- lulucastagnetteEmpereur
zabriskie a écrit:J'ai également fini Illusions perdues, que je n'avais jamais lu...
J'ai très envie d'entamer un autre Balzac, mais j'ai peur de ne plus avoir assez de kleenex à la maison ...
Il faut que tu lises Splendeurs et misères des courtisanes !
- CarabasVénérable
J'allais le dire.lulucastagnette a écrit:zabriskie a écrit:J'ai également fini Illusions perdues, que je n'avais jamais lu...
J'ai très envie d'entamer un autre Balzac, mais j'ai peur de ne plus avoir assez de kleenex à la maison ...
Il faut que tu lises Splendeurs et misères des courtisanes !
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Emma3529Érudit
j'ai lu un brillant avenir de Catherine Cusset, prix goncourt des lycéens en 2008.
Le résumé d'Evène : Elena, une jeune Roumaine
née en Bessarabie
et ballottée par l'Histoire,
rencontre à un bal en 1958 un homme
dont elle tombe passionnément amoureuse. Il est juif, et ses parents
s'opposent au mariage. Elena finit par épouser Jacob et par réaliser son
rêve : quitter la Roumanie communiste
et antisémite de Ceausescu.Emigrer
aux Etats-Unis. Elle
devient américaine, et se fait appeler Helen. Elle a rompu avec le
passé, mais l'avenir n'est plus un rêve. Helen est maintenant confronté à
une réalité qui lui échappe : la maladie et la dépression de son mari ;
l'indépendance de son fils à qui elle a tout sacrifié, et qui épouse une
française malgré l'opposition de ses parents.
J'ai beaucoup aimé. Les personnages féminins sont passionnants, l'écriture est simple parfois un peu trop, et les émotions et sentiments sont palpables. A lire.
Le résumé d'Evène : Elena, une jeune Roumaine
née en Bessarabie
et ballottée par l'Histoire,
rencontre à un bal en 1958 un homme
dont elle tombe passionnément amoureuse. Il est juif, et ses parents
s'opposent au mariage. Elena finit par épouser Jacob et par réaliser son
rêve : quitter la Roumanie communiste
et antisémite de Ceausescu.Emigrer
aux Etats-Unis. Elle
devient américaine, et se fait appeler Helen. Elle a rompu avec le
passé, mais l'avenir n'est plus un rêve. Helen est maintenant confronté à
une réalité qui lui échappe : la maladie et la dépression de son mari ;
l'indépendance de son fils à qui elle a tout sacrifié, et qui épouse une
française malgré l'opposition de ses parents.
J'ai beaucoup aimé. Les personnages féminins sont passionnants, l'écriture est simple parfois un peu trop, et les émotions et sentiments sont palpables. A lire.
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Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- AdriGrand Maître
J'avais beaucoup aimé aussi Un brillant avenir.
- CarabasVénérable
Tous les Matins du Monde.
Ben...
Ben...
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- SebNiveau 7
Oui Tous les matins du monde c'est pas gégé...
Catherine Cusset a tout compris : écrire simple, facile ça fait des best-sellers. Parler des femmes, de leurs problèmes existentiels. Ca marche toujours bien. La plupart des lecteurs sont des... lectrices. Musso, Lévy, Gavalda l'ont bien compris. Balzac l'avait déjà compris avant eux mais, lui, au moins, savait écrire et constituer des oeuvres profondes.
Dans les coquilles vides d'aujourd'hui, il n'y a plus que les destinatrices que l'on prend pour des connes sentimentalisantes. C'est un profond mépris pour les femmes je trouve, sous couvert de flatter leurs bons sentiments.
Catherine Cusset a tout compris : écrire simple, facile ça fait des best-sellers. Parler des femmes, de leurs problèmes existentiels. Ca marche toujours bien. La plupart des lecteurs sont des... lectrices. Musso, Lévy, Gavalda l'ont bien compris. Balzac l'avait déjà compris avant eux mais, lui, au moins, savait écrire et constituer des oeuvres profondes.
Dans les coquilles vides d'aujourd'hui, il n'y a plus que les destinatrices que l'on prend pour des connes sentimentalisantes. C'est un profond mépris pour les femmes je trouve, sous couvert de flatter leurs bons sentiments.
- Emma3529Érudit
Ben dis donc quelle diatribe
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- SebNiveau 7
Oui, c'est mon point de vue (engagé, certes) mais voir que ces bouquins sont estampillés "littérature" me révulse. J'arrête là la diatribe car je ne veux pas "pourrir le topic" comme l'on dit en langage forum.
- roxanneOracle
bon tu vois moi ce qui me gonfle , c'est qu'on vienne me dire ce qui est bien à lire ou ce qui ne l'est pas.Je n'ai pas lu Cusset mais ai pris du plaisir à lire Gavalda (bon Lévy et Musso moins ) .Si deux personnes ont trouvé ce livre agréable à lire pourquoi juste derrière il y a l'attaque en règle "ce n'est pas de la littérature.."C'est bon on le sait, on est profs de lettres , on sait faire la différence entre Gavalda et Balzac, ça va .Mais si on passe quelques heures agréables à lire et à apprécier un roman, on a aussi le droit sans avoir tout de suite la leçon de morale derrière :Mais ce n'est pas de la littérature..."une conne sentimentaliste qui te salue bien...Seb a écrit:Oui Tous les matins du monde c'est pas gégé...
Catherine Cusset a tout compris : écrire simple, facile ça fait des best-sellers. Parler des femmes, de leurs problèmes existentiels. Ca marche toujours bien. La plupart des lecteurs sont des... lectrices. Musso, Lévy, Gavalda l'ont bien compris. Balzac l'avait déjà compris avant eux mais, lui, au moins, savait écrire et constituer des oeuvres profondes.
Dans les coquilles vides d'aujourd'hui, il n'y a plus que les destinatrices que l'on prend pour des connes sentimentalisantes. C'est un profond mépris pour les femmes je trouve, sous couvert de flatter leurs bons sentiments.
- zabriskieÉrudit
lulucastagnette a écrit:zabriskie a écrit:J'ai également fini Illusions perdues, que je n'avais jamais lu...
J'ai très envie d'entamer un autre Balzac, mais j'ai peur de ne plus avoir assez de kleenex à la maison ...
Il faut que tu lises Splendeurs et misères des courtisanes !
Je sais ! Mais je sais aussi que Lucien... couic ! Alors je le laisse encore un peu vivre !
- SebNiveau 7
Mais Roxane, je n'ai jamais dit que c'était mal de lire ça. Simplement, je trouve que c'est une imposture que de les présenter (dans les magasins, chez les libraires etc) comme de la littérature.
C'est formidable de lire Gavalda sur la plage etc. Pas de problème... Il y a problème dès lors qu'il y a usurpation et que l'on appelle cela de la littérature.
Donc je ne donne pas des préceptes de lecture, contrairement à ce que tu penses, je dénonce une aberration.
Il y a toujours eu des romans de gare, dès l'ère industrielle du livre (XIXe siècle), mais je dénonce simplement le fait que ces romans de gare soient estampillés partout "littérature" : pour moi, c'est un non-sens... Le fait de faire une liste de lecture et de faire suivre Gavalda, Musso et cie, puis Balzac, pour moi c'est de l'ordre de l'oxymore... Notre société met tout au même niveau. Tout n'est pas au même niveau, c'était juste le sens de mon intervention, et pas un jugement sur les lectrices et lecteurs.
Je n'ai jamais dit que celles / ceux qui lisaient ça étaient des "cons/connes sentimentalistes" mais qu'on les PRENAIT pour des connes ou cons sentimentalistes, c'est TRES DIFFERENT.... C'est là le danger de ces bouquins.
C'est formidable de lire Gavalda sur la plage etc. Pas de problème... Il y a problème dès lors qu'il y a usurpation et que l'on appelle cela de la littérature.
Donc je ne donne pas des préceptes de lecture, contrairement à ce que tu penses, je dénonce une aberration.
Il y a toujours eu des romans de gare, dès l'ère industrielle du livre (XIXe siècle), mais je dénonce simplement le fait que ces romans de gare soient estampillés partout "littérature" : pour moi, c'est un non-sens... Le fait de faire une liste de lecture et de faire suivre Gavalda, Musso et cie, puis Balzac, pour moi c'est de l'ordre de l'oxymore... Notre société met tout au même niveau. Tout n'est pas au même niveau, c'était juste le sens de mon intervention, et pas un jugement sur les lectrices et lecteurs.
Je n'ai jamais dit que celles / ceux qui lisaient ça étaient des "cons/connes sentimentalistes" mais qu'on les PRENAIT pour des connes ou cons sentimentalistes, c'est TRES DIFFERENT.... C'est là le danger de ces bouquins.
- CarabasVénérable
Dans l'industrie du livre, la "littérature", c'est tout ce qui est fiction, ou autobiographie romancée si l'on chipote. Point.
Ce n'est pas à toi que je vais expliquer la polysémie de ce mot...
Ce n'est pas à toi que je vais expliquer la polysémie de ce mot...
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- MajungaNiveau 5
Seb a écrit:Mais Roxane, je n'ai jamais dit que c'était mal de lire ça. Simplement, je trouve que c'est une imposture que de les présenter (dans les magasins, chez les libraires etc) comme de la littérature.
C'est formidable de lire Gavalda sur la plage etc. Pas de problème... Il y a problème dès lors qu'il y a usurpation et que l'on appelle cela de la littérature.
Donc je ne donne pas des préceptes de lecture, contrairement à ce que tu penses, je dénonce une aberration.
Il y a toujours eu des romans de gare, dès l'ère industrielle du livre (XIXe siècle), mais je dénonce simplement le fait que ces romans de gare soient estampillés partout "littérature" : pour moi, c'est un non-sens... Le fait de faire une liste de lecture et de faire suivre Gavalda, Musso et cie, puis Balzac, pour moi c'est de l'ordre de l'oxymore... Notre société met tout au même niveau. Tout n'est pas au même niveau, c'était juste le sens de mon intervention, et pas un jugement sur les lectrices et lecteurs.
Je n'ai jamais dit que celles / ceux qui lisaient ça étaient des "cons/connes sentimentalistes" mais qu'on les PRENAIT pour des connes ou cons sentimentalistes, c'est TRES DIFFERENT.... C'est là le danger de ces bouquins.
Alors qu'est ce la "littérature " ? Tu trouveras tjs des ouvrages qui sont à la frontière.... ça m'énerve en fait ce genre de classification, pcq c'est la porte ouverte à ttes les fenêtres !!! Perso "Et si c'était vrai" et "L'Alchimiste" me sont tombés des mains mais ce sont mes gouts...et je trouve très méprisant aussi de les ravaler à des livres de plage (malgré ce que tu dis c'est un jugement) .... Aprsè il ya des livres que je trouve plus ou moins interessants à étudier en classe par exemple, mais c'est tout !
- roxanneOracle
Tout à fait d'accord .Et Seb, j'ai été agacée parce que tu intervenais après deux messages de forumeuses qui disaient avoir "apprécié" le livre de Catherine Cusset.Personne n'a écrit que c'était un chef d'oeuvre de la littérature" ou que c'était comparable à Balzac ! et hop , toi derrière le discours habituel ..alors que bon , ce topic est là pour qu'on partage nos lectures.Quant à ce qu'est la littérature , est-ce si important ? Le temps triera le bon grain...en attendant, lisons ce qui nous plaît...
- zabriskieÉrudit
+1 ! Je n'ai aucun scrupules à dire dans le même post que j'ai pris plaisir à lire "BLOG" et Illusions perdues. Après, s'il faut que je détaille les nuances de mon plaisir, pffff....
- roxanneOracle
C'est d'ailleurs pour cette raison que parfois j'hésite à citer un bouquin que j'ai bien aimé parce que justement je sais que ce n'est pas de la "vraie littérature" et que donc j'aurais le discours qui suivra...
- CarabasVénérable
J'hésite aussi, surtout quand ce sont des classiques que j'aurais dû lire il y a longtemps...roxanne a écrit:C'est d'ailleurs pour cette raison que parfois j'hésite à citer un bouquin que j'ai bien aimé parce que justement je sais que ce n'est pas de la "vraie littérature" et que donc j'aurais le discours qui suivra...
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- roxanneOracle
Bon , et et bien à partir de maintenant , on n'hésite plus et on assume ce qu'on a lu ! donc , un "livre de plage"Jojo Moyes : "les fiancées du Pacifique"
" Le 2 juillet I946, quelque six cent cinquante-cinq épouses de guerre australiennes embarquèrent pour un voyage exceptionnel : elles allaient faire cette traversée sur un porte-avions, Le Victorious, pour retrouver leurs époux britanniques.
Elles furent accompagnées par plus de mille cent hommes, ainsi que par dix-neuf avions, pour un voyage qui dura environ six semaines. La plus jeune des épouses avait quinze ans. L'une d'entre elles au moins devint veuve avant d'atteindre sa destination. Ma grand-mère, Betty McKee, fut l'une des plus chanceuses et vit tous ses espoirs comblés. Ce roman, inspiré par ce voyage, lui est dédié ainsi qu'à toutes ces épouses qui ont été assez courageuses pour croire en un avenir incertain à l'autre bout du monde. "
Alors ce n'est pas de la littérature , c'est très sentimentaliste (donc parfait pour les "connes", d'ailleurs ça n'existe pas des "cons sentimentalistes ? )..mais moi ça m'a fait découvrir cette histoire de femmes qui ont avrsé le Pacifique pour des avenirs incertains ...
" Le 2 juillet I946, quelque six cent cinquante-cinq épouses de guerre australiennes embarquèrent pour un voyage exceptionnel : elles allaient faire cette traversée sur un porte-avions, Le Victorious, pour retrouver leurs époux britanniques.
Elles furent accompagnées par plus de mille cent hommes, ainsi que par dix-neuf avions, pour un voyage qui dura environ six semaines. La plus jeune des épouses avait quinze ans. L'une d'entre elles au moins devint veuve avant d'atteindre sa destination. Ma grand-mère, Betty McKee, fut l'une des plus chanceuses et vit tous ses espoirs comblés. Ce roman, inspiré par ce voyage, lui est dédié ainsi qu'à toutes ces épouses qui ont été assez courageuses pour croire en un avenir incertain à l'autre bout du monde. "
Alors ce n'est pas de la littérature , c'est très sentimentaliste (donc parfait pour les "connes", d'ailleurs ça n'existe pas des "cons sentimentalistes ? )..mais moi ça m'a fait découvrir cette histoire de femmes qui ont avrsé le Pacifique pour des avenirs incertains ...
- roxanneOracle
N'est-ce pas ?
bon sinon je continue Mort à crédit quand même
bon sinon je continue Mort à crédit quand même
- Spoiler:
- mais j'ai un Doouglas Kennedy en réserve pour mes 5 heures de train de la semaine prochaine ..
- PasseroseNeoprof expérimenté
Carabas a écrit:J'hésite aussi, surtout quand ce sont des classiques que j'aurais dû lire il y a longtemps...roxanne a écrit:C'est d'ailleurs pour cette raison que parfois j'hésite à citer un bouquin que j'ai bien aimé parce que justement je sais que ce n'est pas de la "vraie littérature" et que donc j'aurais le discours qui suivra...
+ 1 ! :lol:
- IphigénieProphète
Pour en revenir au sujet,et jouer au prof sérieux
J'ai beaucoup aimé Lignes de faille de Nancy Huston (lu il y a quelque temps déjà,mais Abraxas m"y a fait penser en parlant plus haut d'Ultrarouge).
Sinon,je viens de lire Le fils du dieu de l'orage de Paasilina (conseillé par Arria sur le fil" lire joyeux"et c'est effectivement très savoureux.Je m'en servirai peut-être pour le thème du rire en BTS (c'est une sorte de Huron en Finlande en remplaçant le Huron par un ancien dieu finois qui descendu sur terre ne comprend plus rien au monde moderne;des parallèles iconoclastes et tordants avec Jésus...)
J'ai enchaîné avec L'anthropologue en déroute de Nigel Barley,(histoire de rester dans l'exploration des terres inconnues) très savoureux aussi dans le genre :causticité très british !
Sinon dans le genre plus sérieux j'ai lu les Onze de Michon:compliqué,mais quelle écriture...C'est vraiment un écrivain de génie,en particulier dans la l'art de la construction du récit :quel tissage!
J'ai beaucoup aimé Lignes de faille de Nancy Huston (lu il y a quelque temps déjà,mais Abraxas m"y a fait penser en parlant plus haut d'Ultrarouge).
Sinon,je viens de lire Le fils du dieu de l'orage de Paasilina (conseillé par Arria sur le fil" lire joyeux"et c'est effectivement très savoureux.Je m'en servirai peut-être pour le thème du rire en BTS (c'est une sorte de Huron en Finlande en remplaçant le Huron par un ancien dieu finois qui descendu sur terre ne comprend plus rien au monde moderne;des parallèles iconoclastes et tordants avec Jésus...)
J'ai enchaîné avec L'anthropologue en déroute de Nigel Barley,(histoire de rester dans l'exploration des terres inconnues) très savoureux aussi dans le genre :causticité très british !
Sinon dans le genre plus sérieux j'ai lu les Onze de Michon:compliqué,mais quelle écriture...C'est vraiment un écrivain de génie,en particulier dans la l'art de la construction du récit :quel tissage!
- MSFidèle du forum
Je suis en train de découvrir G. Sand que je n'avais jamais lue, donc dans l'ordre je viens de me délecter avec La Mare au diable, La petite Fadette, Indiana. Je suis actuellement plongée dans Lélia et on m'a vivement conseillé Consuelo. J'ai donc de belles heures en perspective.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- NasopiBon génie
C'est d'ailleurs pour cette raison que parfois j'hésite à citer un
bouquin que j'ai bien aimé parce que justement je sais que ce n'est pas
de la "vraie littérature" et que donc j'aurais le discours qui suivra...
Ici c'est l'inverse : tout le monde se moque de moi quand je lis de la vraie littérature (et oui, je suis le vilain canard dans une famille exclusivement composée de scientifiques ). A chaque fois ils me disent que je me la joue ; ça m'énerve, on peut quand même lire de la littérature par goût ! Ce n'est pas de ma faute si les romans policiers m'ennuient horriblement !
Bref, ici, je respire : enfin des gens qui lisent des classiques sans passer pour des fous !
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- lulucastagnetteEmpereur
Franchement, sur ce fil, il n'y a aucune lecture "honteuse" !
Justement, j'aime bien cette ambiance qui fait se côtoyer Balzac avec de la bit lit', le dernier Goncourt avec du Gavalda.
Voici mes deux dernières lectures...
Attention Dieu méchant de Shalom Auslander.
Y a-t-il là-haut quelqu'un qui m'aime ? Cette question hante Bloom depuis qu'il a failli mourir. Mais, face à l'inefficacité de Lucifer et de la Mort, en grand débat sur les méfaits des défibrillateurs, Dieu descend sur terre finir le travail lui-même...
Deux hamsters, Donut et Beignet, attendent Joe, leur maître. Confiant dans la bonté de son dieu nourricier, Donut se met à prier. Affamé, Beignet commence à douter...
Après une nuit de rêves impurs, Motty, élève d'une école religieuse juive de dix-huit ans, se réveille avec une poitrine velue, un débardeur Budweiser et une furieuse envie de bricoler. Que vont penser les siens de son nouveau corps de chef de chantier goy ?
Un recueil de nouvelles très drôles et gentiment blasphématoires.
L'Agfa Box de Günter Grass.
Pour feuilleter l'album photo de sa mémoire familiale, Grass réunit ses enfants dans sa maison d'aujourd'hui et leur fait raconter à chacun son enfance et ses souvenirs d'une enfance particulière (Grass a eu huit enfants de 5 femmes différentes). Chacun raconte comment il a vécu la notoriété d'un père aimant mais pas assez présent. Le fil conducteur ? Mariette, la photographe qui accompagna l'auteur tout au long de sa carrière. Armée de son Agfa Box au pouvoir très particulier : chacun de ses clichés montre selon les jours ce qui s'est passé, ce qui va se passer, ce qu'on voudrait qu'il se passe.
Un livre très étrange, dans la veine du Tambour.
Justement, j'aime bien cette ambiance qui fait se côtoyer Balzac avec de la bit lit', le dernier Goncourt avec du Gavalda.
Voici mes deux dernières lectures...
Attention Dieu méchant de Shalom Auslander.
Y a-t-il là-haut quelqu'un qui m'aime ? Cette question hante Bloom depuis qu'il a failli mourir. Mais, face à l'inefficacité de Lucifer et de la Mort, en grand débat sur les méfaits des défibrillateurs, Dieu descend sur terre finir le travail lui-même...
Deux hamsters, Donut et Beignet, attendent Joe, leur maître. Confiant dans la bonté de son dieu nourricier, Donut se met à prier. Affamé, Beignet commence à douter...
Après une nuit de rêves impurs, Motty, élève d'une école religieuse juive de dix-huit ans, se réveille avec une poitrine velue, un débardeur Budweiser et une furieuse envie de bricoler. Que vont penser les siens de son nouveau corps de chef de chantier goy ?
Un recueil de nouvelles très drôles et gentiment blasphématoires.
L'Agfa Box de Günter Grass.
Pour feuilleter l'album photo de sa mémoire familiale, Grass réunit ses enfants dans sa maison d'aujourd'hui et leur fait raconter à chacun son enfance et ses souvenirs d'une enfance particulière (Grass a eu huit enfants de 5 femmes différentes). Chacun raconte comment il a vécu la notoriété d'un père aimant mais pas assez présent. Le fil conducteur ? Mariette, la photographe qui accompagna l'auteur tout au long de sa carrière. Armée de son Agfa Box au pouvoir très particulier : chacun de ses clichés montre selon les jours ce qui s'est passé, ce qui va se passer, ce qu'on voudrait qu'il se passe.
Un livre très étrange, dans la veine du Tambour.
- clochetteNeoprof expérimenté
C'est amusant Lulu, je viens de finir
Jeune époux et futur papa, Shalom pourrait être le plus heureux des
hommes. Mais l'enfance peut commettre bien des ravages... Élevé dans la
plus stricte orthodoxie juive, il en a gardé une vision très personnelle
du " Tout-Puissant " et une paranoïa aiguë. Trente-cinq ans que cela
dure. Trente-cinq ans d'une relation complexe, faite d'incompréhension
et de pure terreur. Alors, à l'adolescence, Shalom s'est rebellé :
gavage de hot dogs, lectures pornos... Et il a attendu, tremblant, le
châtiment divin. Mais rien... Aujourd'hui, la grossesse de sa femme le
laisse désemparé. Partagé entre son désir d'émancipation et sa peur
maladive de Dieu, le voilà confronté à l'agonisante question : quel sort
doit-il réserver au prépuce de son enfant ?
Je m'attendais à plus drôle.
Jeune époux et futur papa, Shalom pourrait être le plus heureux des
hommes. Mais l'enfance peut commettre bien des ravages... Élevé dans la
plus stricte orthodoxie juive, il en a gardé une vision très personnelle
du " Tout-Puissant " et une paranoïa aiguë. Trente-cinq ans que cela
dure. Trente-cinq ans d'une relation complexe, faite d'incompréhension
et de pure terreur. Alors, à l'adolescence, Shalom s'est rebellé :
gavage de hot dogs, lectures pornos... Et il a attendu, tremblant, le
châtiment divin. Mais rien... Aujourd'hui, la grossesse de sa femme le
laisse désemparé. Partagé entre son désir d'émancipation et sa peur
maladive de Dieu, le voilà confronté à l'agonisante question : quel sort
doit-il réserver au prépuce de son enfant ?
Je m'attendais à plus drôle.
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"Sans grain de folie, il n'est point d'homme raisonnable"
La Rochefoucauld
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