- Pierre_au_carréGuide spirituel
Euh, une remarque : ce n'est pas parce qu'on n'aime plus enseigner qu'on est de la génération "épanouissement personnel" plutôt que "je travaille pour vivre".
Les conditions de travail ont du se dégrader très fortement...
Le problème, c'est que ça se généralise un peu partout, j'ai l'impression, selon des modalités différentes.
Les conditions de travail ont du se dégrader très fortement...
Le problème, c'est que ça se généralise un peu partout, j'ai l'impression, selon des modalités différentes.
- simone du bavoirNiveau 6
Honnêtement, dans le service où je bosse, personne n'a l'air très épanoui dans son travail non plus. disons qu'ils supportent mieux que moi l'absurdité du travail demané. mais l'ambiance est franchement morose: un collègue que les autres poussent à la démission, une qu'ils critiquent sans cesse, les autres veulent se barrer aussi ... Mais pour où? C'est partout pareil au final..
- liliepingouinÉrudit
Les gens qui travaillent / ont travaillé pour vivre point final, ce n'était pas un choix non plus, c'est bien qu'ils ne pouvaient pas faire autrement. Tout le monde rêve de s'épanouir personnellement, mais parfois il y a des contraintes plus fortes.
C'est normal ensuite que quand on a beaucoup donné pour obtenir un travail satisfaisant et que le retour n'est pas là on le vive mal. Pus on a fait d'effort, plus on espère de satisfaction: j'y vois là une loi quasiment universelle et pas un effet de génération. J'ai travaillé jadis avec des immigrés coptes qui se sont retrouvés déclassés socialement : ils ne le vivaient pas bien du tout non plus.
Après on peut défendre l'idée que les nouvelles générations, et sans doute la nôtre aussi, a été habituée dès son plus jeune âge à voir ses désirs satisfaits, à s'épanouir, à rechercher le bonheur. Du coup les changements, les obstacles sont vécus plus douloureusement.
Avoir le sentiment qu'on a le droit de chercher à être heureux, à s'épanouir, qu'il ne faut pas accepter de simplement survivre, il me semble que c'est quand même très bien non? On ne va pas remettre ça en question.
C'est normal ensuite que quand on a beaucoup donné pour obtenir un travail satisfaisant et que le retour n'est pas là on le vive mal. Pus on a fait d'effort, plus on espère de satisfaction: j'y vois là une loi quasiment universelle et pas un effet de génération. J'ai travaillé jadis avec des immigrés coptes qui se sont retrouvés déclassés socialement : ils ne le vivaient pas bien du tout non plus.
Après on peut défendre l'idée que les nouvelles générations, et sans doute la nôtre aussi, a été habituée dès son plus jeune âge à voir ses désirs satisfaits, à s'épanouir, à rechercher le bonheur. Du coup les changements, les obstacles sont vécus plus douloureusement.
Avoir le sentiment qu'on a le droit de chercher à être heureux, à s'épanouir, qu'il ne faut pas accepter de simplement survivre, il me semble que c'est quand même très bien non? On ne va pas remettre ça en question.
_________________
Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- CarabasVénérable
Oui, c'est vrai.liliepingouin a écrit:C'est normal ensuite que quand on a beaucoup donné pour obtenir un travail satisfaisant et que le retour n'est pas là on le vive mal. Pus on a fait d'effort, plus on espère de satisfaction: j'y vois là une loi quasiment universelle et pas un effet de génération.
Mais je me sens tellement en échec que je me dis que le problème vient peut-être de moi, que je ne suis pas adaptée, que je capricieuse et exigeante, que je ne suis bonne à rien...
Mais dans le fond, je suis d'accord avec toi.
Ce qui m'agace, c'est que, quand je dis que j'aurais dû faire des études courtes + boulot, on me riposte que rien ne m'empêche de faire ça maintenant. Ben justement, maintenant que j'ai fait autre chose, je ne me vois pas reprendre ce type de formation. J'ai déjà mal vécu le DUT, je ne vais pas me lancer dans un BTS...
Cela dit, je dois avouer que je suis plus heureuse maintenant avec mes cours particuliers que quand j'étais prof stagiaire. Je développe une relation privilégiée avec mes élèves... Tout à l'heure, j'ai croisé un groupe de "Kévina" dans le bus qui racontaient comment le prof était trop un gros con qui les avait traitées d'effrontées. "Et il m'a dit qu'en langage vulgaire, ça voulait dire pétasse. J'ai fait d'accooooooooooooooord!"... "Et il m'a dit : tu crois que tout le monde est ligué contre toi? J'allais répondre oui"...
Eh bien ce genre de situation ne me manque pas.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- BrontëNiveau 5
Eh bien moi, je réfléchis également de plus en plus à me reconvertir. Je m'aperçois avec ce fil que décidément, ce métier nous repousse tous à plus ou moins long terme !
Pour ma part, un peu comme l'une de vous le disait un plus haut, j'ai du mal à rester plus d'une semaine sans "créer" quelque chose, et moi aussi, le soir, ça me tracasse, je m'imagine ce que je vais faire, quelles associations je vais réaliser quand j'aurais un peu de temps à moi... J'ai pratiqué le dessin et la peinture à l'huile plus jeune et j'ai enfin trouvé comment m'exprimer: la couture. Je couds mes petits trucs, et je ne désespère pas un jour de pouvoir vendre un peu !
En ce moment, je couds et me fais un stock, je compte bien ouvrir un stand sur un salon ou un marché de Noël...
Si je vois que cela fonctionne bien, alors je me lancerai dans l'auto-entreprenariat.
Voilà, rien à voir avec mon métier actuel de prof de français !
Pour ma part, un peu comme l'une de vous le disait un plus haut, j'ai du mal à rester plus d'une semaine sans "créer" quelque chose, et moi aussi, le soir, ça me tracasse, je m'imagine ce que je vais faire, quelles associations je vais réaliser quand j'aurais un peu de temps à moi... J'ai pratiqué le dessin et la peinture à l'huile plus jeune et j'ai enfin trouvé comment m'exprimer: la couture. Je couds mes petits trucs, et je ne désespère pas un jour de pouvoir vendre un peu !
En ce moment, je couds et me fais un stock, je compte bien ouvrir un stand sur un salon ou un marché de Noël...
Si je vois que cela fonctionne bien, alors je me lancerai dans l'auto-entreprenariat.
Voilà, rien à voir avec mon métier actuel de prof de français !
_________________
Professeur contractuelle en Lettres Modernes
4 ans de CFA privés (Lettres/ H-G)
4 ans en collège (Lettres)
- aposiopèseNeoprof expérimenté
Brontë, dès que j'aurai passé l'écrit du concours de bib (fin mai), je compte bien aussi me constituer un petit stock de créations à vendre. Dans un premier temps, je pense ouvrir une petite boutique sur Dawanda et, si je vois que ça marche, demander un numéro de Siret et vendre des créations tout en bossant à temps partiel (si c'est légal ?) Eventuellement, dans un second temps, quitter complètement l'EN pour faire de l'auto-entreprenariat, mais ça me semble difficile de gagner assez pour en vivre. Je connais quelques personnes qui le font mais elles bossent comme des malades : blog tenu à jour régulièrement avec tutoriaux en ligne et concours, stages, créations sur commande pour les mariages et autres, expositions dans des marchés, partenariat avec des boutiques ui vendent du matos de loisirs créatifs,etc. ça fait un peu peur.
Mais on m'a raconté qu'une collègue a quitté l'EN pour monter son entreprise et elle a touché une belle indemnité de départ. Toutefois, je crois que cela suppose que
1/ le dossier monté est assez solide
2/ on justifie d'un certain nombre d'années d'ancienneté, mais je ne sais plus combien.
Mais on m'a raconté qu'une collègue a quitté l'EN pour monter son entreprise et elle a touché une belle indemnité de départ. Toutefois, je crois que cela suppose que
1/ le dossier monté est assez solide
2/ on justifie d'un certain nombre d'années d'ancienneté, mais je ne sais plus combien.
- BrontëNiveau 5
Pour quitter l'EN, déjà, faudrait que j'y sois lol, moi je ne suis "que" contractuelle, autant dire que je pars quand je veux
Tu as raison, je me dis aussi que ça n'est pas gagné, pour en "vivre", mais au moins, c'est beaucoup plus épanouissant, je crois.
Je pense aussi au même parcours que toi, dans cet ordre-là. Ca me paraît plus sage.
Concernant la vente, tu peux aussi essayer de démarcher les boutiques en ville, certaines sont ravies d'acheter à des artisans, ça fait de la matière dans leur boutique ...
Tu as raison, je me dis aussi que ça n'est pas gagné, pour en "vivre", mais au moins, c'est beaucoup plus épanouissant, je crois.
Je pense aussi au même parcours que toi, dans cet ordre-là. Ca me paraît plus sage.
Concernant la vente, tu peux aussi essayer de démarcher les boutiques en ville, certaines sont ravies d'acheter à des artisans, ça fait de la matière dans leur boutique ...
_________________
Professeur contractuelle en Lettres Modernes
4 ans de CFA privés (Lettres/ H-G)
4 ans en collège (Lettres)
- Invité24Vénérable
aposiopèse a écrit:Brontë, dès que j'aurai passé l'écrit du concours de bib (fin mai), je compte bien aussi me constituer un petit stock de créations à vendre. Dans un premier temps, je pense ouvrir une petite boutique sur Dawanda et, si je vois que ça marche, demander un numéro de Siret et vendre des créations tout en bossant à temps partiel (si c'est légal ?) Eventuellement, dans un second temps, quitter complètement l'EN pour faire de l'auto-entreprenariat, mais ça me semble difficile de gagner assez pour en vivre. Je connais quelques personnes qui le font mais elles bossent comme des malades : blog tenu à jour régulièrement avec tutoriaux en ligne et concours, stages, créations sur commande pour les mariages et autres, expositions dans des marchés, partenariat avec des boutiques ui vendent du matos de loisirs créatifs,etc. ça fait un peu peur.
Mais si c'set ta passion?
- papillonbleuEsprit éclairé
Oui, depuis la loi sur la mobilité...tout en bossant à temps partiel (si c'est légal ?)
- JohnMédiateur
Mais on m'a raconté qu'une collègue a quitté l'EN pour monter son entreprise et elle a touché une belle indemnité de départ. Toutefois, je crois que cela suppose que
1/ le dossier monté est assez solide
2/ on justifie d'un certain nombre d'années d'ancienneté, mais je ne sais plus combien.
Oui, bien sûr : c'est l'IDV.
https://www.neoprofs.org/t25566-indemnite-de-depart-volontaire-les-textes?highlight=volontaire
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Invité14Expert
simone du bavoir a écrit:Moi aussi, "pure littéraire vaguement artiste", ça me va assez... animateur nature, c'est très mal payé, botaniste, c'est bac+8 et guide naturaliste, j'en sais rien... Je connais une fille qui s'est lancée dans la naturopathie et elle en vit (à mi-temps pour un magasin, le reste pour son compte). Ca peut être intéressant pour les passionnés. Bibliothèques, j'y ai pensé car j'aime les livres mais honnêtement, la classification, ça me fait pas triper. En fait, il n'y a qu'un métier qui me plairait: professeur de français. le problème, c'est qu'il n'existe plus....
Ce métier n'est poas reconnu en France et il n'existe pas de formation, je crois. Pourtant, cela m'aurait plu.
Moi aussi je suis lassée de ce métier. Je le trouve trop routinier.
Ma pédagogie l'est beaucoup trop, aussi. Je ne varie pas assez et donc, je me lasse.
Je crois que je ne suis pas faite pour travailler. .
pourtant, j'ai bossé comme une dingue au collège , lycée et en fac. Je crois que j'ai épuisée mon "capital travail" ( alors que d'autres c'est leur capital soleil :lol: ).
Je préfère être chez moi à broder, coudre, cuisiner , jardiner, faire de la mosaîque..
Moi aussi je suis très manuelle et j'adore la broderie!
j'ai même pensé à me reconvertir en étant : carreleur, peintre ,boulangère,...
j'ai vu un reportage sur M6 dimanche sur les autoentrepreneurs : c'est la galère et ne me donne pas envie non plus.
- aposiopèseNeoprof expérimenté
Chaning et Brontë : on ouvre une boutique-atelier-bibliothèque ? :lol:
- aposiopèseNeoprof expérimenté
John a écrit:Mais on m'a raconté qu'une collègue a quitté l'EN pour monter son entreprise et elle a touché une belle indemnité de départ. Toutefois, je crois que cela suppose que
1/ le dossier monté est assez solide
2/ on justifie d'un certain nombre d'années d'ancienneté, mais je ne sais plus combien.
Oui, bien sûr : c'est l'IDV.
https://www.neoprofs.org/t25566-indemnite-de-depart-volontaire-les-textes?highlight=volontaire
Ah oui, j'avais oublié le nom exact ! Il faut 10 ans d'ancienneté pour y prétendre ?
- HéliandreExpert
aposiopèse a écrit:Chaning et Brontë : on ouvre une boutique-atelier-bibliothèque ? :lol:
J'peux venir avec vous ? Comme "compétence" (), je propose connaissance des plantes sauvages et pratique du conte, et vous propose la dimension salon de thé, avec petites activités et promenades nature.
- Spoiler:
- Vous avez des sous de côté, pour le lancement ?
- BrontëNiveau 5
Non, absolument aucun apport lol !
Quant à être boulangère, je l'ai été durant mes études, et je peux te dire que c'est super difficile ! horaires très tôt le matin (je devais être au magasin pour 6h30), on bosse tard le soir (une fois le magasin fermé, faut faire le ménage, vider tout du pain restant, etc), on bosse les week-end...Pire que tout, là aussi on est très mal considéré. Je passe sur les clients adorables et polis (souvent des vieux d'ailleurs), mais la plupart du temps, quand tu dis bonjour aux gens ils te répondent "une baguette", pas un merci, rien. Pire, on te prend pour une andouille et "on veut parler plutôt à la patronne"...
Non, vraiment, pas un métier que je conseille
Quant à être boulangère, je l'ai été durant mes études, et je peux te dire que c'est super difficile ! horaires très tôt le matin (je devais être au magasin pour 6h30), on bosse tard le soir (une fois le magasin fermé, faut faire le ménage, vider tout du pain restant, etc), on bosse les week-end...Pire que tout, là aussi on est très mal considéré. Je passe sur les clients adorables et polis (souvent des vieux d'ailleurs), mais la plupart du temps, quand tu dis bonjour aux gens ils te répondent "une baguette", pas un merci, rien. Pire, on te prend pour une andouille et "on veut parler plutôt à la patronne"...
Non, vraiment, pas un métier que je conseille
_________________
Professeur contractuelle en Lettres Modernes
4 ans de CFA privés (Lettres/ H-G)
4 ans en collège (Lettres)
- XanaNiveau 7
Brontë a écrit:j'ai enfin trouvé comment m'exprimer: la couture. Je couds mes petits trucs, et je ne désespère pas un jour de pouvoir vendre un peu !
En ce moment, je couds et me fais un stock, je compte bien ouvrir un stand sur un salon ou un marché de Noël...
Si je vois que cela fonctionne bien, alors je me lancerai dans l'auto-entreprenariat.
Voilà, rien à voir avec mon métier actuel de prof de français !
J'ai appris à tricoter dans un atelier tenu par une passionnée de tricot qui a ouvert une boutique en tant qu'auto-entrepreneur. C'est déjà sa troisième carrière! Après un travail dans la comptabilité je crois, elle a enseigné la compta-gestion (ou l'éco-gestion, je ne sais plus) et voilà qu'elle propose des cours de tricot, vend des laines, dispense des conseils. Comme certains l'ont souligné, c'est beaucoup de travail blog à jour( http://tricot-creation.over-blog.com), commandes, comptabilité, clientèle à fidéliser, fin de mois variables, marchés de Noël...
- CarabasVénérable
Oui, c'est un peu ça.pourtant, j'ai bossé comme une dingue au collège , lycée et en fac. Je crois que j'ai épuisée mon "capital travail" ( alors que d'autres c'est leur capital soleil:lol: )
Moi, c'est mon capital motivation que j'ai épuisé. 30% de ma motivation se sont épuisés en tentant le concours, 50% pendant que j'étais stagiaire, 10% en IUT, 10% en recherche infructueuse d'emploi.
Le truc qui me brancherait, mais c'est encore plus précaire que les cours particuliers, c'est m'occuper d'animaux : dog et cat sitting, sortir les chiens, m'en occuper pendant les vacances...
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Invité14Expert
Carabas a écrit:Oui, c'est un peu ça.pourtant, j'ai bossé comme une dingue au collège , lycée et en fac. Je crois que j'ai épuisée mon "capital travail" ( alors que d'autres c'est leur capital soleil:lol: )
Moi, c'est mon capital motivation que j'ai épuisé. 30% de ma motivation se sont épuisés en tentant le concours, 50% pendant que j'étais stagiaire, 10% en IUT, 10% en recherche infructueuse d'emploi.
Le truc qui me brancherait, mais c'est encore plus précaire que les cours particuliers, c'est m'occuper d'animaux : dog et cat sitting, sortir les chiens, m'en occuper pendant les vacances...
ca aussi ça me plairait!
j'adoooore les chiens mais je n'en ai pas car il y a trop de contraintes et je n'aurais pas assez de temps,à lui consacrer.
J'aime les activités manuelles mais je ne suis pas suffisamment douée et ma connaissance n'est pas assez approfondie pour en faire un métier.
- Reine MargotDemi-dieu
Carabas a écrit:Oui, c'est vrai.liliepingouin a écrit:C'est normal ensuite que quand on a beaucoup donné pour obtenir un travail satisfaisant et que le retour n'est pas là on le vive mal. Pus on a fait d'effort, plus on espère de satisfaction: j'y vois là une loi quasiment universelle et pas un effet de génération.
Mais je me sens tellement en échec que je me dis que le problème vient peut-être de moi, que je ne suis pas adaptée, que je capricieuse et exigeante, que je ne suis bonne à rien...
Mais dans le fond, je suis d'accord avec toi.
Ce qui m'agace, c'est que, quand je dis que j'aurais dû faire des études courtes + boulot, on me riposte que rien ne m'empêche de faire ça maintenant. Ben justement, maintenant que j'ai fait autre chose, je ne me vois pas reprendre ce type de formation. J'ai déjà mal vécu le DUT, je ne vais pas me lancer dans un BTS...
Cela dit, je dois avouer que je suis plus heureuse maintenant avec mes cours particuliers que quand j'étais prof stagiaire. Je développe une relation privilégiée avec mes élèves... Tout à l'heure, j'ai croisé un groupe de "Kévina" dans le bus qui racontaient comment le prof était trop un gros con qui les avait traitées d'effrontées. "Et il m'a dit qu'en langage vulgaire, ça voulait dire pétasse. J'ai fait d'accooooooooooooooord!"... "Et il m'a dit : tu crois que tout le monde est ligué contre toi? J'allais répondre oui"...
Eh bien ce genre de situation ne me manque pas.
oh oui! comme j'ai envie moi aussi de partir et quitter ce genre d'élève!
Journée difficile aujourd'hui mais on y croit, on va finir l'année et réussir dans autre chose..!
Sinon carabas, moi aussi en passant saenes je me dirige vers un métier "alimentaire", moins qualifié. Mais au moins j'aurai la satisfaction si j'y réussis d'être compétente, de ne pas avoir de pb, et de gagner ma vie. Maintenant c'est mon seul objectif..
- Invité24Vénérable
Carabas a écrit:
Le truc qui me brancherait, mais c'est encore plus précaire que les cours particuliers, c'est m'occuper d'animaux : dog et cat sitting, sortir les chiens, m'en occuper pendant les vacances...
et pourquoi pas alors assistante vétérinaire?
soigneur dans un zoo?
toilettage canin?
- aposiopèseNeoprof expérimenté
Ma prof de yoga tient dans la journée une boutique d'encadrement qui vend aussi des cartes postales. J'ai lu dans le journal local qu'elle donnait aussi des cours de cartonnage... Je ne sais pas si elle arrive à gagner correctement sa vie mais elle a une pêche d'enfer !
- Pierre_au_carréGuide spirituel
aposiopèse a écrit: Je ne sais pas si elle arrive à gagner correctement sa vie mais elle a une pêche d'enfer !
Peut-être parce qu'elle ne travaille pas assez.
- papillonbleuEsprit éclairé
Peut-être tout simplement qu'elle fait un métier qui lui plaît.
- HéliandreExpert
+10myfarenier a écrit:Peut-être tout simplement qu'elle fait un métier qui lui plaît.
- simone du bavoirNiveau 6
En tout cas, je vais devoir reprendre à la rentrée... Et à dire vrai, ça m'enchante pas
- JohnMédiateur
aposiopèse a écrit:John a écrit:Mais on m'a raconté qu'une collègue a quitté l'EN pour monter son entreprise et elle a touché une belle indemnité de départ. Toutefois, je crois que cela suppose que
1/ le dossier monté est assez solide
2/ on justifie d'un certain nombre d'années d'ancienneté, mais je ne sais plus combien.
Oui, bien sûr : c'est l'IDV.
https://www.neoprofs.org/t25566-indemnite-de-depart-volontaire-les-textes?highlight=volontaire
Ah oui, j'avais oublié le nom exact ! Il faut 10 ans d'ancienneté pour y prétendre ?
Non : on peut simplement toucher plus après 10 ans.
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum