Saut de classe puis retour en arrière.

Le conseil des maîtres peut prononcer au maximum un redoublement ou un saut de classe durant la scolarité de votre enfant en primaire (maternelle et élémentaire). Exceptionnellement, il peut prononcer un 2nd redoublement ou saut de classe après avis de l'inspecteur de l'éducation nationale.

zigmag17 a écrit:Il a sauté le CM2 plutôt je pense.

zigmag17 a écrit:Il a sauté le CM2 plutôt je pense.

Sabine a écrit:

zigmag17 a écrit:Il a sauté le CM2 plutôt je pense.

J’ai effectivement fait une erreur . Il a sauté le CE2 pour passer directement en CM1. J’ai rectifié.
Désolée ! C’est ça d’écrire sans ses lunettes

Jenny a écrit:Trois classes d’un coup : CE2/CMI/CM2.
C’est surprenant comme saut de classe.

Le conseil des maîtres peut prononcer au maximum un redoublement ou un saut de classe durant la scolarité de votre enfant en primaire (maternelle et élémentaire). Exceptionnellement, il peut prononcer un 2nd redoublement ou saut de classe après avis de l'inspecteur de l'éducation nationale.

Il me semble bien qu’on ne puisse pas refaire une classe d’un niveau inférieur en effet. :/

Maju a écrit:Sans connaître cet enfant, j'ai du mal à voir comment le fait de revenir en 6e pourrait résoudre la situation de harcèlement.
Puisque le problème n'est pas scolaire (ça se passe bien au niveau des cours), il n'a rien à faire dans le niveau en dessous. Au contraire, le décalage serait encore plus grand avec les autres, et en plus il s'ennuierait en classe. Je ne vois pas comment cela pourrait être bénéfique pour lui.

Clp a écrit:Ça dépend si c'est un harcèlement caractérisé venant de personnes bien identifiées ou si c'est plus diffus en termes d'intensité ou d'origine, dans ce dernier cas il se peut qu'il soit plus difficile de modifier une atmosphère.

Et il reste dans tous les cas le second problème qui est celui de l'intégration au sein de la classe, de la classe d'âge, de l'ensemble des élèves de l'établissement.

Si l'enfant veut revenir en 6e pourquoi le voir comme une punition ?
Idem pour le changement d'établissement.
Ou plutôt, devrais-je dire : je suis d'accord que ce n'est pas une bonne idée si c'est vécu comme une punition, mais si c'est vécu comme un nouveau départ dans un environnement plus favorable, n'est-ce pas différent ?
La question des copains est importante de ce point de vue, est-ce qu'il a plus d'attaches avec ses camarades de la classe en-dessous ?

(Mon message n'est pas forcément très clair à cette heure tardive mais en somme, punir les harceleurs : oui bien évidemment, mais attention que ça peut ne pas résoudre tous les problèmes.)

Kilmeny a écrit:Je pense qu'il vaut mieux le changer d'établissement que le faire retourner en 6e où il va s'ennuyer et retrouver ses harceleurs à la récréation quoi qu'il arrive. Et je crois que le retour n'est pas légal en effet à cette période de l'année.

Kilmeny a écrit:Je pense qu'il vaut mieux le changer d'établissement que le faire retourner en 6e où il va s'ennuyer et retrouver ses harceleurs à la récréation quoi qu'il arrive. Et je crois que le retour n'est pas légal en effet à cette période de l'année.

Kilmeny a écrit:Je pense qu'il vaut mieux le changer d'établissement que le faire retourner en 6e où il va s'ennuyer et retrouver ses harceleurs à la récréation quoi qu'il arrive. Et je crois que le retour n'est pas légal en effet à cette période de l'année.

Clp a écrit:

Maju a écrit:Sans connaître cet enfant, j'ai du mal à voir comment le fait de revenir en 6e pourrait résoudre la situation de harcèlement.
Puisque le problème n'est pas scolaire (ça se passe bien au niveau des cours), il n'a rien à faire dans le niveau en dessous. Au contraire, le décalage serait encore plus grand avec les autres, et en plus il s'ennuierait en classe. Je ne vois pas comment cela pourrait être bénéfique pour lui.

Mais vous ne considérez pas la question de la maturité et du fait de se sentir à l'aise au sein de la classe d'âge. Le tournant 5e / 4e peut être très compliqué de ce point de vue. Parfois et ça semble être le cas ici, c'est tellement plus important que la question du niveau scolaire (et puis est-ce qu'un bon élève s'ennuie vraiment moins en 5e qu'en 6e ?). L'humain est primordial dans ce genre de situation et même si on ne regarde les choses que d'un point de vue scolaire ça peut avoir des conséquences importantes.
Du point de vue du harcèlement il est possible qu'un changement de classe ou de niveau permette de résoudre le problème ou aide à le faire, tout dépend du contexte dans lequel il a lieu.

Je n'y connais rien mais ça me semble mesquin de la part du collège de refuser une réinscription… il y a forcément des recours !
C'est invraisemblable qu'on consente régulièrement à des redoublements sans issue et que là où ça serait manifestement utile, on l'interdise en invoquant un motif législatif parce que l'élève n'a pas le « bon » profil ? qui plus est pour quelqu'un qui n'aura pas coûté davantage à l'État que s'il avait suivi une scolarité normale ?

Un changement de classe pour une classe plus mature et sérieuse pourrait-il être une autre solution ? voire d'établissement (des possibilités autour de chez vous ?) mais avec le risque que ça ne soit pas mieux ou que ça constitue une perte de repères importante ?
Bon courage en tout cas !

Jaima a écrit:Un de mes garçons, très immature, en classe de 5ème m'avait demandé de retourner en 6ème fin septembre. La principale du collège a accepté et le fait d'être à l'aise, physiquement et intellectuellement, lui a fait un grand bien. Depuis sa scolarité se passe très bien (il est maintenant en Première).
Inversement, ma petite dernière, très précoce, a sauté deux classes, le CE2 et le CM2. Elle s'épanouit en 4ème. La CPE a mis fin immédiatement au harcèlement dont elle a été victime au début de sa 5ème.  
Tout cela pour rappeler le rôle essentiel des CPE et dire qu'il est possible de retourner dans la classe inférieure.