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- Ambre75Niveau 5
Bonjour,
Je trouve que vivre seul est très difficile quand on est enseignant
D une part, on ne peut échanger avec personne sur sa journée de travail et donc c'est propice aux ruminations. Mais ça serait peut-être pareil avec un autre métier.
D autre part, je trouve que c'est très compliqué de s organiser, se discipliner, structurer son temps. Je me laisse souvent déborder par mes diverses obligations car je crois que j'ai le temps. Je ne vois pas bien comment je pourrais mieux structurer mon temps.
Et vous, quelles sont vos expériences ?
Je trouve que vivre seul est très difficile quand on est enseignant
D une part, on ne peut échanger avec personne sur sa journée de travail et donc c'est propice aux ruminations. Mais ça serait peut-être pareil avec un autre métier.
D autre part, je trouve que c'est très compliqué de s organiser, se discipliner, structurer son temps. Je me laisse souvent déborder par mes diverses obligations car je crois que j'ai le temps. Je ne vois pas bien comment je pourrais mieux structurer mon temps.
Et vous, quelles sont vos expériences ?
- PoupoutchModérateur
J'ai testé vivre en couple et être prof et vivre seule et être prof... Et je dois dire que je ne vois pas vraiment la différence.
Sur le premier point, peut-être. En effet, quand je vivais en couple, il y avait presque quotidiennement un débrief de la journée et j'avais donc quelqu'un à qui parler en cas de problème ou doute. Mais en fait, en étant seule, au quotidien je "coupe" davantage : quand je rentre (je refuse de travailler le soir), je ne pense plus au boulot et je fais autre chose (cuisine, ménage, Netflix, lecture, écoute de podcasts), ce qui n'est pas plus mal. Quand j'ai besoin, de raconter un truc rigolo, de me confier sur un truc lourd, j'ai des amis, de la famille, que je peux texter, appeler ou voir pour débriefer.
Sur le deuxième point, comme je bosse essentiellement dans la journée, seule ou en couple, la discipline est la même : ne pas rester dans le canapé, me forcer à me mettre à mon bureau et définir un temps de travail au delà duquel je ne vais pas. Mon célibat n'a rien changé sur ce point.
J'en ai notamment parlé sur le fil sur l'anxiété : je planifie beaucoup mes journées de manière à rester efficace et à lutter contre l'inertie, mais aussi de manière à ne pas me laisser déborder par le travail.
Par exemple aujourd'hui, ménage de 8h à 9h, puis livraison de courses et rangement, et je me suis mise au boulot à 10h. J'ai fait une pause repas de 13 à 14, puis boulot de 14 à 17. Pause café actuellement, corrections jusqu'à 18h, et ensuite cuisine. Je ne retravaillerai pas après et pourtant je n'ai pas fait tout ce qui était sur ma liste. Tant pis, je le calerai dans l'après-midi demain.
Sur le premier point, peut-être. En effet, quand je vivais en couple, il y avait presque quotidiennement un débrief de la journée et j'avais donc quelqu'un à qui parler en cas de problème ou doute. Mais en fait, en étant seule, au quotidien je "coupe" davantage : quand je rentre (je refuse de travailler le soir), je ne pense plus au boulot et je fais autre chose (cuisine, ménage, Netflix, lecture, écoute de podcasts), ce qui n'est pas plus mal. Quand j'ai besoin, de raconter un truc rigolo, de me confier sur un truc lourd, j'ai des amis, de la famille, que je peux texter, appeler ou voir pour débriefer.
Sur le deuxième point, comme je bosse essentiellement dans la journée, seule ou en couple, la discipline est la même : ne pas rester dans le canapé, me forcer à me mettre à mon bureau et définir un temps de travail au delà duquel je ne vais pas. Mon célibat n'a rien changé sur ce point.
J'en ai notamment parlé sur le fil sur l'anxiété : je planifie beaucoup mes journées de manière à rester efficace et à lutter contre l'inertie, mais aussi de manière à ne pas me laisser déborder par le travail.
Par exemple aujourd'hui, ménage de 8h à 9h, puis livraison de courses et rangement, et je me suis mise au boulot à 10h. J'ai fait une pause repas de 13 à 14, puis boulot de 14 à 17. Pause café actuellement, corrections jusqu'à 18h, et ensuite cuisine. Je ne retravaillerai pas après et pourtant je n'ai pas fait tout ce qui était sur ma liste. Tant pis, je le calerai dans l'après-midi demain.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- CasparProphète
Poupoutch a écrit:J'ai testé vivre en couple et être prof et vivre seule et être prof... Et je dois dire que je ne vois pas vraiment la différence.
Sur le premier point, peut-être. En effet, quand je vivais en couple, il y avait presque quotidiennement un débrief de la journée et j'avais donc quelqu'un à qui parler en cas de problème ou doute. Mais en fait, en étant seule, au quotidien je "coupe" davantage : quand je rentre (je refuse de travailler le soir), je ne pense plus au boulot et je fais autre chose (cuisine, ménage, Netflix, lecture, écoute de podcasts), ce qui n'est pas plus mal. Quand j'ai besoin, de raconter un truc rigolo, de me confier sur un truc lourd, j'ai des amis, de la famille, que je peux texter, appeler ou voir pour débriefer.
Sur le deuxième point, comme je bosse essentiellement dans la journée, seule ou en couple, la discipline est la même : ne pas rester dans le canapé, me forcer à me mettre à mon bureau et définir un temps de travail au delà duquel je ne vais pas. Mon célibat n'a rien changé sur ce point.
J'en ai notamment parlé sur le fil sur l'anxiété : je planifie beaucoup mes journées de manière à rester efficace et à lutter contre l'inertie, mais aussi de manière à ne pas me laisser déborder par le travail.
Par exemple aujourd'hui, ménage de 8h à 9h, puis livraison de courses et rangement, et je me suis mise au boulot à 10h. J'ai fait une pause repas de 13 à 14, puis boulot de 14 à 17. Pause café actuellement, corrections jusqu'à 18h, et ensuite cuisine. Je ne retravaillerai pas après et pourtant je n'ai pas fait tout ce qui était sur ma liste. Tant pis, je le calerai dans l'après-midi demain.
Je vais essayer de faire comme toi.
Quant au célibat, je ne pense pas que le métier change grand chose. Si ton conjoint n'est pas enseignant lui-même il n'a peut-être pas envie d'entendre parler de Machin de 3e B qui a fait tel ou tel truc, de Bidule qui a été collé ou de problèmes administratifs propres au métier.
- Charles-MauriceNiveau 10
Je comprends tout à fait ce malaise. Il faut trouver un peu de temps pour échanger avec des collègues sur les petites déceptions et tracasseries liées au comportement des élèves. Sinon en parler à quelqu'un de proche. Mon conjoint n'est pas enseignant mais si je suis ennuyée ou agacée je lui raconte quand même. Quant au temps de travail c'est du lundi au vendredi pendant les heures de la journée. Ni le soir ni le week-end sauf si j'ai eu une obligation type rdv médical. Dans ce cas je rattrape le dimanche. Je corrige les copies le plus vite possible, quand elles ne sont plus "fraîches", je n'ai plus envie et je les rends dans la foulée. Ce qui me prend le plus de temps, ce sont les corrigés rédigés, je les fais après la correction des copies, et j'essaie d'y intégrer les bonnes trouvailles des étudiants, dès que possible. Mais, oui, je n'ai pas le sentiment d'avoir du temps libre dans la semaine. Courage, surtout ne pas se laisser déborder, c'est un métier, pas un sacerdoce.Ambre75 a écrit:Bonjour,
Je trouve que vivre seul est très difficile quand on est enseignant
D une part, on ne peut échanger avec personne sur sa journée de travail et donc c'est propice aux ruminations. Mais ça serait peut-être pareil avec un autre métier.
D autre part, je trouve que c'est très compliqué de s organiser, se discipliner, structurer son temps. Je me laisse souvent déborder par mes diverses obligations car je crois que j'ai le temps. Je ne vois pas bien comment je pourrais mieux structurer mon temps.
Et vous, quelles sont vos expériences ?
- ZoéNiveau 4
J'ai testé en couple, avec enfants, et seule et honnêtement, je ne crois pas que cela soit important.
Être en couple et "partager" le négatif de sa journée de travail n'est pas très conseillé ni compris de toute façon.
Ça m'est arrivé, sur des journées vraiment abominables (j'ai à peu près tout connu, des menaces de mort pour toute ma famille à l'accusation délirante d'un élève gravement perturbé ... en passant par le harcèlement), et le conjoint non-prof n'est pas toujours réceptif ou n'a pas la connaissance du métier pour être une oreille attentive, l'épaule sur laquelle s'appuyer. Ce qui rajoute une couche à l'énervement.
Si tu dois ruminer, avec ou sans conjoint, tu rumineras et c'est là-dessus que tu peux avoir la main et une vie meilleure! .
Échanger, certes, mais davantage avec des amis ou quelques collègues sur des temps hors établissement du type apéro sympa ? Choisis les bien!
Avoir d'autres passions surtout…Il m'est arrivée de partager un repas de fin d'année avec des collègues de l'équipe. Surprise!
Ils ont parlé travail de l'apéritif au dessert : grammaire, élèves, bilans de stage, etc. Bon sang, mais vous vous intéressez à quoi d'autre ?
A côté, une table d'ingénieurs qui jouaient la même pièce dans une version plus technique.
Le défaut n'est pas propre à notre métier !
Pour ce qui est de la gestion du temps, les conseils de Charles-Maurice et de Poupoutch me semblent excellents. J'arrive en fin de carrière et c'est la première année où je m'interdis de me connecter après 12h le samedi. Les demandes et échanges sont incessants et génèrent du travail quand tu as à peine fini une tâche. Ces résolutions sont plus ou moins faciles selon la matière (aucune agressivité dans mon propos) mais restent le principe sauveur d'une vraie vie privée.
On peut aussi mettre dans le panier sauveur: le sport (15 km en pleine nature change la vision des choses), les arts, la gastronomie, savoir dire non...
Être en couple et "partager" le négatif de sa journée de travail n'est pas très conseillé ni compris de toute façon.
Ça m'est arrivé, sur des journées vraiment abominables (j'ai à peu près tout connu, des menaces de mort pour toute ma famille à l'accusation délirante d'un élève gravement perturbé ... en passant par le harcèlement), et le conjoint non-prof n'est pas toujours réceptif ou n'a pas la connaissance du métier pour être une oreille attentive, l'épaule sur laquelle s'appuyer. Ce qui rajoute une couche à l'énervement.
Si tu dois ruminer, avec ou sans conjoint, tu rumineras et c'est là-dessus que tu peux avoir la main et une vie meilleure! .
Échanger, certes, mais davantage avec des amis ou quelques collègues sur des temps hors établissement du type apéro sympa ? Choisis les bien!
Avoir d'autres passions surtout…Il m'est arrivée de partager un repas de fin d'année avec des collègues de l'équipe. Surprise!
Ils ont parlé travail de l'apéritif au dessert : grammaire, élèves, bilans de stage, etc. Bon sang, mais vous vous intéressez à quoi d'autre ?
A côté, une table d'ingénieurs qui jouaient la même pièce dans une version plus technique.
Le défaut n'est pas propre à notre métier !
Pour ce qui est de la gestion du temps, les conseils de Charles-Maurice et de Poupoutch me semblent excellents. J'arrive en fin de carrière et c'est la première année où je m'interdis de me connecter après 12h le samedi. Les demandes et échanges sont incessants et génèrent du travail quand tu as à peine fini une tâche. Ces résolutions sont plus ou moins faciles selon la matière (aucune agressivité dans mon propos) mais restent le principe sauveur d'une vraie vie privée.
On peut aussi mettre dans le panier sauveur: le sport (15 km en pleine nature change la vision des choses), les arts, la gastronomie, savoir dire non...
- Clecle78Bon génie
Je n'ai jamais vécu seule mais je me suis souvent demandé comment j'aurais géré sans mon conjoint et si j'aurais tenu seule dans ce boulot. Je n'en sais rien en réalité, mais moi ça m'a énormément aidée d'avoir quelqu'un avec qui partager, notamment pour stopper les ruminations sans fin. D'ailleurs je fais de même avec lui.et on discute pas mal de son boulot aussi. Ça dépend des personnalités et des couples. Ma soeur qui a toujours vécu seule peut me tenir 2h au téléphone sur ses histoires de principale, elle a besoin de partager aussi, visiblement.
- Philomène87Grand sage
Moi je ne pense pas que je pourrais vivre en couple. J'ai déjà tenté et j'avais l'impression, en plus de mon boulot, d'avoir un gamin à gérer (bon ok faut bien le choisir aussi ). Et je ne peux pas non plus échanger avec ma famille, lorsqu'une histoire me contrarie, car ils ne me comprennent pas et au lieu de faire semblant d'avoir de l'empathie, sans le vouloir bien sûr, ils m'enfoncent et c'est encore pire. Donc je me suis accommodée du fait de n'échanger jamais avec personne.
Bien sûr je pense que quand on a un conjoint qui est prof aussi, c'est mieux et ça peut permettre de bien décompresser.
Bien sûr je pense que quand on a un conjoint qui est prof aussi, c'est mieux et ça peut permettre de bien décompresser.
- Clecle78Bon génie
Heureusement que mon mari n'était pas prof ! Ça aurait été horrible, je pense.
- HildeNiveau 6
Je me dis aussi que je n'aimerais pas avoir un prof pour compagnon ! Je trouve que c'est normal en tant que conjoint de s'intéresser un petit peu à la vie professionnelle de l'autre, prêter l'oreille quand l'autre a besoin de raconter ses histoires de boulot. Mais en ayant un conjoint prof, j'aurais peur que le travail prenne une place trop grande dans notre vie privée.
- JJNiveau 1
Dis toi que tu t'épargnes les disputes avec un/une compagnon/compagne non enseignant qui en a marre de te voir bosser en soirée et le WE jusqu'à pas d'heure quand lui/elle pose sa malette en rentrant et n'a plus qu'a profiter. Sans parler du temps à consacrer au couple ni de l'incompréhension éventuelle de ton épuisement.
D'une certaine manière, tu as davantage de temps pour t'organiser ET récupérer...
Pour te contraindre à bosser: créneaux fixes déterminé sur ton EDT, traqueur d'habitudes, bloqueurs de sites web source de distraction (leechblock) programmés sur tes créneaux de boulot, etc... le plus dure sera de se contraindre à aller devant l'ordi et à en faire une habitude.
D'une certaine manière, tu as davantage de temps pour t'organiser ET récupérer...
Pour te contraindre à bosser: créneaux fixes déterminé sur ton EDT, traqueur d'habitudes, bloqueurs de sites web source de distraction (leechblock) programmés sur tes créneaux de boulot, etc... le plus dure sera de se contraindre à aller devant l'ordi et à en faire une habitude.
- Madame_ProfEsprit sacré
Philomène87 a écrit:Moi je ne pense pas que je pourrais vivre en couple. J'ai déjà tenté et j'avais l'impression, en plus de mon boulot, d'avoir un gamin à gérer (bon ok faut bien le choisir aussi ). Et je ne peux pas non plus échanger avec ma famille, lorsqu'une histoire me contrarie, car ils ne me comprennent pas et au lieu de faire semblant d'avoir de l'empathie, sans le vouloir bien sûr, ils m'enfoncent et c'est encore pire. Donc je me suis accommodée du fait de n'échanger jamais avec personne.
Bien sûr je pense que quand on a un conjoint qui est prof aussi, c'est mieux et ça peut permettre de bien décompresser.
Bof, le conjoint prof, si ça signifie parler boulot à longueur de temps...
Par rapport au post initial :
- Je ne vois aucun lien entre la situation et le métier, n'importe qui peut avoir besoin ou envie d'échanger sur sa journée...
- Le fait de vivre avec quelqu'un joue peut-être un peu sur l'emploi du temps à la maison, mais c'est surtout une question d'organisation individuelle... (ceci n'est plus valable s'il y a des enfants, là réellement il y a un gros impact et on ne peut plus faire ce qu'on veut).
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- lisa81Habitué du forum
Ambre75 a écrit:Bonjour,
Je trouve que vivre seul est très difficile quand on est enseignant
D une part, on ne peut échanger avec personne sur sa journée de travail et donc c'est propice aux ruminations. Mais ça serait peut-être pareil avec un autre métier.
D autre part, je trouve que c'est très compliqué de s organiser, se discipliner, structurer son temps. Je me laisse souvent déborder par mes diverses obligations car je crois que j'ai le temps. Je ne vois pas bien comment je pourrais mieux structurer mon temps.
Et vous, quelles sont vos expériences ?
Bonsoir,
J'ai vécu seule plusieurs années puis en couple. Je n'ai pas trouvé de gros changement concernant l'organisation de mon travail.
Le jour où j'ai eu des enfants je me suis posée la question " Mais qu'est-ce que je faisais de mon temps AVANT?"...Je ne dois pas être la seule
En résumé, seule ou en couple l'organisation se faisait naturellement, avec les enfants il a fallu y réfléchir pour que ce soit gérable.
- Agrippina furiosaFidèle du forum
J'ai vécu en couple avec un prof ... et ce métier nous a clairement bouffés : on était dans le même bahut, donc ça tournait autour du boulot H24.
Aujourd'hui, en couple avec un ex éducation nationale, je vide mon sac si nécessaire en rentrant, mais mon compagnon sait me faire relativiser et surtout m'éloigner du boulot sitôt la porte passée. Et ma vie n'en est que plus agréable.
Côté organisation, je bosse sur mes nombreuses heures de trous (4 ou 5 par semaine), entre midi et deux, le mercredi aprem et en rentrant seulement s'il s'agit de copies (je corrige du jour pour le lendemain). Je n'ouvre plus rien les soirs à part les copies donc, jamais rien les weekend et je bloque max deux jours de vacances. Mais j'ai la chance d'être capable de travailler vite, n'importe où (le bruit ne me dérange pas) et d'avoir pas mal de docs de base que je rebidouille pour adapter à mes classes. Par contre, je change très régulièrement mes lectures cursives et textes en classe pour essayer de coller au mieux aux goûts de mes classes et ne pas mennuyer.
Aujourd'hui, en couple avec un ex éducation nationale, je vide mon sac si nécessaire en rentrant, mais mon compagnon sait me faire relativiser et surtout m'éloigner du boulot sitôt la porte passée. Et ma vie n'en est que plus agréable.
Côté organisation, je bosse sur mes nombreuses heures de trous (4 ou 5 par semaine), entre midi et deux, le mercredi aprem et en rentrant seulement s'il s'agit de copies (je corrige du jour pour le lendemain). Je n'ouvre plus rien les soirs à part les copies donc, jamais rien les weekend et je bloque max deux jours de vacances. Mais j'ai la chance d'être capable de travailler vite, n'importe où (le bruit ne me dérange pas) et d'avoir pas mal de docs de base que je rebidouille pour adapter à mes classes. Par contre, je change très régulièrement mes lectures cursives et textes en classe pour essayer de coller au mieux aux goûts de mes classes et ne pas mennuyer.
- PoupoutchModérateur
Mais voilà, en fait, vivre seul ne signifie pas nécessairement n'avoir personne à qui parler... Moi, j'ai pas mal de personnes dans mon entourage qui peuvent faire les oreilles attentives si besoin.Clecle78 a écrit:Je n'ai jamais vécu seule mais je me suis souvent demandé comment j'aurais géré sans mon conjoint et si j'aurais tenu seule dans ce boulot. Je n'en sais rien en réalité, mais moi ça m'a énormément aidée d'avoir quelqu'un avec qui partager, notamment pour stopper les ruminations sans fin. D'ailleurs je fais de même avec lui.et on discute pas mal de son boulot aussi. Ça dépend des personnalités et des couples. Ma soeur qui a toujours vécu seule peut me tenir 2h au téléphone sur ses histoires de principale, elle a besoin de partager aussi, visiblement.
En revanche, ça permet parfois aussi de relativiser : quand je rentrais, avant, je refaisais systématiquement le point sur ma journée (on prenait un temps chaque soir pour se dire comment s'étaient passées nos journées respectives), et donc, je revenais parfois sur des choses sur lesquelles, maintenant que je suis seule, je ne reviens pas.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- GaliNéoFidèle du forum
Quand on parle de vivre "seul", j'entends toujours l'aspect financier de la question. Étant contractuel, il m'est arrivé, quand je signe un contrat ou une prolongation de contrat, de ne percevoir que 400 ou même 200€ d'aumône (je refuse de parler de traitement ou de salaire). Une fois, j'avais même touché 43.85€ d'aumône pour un mois complet de travail. Avec un montant aussi dérisoire, comment envisager la fin de semaine ? Être deux, et dans mon cas mon épouse est titulaire (professeure des écoles), c'est envisager les fins de mois plus sereinement. D’ailleurs mon épouse me pousse à obtenir mon concours, mais elle a peur aussi que je l'obtienne : elle s'imagine que, une fois le concours dans la poche, je divorcerai car j'aurais une VRAIE autonomie financière. Bien évidemment non, il n'en est pas question, je suis trop heureux avec elle.
Quant à l'aspect solitude ou être à deux pour échanger... Ma foi dans la mesure où je commence à développer une forme d'aversion envers la race humaine, et vu que j'ai été seul une très grosse partie de ma vie, ça ne me dérangerait pas.
D'ailleurs, petit aparté, je vais transmettre le téléphone et le mail de ma "gestionnaire" à ma conseillère bancaire, avec mes contrats de travail. Comme ça elle verra que je travaille, que je ne suis pas payé en temps et en heure et que c'est surtout la vérité ! A partir de ça, elles s'arrangeront entre elles, j'en ai marre de faire le tampon entre les deux.
Quant à l'aspect solitude ou être à deux pour échanger... Ma foi dans la mesure où je commence à développer une forme d'aversion envers la race humaine, et vu que j'ai été seul une très grosse partie de ma vie, ça ne me dérangerait pas.
D'ailleurs, petit aparté, je vais transmettre le téléphone et le mail de ma "gestionnaire" à ma conseillère bancaire, avec mes contrats de travail. Comme ça elle verra que je travaille, que je ne suis pas payé en temps et en heure et que c'est surtout la vérité ! A partir de ça, elles s'arrangeront entre elles, j'en ai marre de faire le tampon entre les deux.
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- menerveOracle
Moi aussi je vois l'aspect financier et également...en cas de problème on est seul. Panne de voiture, c'est compliqué. Pied cassé ça l'est encore plus. Et c'est là qu'on s'aperçoit qu'on a très peu d'amis.
Quant à l'aspect échange... heureusement que j'ai neoprofs et un ou deux groupes Messenger.
Quant à l'aspect échange... heureusement que j'ai neoprofs et un ou deux groupes Messenger.
- NestyaEsprit sacré
J'ai toujours vécu seule et ça n'a jamais été un problème. Si j'ai besoin de parler boulot et de vider mon sac, j'appelle une de mes anciennes collègues qui est devenue une de mes meilleures amies. Et si je veux parler d'autre chose pour me changer les idées, j'ai ma meilleure amie depuis le collège qui n'est pas prof.
Concernant l'organisation, le célibat est pour moi un vrai avantage: je m'organise comme je veux, pas besoin de m'adapter aux emplois du temps d'un conjoint ou des enfants. Je corrige en grande partie au collège et je prépare mes cours le mercredi après-midi, le samedi matin et lors de ma 1/2 journée de libre.
Pour l'aspect financier, en tant que titulaire, ça n'a jamais été un problème tant que j'étais locataire. A présent que j'envisage d'acheter, ça risque de changer.
Concernant l'organisation, le célibat est pour moi un vrai avantage: je m'organise comme je veux, pas besoin de m'adapter aux emplois du temps d'un conjoint ou des enfants. Je corrige en grande partie au collège et je prépare mes cours le mercredi après-midi, le samedi matin et lors de ma 1/2 journée de libre.
Pour l'aspect financier, en tant que titulaire, ça n'a jamais été un problème tant que j'étais locataire. A présent que j'envisage d'acheter, ça risque de changer.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- profdoctoujoursNiveau 6
Je ne suis pas en couple, mais j'ai des gens à qui parler en cas de souci. Mes collègues et mes proches sont là si j'ai besoin de vider mon sac.
Pour l'organisation, je ne pense pas que ça aide d'être en couple (au contraire, ça me distrairait encore plus, je suis bien plus productive en vivant seule). Si tu as du mal à te concentrer chez toi, tu peux travailler depuis l'établissement.
Concernant l'aspect financier, je n'ai pas de soucis. Cela étant je n'ai pas de voiture, ça me fait faire énormément d'économie.
Pour l'organisation, je ne pense pas que ça aide d'être en couple (au contraire, ça me distrairait encore plus, je suis bien plus productive en vivant seule). Si tu as du mal à te concentrer chez toi, tu peux travailler depuis l'établissement.
Concernant l'aspect financier, je n'ai pas de soucis. Cela étant je n'ai pas de voiture, ça me fait faire énormément d'économie.
- Ajonc35Sage
Je n'ai jamais vécu vraiment seule, mais pas vraiment en couplé durant des années. M Ajonc faisait du déplacement.
J'ai donc toujours beaucoup travaillé en semaine et avec l'arrivée des enfants bcp le soir pour nous ménager de vrais moments ensemble. Donc je ne parlais que brièvement boulot avec lui au téléphone ( et plus longuement avec l'arrivée des portables) et surtout des enfants. Quand ces derniers ont grandi, on échangeait un peu sur mon boulot mais peu, d'autres préoccupations étaient là.
Quand mes enfants sont partis, j'ai conservé la même organisation et du téléphone avec ma fille.
Plus tard. Quand M Ajonc est devenu retraité, on échangeait sur nos journées sans plus. Par contre, j'ai un peu moins travaillé en semaine et plus le We, pour ne pas pénaliser nos soirées.
J'ai de la chance. J'ai toujours une pièce pour travailler et donc sortir du travail....
J'ai donc toujours beaucoup travaillé en semaine et avec l'arrivée des enfants bcp le soir pour nous ménager de vrais moments ensemble. Donc je ne parlais que brièvement boulot avec lui au téléphone ( et plus longuement avec l'arrivée des portables) et surtout des enfants. Quand ces derniers ont grandi, on échangeait un peu sur mon boulot mais peu, d'autres préoccupations étaient là.
Quand mes enfants sont partis, j'ai conservé la même organisation et du téléphone avec ma fille.
Plus tard. Quand M Ajonc est devenu retraité, on échangeait sur nos journées sans plus. Par contre, j'ai un peu moins travaillé en semaine et plus le We, pour ne pas pénaliser nos soirées.
J'ai de la chance. J'ai toujours une pièce pour travailler et donc sortir du travail....
- A TuinVénérable
Ambre75 a écrit:Bonjour,
Je trouve que vivre seul est très difficile quand on est enseignant
D une part, on ne peut échanger avec personne sur sa journée de travail et donc c'est propice aux ruminations. Mais ça serait peut-être pareil avec un autre métier.
D autre part, je trouve que c'est très compliqué de s organiser, se discipliner, structurer son temps. Je me laisse souvent déborder par mes diverses obligations car je crois que j'ai le temps. Je ne vois pas bien comment je pourrais mieux structurer mon temps.
Et vous, quelles sont vos expériences ?
Alors je ne suis pas d'accord avec ce que tu évoques. Je pense donc que ce que tu éprouves est un point de vue qui t'est personnel, mais pas une vérité générale.
En famille je ne parle que très peu de mon quotidien, jamais à vrai dire, sauf les rares fois où quelque chose m'a bien dérangé mais à ce moment là je peux en parler chez moi comme je pourrais en parler avec des amis que je vais voir ou à qui je vais téléphoner. Cet aspect n'est donc pas vraiment un sujet.
Concernant l'organisation, c'est pareil. Quand je ne vivais que pour moi je n'avais que cela à faire clairement, et pouvais vraiment si je voulais, passer 4h à concevoir Le cours que je voulais, de la façon que je voulais, sans avoir de coupures et être obligée de recommencer ou poursuivre plus tard.
Clairement quand il y a des enfants, on oublie cette possibilité à moins de travailler très tard ou la nuit, ou très tôt le matin car il y a dès lors toutes sortes de contraintes extérieures plus ou moins intéressantes ou au contraire pénibles, auxquelles il n'est pas possible de se soustraire.
Après, c'est là l'avis d'une personne qui aime beaucoup pouvoir faire le rat de bibliothèque et passer du temps à lire, compiler des choses, préparer des cours en prenant son temps pour faire quelque chose de propre. Un autre constat est que lorsque la focale change, par exemple avec une coupure longue de vacances, s'y remettre est plus difficile car il faut forcer un peu, ce n'est pas naturel de se remettre en mode préparation efficace, car je vais m'éparpiller. Pour être efficace parfois il faut une dose de contrainte en se donnant ou en ayant des échéances à respecter.
Peut-être peux-tu créer une sorte d'échéancier sur lequel tu inscrirait ce qui doit être fait à telle date, et caler ensuite les actions suivantes en fonction du temps nécessaire ?
- PoupoutchModérateur
Pour l'aspect financier, ça n'est pas un problème pour moi, à la limite mes finances sont plus saines maintenant que je suis seule (notamment parce que je gère bien mieux les factures d'énergie). (Bon, je suis aussi titulaire et agrégée, ça aide nettement).
Par contre, je crois que le "piège" de vivre seule dans l'organisation, c'est qu'on peut justement plus facilement décider de bosser tard le soir, le week-end, ou passer trop de temps à travailler. Or, qu'on soit seul ou en couple, le travail n'est pas tout et je crois vraiment qu'il faut se ménager des temps de loisirs et de plaisir. C'est pour cela que j'organise mon emploi du temps en y réservant du temps sans travail. En fait, je fais des horaires de bureau, sauf gros gros rush. Et j'ai même la place pour deux activités annexes (une pour un éditeur, une autre pour une compagnie théâtrale) ainsi que pour un atelier thêatre et un cours de guitare par semaine. Plus une séance de piscine au moins, un peu de sport chaque jour...
Par contre, je crois que le "piège" de vivre seule dans l'organisation, c'est qu'on peut justement plus facilement décider de bosser tard le soir, le week-end, ou passer trop de temps à travailler. Or, qu'on soit seul ou en couple, le travail n'est pas tout et je crois vraiment qu'il faut se ménager des temps de loisirs et de plaisir. C'est pour cela que j'organise mon emploi du temps en y réservant du temps sans travail. En fait, je fais des horaires de bureau, sauf gros gros rush. Et j'ai même la place pour deux activités annexes (une pour un éditeur, une autre pour une compagnie théâtrale) ainsi que pour un atelier thêatre et un cours de guitare par semaine. Plus une séance de piscine au moins, un peu de sport chaque jour...
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- silex74Niveau 1
Bonjour!
Mon expérience: j'étais stagiaire prof de LEP en ENNA lorsque j'ai connu ma compagne.Elle était stagiaire certifiée en CPR. Après le CAELEP théorique, elle m'a poussé tout de suite à passer le CAPES.Après son CPR, elle a été reçue à l'agrégation.Et dans la foulée de mon CAPES pratique, elle m'a copieusement boosté pour passer l'agrégation et la réussir.
Sans elle, je n'aurai pas osé tenter ces deux concours!Je lui suis TRES reconnaissant!!
Depuis, on parle très peu boulot à la maison.Sauf pour des motifs graves;on se soutient .Réunions, conseils de classe, copies, chacun respecte les contraintes de l'autre et si nécessaire prend à sa charge courses, ménage, etc...en cas d'urgence ou de coup dur.Un conjoint non prof a du mal à comprendre le stress, la fatigue d'un enseignant....MAIS il faut aussi prendre chacun beaucoup de recul avec l'enseignement!
Mon expérience: j'étais stagiaire prof de LEP en ENNA lorsque j'ai connu ma compagne.Elle était stagiaire certifiée en CPR. Après le CAELEP théorique, elle m'a poussé tout de suite à passer le CAPES.Après son CPR, elle a été reçue à l'agrégation.Et dans la foulée de mon CAPES pratique, elle m'a copieusement boosté pour passer l'agrégation et la réussir.
Sans elle, je n'aurai pas osé tenter ces deux concours!Je lui suis TRES reconnaissant!!
Depuis, on parle très peu boulot à la maison.Sauf pour des motifs graves;on se soutient .Réunions, conseils de classe, copies, chacun respecte les contraintes de l'autre et si nécessaire prend à sa charge courses, ménage, etc...en cas d'urgence ou de coup dur.Un conjoint non prof a du mal à comprendre le stress, la fatigue d'un enseignant....MAIS il faut aussi prendre chacun beaucoup de recul avec l'enseignement!
- ElaïnaDevin
Le fait d'être célibataire peut être bien vécu ou pas. Et ça n'a rien à voir avec le métier. Je n'ai jamais vécu "seule" à proprement parler puisque j'ai été en foyer puis en colocation puis en ménage avec mon mari. Clairement, je travaillerais plus si j'étais seule, et ça ne serait pas forcément un mal pour ma vie professionnelle car je serais sûrement moins à l'arrache en continu. Mais la vie est ainsi faite, j'ai mari et enfants qui me prennent pas mal de temps, mais je les ai tous choisis alors ça serait mal venu de leur reprocher ma non-avancée dans les copies.
Avoir un conjoint, surtout un conjoint non prof (et c'est souvent le cas, car contrairement au cliché répandu, non, les enseignants sont loin de se marier souvent entre eux, voir https://cafepedagogique.net/2020/11/19/enseignants-portrait-de-groupe/) ce n'est pas un plus, ni un moins d'ailleurs, c'est une donnée à intégrer à notre vie, au même titre que les enfants. Ce dont il faut être conscient, c'est que le conjoint non-prof va moins facilement accepter que l'on travaille le soir : combien de collègues disent qu'elles ne travaillent plus le soir car sinon le mari fait la gueule ? Je ne les compte plus, personnellement, et je m'inclus dedans. Et je les comprends, ces maris. Parce que moi aussi je fais la gueule (façon de parler, bien sûr, on n'a pas quatre ans, on ne parle pas de faire du boudin non plus) quand il doit finir un travail urgent et que je me retrouve à faire le taf de maison et passer la soirée dans mon coin.
Egalement, le conjoint non prof va plus souvent prendre pour acquis des choses qui ne le sont pas forcément : tu es prof donc tu es dispo pour gérer les mioches, tu es prof donc tu les gères le soir et toutes les vacances, tu es prof donc tu peux bien aller me faire telle course à la poste puisque tu n'as pas cours, etc. Les collègues de mon mari sont souvent surpris quand ils apprennent qu'il a toujours emmené les enfants à l'école le matin et qu'on a longtemps payé le périscolaire pour nos enfants : bah ta femme est prof, elle peut les récupérer non ? Ben non, je suis en lycée, je finis souvent à 17h45, je ne peux matériellement pas être devant l'école à 16h30, et non on ne "choisit" pas tant que ça nos horaires.
Avoir un conjoint, surtout un conjoint non prof (et c'est souvent le cas, car contrairement au cliché répandu, non, les enseignants sont loin de se marier souvent entre eux, voir https://cafepedagogique.net/2020/11/19/enseignants-portrait-de-groupe/) ce n'est pas un plus, ni un moins d'ailleurs, c'est une donnée à intégrer à notre vie, au même titre que les enfants. Ce dont il faut être conscient, c'est que le conjoint non-prof va moins facilement accepter que l'on travaille le soir : combien de collègues disent qu'elles ne travaillent plus le soir car sinon le mari fait la gueule ? Je ne les compte plus, personnellement, et je m'inclus dedans. Et je les comprends, ces maris. Parce que moi aussi je fais la gueule (façon de parler, bien sûr, on n'a pas quatre ans, on ne parle pas de faire du boudin non plus) quand il doit finir un travail urgent et que je me retrouve à faire le taf de maison et passer la soirée dans mon coin.
Egalement, le conjoint non prof va plus souvent prendre pour acquis des choses qui ne le sont pas forcément : tu es prof donc tu es dispo pour gérer les mioches, tu es prof donc tu les gères le soir et toutes les vacances, tu es prof donc tu peux bien aller me faire telle course à la poste puisque tu n'as pas cours, etc. Les collègues de mon mari sont souvent surpris quand ils apprennent qu'il a toujours emmené les enfants à l'école le matin et qu'on a longtemps payé le périscolaire pour nos enfants : bah ta femme est prof, elle peut les récupérer non ? Ben non, je suis en lycée, je finis souvent à 17h45, je ne peux matériellement pas être devant l'école à 16h30, et non on ne "choisit" pas tant que ça nos horaires.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- NanouVNiveau 6
Ayant eu la chance de rencontrer celui qui est devenu mon mari à l'adolescence, je n'ai jamais vécu seule ni travaillé en étant célibataire.
J'avoue que mon couple m'apporte beaucoup. C'est mon époux qui m'oblige à ranger ordinateur et copies quand j'y ai consacré trop de temps, qui m'empêche de culpabiliser quand je ne trouve pas le moyen d'aider un élève, qui m'aide à relativiser tout ce qui peut me sembler grave et surtout, qui me rend heureuse et épanouie.
C'est aussi lui qui porte toutes les charges qui sont trop lourdes pour mes petits bras...
J'admire sincèrement les célibataires car je n'ai aucune idée de la manière dont je me débrouillerais sans lui...
J'avoue que mon couple m'apporte beaucoup. C'est mon époux qui m'oblige à ranger ordinateur et copies quand j'y ai consacré trop de temps, qui m'empêche de culpabiliser quand je ne trouve pas le moyen d'aider un élève, qui m'aide à relativiser tout ce qui peut me sembler grave et surtout, qui me rend heureuse et épanouie.
C'est aussi lui qui porte toutes les charges qui sont trop lourdes pour mes petits bras...
J'admire sincèrement les célibataires car je n'ai aucune idée de la manière dont je me débrouillerais sans lui...
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
NanouV a écrit:J'admire sincèrement les célibataires
J'ai été marié. Et les marié.e.s ont toute mon admiration.
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