlé m'ont dit avoir adoré. J'aurais aimé être des vôtres, voilà tout. Je l'ai peut-être lu trop tôt. En revanche, j'ai visité un certain nombre de sites liés à Alain-Fournier, dont le petit musée qui lui est consacré à La Chapelle-d'Angillon. Le récit de sa courte vie m'a plus ému que son œuvre.

Moi, c'est Zola, j'ai essayé plusieurs fois, rien à faire...
J'ai déclaré forfait pour la fin du Ventre de Paris, qui doit être le seul livre à lire pour l'école que je n'ai pas pu finir. Pas plus de succès pour la Curée ou le Bonheur des Dames dont je n'ai pas dû dépasser la page 50. J'ai réessayé adulte, en me disant que c'était important pour la culture générale, échec cuisant... Un ennui profond dès les premiers chapitres et l'envie d'attraper un autre bouquin.

Jenny a écrit:Moi, c'est Zola, j'ai essayé plusieurs fois, rien à faire...
J'ai déclaré forfait pour la fin du Ventre de Paris, qui doit être le seul livre à lire pour l'école que je n'ai pas pu finir. Pas plus de succès pour la Curée ou le Bonheur des Dames dont je n'ai pas dû dépasser la page 50. J'ai réessayé adulte, en me disant que c'était important pour la culture générale, échec cuisant... Un ennui profond dès les premiers chapitres et l'envie d'attraper un autre bouquin.

Tu as essayé Germinal?

Non, mais ce n'est pas a priori un sujet qui m'intéresse. J'en ai lu des extraits, mais le style me rebute profondément.
Il y a peut être plus d'action que dans ceux que j'ai essayé de lire, ceci dit.

Germinal me rebute aussi. Si je me remets à Zola (je n'ai lu qu'Au bonheur des dames), ce sera peut-être Nana, Pot-Bouille ou La Curée (qui a le bon goût d'être court).

Pour se raccrocher à Zola, je conseille Le Rêve : plus court, déjà moins typique de Zola, plus poétique sans doute.

Tout ceci montre que le goût de littérature est un domaine très subjectif, de la renommée d'une oeuvre (qui varie d'ailleurs selon les époques ) à sa réception. On n'aime pas parce que le thème, l'univers de l'auteur ne nous parle nullement, ou l'histoire (quand il y en a une, pas comme chez Robbe-Grillet ), ou encore pour le style. On peut par exemple aimer Zola pour sa peinture des hommes, pour ce qu'on y apprend de la société de son temps, mais être parfois agacé par son style, ou par des longueurs. Quand on enseigne, on passe d'ailleurs là-dessus, on fait la différence entre ce qu'on aime à titre personnel et ce qui est intéressant au sens strict du terme, c'est-à-dire qui nous concerne, nous et la société dans laquelle nous vivons. Des oeuvres ont sans aucun doute pesé ou contribué à peser sur notre imaginaire, sur la pensée collective, sur la société, la production littéraire ultérieure.

Hocam a écrit:Pour se raccrocher à Zola, je conseille Le Rêve : plus court, déjà    moins typique de Zola, plus poétique sans doute.

Le moins bon Rougon-Macquart, il fallait oser le proposer

Catalunya a écrit:

Hocam a écrit:Pour se raccrocher à Zola, je conseille Le Rêve : plus court, déjà    moins typique de Zola, plus poétique sans doute.

Le moins bon Rougon-Macquart, il fallait oser le proposer

Justement ça peut être rigolo de lire des œuvres moins connues ou mineures. 

J'ai trouvé chez ma mère L'école des Robinsons de Jules Verne...jamais entendu parler mais c'est un joli petit volume de la Bibliothèque Verte (des années 30) et j'ai bien envie de le lire alors qu'il n'est pas vraiment passé à la postérité.

Catalunya a écrit:

Hocam a écrit:Pour se raccrocher à Zola, je conseille Le Rêve : plus court, déjà    moins typique de Zola, plus poétique sans doute.

Le moins bon Rougon-Macquart, il fallait oser le proposer

Ça c'est ton opinion. Pourquoi être aussi agressif et définitif ?