- horriblaNiveau 7
Voilà, cela fait 10 ans que je suis en rep/rep+, et c'est un choix. Moins d'élèves (donc moins de copies...), moins d'heures, une équipe plus soudée.
Que des inspecteurs se permettent d'affirmer qu'aller au lycée représente une espèce de promotion me fait sourire. Moins de sous, plus d'heures et plus de travail de correction, ce n'est pas mon idée d'une promotion.
Après, je comprends parfaitement qu'on ait besoin de changer d'air, d'élèves ou de programme. Mais quand je retrouve des élèves, que j'ai les petits frères ou les petites sœurs, je me sens bien, à ma place.
J'espère me sentir aussi bien quand ce sera les enfants de mes premiers élèves que j'aurai en face de moi !
Que des inspecteurs se permettent d'affirmer qu'aller au lycée représente une espèce de promotion me fait sourire. Moins de sous, plus d'heures et plus de travail de correction, ce n'est pas mon idée d'une promotion.
Après, je comprends parfaitement qu'on ait besoin de changer d'air, d'élèves ou de programme. Mais quand je retrouve des élèves, que j'ai les petits frères ou les petites sœurs, je me sens bien, à ma place.
J'espère me sentir aussi bien quand ce sera les enfants de mes premiers élèves que j'aurai en face de moi !
- JennyMédiateur
Pour l’instant, ça te convient donc la question ne se pose pas.
C’est très personnel, certains s’ennuient et ont besoin de bouger à un moment. Si c’est le cas, tu pourras toujours muter plus tard.
C’est très personnel, certains s’ennuient et ont besoin de bouger à un moment. Si c’est le cas, tu pourras toujours muter plus tard.
- marjoDoyen
horribla a écrit:Voilà, cela fait 10 ans que je suis en rep/rep+, et c'est un choix. Moins d'élèves (donc moins de copies...), moins d'heures, une équipe plus soudée.
Que des inspecteurs se permettent d'affirmer qu'aller au lycée représente une espèce de promotion me fait sourire. Moins de sous, plus d'heures et plus de travail de correction, ce n'est pas mon idée d'une promotion.
Après, je comprends parfaitement qu'on ait besoin de changer d'air, d'élèves ou de programme. Mais quand je retrouve des élèves, que j'ai les petits frères ou les petites sœurs, je me sens bien, à ma place.
J'espère me sentir aussi bien quand ce sera les enfants de mes premiers élèves que j'aurai en face de moi !
Je suis complètement d'accord avec ça. Je me demande bien de quoi se mêle l'inspecteur d'ailleurs. Et puis ça voudrait dire qu'enseigner au collège c'est "moins bien" que d'enseigner au lycée ? Si cet inspecteur revient te voir dans quelques temps, tu pourras toujours lui dire que tu as fait des demandes de mutation, mais que ça n'a jamais abouti (ça m'étonnerait qu'il puisse vérifier si c'est vrai ou pas).
Je suis dans le même cas que toi : je suis affectée dans un collège à moins de dix minutes de chez moi à vélo et vingt minutes à pied alors que j'habite en petite couronne, je ne perds donc pas de temps dans les transports ni en voiture et pour le moment, même si je mentirais en disant que c'est l'éclate tous les jours au collège, je ne me vois absolument pas demander une mutation. Ce genre de confort de vie est extrêmement précieux.
- HélipsProphète
Mais pourquoi mentir ? Pourquoi ne pas dire, si la question est à nouveau posée "j'y ai pensé et je ne souhaite pas changer d'établissement" ?marjo a écrit:horribla a écrit:Voilà, cela fait 10 ans que je suis en rep/rep+, et c'est un choix. Moins d'élèves (donc moins de copies...), moins d'heures, une équipe plus soudée.
Que des inspecteurs se permettent d'affirmer qu'aller au lycée représente une espèce de promotion me fait sourire. Moins de sous, plus d'heures et plus de travail de correction, ce n'est pas mon idée d'une promotion.
Après, je comprends parfaitement qu'on ait besoin de changer d'air, d'élèves ou de programme. Mais quand je retrouve des élèves, que j'ai les petits frères ou les petites sœurs, je me sens bien, à ma place.
J'espère me sentir aussi bien quand ce sera les enfants de mes premiers élèves que j'aurai en face de moi !
Je suis complètement d'accord avec ça. Je me demande bien de quoi se mêle l'inspecteur d'ailleurs. Et puis ça voudrait dire qu'enseigner au collège c'est "moins bien" que d'enseigner au lycée ? Si cet inspecteur revient te voir dans quelques temps, tu pourras toujours lui dire que tu as fait des demandes de mutation, mais que ça n'a jamais abouti (ça m'étonnerait qu'il puisse vérifier si c'est vrai ou pas).
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- gnafron2004Grand sage
Peut-être parce que quand j'ai dis ça à la mienne elle m'a dit que je manquais d'ambition et qu'il ne fallait pas que je m'encroûte? J'ai beaucoup apprécié... Je suis aussi en rep et je fais ce pourquoi j'ai été embauchée, et je pense le faire très honnêtement. Mais ça ne paie pas (dans tous les sens du terme).
- CasparProphète
En fait, ce qui est bien vu et valorisé en théorie dans toute la société c'est d'être mobile et adaptable, il faut bouger...mais en pratique, les règles du mouvement et la situation générale de l'Éducation nationale font que c'est à la fois difficile et risqué donc quand on obtient un bon poste on y reste et ça bloque encore plus le mouvement, c'est un cercle vicieux.
- ysabelDevin
roxanne a écrit:Et puis, il y a la vie, ses aléas, ses rencontres. Je me permets de rappeler l'expérience d'Ysabel sur ce forum qui était depuis une vingtaine d'années dans son établissement si je ne me trompe pas et qui suite à une rencontre amoureuse a muté dans une autre académie.
Tout à fait ! Mais bon, je suis passée d'un lycée en Lorraine à un lycée dans le Béarn, je ne fais jamais les choses à moitié et je pense que, normalement, j'y resterai jusqu'à ma retraite maintenant
bon, ça fait bizarre d'être la petite nouvelle
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- M le MauditNiveau 9
Caspar a écrit:En fait, ce qui est bien vu et valorisé en théorie dans toute la société c'est d'être mobile et adaptable, il faut bouger...mais en pratique, les règles du mouvement et la situation générale de l'Éducation nationale font que c'est à la fois difficile et risqué donc quand on obtient un bon poste on y reste et ça bloque encore plus le mouvement, c'est un cercle vicieux.
Dans le privé quand on est mobile et adaptable on change de poste avec... Un meilleur salaire en général !!! Dans notre système on est envoyé n'importe où, on mute mais le salaire reste le même !!!!
- GaliNéoFidèle du forum
En tant que contractuel, j'aimerais bien ne jamais muter. Mais à chaque année, un nouvel établissement. Des fois j'ai de la chance : 1 année scolaire = 1 établissement, des fois j'ai moins de chance (1 année scolaires = 4 établissements successifs) et des fois je n'ai pas de chance du tout (1 année scolaire = pas de travail). Le côté positif est que, si un jour j'ai mon concours, je saurai ce que je veux et ce que je ne veux pas.
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
On sait ce qu'on quitte mais pas ce qu'on retrouve...
Cela a été mon cas quand j'ai muté après 8 ans de banlieue parisienne. J'étais contente de pouvoir enfin vivre avec mon conjoint mais j'ai regretté mon ancien établissement qui avait certes des défauts mais au moins qui était bien géré.
Là, j'avais quasiment le même type d'élèves mais une salle immonde, pas de moyens, des élèves qui n'étaient pas cadrés par la direction, une équipe de direction instable et en plus j'étais sur la seule zone non desservie en transport à une heure de chez moi!
Cela a été mon cas quand j'ai muté après 8 ans de banlieue parisienne. J'étais contente de pouvoir enfin vivre avec mon conjoint mais j'ai regretté mon ancien établissement qui avait certes des défauts mais au moins qui était bien géré.
Là, j'avais quasiment le même type d'élèves mais une salle immonde, pas de moyens, des élèves qui n'étaient pas cadrés par la direction, une équipe de direction instable et en plus j'étais sur la seule zone non desservie en transport à une heure de chez moi!
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- MaellerpÉrudit
horribla a écrit:Voilà, cela fait 10 ans que je suis en rep/rep+, et c'est un choix. Moins d'élèves (donc moins de copies...), moins d'heures, une équipe plus soudée.
Que des inspecteurs se permettent d'affirmer qu'aller au lycée représente une espèce de promotion me fait sourire. Moins de sous, plus d'heures et plus de travail de correction, ce n'est pas mon idée d'une promotion.
Après, je comprends parfaitement qu'on ait besoin de changer d'air, d'élèves ou de programme. Mais quand je retrouve des élèves, que j'ai les petits frères ou les petites sœurs, je me sens bien, à ma place.
J'espère me sentir aussi bien quand ce sera les enfants de mes premiers élèves que j'aurai en face de moi !
Tu te sentiras aussi bien, et encore mieux ! Voir des parents tout heureux de nous présenter à leurs enfants en mode " c'était aussi ma prof", apprendre ce qu'ils sont devenus, et dérouler ensemble les souvenirs, cela fait du bien et n'a pas de prix. Vraiment.
33 ans dans le même collège REP+, et le premier IPR qui osera me dire que je me suis encroutée verra clairement ce que je pense de son avis. Je ne dis pas que c'est idyllique, je sais l'énergie que cela me demande parfois d'y aller et d'affronter certains élèves, mais je suis dans une REP+ plutôt "agréable" où le positif finit toujours par prendre le pas sur la lassitude et l'impression de ne jamais en faire assez. J'habite à côté, cela aide aussi, et pour me préserver ces dernières années j'ai refusé la charge de PP, en REP+ c'est vraiment très chronophage.
Donc pour le moment je garde mes points, je muterai en cas d'impératif personnel, mais il faudra vraiment une bonne raison.
- Pourquoi 3,14159Expert
En 1983 je suis rentré dans mon établissement. J'y suis encore. Bon OK, j'ai fait 1 an dans un autre établissement, 1 an de service militaire et 1 an de formation. J'ai donc cumulé 38 années dans le même établissement...
- Spoiler:
- dont 5 en tant que lycéen/étudiant.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- roxanneOracle
Ah oui, j'ai quelques collègues anciens élèves. Et tu n'as jamais eu envie de voir ailleurs ? Ils te feront peut-être une statue comme Nadal à Roland Garros.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Ah oui, ça commence les collègues anciens élèves !!! Très chouette de les retrouver adultes
- PonocratesExpert spécialisé
Au début du siècle, quand j'ai eu mon concours, une camarade de fac devenue collègue elle aussi, a obtenu pour sa première affectation en tant que titulaire le bahut près de son domicile, là où elle avait fait ses études: elle m'avait dit avec un grand sourire qu'elle avait son affectation jusqu'à la retraite. J'ignore si elle y est toujours..,
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- issoireNiveau 9
Au bout d’un quart de siècle dans le même établissement, je me suis dit qu’il fallait bouger pour éviter de fossiliser. De région Parisienne j’ai voulu rejoindre ma province familiale la Drôme que je n’ai jamais pu atteindre puisque j’ai été envoyée en haute Savoie, cela a été violent, dépaysement, public difficile et seule dans cette région… Au bout d’un an j’ai pu retourné en région Parisienne ( curieusement je n’ai pas eu de difficulté pour obtenir un poste). Bilan de l'opération un gros stress et se dire on sait ce qu’on perd pas ce qu’on trouve, par contre j’avoue que que j’avais la chance d’aller travailler en longeant le le lac Leman maintenant dans le métro ou autre RER cela me manque.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
J'ai fait 25 ans dans mon dernier bahut, en lycée; ce n'était pas prémédité mais à côté des lettres j'enseignais aussi en option artistique puis en spécialité lorsqu'elle a été créée: je n'aurais jamais retrouvé cela ailleurs et c'est ce qui fait que je suis toujours restée dans cet établissement, ça plus des collègues chouettes dans l'ensemble. Et vu la complexité et l'aspect "loterie " du mouvement, je trouve gonflé qu'on mette la pression aux collègues ! Le pire c'est la perte des points qui fait que même si on a pas ce qu'on voulait réellement on se trouve totalement démunis pour bouger de nouveau.
Mais j'ai eu un certain moment cette impression de routine et cette envie d'aller voir un peu ailleurs: je m'étais dit à l'époque avec un copain qui travaillait dans l'autre lycée de la ville, que c'était bien dommage de ne pas pouvoir faire un échange ou un changement temporaire de poste et retrouver le sien au bout d'un an ou deux par exemple.
Mais j'ai eu un certain moment cette impression de routine et cette envie d'aller voir un peu ailleurs: je m'étais dit à l'époque avec un copain qui travaillait dans l'autre lycée de la ville, que c'était bien dommage de ne pas pouvoir faire un échange ou un changement temporaire de poste et retrouver le sien au bout d'un an ou deux par exemple.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- issoireNiveau 9
La routine cela a du bon aussi on peut s'évader en faisant autre chose a coté après tout moi je voyage quand je peux ou alors il faut essayer de changer de metier mais là c’est compliqué …
- Pourquoi 3,14159Expert
roxanne a écrit:Ah oui, j'ai quelques collègues anciens élèves. Et tu n'as jamais eu envie de voir ailleurs ? Ils te feront peut-être une statue comme Nadal à Roland Garros.
Pourquoi voir ailleurs !? J'ai de nouveaux collègues tous les ans, une nouvelle équipe de direction tous les 3/5 ans. J'ai déjà changé de bâtiment 5 fois et connu 4 salles de profs différentes. J'ai subi 8 réformes concernant les diplômes à préparer. J'en suis à mon 5e IPR. Bref, c'est le changement qui vient à moi...
La statue, c'est une blague récurrente avec mes collègues. Mais elle sera abattue dans la semaine qui suivra mon départ, car j'ai mis tellement de process informatiques au lycée qui seront coupés en même temps que mon départ
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- bchasaNiveau 9
Après mon année de stage, à la rentrée 1992, j'ai eu poste fixe dans mon établissement. Et j'y suis toujours et y finirai probablement ma carrière.
C'est un collège rural situé à 30 minutes des grandes villes de la région. Il y a peu de mutations.
Deux trois arrivées par an souvent sur des BMP. Et quand un poste se libère il est pourvu par une personne qui le demande.
J'ai pris un coup de vieux quand j'ai eu en classe les enfants de mes premiers élèves. Et je prendrai un coup de massue quand je vais avoir les petits-enfants, ce qui ne serait tarder.
C'est un collège rural situé à 30 minutes des grandes villes de la région. Il y a peu de mutations.
Deux trois arrivées par an souvent sur des BMP. Et quand un poste se libère il est pourvu par une personne qui le demande.
J'ai pris un coup de vieux quand j'ai eu en classe les enfants de mes premiers élèves. Et je prendrai un coup de massue quand je vais avoir les petits-enfants, ce qui ne serait tarder.
- issoireNiveau 9
J’ai un collègue qui est rentré dans l'établissement a 25 ans il en a 60 il est toujours joyeux et a l’air très heureux il me dit toujours qu’il n’aurait jamais changé pour rien au monde ( il habite a 10 minutes) .
- JennyMédiateur
Je n’aurais pas demandé mon lycée !
Ça ne me conviendrait pas de ne jamais bouger. Je trouve que j’ai appris à faire mon métier aussi en travaillant dans des contextes très différents et que c’est une richesse. Et puis, je m’ennuierais sans doute beaucoup. Mais si ça convient à un collègue, pas de souci.
Ça ne me conviendrait pas de ne jamais bouger. Je trouve que j’ai appris à faire mon métier aussi en travaillant dans des contextes très différents et que c’est une richesse. Et puis, je m’ennuierais sans doute beaucoup. Mais si ça convient à un collègue, pas de souci.
- issoireNiveau 9
Je pense que c’est le seul collègue du lycée qui n’a jamais bougé, il doit y avoir des statistiques sur le nombre moyen d’établissement que fait un enseignant dans une carrière. Pour le collègue en question je ne sais pas si le fait de rester dans le même établissement a joué mais il a passé tous les concours et est devenu agrégé classe exceptionnelle a 56 ans. Je ne pense pas que les mutations accélèrent les carrières.
- JennyMédiateur
Ça dépend de ce qu’on vise. Je pense que ça a plutôt été un atout pour moi.
- Madame_ProfEsprit sacré
Si ma vie professionnelle était la priorité, je demanderais sûrement une mutation. J'appréciais de changer d'établissement quand j'étais plus jeune. Mais, là, la priorité est ailleurs : 10 mn de mon domicile, 5 mn du travail de mon conjoint, et 2 enfants en bas âge. En plus, collège plutôt sympa. Donc, oui, je m'encroûte
Et l'avis des inspecteurs, franchement, ...
Et l'avis des inspecteurs, franchement, ...
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
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