public ou privé, comment choisir ?

non c'est un lycée sous contrat , trés gros lycée , avec m^me des classes prépas de science_po où bossent d'ailleurs des profs du public ...et le document je l'ai vu ..c'est un fait notoire que les élèves sont selectionnés et "triés" ...

je persiste et signe en disant que certains bahuts très très chauds de banlieue où il n'y a aucune mixité sociale ne sont pas des plus simples pour les enseignants. En tous cas chez nous, il y a quelques collèges à éviter car il faut avoir les nerfs solides, le public étant très difficile.
Ce n'est pas une guerre privé/public, je pense que l'on dévie le post.Mais chacun connaît son milieu.J'ai fait des remplacements dans le privé dans les années 2000 avant d'avoir le capes. Mais il est vrai que je connais mieux le public, c'est indéniable. Je ne me permettrais pas de donner des leçons et je ne veux pas en recevoir non plus.Nos meilleurs élèves filent dans le privé parce qu'une partie de la population du collège dérange.En tout cas c'est la réalité cette année. Donc c'est forcément qu'à un moment donné, ils espèrent trouver une autre population là-bas, sinon ils ne changeraient pas.
Enfin, nous essayons d'assurer le meilleur suivi possible, je pense que les enseignants du public sont pour la plupart motivés et passionnés. Et quand le suivi est difficile c'est souvent parce que les bahuts sont débordés par la multiplication des incidents. J'ai une amie qui enseigne à Sevran. Il est évident que ce n'est pas le même métier que mon autre ami qui bosse dans un bahut privé de la campagne auvergnate. Mais il dit lui même que ces conditions lui conviennent même s'il doit accepter de parcourir 100 bornes par jour car il a eu du mal à trouver un établissement à côté de chez lui.

Je n'avais pas l'intention (ni l'impression) de participer à une guerre. Comme je l'ai dit, j'ai beaucoup apprécié le public en mon temps, et je lui dois ce que je suis.
Nous faisons le même travail mais différemment. Ce n'est d'ailleurs pas ce qui m'importe quand je pense à notre profession. En revanche, je pense souvent aux profs qui sont en ZEP (privé ou public), pour le travail de qui j'ai un très profond respect, et qui, eux, pourraient nous donner à tous des leçons.

Camélionne a écrit: je pense souvent aux profs qui sont en ZEP (privé ou public), pour le travail de qui j'ai un très profond respect, et qui, eux, pourraient nous donner à tous des leçons.

Tout à fait. Je suis tzr en zone sensible cette année.J'ai demandé un poste fixe en espérant ne plus être en zep car les conditions de travail sont difficiles en effet. Et encore, je ne suis pas dans un établissement violent. Je pense à tous ceux qui vont bosser la peur au ventre et qui ne font pas cours.