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- A TuinVénérable
roxanne a écrit:Ce qui est affolant, c'est qu'on en soit à considérer la question. Pourquoi pas une formation (sans nuitée à la caserne, merci ), mais quid de notre responsabilité derrière?
Ah ben de toute façon, comme avec la plupart de ces "formations" de x heures, cela ne sert pas franchement à grand chose au final. Ce n'est pas parce qu'on a entendu vaguement une conférence sur un thème que cela rend immédiatement compétent pour quoi que ce soit.
Toute compétence demande pratique, patience et longueur de temps, quelque soit le métier.
- GanbatteHabitué du forum
La gestion de crise dans nos métiers, c'est une sensibilisation. La formation ne débouche pas sur une certification qui exige qu'on doive réussir à sauver tout le monde dans toutes les situations, elle nous permet juste de mieux gérer nos priorités en cas de crise, et d'éviter le suraccident.
- JennyMédiateur
Lagomorphe a écrit:roxanne a écrit:Ce qui est affolant, c'est qu'on en soit à considérer la question. Pourquoi pas une formation (sans nuitée à la caserne, merci ), mais quid de notre responsabilité derrière?
C'est précisément pour cette problématique de responsabilité que j'ai suivi une formation aux gestes de premiers secours en deux fois:
- la première fois j'ai séché le dernier jour, donc je n'ai pas eu l'attestation
- la deuxième fois j'ai séché le premier jour, donc je n'ai pas eu l'attestation non plus
- mais j'ai quand même bénéficié de la formation complète
Parce que je vois d'ici que si un élève fait je ne sais quel malaise grave sous mon nez et que l'administration a eu vent que j'ai validé quelque compétence de secouriste, lui sauver la vie va subitement relever de ma responsabilité. Et si j'échoue, l'administration aura son lampiste.
Non. La loi protège les sauveteurs.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042079128« Lorsqu'il résulte un préjudice du fait de son intervention, le citoyen sauveteur est exonéré de toute responsabilité civile, sauf en cas de faute lourde ou intentionnelle de sa part. »
- Cléopatra2Guide spirituel
La faute lourde est vite arrivée. Un adulte de 80kg faisant un massage cardiaque à un mineur tout frêle va vite lui casser des côtes et créer des conséquences dramatiques. Je comprends Lagomorphe.
- JennyMédiateur
A priori, casser des côtes n’est pas une faute lourde. C’est ce qui m’a été dit en formation.
- Cléopatra2Guide spirituel
Si ça perce un poumon et entraîne un décès, ça peut l'être. Les parents meurtris peuvent être tentés de se tourner vers n'importe qui dans leur chagrin. Je veux dire, "faute lourde" ça peut vouloir dire tout et n'importe quoi.
- JennyMédiateur
Ce n’est pas ce que dit la loi.
Par contre, la non-assistance à personne en danger est punissable par la loi.
Je trouve extrêmement problématique d’écrire qu’il faut mieux ne pas avoir d’attestation de premiers secours pour ne pas être poursuivi.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Droit_des_premiers_secours_en_FranceL'article 122-7 du code pénal précise qu'une personne ne peut être poursuivie pénalement si elle mène une action proportionnelle au risque. Le point important est donc de bien évaluer le risque avant d'agir, ce qui, bien sûr, est loin d'être évident en situation de stress, notamment en présence d'un risque imminent. Mais par exemple, on ne peut pas reprocher à une personne d'avoir vidé un extincteur sur un feu naissant, d'avoir tiré le signal d'alarme en présence d'un malaise, alors que ces comportements sont condamnés s'il n'y a pas de risque. On ne pourra pas non plus poursuivre pour coups et blessures une personne qui a cassé des côtes en pratiquant un massage cardiaque sur une personne en arrêt cardiorespiratoire, ou d'avoir aggravé un traumatisme en tournant une personne inconsciente sur le côté (position latérale de sécurité) — ceci parce que ces gestes sont proportionnels aux risques (en l'occurrence, dans les deux cas cités, risque de décès).
Par contre, la non-assistance à personne en danger est punissable par la loi.
Je trouve extrêmement problématique d’écrire qu’il faut mieux ne pas avoir d’attestation de premiers secours pour ne pas être poursuivi.
- roxanneOracle
Enfin, là on ne parle pas de premiers secours mais d(une formation militaire pour se battre éventuellement.
- maikreeeesseGrand sage
Une telle "invitation" n'aurait eu aucun écho parmi les directeurs de mon academie, certainement un peu plus anciens que ceux de l'article. Le coup des volontaires désignés n'est qu'un coup de bluff. Une telle demande aurait été traitée avec le mépris qu'elle mérite et on serait passé à autre chose,cest à dire à essayer de sortir de la tête de l'eau avec la somme de travail de la rentrée entre nos nouvelles classes et le travail de direction.
Pour les évaluations des directeurs, les premiers concernés ont été informés le premier jour des vacances d'été... Un tiers environ des directeurs de la circo. Elle ne sera pas liée au rendez vous de carrière (différée si même année). Pareil, ici cela soulève peu d'inquiétude. Les ien, les ministres tournent nous on reste et on tient l'école sur nos petites épaules. On a appris à se débrouiller seuls malgré les bâtons dans les roues. Pour de jeunes dirlo, peut être que c'est différent.
Pour les évaluations des directeurs, les premiers concernés ont été informés le premier jour des vacances d'été... Un tiers environ des directeurs de la circo. Elle ne sera pas liée au rendez vous de carrière (différée si même année). Pareil, ici cela soulève peu d'inquiétude. Les ien, les ministres tournent nous on reste et on tient l'école sur nos petites épaules. On a appris à se débrouiller seuls malgré les bâtons dans les roues. Pour de jeunes dirlo, peut être que c'est différent.
- GanbatteHabitué du forum
roxanne a écrit:Enfin, là on ne parle pas de premiers secours mais d(une formation militaire pour se battre éventuellement.
Euh si on est encore sur la formation gestion de crise évoquée dans l'article ce n'est absolument pas ça.
- JennyMédiateur
roxanne a écrit:Enfin, là on ne parle pas de premiers secours mais d(une formation militaire pour se battre éventuellement.
Je corrigeais l’erreur que j’ai du mal à laisser passer…
Mais pour en revenir au sujet, ça a l’air d’être de la gestion de crise, c’est différent d’ « une formation militaire pour se battre ».
- PrezboGrand Maître
roxanne a écrit:Enfin, là on ne parle pas de premiers secours mais d(une formation militaire pour se battre éventuellement.
Je ne connais pas le contenu précis de cette formation, mais a priori je doute qu'elle soit là pour apprendre à "se battre", surtout pour des directeurs d'école. Se battre, c'est ce qu'il reste à tenter quand tout ce qu'il y avait avant a échoué (et dans ce cas, ce n'est pas une formation de quelques jours qui changera grandement vos capacités).
- LadyOlennaModérateur
J'ai également suivi cette formation "gestion de crise" en formation initiale perdir. Trois jours dans un gros lycée, pendant les vacances, sans nuitée.
Franchement c'est une des meilleures formations de toute ma carrière. En vrac : quelles décisions prendre, comment les prendre, anticiper la crise, gérer la crise, l'après-crise, que répondre aux sollicitations de la presse, comment éviter "l'effet tunnel", comment tenir une main courante, quelles informations donner aux équipes, comment communiquer avec les familles, sur quelles personnes s'appuyer. Et ce, dans plusieurs situations : entretien avec un parent qui dégénère (anticiper : recevoir la famille à deux, ne rien laisser sur le bureau qui peut être utilisé comme arme - ciseaux, coupe-papier...), décès d'un élève, intrusion, risques majeurs...
Non vraiment, ces formations sont indispensables, les personnels sont très mal formés sur ces sujets.
Franchement c'est une des meilleures formations de toute ma carrière. En vrac : quelles décisions prendre, comment les prendre, anticiper la crise, gérer la crise, l'après-crise, que répondre aux sollicitations de la presse, comment éviter "l'effet tunnel", comment tenir une main courante, quelles informations donner aux équipes, comment communiquer avec les familles, sur quelles personnes s'appuyer. Et ce, dans plusieurs situations : entretien avec un parent qui dégénère (anticiper : recevoir la famille à deux, ne rien laisser sur le bureau qui peut être utilisé comme arme - ciseaux, coupe-papier...), décès d'un élève, intrusion, risques majeurs...
Non vraiment, ces formations sont indispensables, les personnels sont très mal formés sur ces sujets.
- profdoctoujoursNiveau 7
LadyOlenna a écrit:J'ai également suivi cette formation "gestion de crise" en formation initiale perdir. Trois jours dans un gros lycée, pendant les vacances, sans nuitée.
Franchement c'est une des meilleures formations de toute ma carrière. En vrac : quelles décisions prendre, comment les prendre, anticiper la crise, gérer la crise, l'après-crise, que répondre aux sollicitations de la presse, comment éviter "l'effet tunnel", comment tenir une main courante, quelles informations donner aux équipes, comment communiquer avec les familles, sur quelles personnes s'appuyer. Et ce, dans plusieurs situations : entretien avec un parent qui dégénère (anticiper : recevoir la famille à deux, ne rien laisser sur le bureau qui peut être utilisé comme arme - ciseaux, coupe-papier...), décès d'un élève, intrusion, risques majeurs...
Non vraiment, ces formations sont indispensables, les personnels sont très mal formés sur ces sujets.
Super si la formation était utile, pour une fois !
C'est plus la forme que le fond qui m'interrogeait, pour le coup.
- maikreeeesseGrand sage
Mais nous ne sommes pas Perdir. J'ai déjà eu diverses formations sur la gestion de crise, cela a d'ailleurs commencé avec les élèves EBEP qu'il fallait ceinturer ou non, puis cela a été élargi aux parents (qu'on ne ceinture pas...) puis encore élargi à d'autres personnes hors équipes éducatives. Cette formation est sûrement plus complète. Moi j'insiste sur la forme. Non aucun directeur (ici) n'irait donner de son temps pour passer 2 ou 3 jours
que ce soit dans une caserne, un camping dans une yourte ou une cabane dans les bois. Un 4 étoiles avecpetit déj, cela se réfléchit ou alors si on est vraiment volontaire.
Franchement pour l'indemnité, enfin les nèfles que l'on perçoit, plus le mépris ce serait étonnant qu'il y ait beaucoup de volontaires.
Petite anecdote PPMS. Suite à la décision d'alléger les tâches du directeur, ce n'est plus lui qui rédige le PPMS.
On passe au PPMS unifié. Le nouvel IEN nous a donc demandé de le rédiger (sic) pour avancer le boulot des mairies. Vous pensez que nous avons réagi comment ? On a juste ri, et les PPMS ne seront pas rédigés par les directeurs.
que ce soit dans une caserne, un camping dans une yourte ou une cabane dans les bois. Un 4 étoiles avecpetit déj, cela se réfléchit ou alors si on est vraiment volontaire.
Franchement pour l'indemnité, enfin les nèfles que l'on perçoit, plus le mépris ce serait étonnant qu'il y ait beaucoup de volontaires.
Petite anecdote PPMS. Suite à la décision d'alléger les tâches du directeur, ce n'est plus lui qui rédige le PPMS.
On passe au PPMS unifié. Le nouvel IEN nous a donc demandé de le rédiger (sic) pour avancer le boulot des mairies. Vous pensez que nous avons réagi comment ? On a juste ri, et les PPMS ne seront pas rédigés par les directeurs.
- PrezboGrand Maître
maikreeeesse a écrit:Mais nous ne sommes pas Perdir. J'ai déjà eu diverses formations sur la gestion de crise, cela a d'ailleurs commencé avec les élèves EBEP qu'il fallait ceinturer ou non, puis cela a été élargi aux parents (qu'on ne ceinture pas...) puis encore élargi à d'autres personnes hors équipes éducatives. Cette formation est sûrement plus complète. Moi j'insiste sur la forme. Non aucun directeur (ici) n'irait donner de son temps pour passer 2 ou 3 jours que ce soit dans une caserne, un camping dans une yourte ou une cabane dans les bois. Un 4 étoiles avec petit déj, cela se réfléchit ou alors si on est vraiment volontaire.
Quoique la formation "survie en mode dégradé" dans une cabane dans les bois, ça aurait son utilité professionnelle, non ?
Sur le fond, je vois très bien ce qui pose problème sur cette formation et le ton comminatoire et martial de la "convocation". Reste qu'en soi, l'idée de former à la gestion de crise ne me semble pas déconnante.
- Charles-MauriceNiveau 10
Entêtement d'accord. Une formation utile, ainsi que celle sur sst.LadyOlenna a écrit:J'ai également suivi cette formation "gestion de crise" en formation initiale perdir. Trois jours dans un gros lycée, pendant les vacances, sans nuitée.
Franchement c'est une des meilleures formations de toute ma carrière. En vrac : quelles décisions prendre, comment les prendre, anticiper la crise, gérer la crise, l'après-crise, que répondre aux sollicitations de la presse, comment éviter "l'effet tunnel", comment tenir une main courante, quelles informations donner aux équipes, comment communiquer avec les familles, sur quelles personnes s'appuyer. Et ce, dans plusieurs situations : entretien avec un parent qui dégénère (anticiper : recevoir la famille à deux, ne rien laisser sur le bureau qui peut être utilisé comme arme - ciseaux, coupe-papier...), décès d'un élève, intrusion, risques majeurs...
Non vraiment, ces formations sont indispensables, les personnels sont très mal formés sur ces sujets.
- lene75Prophète
Ce qui est dénoncé, ce n'est pas le contenu de la formation, mais ses modalités : enfermement en caserne durant 2,5 jours, nuit incluse, et caractère potentiellement obligatoire de ladite formation (et donc de l’encasernement). Ça n'a donc strictement rien à voir avec les conditions des formations dont vous parlez.
La fin ne justifie pas les moyens. Ce n'est pas parce que le contenu est susceptible d'être intéressant que ça justifie de telles conditions.
Que ça se concrétise ou pas, le simple fait que de tels ballons d'essai soit envoyés est pour le moins inquiétant.
La fin ne justifie pas les moyens. Ce n'est pas parce que le contenu est susceptible d'être intéressant que ça justifie de telles conditions.
Que ça se concrétise ou pas, le simple fait que de tels ballons d'essai soit envoyés est pour le moins inquiétant.
- GanbatteHabitué du forum
Moi ce qui m'irrite, c'est comment la phrase "J’invite les volontaires à se faire connaître, afin d’éviter d’en désigner trois. Réponse attendue pour le 30 septembre délai de rigueur," dans le courrier d'UN inspecteur, est lue comme une exhortation (terme de l'article), prélude à un caractère obligatoire (interprétation ici).
A un moment quand on perd tout sens de la mesure, tout est une atteinte insupportable, tout est un scandale international, et ça en devient ridicule.
A un moment quand on perd tout sens de la mesure, tout est une atteinte insupportable, tout est un scandale international, et ça en devient ridicule.
- ProvençalLeGauloisExpert
Ganbatte a écrit:Moi ce qui m'irrite, c'est comment la phrase "J’invite les volontaires à se faire connaître, afin d’éviter d’en désigner trois. Réponse attendue pour le 30 septembre délai de rigueur," dans le courrier d'UN inspecteur, est lue comme une exhortation (terme de l'article), prélude à un caractère obligatoire (interprétation ici).
A un moment quand on perd tout sens de la mesure, tout est une atteinte insupportable, tout est un scandale international, et ça en devient ridicule.
Voilà.
Tout n'est que spéculation :
- Le caractère obligatoire de la formation en elle-même : elle ne l'est visiblement pas, puisqu'il y a recherche de volontaires.
- Le caractère obligatoire de la nuitée sur place : j'imagine très bien les commentaires si une formation de plusieurs jours qui semble concerner tout un département mais ne se déroule que sur un seul lieu était proposée sans possibilité d'hébergement.
Et pourtant des formations obligatoires de plusieurs jours avec nuitée, ça n'existe pas que pour les personnels avec astreinte ou les PERDIR, c'est le cas pour tous les attachés d'administration de L'EN qui ont trois sessions d'une semaine à faire à Poitiers lors de leur première année, heureusement que l'hébergement y est prévu...
- Le contenu même de la formation : on parle de gestion de crise et certains s'imaginent une formation en treillis ou qu'on va leur apprendre à se battre juste parce que cela est proposé dans une caserne...
Bref, tout cela parce qu'une IEN (sur quoi la au moins vingtaine qui concerne ce département ?) communique très mal...
Et si un directeur d'école n'a pas les mêmes responsabilités ni le même statut que les PERDIR, il est quand même confronté à autant d'emmerdes, et à plus qu'un enseignant lambda...
- zigmag17Guide spirituel
ProvençalLeGaulois a écrit:Ganbatte a écrit:Moi ce qui m'irrite, c'est comment la phrase "J’invite les volontaires à se faire connaître, afin d’éviter d’en désigner trois. Réponse attendue pour le 30 septembre délai de rigueur," dans le courrier d'UN inspecteur, est lue comme une exhortation (terme de l'article), prélude à un caractère obligatoire (interprétation ici).
A un moment quand on perd tout sens de la mesure, tout est une atteinte insupportable, tout est un scandale international, et ça en devient ridicule.
Voilà.
Tout n'est que spéculation :
- Le caractère obligatoire de la formation en elle-même : elle ne l'est visiblement pas, puisqu'il y a recherche de volontaires.
- Le caractère obligatoire de la nuitée sur place : j'imagine très bien les commentaires si une formation de plusieurs jours qui semble concerner tout un département mais ne se déroule que sur un seul lieu était proposée sans possibilité d'hébergement.
Et pourtant des formations obligatoires de plusieurs jours avec nuitée, ça n'existe pas que pour les personnels avec astreinte ou les PERDIR, c'est le cas pour tous les attachés d'administration de L'EN qui ont trois sessions d'une semaine à faire à Poitiers lors de leur première année, heureusement que l'hébergement y est prévu...
- Le contenu même de la formation : on parle de gestion de crise et certains s'imaginent une formation en treillis ou qu'on va leur apprendre à se battre juste parce que cela est proposé dans une caserne...
Bref, tout cela parce qu'une IEN (sur quoi la au moins vingtaine qui concerne ce département ?) communique très mal...
Et si un directeur d'école n'a pas les mêmes responsabilités ni le même statut que les PERDIR, il est quand même confronté à autant d'emmerdes, et à plus qu'un enseignant lambda...
Si " afin d'éviter d'en désigner trois" ne sonne pas comme une exhortation je ne sais pas lire.
De plus, les attachés administratifs sont chanceux s'ils peuvent se permettre de voir leurs frais de déplacement et de leurs nuitées avancés car ce n'est pas le cas des professeurs ( v. convocations en juin par exemple avec parfois une semaine de corrections pour certains, à eux d'avancer les frais, remboursement très très tardif, idem pour les stages à perpète).
Enfin, évidemment que l'on peut être confrontés à dixit " autant d'emmerdes" les uns que les autres. Est-ce que c'est une raison pour accepter ces modalités de stage, ainsi que le ton du message de l'IPR? Je ne le pense pas.
- lene75Prophète
zigmag17 a écrit:Si " afin d'éviter d'en désigner trois" ne sonne pas comme une exhortation je ne sais pas lire.
J'ai également du mal à comprendre ce que "en designer trois" pourrait signifier d'autre que... designer 3 personnes... d'office, donc, c'est le principe d'une désignation, si personne ne se dévoue. C'est une vision assez originale du volontariat, qu'il s'agisse des personnes éventuellement désignées d'office ou de celles qu'on culpabilise pour qu'elles se désignent d'elles-mêmes pour éviter à d'autres de l'être.
Les attachés d’administration et autres perdir connaissent je suppose les modalités de la formation à laquelle ils s'engagent. Les directeurs d'école ne se sont engagés à rien de tel.
- GanbatteHabitué du forum
zigmag17 a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Ganbatte a écrit:Moi ce qui m'irrite, c'est comment la phrase "J’invite les volontaires à se faire connaître, afin d’éviter d’en désigner trois. Réponse attendue pour le 30 septembre délai de rigueur," dans le courrier d'UN inspecteur, est lue comme une exhortation (terme de l'article), prélude à un caractère obligatoire (interprétation ici).
A un moment quand on perd tout sens de la mesure, tout est une atteinte insupportable, tout est un scandale international, et ça en devient ridicule.
Voilà.
Tout n'est que spéculation :
- Le caractère obligatoire de la formation en elle-même : elle ne l'est visiblement pas, puisqu'il y a recherche de volontaires.
- Le caractère obligatoire de la nuitée sur place : j'imagine très bien les commentaires si une formation de plusieurs jours qui semble concerner tout un département mais ne se déroule que sur un seul lieu était proposée sans possibilité d'hébergement.
Et pourtant des formations obligatoires de plusieurs jours avec nuitée, ça n'existe pas que pour les personnels avec astreinte ou les PERDIR, c'est le cas pour tous les attachés d'administration de L'EN qui ont trois sessions d'une semaine à faire à Poitiers lors de leur première année, heureusement que l'hébergement y est prévu...
- Le contenu même de la formation : on parle de gestion de crise et certains s'imaginent une formation en treillis ou qu'on va leur apprendre à se battre juste parce que cela est proposé dans une caserne...
Bref, tout cela parce qu'une IEN (sur quoi la au moins vingtaine qui concerne ce département ?) communique très mal...
Et si un directeur d'école n'a pas les mêmes responsabilités ni le même statut que les PERDIR, il est quand même confronté à autant d'emmerdes, et à plus qu'un enseignant lambda...
Si " afin d'éviter d'en désigner trois" ne sonne pas comme une exhortation je ne sais pas lire.
De plus, les attachés administratifs sont chanceux s'ils peuvent se permettre de voir leurs frais de déplacement et de leurs nuitées avancés car ce n'est pas le cas des professeurs ( v. convocations en juin par exemple avec parfois une semaine de corrections pour certains, à eux d'avancer les frais, remboursement très très tardif, idem pour les stages à perpète).
Enfin, évidemment que l'on peut être confrontés à dixit " autant d'emmerdes" les uns que les autres. Est-ce que c'est une raison pour accepter ces modalités de stage, ainsi que le ton du message de l'IPR? Je ne le pense pas.
"En désigner trois" parmi ceux qui se portent volontaires : cela suppose qu'il n'y aura pas de place pour tout le monde. Il ne dit pas "et s'il n'y a pas trois volontaires je les désignerai."
Enfin c'est ce que je comprends en ayant été parmi ceux qui ont été invités à ce stage, l'ont repoussé plusieurs années parce que pas le temps, et qui invitent également à d'autres stages. Si quelqu'un veut interpréter de la pire manière, libre à lui, mais ça en dit plus sur lui que sur le message même.
- PrezboGrand Maître
lene75 a écrit:zigmag17 a écrit:Si " afin d'éviter d'en désigner trois" ne sonne pas comme une exhortation je ne sais pas lire.
J'ai également du mal à comprendre ce que "en designer trois" pourrait signifier d'autre que... designer 3 personnes... d'office, donc, c'est le principe d'une désignation, si personne ne se dévoue. C'est une vision assez originale du volontariat, qu'il s'agisse des personnes éventuellement désignées d'office ou de celles qu'on culpabilise pour qu'elles se désignent d'elles-mêmes pour éviter à d'autres de l'être.
Les attachés d’administration et autres perdir connaissent je suppose les modalités de la formation à laquelle ils s'engagent. Les directeurs d'école ne se sont engagés à rien de tel.
A vrai dire, c'est quasiment une plaisanterie éculée : vous êtes désigné volontaire. On est plus proche de la tentative d'autoritarisme que de la "maladresse de communication". Ensuite, la réaction et ses craintes (à mon avis fantasmatiques) d'une "militarisation de l'école" a sa part d'excès et de maladresse aussi.
- lene75Prophète
La militarisation, oui, ça semble exagéré, en revanche les convocations autoritaires au mépris de la vie privée ne sont pas un fantasme (contrairement au remboursement des frais de transport, qui lui en est un : on n'en voit jamais la couleur). Il suffit de voir comment on est traité pour le bac depuis 2-3 ans. Je ne sais même pas comment font les mères célibataires. Idem pour les formations à des horaires délirants du type 19h-21h après une journée de cours. La nuit, ce n'est que l'étape suivante, après tout.
- zigmag17Guide spirituel
Désignés volontaires, c'est bien ça.
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