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- henrietteMédiateur
Ce fil est ouvert pour mettre en avant les différentes actions qui se mettent en place localement pour rejeter le projet des "3 jours de carence + 90%", et pour discuter de ce qu'on peut faire et pour mutualiser les différents outils qu'on peut utiliser en HMIS (visuels, liens, motions,...), bref toutes les bonnes idées pour que la mobilisation soit la plus forte possible.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- henrietteMédiateur
Je reposte le message de @stench dans le fil général :
https://servicepublic.github.io/simulateur-carence-FO/
Attention, le résultat ne tient bien sûr pas compte de la perte sur d'éventuelles HSA, IMP, etc. C'est la perte a minima.
Et je signale ici aussi ce calculateur mis en ligne par FO :
https://servicepublic.github.io/simulateur-carence-FO/
Attention, le résultat ne tient bien sûr pas compte de la perte sur d'éventuelles HSA, IMP, etc. C'est la perte a minima.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- SwanNiveau 7
Le SNES a fait un simulateur qui prenne en compte les primes, HSA, etc. : https://www.snes.edu/agissons/outils/calculateur-arrets-maladie-combien-vont-vous-couter-les-mesures-kasbarian/
- SaltaojosHabitué du forum
Merci pour ces calculateurs et pour l'ouverture de ce fil.
Je vais discuter avec les collègues pour qu'on choisisse un jour afin de poser une HMIS en espérant y voir le plus de monde possible, dans l'espoir de mobiliser les gens pour la grève du 5 décembre. Qui ne tente rien n'a rien.
Je vais discuter avec les collègues pour qu'on choisisse un jour afin de poser une HMIS en espérant y voir le plus de monde possible, dans l'espoir de mobiliser les gens pour la grève du 5 décembre. Qui ne tente rien n'a rien.
- JennyMédiateur
Swan a écrit:Le SNES a fait un simulateur qui prenne en compte les primes, HSA, etc. : https://www.snes.edu/agissons/outils/calculateur-arrets-maladie-combien-vont-vous-couter-les-mesures-kasbarian/
Merci, je vais essayer de mobiliser les collègues.
- Croissant59Niveau 5
Notre ministre soutien cette mesure: https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/questions-politiques/questions-politiques-du-dimanche-17-novembre-2024-9783329
Dans mon établissement nous avons une HMIS prévue ce mardi. J'ai déjà écrit à ma CDE pour lui préciser que je refuserais toute mission non obligatoire à partir de septembre 2025 afin de protéger ma santé. Mais je suis agrégée au 10ème échelon. Beaucoup de collègues ne pourront pas se permettre de refuser le pacte, la prime pp etc. Je suis vraiment déprimée par ce que devient notre métier.
Dans mon établissement nous avons une HMIS prévue ce mardi. J'ai déjà écrit à ma CDE pour lui préciser que je refuserais toute mission non obligatoire à partir de septembre 2025 afin de protéger ma santé. Mais je suis agrégée au 10ème échelon. Beaucoup de collègues ne pourront pas se permettre de refuser le pacte, la prime pp etc. Je suis vraiment déprimée par ce que devient notre métier.
- Pontorson50Fidèle du forum
Rien à l'échelle de mon établissement pour l'instant, et ce n'est pas la journée "fonction publique" du 5 décembre, défilés et ballons donc vouée à l'échec, qui va motiver les troupes. Les collègues ont été surpris de la virulence de ma réaction à l'annonce de ces trois jours, je suis réputé comme plutôt distancié ordinairement.
Je laisse entendre partout où je passe que si la seule différence entre tomber malade et être gréviste, c'est que je n'ai pas à passer la journée à trouver un médecin dans la deuxième hypothèse, la prochaine fois que je suis malade je me déclare gréviste, en plus comme il y a parfois une pression plus ou moins forte pour rattraper le travail pas fait auprès des malades, et que cette pression est inexistante auprès des grévistes...
Il faut savoir que Sud éducation dépose constamment des préavis couvrant pratiquement toute l'année (chers collègues millionnaires , sachez-le !).
L'idée de FO de commencer par trois jours de grève en bloc pour illustrer le refus des trois jours de carence me paraissait excellente. Je n'ai pas compris pourquoi ils n'ont pas convaincu. Mais perdre 400 euros en trois jours à l'appel d'un seul syndicat, c'est dur. Cela suppose que je sois vraiment vraiment en très bonne santé par la suite! parce qu'on en est là, faire grève, c'est faire un pari financier sur sa santé désormais.
Je laisse entendre partout où je passe que si la seule différence entre tomber malade et être gréviste, c'est que je n'ai pas à passer la journée à trouver un médecin dans la deuxième hypothèse, la prochaine fois que je suis malade je me déclare gréviste, en plus comme il y a parfois une pression plus ou moins forte pour rattraper le travail pas fait auprès des malades, et que cette pression est inexistante auprès des grévistes...
Il faut savoir que Sud éducation dépose constamment des préavis couvrant pratiquement toute l'année (chers collègues millionnaires , sachez-le !).
L'idée de FO de commencer par trois jours de grève en bloc pour illustrer le refus des trois jours de carence me paraissait excellente. Je n'ai pas compris pourquoi ils n'ont pas convaincu. Mais perdre 400 euros en trois jours à l'appel d'un seul syndicat, c'est dur. Cela suppose que je sois vraiment vraiment en très bonne santé par la suite! parce qu'on en est là, faire grève, c'est faire un pari financier sur sa santé désormais.
- TardisNiveau 9
La grève perlée est illégale et pour une journée école morte il faut le soutien des parents, mais quelque chose de nouveau dans ce style...? Il faut une idée de génie!
Autrement, le refus de faire toute sortie ou voyage scolaire?
Autrement, le refus de faire toute sortie ou voyage scolaire?
- Pontorson50Fidèle du forum
Croissant59 a écrit:Notre ministre soutien cette mesure: https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/questions-politiques/questions-politiques-du-dimanche-17-novembre-2024-9783329
Dans mon établissement nous avons une HMIS prévue ce mardi. J'ai déjà écrit à ma CDE pour lui préciser que je refuserais toute mission non obligatoire à partir de septembre 2025 afin de protéger ma santé. Mais je suis agrégée au 10ème échelon. Beaucoup de collègues ne pourront pas se permettre de refuser le pacte, la prime pp etc. Je suis vraiment déprimée par ce que devient notre métier.
Si encore c'était l'alignement! mais la ministre nous aligne sur le tiers des salariés du privé soumis à ces carences. On n'en est plus a une égalité fonctionnaires/privé, mais à une fracture salariés protégés du privé, salariés non protégés du public et du privé.
Sinon je suis d'accord, ce sera difficile de proposer d'en faire moins pour tenir, car par ailleurs nombreux sont les collègues à avoir besoin d'argent, vu la dégringolade des traitements par rapport à l'inflation (bientôt un tiers depuis les années 90!). C'est dommage car c'est une réplique tout à fait logique.
- Croissant59Niveau 5
Tardis a écrit:La grève perlée est illégale et pour une journée école morte il faut le soutien des parents, mais quelque chose de nouveau dans ce style...? Il faut une idée de génie!
Autrement, le refus de faire toute sortie ou voyage scolaire?
C'est ce qui se profile chez nous, mais on n'aura pas tout le monde. Je refuserai d'être pp, coordinatrice, d'organiser des sorties ou voyages.
- ChrysippeNiveau 1
Dans mon lycée, difficile de mobiliser : ce n'est pas que les autres profs s'en foutent, c'est qu'ils ne se rendent pas compte ! Il est capital que l'on ait une affiche, un tract, même une feuille A4 qui récapitule l'ensemble des pertes en cas de 3 j de carence. Quelqu'un a un document de cette nature ou pourrait le produire, par échelon ?
Cette réforme est tellement dure que c'est visuel ! En attendant, demain, je noterai sur le tableau de la salle des profs le document déjà fourni par un contributeur du forum ; un jour de grève = un jour de carence ; ne pas faire grève c'est faire le calcul que pour le reste de sa carrière, on ne sera plus jamais malade, pour être gagnant financièrement.
Merci à vous d'avoir ouvert ce fil.
Cette réforme est tellement dure que c'est visuel ! En attendant, demain, je noterai sur le tableau de la salle des profs le document déjà fourni par un contributeur du forum ; un jour de grève = un jour de carence ; ne pas faire grève c'est faire le calcul que pour le reste de sa carrière, on ne sera plus jamais malade, pour être gagnant financièrement.
Merci à vous d'avoir ouvert ce fil.
- SaltaojosHabitué du forum
Je pense que refuser de faire des trucs, ça ne changera rien. Si la FP ne se mobilise pas lors des grèves annoncées, alors tout est cuit. Au-delà des 3 jours de carence ils sont en train d'attaquer très sérieusement nos statuts, et une fois qu'ils auront attaqué on n'obtiendra plus rien.
Soit on fait grève, soit on ne fait pas grève mais on participe autrement (manif ? caisse de grève ? aller en HMIS quand même, ça c'est gratuit ça ne demande pas un effort surhumain). Je le dis pour toute la FP, pas que pour nous (ne pas oublier d'inclure les AED et les personnels dans les HMIS par exemple).
Soit on fait grève, soit on ne fait pas grève mais on participe autrement (manif ? caisse de grève ? aller en HMIS quand même, ça c'est gratuit ça ne demande pas un effort surhumain). Je le dis pour toute la FP, pas que pour nous (ne pas oublier d'inclure les AED et les personnels dans les HMIS par exemple).
- Charles-MauriceNiveau 10
On pourrait faire trois jours de grève du zèle façon surveillance, comme si on était malade, pour qu'ils voient ce que ça va donner. Ça ne coûterait rien et ça serait plus marquant.
- Pontorson50Fidèle du forum
Chrysippe a écrit:Dans mon lycée, difficile de mobiliser : ce n'est pas que les autres profs s'en foutent, c'est qu'ils ne se rendent pas compte !
C'est quand même bizarre qu'ils n'aient pas déjà tiqué en voyant la facture déjà rondelette pour un jour de maladie depuis cinq ans au moins, ou alors c'est qu'ils ne sont jamais malades, les veinards!
- ChrysippeNiveau 1
Pontorson50 a écrit:Chrysippe a écrit:Dans mon lycée, difficile de mobiliser : ce n'est pas que les autres profs s'en foutent, c'est qu'ils ne se rendent pas compte !
C'est quand même bizarre qu'ils n'aient pas déjà tiqué en voyant la facture déjà rondelette pour un jour de maladie depuis cinq ans au moins, ou alors c'est qu'ils ne sont jamais malades, les veinards!
C'est qu'un jour de carence, c'est 100 euros, en moyenne les professeurs sont en couple, et absorbent ce jour de paie en moins plus facilement en le justifiant "j'étais malade, c'est légitime" ; lorsque ce sera 300 euros en moins, ils le verront davantage passer.
- chmarmottineGuide spirituel
Pontorson50 a écrit:Chrysippe a écrit:Dans mon lycée, difficile de mobiliser : ce n'est pas que les autres profs s'en foutent, c'est qu'ils ne se rendent pas compte !
C'est quand même bizarre qu'ils n'aient pas déjà tiqué en voyant la facture déjà rondelette pour un jour de maladie depuis cinq ans au moins, ou alors c'est qu'ils ne sont jamais malades, les veinards!
C'est surtout que trop souvent, ceux qui ne sont jamais malades ne se sentent pas concernés, n'imaginent pas qu'ils pourraient être concernés tôt ou tard, regardent parfois d'un air suspicieux ceux qui sont malades et ne sont pas loin de penser que ces trois jours de carence seraient un bon coup de pied au c... pour les remettre au boulot.
Je pense que les malades sont cuits.
- UntitledNiveau 8
Pontorson50 a écrit:Chrysippe a écrit:Dans mon lycée, difficile de mobiliser : ce n'est pas que les autres profs s'en foutent, c'est qu'ils ne se rendent pas compte !
C'est quand même bizarre qu'ils n'aient pas déjà tiqué en voyant la facture déjà rondelette pour un jour de maladie depuis cinq ans au moins, ou alors c'est qu'ils ne sont jamais malades, les veinards!
Le truc c'est que les gens ne s'informent plus et je commence à me demander si ce n'est pas lié à la multiplication des canaux de diffusion (et à l'appauvrissement des contenus en général). Avant, les gens ouvraient un journal ou regardaient un JT au moins une fois par jour. De nos jours, c'est tellement agaçant/déprimant d'écouter la radio/lire les actus sur les réseaux/se brancher sur une chaîne "d'info" en continu que les gens font les autruches... Pourtant, comme je l'ai déjà dit à certains de mes proches, "ce n'est pas parce que tu ne t'y intéresses pas que ça n'arrive pas". Au final, les gens se réveillent 6 mois après que les mesures soient passées, le jour où elles impactent concrètement leur portefeuille. C'est désolant.
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« Los pájaros nacidos en jaula creen que volar es una enfermedad. »
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Pourtant je trouve que c'est un métier où on n'est peut-être "pas né malade, mais on le devient".chmarmottine a écrit:Pontorson50 a écrit:Chrysippe a écrit:Dans mon lycée, difficile de mobiliser : ce n'est pas que les autres profs s'en foutent, c'est qu'ils ne se rendent pas compte !
C'est quand même bizarre qu'ils n'aient pas déjà tiqué en voyant la facture déjà rondelette pour un jour de maladie depuis cinq ans au moins, ou alors c'est qu'ils ne sont jamais malades, les veinards!
C'est surtout que trop souvent, ceux qui ne sont jamais malades ne se sentent pas concernés, n'imaginent pas qu'ils pourraient être concernés tôt ou tard, regardent parfois d'un air suspicieux ceux qui sont malades et ne sont pas loin de penser que ces trois jours de carence seraient un bon coup de pied au c... pour les remettre au boulot.
Je pense que les malades sont cuits.
- Spoiler:
- Les collègues pas encore trentenaires imaginent peu le fait que la santé en prend forcément un coup (encore plus dans une REP amiantée).
- Pontorson50Fidèle du forum
Charles-Maurice a écrit:On pourrait faire trois jours de grève du zèle façon surveillance, comme si on était malade, pour qu'ils voient ce que ça va donner. Ça ne coûterait rien et ça serait plus marquant.
Mais ce n'est qu'une petite maladie ça... quand je suis en gastro, je ne peux même pas me lever entre maux de ventre, passages toilettes/évier et céphalées! et sur ma carrière ce sont les deux tiers de mes arrêts maladie de trois jours ou moins au bas mot, et on n'a pas de vaccins dans ce domaine, ni aucun moyen préventif en dehors du lavage des mains d'échapper à la contagion dans un lieu collectif mal ventilé. Les baffes expédiées à certaines collègues par l'endométriose ou les migraines entre autres, c'est pareil, pas de grève du zèle possible. La grève du zèle ça ne marche que pour les maux de gorge avec fièvre sous contrôle. (et encore, tous les médecins que j'ai rencontrés m'ont dit qu'une laryngite, il vaut mieux cesser tout enseignement une semaine pour ne pas massacrer ses cordes vocales sans s'en apercevoir à temps ; j'ai subi deux arrêts préventifs de ce type dans ma carrière.)
Il y a une croyance que être malade trois jours maxi, c'est quand même faisable physiquement de venir au boulot. C'est aussi ce qui explique le manque de réaction collective, en fait la culpabilisation de l'arrêt maladie, nous l'avons bien cultivée. Je ne compte plus les collègues venus travailler parce que "moi je fais un effort pour les élèves". Ni les élèves justement, ni les collègues, dont moi, ne bénéficient de cette posture sacerdotale.
- ChrysippeNiveau 1
TrucOuBidule a écrit:Pourtant je trouve que c'est un métier où on n'est peut-être "pas né malade, mais on le devient".chmarmottine a écrit:Pontorson50 a écrit:Chrysippe a écrit:Dans mon lycée, difficile de mobiliser : ce n'est pas que les autres profs s'en foutent, c'est qu'ils ne se rendent pas compte !
C'est quand même bizarre qu'ils n'aient pas déjà tiqué en voyant la facture déjà rondelette pour un jour de maladie depuis cinq ans au moins, ou alors c'est qu'ils ne sont jamais malades, les veinards!
C'est surtout que trop souvent, ceux qui ne sont jamais malades ne se sentent pas concernés, n'imaginent pas qu'ils pourraient être concernés tôt ou tard, regardent parfois d'un air suspicieux ceux qui sont malades et ne sont pas loin de penser que ces trois jours de carence seraient un bon coup de pied au c... pour les remettre au boulot.
Je pense que les malades sont cuits.
- Spoiler:
Les collègues pas encore trentenaires imaginent peu le fait que la santé en prend forcément un coup (encore plus dans une REP amiantée).
Au contraire, les collègues pas encore trentenaires savent déjà ce que représente un jour de carence, et comme ça fait mal avec des salaires en chute libre depuis vingt ans.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Euh...les salaires en chute libre depuis 20 ans ont me semble-t-il moins concerné les encore pas trentenaires.Chrysippe a écrit:Au contraire, les collègues pas encore trentenaires savent déjà ce que représente un jour de carence, et comme ça fait mal avec des salaires en chute libre depuis vingt ans.TrucOuBidule a écrit:Pourtant je trouve que c'est un métier où on n'est peut-être "pas né malade, mais on le devient".chmarmottine a écrit:Pontorson50 a écrit:
C'est quand même bizarre qu'ils n'aient pas déjà tiqué en voyant la facture déjà rondelette pour un jour de maladie depuis cinq ans au moins, ou alors c'est qu'ils ne sont jamais malades, les veinards!
C'est surtout que trop souvent, ceux qui ne sont jamais malades ne se sentent pas concernés, n'imaginent pas qu'ils pourraient être concernés tôt ou tard, regardent parfois d'un air suspicieux ceux qui sont malades et ne sont pas loin de penser que ces trois jours de carence seraient un bon coup de pied au c... pour les remettre au boulot.
Je pense que les malades sont cuits.
- Spoiler:
Les collègues pas encore trentenaires imaginent peu le fait que la santé en prend forcément un coup (encore plus dans une REP amiantée).
- henrietteMédiateur
Je m'auto-cite (message posté sur le fil politique dans le restreint).
Ce qu'on peut TOUS faire, c'est partout démultiplier les HMIS pour mobiliser le plus possible, et faire rédiger dans le plus d'EPLE possible des motions de rejet, à faire vite remonter aux sections départementales qui les transmettront au national. Plus il y en aura de partout, plus cela donne de force aux revendications syndicales qui peuvent ainsi "prouver" l'ampleur du rejet et du mécontentement. Et faire déjà ça, HMIS et motion, ça ne coûte aucun jour de salaire.
J'ajoute aussi pour ceux qui sont syndiqués : voyez si vos syndicats organisent des assemblées générales ouvertes aux adhérents et si oui, allez-y. Vous aurez une convocation, c'est une absence de droit, donc sans rattrapage d'heures ou perte de salaire. Et sur place, (si vous n'êtes pas chez FO), exprimez votre regret d'un appel à une seule journée isolée. Ça aussi, c'est une façon de se mobiliser.
Ce qu'on peut TOUS faire, c'est partout démultiplier les HMIS pour mobiliser le plus possible, et faire rédiger dans le plus d'EPLE possible des motions de rejet, à faire vite remonter aux sections départementales qui les transmettront au national. Plus il y en aura de partout, plus cela donne de force aux revendications syndicales qui peuvent ainsi "prouver" l'ampleur du rejet et du mécontentement. Et faire déjà ça, HMIS et motion, ça ne coûte aucun jour de salaire.
J'ajoute aussi pour ceux qui sont syndiqués : voyez si vos syndicats organisent des assemblées générales ouvertes aux adhérents et si oui, allez-y. Vous aurez une convocation, c'est une absence de droit, donc sans rattrapage d'heures ou perte de salaire. Et sur place, (si vous n'êtes pas chez FO), exprimez votre regret d'un appel à une seule journée isolée. Ça aussi, c'est une façon de se mobiliser.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- MalavitaÉrudit
chmarmottine a écrit:Pontorson50 a écrit:Chrysippe a écrit:Dans mon lycée, difficile de mobiliser : ce n'est pas que les autres profs s'en foutent, c'est qu'ils ne se rendent pas compte !
C'est quand même bizarre qu'ils n'aient pas déjà tiqué en voyant la facture déjà rondelette pour un jour de maladie depuis cinq ans au moins, ou alors c'est qu'ils ne sont jamais malades, les veinards!
C'est surtout que trop souvent, ceux qui ne sont jamais malades ne se sentent pas concernés, n'imaginent pas qu'ils pourraient être concernés tôt ou tard, regardent parfois d'un air suspicieux ceux qui sont malades et ne sont pas loin de penser que ces trois jours de carence seraient un bon coup de pied au c... pour les remettre au boulot.
Je pense que les malades sont cuits.
C'est exactement la mentalité de la plupart de mes collègues. Si on est en arrêt, c'est que nous sommes des fainéants incapables d'enchaîner 25 heures de cours. D'ailleurs, on ne sera même pas une dizaine à faire grève le 5. Et les jours, où ils auront un problème, ils viendront pleurer en disant "mais qu'on fait les syndicats ?"
- jonatNiveau 1
je suis d'accord. Cette fois, si nous ne nous mettons pas massivement en grève, et plusieurs jours si c'est nécessaire, il ne faudra pas venir pleurer après. Je pense que tous les collègues se rendent bien compte que ce ministre de la fonction publique est là pour dégrader l'image de notre métier. Et cela passe par une dégradation de nos conditions d'exercice... et ce n'est pas fini si nous ne réagissons pas...
- JennyMédiateur
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