- DoctoresseNiveau 5
Cependant en matière de diffamation la notion d'intention peut avoir toute son importance. Je ne crois pas que cette enseignante avait l'intention de mal faire ou de médire. Elle n'est pas méchante mais là son orgueil a pris le dessus et lui fait fermer la porte à toute réflexivité.
- NitaEmpereur
Flop a écrit:On peut tout à fait diffamer quelqu'un sans l'insulter pour autant, non ?
Répandre de fausses informations, fût-ce de manière involontaire (ou pas), c'est de la diffamation.
Non.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- NitaEmpereur
Philomène87 a écrit:Je trouve que Flop a beaucoup d'assurance au bout de seulement 4 messages...
Beaucoup d'assurance, et bien trop de virgules, qui nuisent à sa syntaxe.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- NitaEmpereur
Doctoresse a écrit:La diffamation n'est pas un contenu juridique mais un contenant. On met dedans les éléments nécessaires. Si on considère donc que répandre de fausses informations sur une personne c'est de la diffamation comme l'a montré la jurisprudence, flop à tout à fait raison. Et dans ce sens, elle me donne des idées pour mes actions futures face à cette enseignante prétentieuse et infaillible incapable de prendre du recul..
Tiens donc.
Tu en prends du recul, il faut l'admettre.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- zigmag17Guide spirituel
C'est bien. C'est grâce à des gens comme toi que nous pouvons travailler en toute intelligence avec les parents d'élèves. Tiens il y a un mot-clef dans la phrase. Ca mériterait une petite plainte.
- vesperNiveau 7
Doctoresse a écrit:Cependant en matière de diffamation la notion d'intention peut avoir toute son importance. Je ne crois pas que cette enseignante avait l'intention de mal faire ou de médire. Elle n'est pas méchante mais là son orgueil a pris le dessus et lui fait fermer la porte à toute réflexivité.
Oui, Doctoresse prend vraiment du recul.
- vesperNiveau 7
Iphigénie a écrit:Réflexivité ?
Réflexion se prenant elle-même pour objet; propriété consistant à pouvoir réfléchir sur soi-même.
- mathmaxExpert spécialisé
A ton service Iphigenie .
Relation réflexive : relation binaire sur un ensemble telle que tout élément de cet ensemble soit en relation avec lui-même.
De rien !
Relation réflexive : relation binaire sur un ensemble telle que tout élément de cet ensemble soit en relation avec lui-même.
De rien !
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- vesperNiveau 7
C'est aussi un terme utilisé en philosophie avec la définition que j'ai indiquée.
- IphigénieProphète
le plus sage sera bientôt de ne plus faire de bulletins: le problème est-il de disserter sur la diffamation ou de voir pourquoi l’enseignante a pensé devoir écrire cela?
J’avoue être étonnée par cet aspect juste juridique des relations parents-enseignants...
La réflexivité dans tout ça...
J’avoue être étonnée par cet aspect juste juridique des relations parents-enseignants...
La réflexivité dans tout ça...
- Philomène87Grand sage
Et des remarques négatives sur le travail et le comportement ? Ce peut être de la diffamation ? Après tout, ce n'est pas à nous de décider comment c'est perçu ?
- Monsieur_TeslaNiveau 10
miss terious a écrit:Euh... petit doute. Pour une élève qui parvient péniblement à 3,5 de moyenne, mais en copiant sur sa voisine (c'est évident à la lecture de ses copies, mais je ne l'ai jamais prise sur le fait...), mettriez vous cette remarque finale - comme je l'ai fait pour l'instant - : "Elle ne pourra pas toujours compter sur sa voisine !" ?
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Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- Philomène87Grand sage
Les parents pourraient te demander pourquoi tu as mis ça, et comme tu ne l'as pas prise sur le fait, il suffit qu'ils soient un peu procéduriers...
- IphigénieProphète
Des enseignants sans droit de grève ( qui dérange: il suffit , pour protester, qu'ils disent renoncer à une journee de salaire, sans prendre les élèves en otage), sans droit à juger des compétences des élèves, et qui en conseil de classe pratiquent la réflexivité au lieu de noter les élèves ou signaler leur comportement ou leurs failles: à ce stade autant mettre les diplômes en vente libre dans les supermarchés, non? Ou en pharmacie, en remplacement de l'homéopathie?
- zigmag17Guide spirituel
Iphigénie: C'est ça, exactement. Et encore, les diplômes étant bradés, on peut suggérer leur vente en vide-greniers (le prix du cadre suffira). :decu:
La seule chose que je vais retenir de ces derniers jours c'est qu'en vertu de la valeur de l'exemple je vais pouvoir inventer des notes quand ça me chantera, en trafiquer d'autres et cela en toute impunité... Bien malin qui pourra critiquer mes moyennes sur mes bulletins... C'est vrai qu'être au-dessus des lois ça fait un bien fou, l'idée seule me transporte...
La seule chose que je vais retenir de ces derniers jours c'est qu'en vertu de la valeur de l'exemple je vais pouvoir inventer des notes quand ça me chantera, en trafiquer d'autres et cela en toute impunité... Bien malin qui pourra critiquer mes moyennes sur mes bulletins... C'est vrai qu'être au-dessus des lois ça fait un bien fou, l'idée seule me transporte...
- vesperNiveau 7
Iphigénie a écrit:le plus sage sera bientôt de ne plus faire de bulletins: le problème est-il de disserter sur la diffamation ou de voir pourquoi l’enseignante a pensé devoir écrire cela?
Plutôt que de porter dans une appréciation scolaire un diagnostic qui n'est pas de ressort, cette enseignante aurait pu, me semble-t-il, inviter de vive voix les parents à consulter un spécialiste pour un éventuel diagnostic...
Il existe aussi des écoles où le moindre problème est rapidement externalisé pour ne pas ralentir la progression, ainsi que des classes dans lesquelles il est décrété que le rythme doit être le même pour tous.
Tout comme il existe des orthophonistes qui reconnaissent prendre en charge des enfants, non parce qu'il y aurait un besoin avéré de leurs compétences, mais pour répondre à la demande de l'institution scolaire et apaiser les parents.
L'externalisation des problèmes rencontrés à l'école n'est-elle pas, à certains égards, une des parades trouvés par l'institution pour se décharger de ce dont elle n'est peut-être pas totalement irresponsable, parade qui présente en outre l'avantage de déculpabiliser les parents, puisque si Chérubin n'y arrive pas, ce n'est pas parce qu'ils ne l'accompagnent pas efficacement ou suffisamment, mais parce qu'il est dys.
- vesperNiveau 7
Ceci dit, il me semble que diffamation n'est évidemment pas le terme approprié.
- IphigénieProphète
Peut être en effet l’enseignante aurait-elle pu adresser la famille à un orthophoniste, je ne connais pas la situation exacte. D’un autre côté si les instituteurs ne sont pas compétents dans ce domaine il faudrait arrêter de vouloir intégrer tout le monde dans la même classe: ou on est compétent ou on ne l’est pas, pour gérer la dyslexie par exemple, mais on peut pas nous reprocher tout et son contraire.vesper a écrit:Iphigénie a écrit:le plus sage sera bientôt de ne plus faire de bulletins: le problème est-il de disserter sur la diffamation ou de voir pourquoi l’enseignante a pensé devoir écrire cela?
Plutôt que de porter dans une appréciation scolaire un diagnostic qui n'est pas de ressort, cette enseignante aurait pu, me semble-t-il, inviter de vive voix les parents à consulter un spécialiste pour un éventuel diagnostic...
Il existe aussi des écoles où le moindre problème est rapidement externalisé pour ne pas ralentir la progression, ainsi que des classes dans lesquelles il est décrété que le rythme doit être le même pour tous.
Tout comme il existe des orthophonistes qui reconnaissent prendre en charge des enfants, non parce qu'il y aurait un besoin avéré de leurs compétences, mais pour répondre à la demande de l'institution scolaire et apaiser les parents.
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L'externalisation des problèmes rencontrés à l'école n'est-elle pas, à certains égards, une des parades trouvés par l'institution pour se décharger de ce dont elle n'est peut-être pas totalement irresponsable, parade qui présente en outre l'avantage de déculpabiliser les parents, puisque si Chérubin n'y arrive pas, ce n'est pas parce qu'ils ne l'accompagnent pas efficacement ou suffisamment, mais parce qu'il est dys.
- vesperNiveau 7
Iphigénie a écrit: D’un autre côté si les instituteurs ne sont pas compétents dans ce domaine il faudrait arrêter de vouloir intégrer tout le monde dans la même classe: ou on est compétent ou on ne l’est pas, pour gérer la dyslexie par exemple, mais on peut pas nous reprocher tout et son contraire.
On peut aussi considérer qu'un instituteur n'est pas compétent (et encore moins habilité) à diagnostiquer une dyslexie mais qu'il peut (et même qu'il doit, tout comme un enseignant de collège ou de lycée) dès lors qu'un diagnostic est établi adapter son enseignement en suivant certaines préconisations.
- IphigénieProphète
Ben oui, voyons: le plus délicat c’est le diagnostic, après c’est simple. Surtout en (très) collectif ( très) hétérogène.
- vesperNiveau 7
Je n'ai pas du tout écrit que c'était simple, ni personne avant moi d'ailleurs dans cette discussion. Il est clair que cela exige d'être formé, mais aussi, un peu ouvert d'esprit.
- Manu7Expert spécialisé
vesper a écrit:On peut aussi considérer qu'un instituteur n'est pas compétent (et encore moins habilité) à diagnostiquer une dyslexie mais qu'il peut (et même qu'il doit, tout comme un enseignant de collège ou de lycée) dès lors qu'un diagnostic est établi adapter son enseignement en suivant certaines préconisations.
Je suis en collège, et je constate que tout le monde se croit compétent pour diagnostiquer les dys, si bien qu'à la fin on fait n'importe quoi.
Je m'intéresse beaucoup à la question des dys, mais je n'ai toujours pas compris comment on pouvait les aider. Des profs pseudo-spécialistes des dys voient des dys partout, et reprochent aux autres de ne rien faire, et quand on suit leur "préconisations" alors l'année suivante, on nous informe que nous sommes totalement à côté de la plaque car il ne faut plus utiliser la police Comic, mais la "spéciale dys", et l'année suivante c'est ARIAL 14. Nous en sommes à un tel point que j'ai moi-même perdu mes répères et je trouve que les documents écrit en 12 sont trop petits. Mais au final, on tourne en rond. Les "conseils" sont toujours les mêmes, prendre la bonne police écrit très gros, et ne plus donner de leçons à la maison. En math, je suis dégouté, car les élèves dys s'en sortent souvent plutôt bien, et sous prétexte que tous les profs doivent suivre les mêmes précaunisations, et bien je vois le niveau des élèves dys baissé à chaque fois qu'on met en place un PAP. En plus, on fait bien comprendre aux élèves qu'ils auront de grandes difficultés à suivre des études générales, donc pourquoi poursuivre les efforts en maths, qui était leur point fort ???
- IphigénieProphète
Je note simplement qu’on évolue vers une curieuse société: qu’un instituteur ne puisse noter de faire attention à un éventuel problème de dyslexie ( je ne dis pas de le diagnostiquer) c’est quand même une étrange pudeur: noter des résultats insuffisants et des difficultés d’apprentissage, c’est aussi stigmatisant.
Pour ce qui est de l’ouverture d’esprit, je crois surtout que c’est bien plutôt une question de fermeture de segpa
Pour ce qui est de l’ouverture d’esprit, je crois surtout que c’est bien plutôt une question de fermeture de segpa
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