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- InvitéInvité
Le titre de la thése de Cécile Ladjali sous la direction de Guyaux s'appelle "Androgynie et hermaphrodite dans le texte décadent".. Je me souviens avoir lu ou entendu qu'elle avait travaillé des exercices d'écriture collective sur des personnages mythologiques de cette poèsie. Dans le livre avec Steiner,elle se montre assez évasive sur la perspective de l'examen avec ces classes. Il est clair que sa pratique est pertinente quand il n'y a pas d'examen.
- AbraxasDoyen
C'était des Premières qu'elle avait. Elle a réitéré l'année suivante en leur faisant composer une pièce de théâtre qui a été montée, si je me souviens bien, au théâtre de l'Est parisien. Avec un peu d'acharnement, on peut en tirer des choses brillantes, de ces mômes. Surtout si on les y incite.
Et croyez-vous qu'un examinateur face à de tels élèves aient beaucoupo de choses à leur reprocher ? Il s'adapte, l'examinateur. Et peut-être même en ressort-il tout revigoré, à nouveau confiant dans les pouvoirs de la littérature.
Bref, Ladjali fait oeuvre pie...
J'en avais parlé avec elle. Elle m'a répété (tout cela avait fait l'objet d'une publication technique dans je ne sais quel CRDP) qu'elle leur avait mis en main une énorme bibliothèque de textes spécifiques, afin qu'ils fassent leur miel avec les mots des autres. Comme elle l'a écrit plus tard, pas question que des ados se croient a priori poètes. Elle ironise volontiers sur les premiers essais de ces jeunes gens livrant, comme on dit, le fond de leur âme : " C'est assez laid, des adolescents qui se mettent à nu" (je cite de mémoire). Ce qu'elle voulait, ce qu'il fallait, c'est leur apprendre à quel point la littérature (et plus spécifiquement la poésie) est travail.
Et croyez-vous qu'un examinateur face à de tels élèves aient beaucoupo de choses à leur reprocher ? Il s'adapte, l'examinateur. Et peut-être même en ressort-il tout revigoré, à nouveau confiant dans les pouvoirs de la littérature.
Bref, Ladjali fait oeuvre pie...
J'en avais parlé avec elle. Elle m'a répété (tout cela avait fait l'objet d'une publication technique dans je ne sais quel CRDP) qu'elle leur avait mis en main une énorme bibliothèque de textes spécifiques, afin qu'ils fassent leur miel avec les mots des autres. Comme elle l'a écrit plus tard, pas question que des ados se croient a priori poètes. Elle ironise volontiers sur les premiers essais de ces jeunes gens livrant, comme on dit, le fond de leur âme : " C'est assez laid, des adolescents qui se mettent à nu" (je cite de mémoire). Ce qu'elle voulait, ce qu'il fallait, c'est leur apprendre à quel point la littérature (et plus spécifiquement la poésie) est travail.
- InvitéInvité
J'ai cette publication : elle émane du CRDP de l'académie d'Amiens. Il s'agit d'un coffret intitulé Vers l'écriture créative au lycée avec le recueil de poèmes et la tragédie écrite par ses élèves + son propre journal de bord. C'est un parcours enthousiaste et enthousiasmant vers la littérature. Franchement j'admire beaucoup ce travail et celle qui a eu le cran d'oser le lancer.
- AbraxasDoyen
Merci pour elle, Capucinette. Mais pourquoi "le cran" ? L'enthousiasme suffit pour se lancer - et quelque scompétences...
- InvitéInvité
Bon, je me lance vendredi avec mes STI2D. J'attaque avec Villon La ballade des penduw. J'ai choisi la version modernisée. J'ai le droit pour l'EAF? Je voudrais embrayer avec la Renaissance. Louise Labé? Pour le 19/20, j'ai l'embarras du choix.
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