Mutation Inter-académique 2025

Oui, c'est logique. Mon jugement est biaisé par mon expérience passée où j'ai eu bcp de chance en obtenant mon premier voeux d'emblée.

Ma perspective étant de me rapprocher de chez moi tout en ne perdant pas le bénéfice d'un poste fixe. Donc demander une mutation qui pourrait me faire atterrir plus loin qu'actuellement (les départements sont immenses), en devenant TZR ça n'est pas raisonnablement envisageable. Surtout que si j'atterris dans l'académie de l'emploi de mon conjoint je n'aurai plus de points d'éloignement à l'avenir tout en étant bloquée qq part où je pourrais potentiellement être moins bien qu'actuellement... Bref, je suis un peu dans la situation de pas mal de ceux qui mutent mais je trouve étrange de se lancer dans une mutation sans savoir au moins dans quel secteur il y a telle ou telle possibilité (même si c'est structurel et qu'on ne peut pas deviner en avance quels postes seront libres). Ca me refroidit d'un coup !

Une amie à moi sur Rambouillet voulait se rapprocher de son conjoint dans l'académie d'Orléans Tours et elle s'est retrouvée à Dreux, donc plus loin qu'auparavant ...

Oui, voilà. Une collègue/amie aussi : de 30mn de voiture elle est passée à 1h30 de transports (trop bouché pour aller en voiture au travail) aller ! Avec 3 enfants dont un nouveau né, franchement ça craint. Bon ben je crois que je vais rester avec mes 50mn de voiture et ce lycée pour un bon bout de temps ...

Clecle78 a écrit:

Jenny a écrit:Mais les établissements n’en savent rien ! Même la liste de l’intra est par définition très incomplète. Ça affiche les postes libérés à l’inter, qui par définition sont connus au moment des résultats de l’inter et les départs en retraite, pas les postes qui se libéreront à l’intra.
Les DHG ne sont même pas tombées.

Il n’y a pas non plus de « mutation certaine » même si le poste est indiqué comme vacant et qu’on a un nombre de points importants. Attention aux déconvenues.

Les établissements peuvent tout de même dire si un prof part en retraite ou demande sa mutation mais ce n'est en aucun cas une garantie que le poste devenu vacant sera effectivement remis au mouvement. J'ai eu à contrario deux fois des mutations sur des postes qui n'étaient annoncés nulle part.

Je dirais que les établissements ne peuvent pas savoir si on demande sa mutation avant la clôture des vœux.

Voilà.
La retraite se demande 6 mois avant, il me semble…

Heureusement que tout le monde n’appelle pas les établissements en novembre pour demander les postes vacants. Vous imaginez le boulot pour les secrétaires… qui n’ont de surcroît pas de réponse à donner.

J'entends bien. Mais faire une demande de mutation pour se rapprocher de chez soi sans savoir s'il y a des postes à pourvoir vers chez soi c'est pas mal absurde aussi ...

Tout le souci du mouvement à deux tours. Et la plupart des postes se libèrent à l'intra en réalité.

Mais Ananké, c'est la raison pour laquelle on se plaint régulièrement du système de mutations. Je ne pense pas que tu trouveras un seul collègue pour le défendre.

Merci pour l'ouverture de ce fil.

Quelqu'un peut-il me dire si le mouvement inter se déroule dans le privé de la même façon que dans le public (hormis la notion de points)? Y a-t-il aussi 2 tours ?

J'arrive comme une fleur : je pensais pouvoir peaufiner une stratégie mais apparemment ça ne va pas être possible. C'est tellement absurde que je ne m'y attendais pas en fait.

Jenny a écrit:Voilà.
La retraite se demande 6 mois avant, il me semble…

Heureusement que tout le monde n’appelle pas les établissements en novembre pour demander les postes vacants. Vous imaginez le boulot pour les secrétaires… qui n’ont de surcroît pas de réponse à donner.

On peut la demander bien avant et c'est d'ailleurs demandé de le signaler au rectorat plus tôt, si possible, justement pour recenser les postes concernés (on recevait une circulaire chaque début d'année avec une date limite au 15 octobre pour déclarer une retraite envisagée jusqu'en juillet de l'année  +2) et donc les établissements le savent.  Quand c'est une mutation à l'inter on ne peut reprocher aux gens d'essayer de savoir même si effectivement c'est bien trop tôt.

Franchement, je trouve que c'est une démarche qui ne sert pas à grand chose à part avoir un faux espoir. Et si le poste est supprimé, devient un berceau stagiaire, est gelé... ? Si le bahut d'à coté supprime un poste dans la matière concernée ?

Quand aux postes libérés à l'inter et à l'intra, les mouvements ne sont pas faits et je ne préviens pas ma direction quand je fais une demande de mutation.

C'est peut-être possible maintenan de ne pas prévenir d'une demande de mutation mais il y a 3 ans il fallait encore passer par l'établissement pour faire sa demande et je trouve que c'est tout de même plus correct de prévenir. La demande de retraite passe obligatoirement par l'établissement. Je ne dis pas que c'est bien d'appeler, juste que je comprends le pourquoi de la démarche.

Prévenir avant d’avoir décidé de muter ou non, c’est compliqué en fait. Et ce n’est pas parce qu’on demande une mutation qu’on libère un poste, il faut déjà l'obtenir.
Prévenir avant la clôture des vœux, ça n’a jamais été une obligation. Ceux qui font des vœux peuvent avoir besoin de réfléchir, changer ou faire ou annuler des vœux à la dernière minute.

Mais je sais bien tout ça et que ce n'est pas une garantie, je dis juste que les gens le font parce qu'ils sont angoissés et qu'ils espèrent des réponses, c'est tout. Et savoir que quelqu'un s'en va en retraite ça peut influencer une décision de demande de mutation.

C’est pas faux pour l’intra, mais pour l’inter c’est risqué et contreproductif. Et vu le nombre de participants à l’inter du chacun appelle des hypothétiques points de chutes de mutation les secrétariats vont devenir zinzins.

Clecle78 a écrit:Une amie à moi sur Rambouillet voulait se rapprocher de son conjoint dans l'académie d'Orléans Tours et elle s'est retrouvée à Dreux, donc plus loin qu'auparavant ...

Il ne lui reste plus qu'à demander à l.intra tous les ans

A l'heure du numérique, je me demande si le degré de complexité des demandes de mutation du fait du nombre de personnels et de postes ne peut pas être réduit. Bon, quand je vois que le rectorat est incapable de me payer correctement l'indemnité de congé formation alors que depuis mai les services savent que mon congé formation débute en septembre 2024, je comprends pourquoi toute gestion RH paraît compliquée. M'enfin, je ne sais pas comment ça se passe dans d'autres versants de la fonction publique ou dans le privé, mais il n'y a que chez nous où pour des choses relativement logiques - être payés dans les temps, le bon montant ; avoir une vue sur sa "mobilité" (on va vraiment jouer ses 30 prochaines années au petit bonheur la chance ?!) - sont de l'ordre de l'impossible.
Bref, merci pour me mettre face à la réalité, j'aurai effectivement salement déchanté.

(Qu'on ne viennent pas nous parler d'écologie ou autre hein : je vais continuer à prendre ma voiture pour faire mes 110km/jour).

Bonjour à tous,

Je me pose une question concernant les mutations conjointes, et j’ai l’impression de ne trouver aucune réponse claire.

Voici notre situation : Nous sommes tous les deux professeurs de lettres modernes. Je suis actuellement en poste fixe dans l’académie de Créteil depuis cinq ans et bénéficie de la bonification REP +. Mon conjoint est également en poste dans cette académie mais fixe depuis cette ; il est devenu titulaire cette année et a dû demander un poste fixe après avoir obtenu le CAPES (ayant été stagiaire auparavant). Cependant, bien qu’il soit à l’échelon 9 (ancien PE), il a beaucoup moins de points que moi.

De mon côté, si mes calculs sont corrects, j’ai environ 600 points. Nous souhaitons demander une mutation vers l’académie de Lyon (éventuellement). Cependant, il est difficile d’obtenir les barres par commune pour cette académie, même après avoir consulté des syndicats comme le Snes. Nous hésitons entre une mutation conjointe, des candidatures sur des postes à profil, ou une mutation séparée avec le risque de ne pas être tous deux affectés dans l’académie ou le même département.

D’après le comparateur de mobilité, nous totaliserions 160 points en mutation conjointe. Pensez-vous que cela soit suffisant pour obtenir un poste dans l’académie de Lyon ? Quels départements pourraient être envisageables avec ce nombre de points ?

Merci beaucoup pour vos retours, et bon courage à tous pour les mutations. Bonne journée !

Bonjour, j'ai une question concernant la bonification REP à partir de 5 ans d'exercice dans un établissement REP ou REP+.

Pendant trois années, j'étais TZR rattaché administrativement à un lycée. A chaque fois, on m'a affecté à l'année dans un collège REP (le même). A l'issue de ces trois ans, j'ai obtenu un poste fixe dans ce même collège. Aujourd'hui, cela fait 3 ans que j'enseigne dans ce collège en tant que titulaire du poste fixe.

Ainsi, je comptabilise 6 ans d'exercice dans un établissement REP.

Selon vous, puis-je prétendre à la bonification REP pour le mouvement inter-académique ?
Si oui, à quel service dois-je transférer ma demande de bonification ?

En vous remerciant !

mariama71 a écrit:Bonjour à tous,

Je me pose une question concernant les mutations conjointes, et j’ai l’impression de ne trouver aucune réponse claire.

Voici notre situation : Nous sommes tous les deux professeurs de lettres modernes. Je suis actuellement en poste fixe dans l’académie de Créteil depuis cinq ans et bénéficie de la bonification REP +. Mon conjoint est également en poste dans cette académie mais fixe depuis cette ; il est devenu titulaire cette année et a dû demander un poste fixe après avoir obtenu le CAPES (ayant été stagiaire auparavant). Cependant, bien qu’il soit à l’échelon 9 (ancien PE), il a beaucoup moins de points que moi.

De mon côté, si mes calculs sont corrects, j’ai environ 600 points. Nous souhaitons demander une mutation vers l’académie de Lyon (éventuellement). Cependant, il est difficile d’obtenir les barres par commune pour cette académie, même après avoir consulté des syndicats comme le Snes. Nous hésitons entre une mutation conjointe, des candidatures sur des postes à profil, ou une mutation séparée avec le risque de ne pas être tous deux affectés dans l’académie ou le même département.

D’après le comparateur de mobilité, nous totaliserions 160 points en mutation conjointe. Pensez-vous que cela soit suffisant pour obtenir un poste dans l’académie de Lyon ? Quels départements pourraient être envisageables avec ce nombre de points ?

Merci beaucoup pour vos retours, et bon courage à tous pour les mutations. Bonne journée !

Attention, le calcul des points n'est pas le même à l'intra et à l'inter. 160 points c'est jouable pour un poste fixe du côté de la frontière Suisse mais le coup de la vie est très cher là-bas.

Bonjour ! Mon conjoint et moi-même sommes profs de la même matière (espagnol), en poste fixe. Nous avons autour de 400 points, nous ne nous plaisons pas dans notre académie actuelle (académie obtenue suite à l'année de stage).

Nous pensons demander l'académie de Lyon, précisément l'Ain. (notre sud ouest natal étant totalement hors jeu avant de nombreuses longues années).

Sommes-nous d'accord que le procédé de mutation en extension ne concernent que les personnes qui sont obligées de muter ? Dans notre cas, soit nous obtenons l'académie demandée et nous mutons, soit nous conservons nos postes, c'est ça ?

Oui, c’est ça. Vous demandez uniquement ce qui vous intéresse et vous croisez les doigts. Pas d’extension.

Si un collègue travaille en établissement sur la frontière suisse, je suis preneur de renseignements (ambiance, qualité de vie, ...)

disslena a écrit:Si un collègue travaille en établissement sur la frontière suisse, je suis preneur de renseignements (ambiance, qualité de vie, ...)

Dans quelle académie ? C'est très différent, me semble-t-il, de vivre à la frontière Suisse dans l'académie de Lyon et dans celle de Strasbourg.

Par ouï -dire :

Dans l'académie de Lyon, les frontaliers sont majoritairement francophones. La vie (loyer, courses.. .) est très chère donc il est quasiment obligatoire de s'installer loin de son établissement. Par contre, les établissements scolaires sont agréables.

Dans l'académie de Strasbourg, il y a énormément d'allophones parmi les enfants de la zone frontalière et le niveau scolaire n'est vraiment pas élevé. Il y a énormément  de changements dans les équipes (beaucoup de profs sont mutés dans cette zone contre leur gré). La vie est chère, aussi, mais c'est moins extrême : tu peux te loger à 15-20 km de ton établissement.

Merci, je pensais aussi au côté Haute Savoie ?
J'imagine qu'on retrouve les problèmes de vie chère...