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- IridianeFidèle du forum
Le problème en fait, et Eliot est loin d’être le seul dans ce cas, c’est que beaucoup d’étudiants de MEEF (pas tous bien sur) ne sont absolument pas autonomes et attendent que les responsables de formation ou le rectorat fassent les choses à leur place. Ils ne sont pas coupables de cette situation d’ailleurs : l’institution ne les rend absolument pas autonomes, on leur pré mâche tout depuis la maternelle jusqu’à la 3e année de licence, il est bien naturel que ça leur fasse un choc à l’arrivée en master. Sauf qu’on parle de gens qui vont devenir enseignants…
- ThalieGrand sage
Dans mon académie, les services du rectorat et l'inspé travaillent de concert pour ne pas "oublier" un lauréat dans la nature sans M2. Je peux te dire que ce n'est pas à eux à nous le signaler, ils sont connus ; les contrats sont très clairs et ils sont en train d'être signés actuellement.Iridiane a écrit:Thalie a écrit:J'ai déjà vu cette situation. Il a été demandé à la personne de faire son mémoire seulement afin de valider le M2 et d'être enfin titularisée à la fin de cette année de stage en responsabilité. Je ne comprends pas pourquoi on ne te le propose pas.
« On » ne pourra lui proposer que s’il se signale aux autorités compétentes les préparateurs MEEF ont bien assez à faire pour aller le cueillir chez lui pour lui demander d’avoir l’obligeance de faire son mémoire !
D’où les conseils prodigués à de nombreuses reprises sur ce fil, mais je pense qu’Eliot les a parfaitement entendus.
- Manu7Expert spécialisé
Iridiane a écrit:Le problème en fait, et Eliot est loin d’être le seul dans ce cas, c’est que beaucoup d’étudiants de MEEF (pas tous bien sur) ne sont absolument pas autonomes et attendent que les responsables de formation ou le rectorat fassent les choses à leur place. Ils ne sont pas coupables de cette situation d’ailleurs : l’institution ne les rend absolument pas autonomes, on leur pré mâche tout depuis la maternelle jusqu’à la 3e année de licence, il est bien naturel que ça leur fasse un choc à l’arrivée en master. Sauf qu’on parle de gens qui vont devenir enseignants…
En plus certains étudiants travaillent avant d'avoir terminés leurs études ce qui montrent au moins qu'ils ont pu devenir autonome financièrement.
- IridianeFidèle du forum
Thalie a écrit:Dans mon académie, les services du rectorat et l'inspé travaillent de concert pour ne pas "oublier" un lauréat dans la nature sans M2. Je peux te dire que ce n'est pas à eux à nous le signaler, ils sont connus ; les contrats sont très clairs et ils sont en train d'être signés actuellement.Iridiane a écrit:Thalie a écrit:J'ai déjà vu cette situation. Il a été demandé à la personne de faire son mémoire seulement afin de valider le M2 et d'être enfin titularisée à la fin de cette année de stage en responsabilité. Je ne comprends pas pourquoi on ne te le propose pas.
« On » ne pourra lui proposer que s’il se signale aux autorités compétentes les préparateurs MEEF ont bien assez à faire pour aller le cueillir chez lui pour lui demander d’avoir l’obligeance de faire son mémoire !
D’où les conseils prodigués à de nombreuses reprises sur ce fil, mais je pense qu’Eliot les a parfaitement entendus.
Bah c’est un problème. On parle de gens majeurs et vaccinés, on ne peut pas être derrière eux en permanence.
- IridianeFidèle du forum
Manu7 a écrit:Iridiane a écrit:Le problème en fait, et Eliot est loin d’être le seul dans ce cas, c’est que beaucoup d’étudiants de MEEF (pas tous bien sur) ne sont absolument pas autonomes et attendent que les responsables de formation ou le rectorat fassent les choses à leur place. Ils ne sont pas coupables de cette situation d’ailleurs : l’institution ne les rend absolument pas autonomes, on leur pré mâche tout depuis la maternelle jusqu’à la 3e année de licence, il est bien naturel que ça leur fasse un choc à l’arrivée en master. Sauf qu’on parle de gens qui vont devenir enseignants…
En plus certains étudiants travaillent avant d'avoir terminés leurs études ce qui montrent au moins qu'ils ont pu devenir autonome financièrement.
Certes mais ça n’a aucun rapport et ça n’invalide pas ce que je dis.
- EolullNiveau 3
Je suis ce fil avec intérêt et @Iridiane, bien que souhaitant aider notre jeune collègue - et cela est tout à son honneur - se montre particulièrement et inutilement désobligeante (j'espérais que mon dernier message le lui ferait comprendre subtilement), je vais être plus explicite : prière de créer un autre fil intitulé "De la non débrouillardise de certains étudiants pas très fut-fut" et de ne pas répéter 40 fois les mêmes choses, cela n'aide en rien à part radoter (surtout pour dire, en très résumé, à quel point Eliot est un imbécile).
@Eliot_37 Encore une fois je vous souhaite tout mon soutien.
Sur ce je prie également de m'excuser auprès des modérateurs pour ce nouveau hors-sujet. Comme ce n'est nullement mon attention de polluer le fil, je vais, pour ma part, en rester là.
@Eliot_37 Encore une fois je vous souhaite tout mon soutien.
Sur ce je prie également de m'excuser auprès des modérateurs pour ce nouveau hors-sujet. Comme ce n'est nullement mon attention de polluer le fil, je vais, pour ma part, en rester là.
- kenegavNiveau 1
Entièrement d'accord.Eolull a écrit:Je suis ce fil avec intérêt et @Iridiane, bien que souhaitant aider notre jeune collègue - et cela est tout à son honneur - se montre particulièrement et inutilement désobligeante (j'espérais que mon dernier message le lui ferait comprendre subtilement), je vais être plus explicite : prière de créer un autre fil intitulé "De la non débrouillardise de certains étudiants pas très fut-fut" et de ne pas répéter 40 fois les mêmes choses, cela n'aide en rien à part radoter (surtout pour dire, en très résumé, à quel point Eliot est un imbécile).
@Eliot_37 Encore une fois je vous souhaite tout mon soutien.
Sur ce je prie également de m'excuser auprès des modérateurs pour ce nouveau hors-sujet. Comme ce n'est nullement mon attention de polluer le fil, je vais, pour ma part, en rester là.
- Eliot_37Niveau 1
Encore une fois, merci de votre soutien, ça me fait beaucoup de bien, vous ne pouvez pas imaginer.
- SeismiMineNiveau 5
Vis-à-vis des MEEF, il est bon de rappeler que ce ne sont pas tous les responsables/enseignants/formateurs qui ont la connaissance et l'esprit de parler aux étudiants de ce qui se passe après le concours, des différentes règles, et des différentes possibilités.
En mathématiques j'ai eu des retours de plusieurs connaissances pour lesquelles l'on avait juste dit à leur promotion "n'oubliez pas de faire vos voeux pour la mutation", et voilà. (Je leur avais fourni par la suite quelques explications et des liens de sites syndicaux + de textes de lois, beaucoup étaient tombés de haut en découvrant la chose.)
Les prag et chercheurs qui ont des charges d'enseignements en MEEF n'ont pas tous de la bouteille dans l'en, ne se tiennent pas tous à la page sur les nouveautés à l'EN (réformes ou directives en interne) et n'ont pas tous l'envie de prendre 10 minutes sur leur cours ou 1-2 mails pour en parler aux étudiants. D'autres se disent que "les collègues en parlent déjà" ou que "les étudiants en savent bien assez sur le métier, pas besoin de leur en parler". (Cette dernière phrase est la réponse que j'ai la plus reçue lorsque je m'étais proposé pour une intervention au sujet de l'après concours et de l'entrée dans le métier/de la mutation).
Cela n'arrive pas qu'en MEEF je précise, je bataille aussi sur cet aspect avec mes collègues dans mon établissement, car ils ne pensent pas important d'informer les élèves sur tel ou tel aspect, ou pensent que x leur en a déjà parlé (alors que non) ou bien oublient tout simplement.
Il ne faut pas oublier que si, pour nous, certaines informations nous paraissent simples ou faciles d'accès, c'est car nous avons l'habitude de ce genre d'informations, nous connaissons la structure associée, et nous savons où chercher. Pour quelqu'un qui découvre et qui n'a jamais entendu parler d'une certaine chose, il n'est pas évident qu'il pense par lui-même en temps et en heure à se dire que tel aspect pourrait être important même si personne ne lui en a parlé et qu'il devrait chercher les sites sur lesquels il pourrait trouver des ressources qui pourraient lui servir. C'est d'ailleurs ce qui fait l'une des forces de néoprofs, être bien informé en suivant régulièrement les topics.
Bref, bon courage pour Eliot dans ses démarches et dans son année de stage.
En mathématiques j'ai eu des retours de plusieurs connaissances pour lesquelles l'on avait juste dit à leur promotion "n'oubliez pas de faire vos voeux pour la mutation", et voilà. (Je leur avais fourni par la suite quelques explications et des liens de sites syndicaux + de textes de lois, beaucoup étaient tombés de haut en découvrant la chose.)
Les prag et chercheurs qui ont des charges d'enseignements en MEEF n'ont pas tous de la bouteille dans l'en, ne se tiennent pas tous à la page sur les nouveautés à l'EN (réformes ou directives en interne) et n'ont pas tous l'envie de prendre 10 minutes sur leur cours ou 1-2 mails pour en parler aux étudiants. D'autres se disent que "les collègues en parlent déjà" ou que "les étudiants en savent bien assez sur le métier, pas besoin de leur en parler". (Cette dernière phrase est la réponse que j'ai la plus reçue lorsque je m'étais proposé pour une intervention au sujet de l'après concours et de l'entrée dans le métier/de la mutation).
Cela n'arrive pas qu'en MEEF je précise, je bataille aussi sur cet aspect avec mes collègues dans mon établissement, car ils ne pensent pas important d'informer les élèves sur tel ou tel aspect, ou pensent que x leur en a déjà parlé (alors que non) ou bien oublient tout simplement.
Il ne faut pas oublier que si, pour nous, certaines informations nous paraissent simples ou faciles d'accès, c'est car nous avons l'habitude de ce genre d'informations, nous connaissons la structure associée, et nous savons où chercher. Pour quelqu'un qui découvre et qui n'a jamais entendu parler d'une certaine chose, il n'est pas évident qu'il pense par lui-même en temps et en heure à se dire que tel aspect pourrait être important même si personne ne lui en a parlé et qu'il devrait chercher les sites sur lesquels il pourrait trouver des ressources qui pourraient lui servir. C'est d'ailleurs ce qui fait l'une des forces de néoprofs, être bien informé en suivant régulièrement les topics.
Bref, bon courage pour Eliot dans ses démarches et dans son année de stage.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Vautrin84 a écrit:En fait, à l'époque il n'avaient pas raté leur Master, on nous avait dit qu'on aurait jusqu'à la fin de la session de rattrapage pour soutenir le mémoire, ils ont été nommés stagiaires comme prévu au 1er septembre... et puis hop, finalement non, le MEN demande à ce qu'ils soient contractuels jusqu'au 31 octobre...
Bon, certains ont vraiment gagné au final : un collègue à 20h en T1 mais toujours stagiaire jusqu'au 1er novembre, les stagiaires de l'année N+1 n'étant plus à TP mais à 15h, s'est vu payé royalement 5 HSE par semaine en septembre/octobre pour terminer son stage sur son poste fixe de néotitulaire
Cela est arrivé dans certaines académies, mais pas dans toutes. Dans l'une d'entre elle, le CA et le CEVU ont exigé qu'il y ait une session de rattrapage sur le principe de l'égalité de traitement entre les étudiants (tous, quelle que soit la composante) — et simultanément, le rectorat a nommé stagiaires tout le monde sauf les recalés (ceux dont on sait qu'ils n'ont pas eu et n'auront pas le master). Or, il est impossible d'être nommé stagiaire sans être titulaire d'un diplôme. Donc, la DEGESCO avait fait savoir que ce n'était pas possible.
Actuellement, cela a un peu évolué. Mais il se trouve que, vu le personnel disponible, même en faisant soutenir l'UE recherche/mémoire fin mai-début juin, il n'est pas possible de clore la session d'examen (cf. les rattrapages de droit pour différentes raisons + jurys, etc.) assez tôt pour éditer les diplômes et les donner aux rectorats avant le 14/20 juillet (il n'y a plus de personnel disponible pour le faire, pas plus d'ailleurs dans les rectorats d'ailleurs, et on ferme). C'est pourquoi le plus souvent, il y a des affectations à titre provisoire (sur attestations provisoires transmises aux rectorats).
Bref… Tout cela pour dire qu'il n'est pas pour autant évident que l'on puisse incriminer les services de l'INSPE (même si je sais bien que c'est tentant). Il suffit par ex. que la personne qui s'occupe de cette question dans le service de scol (ou dans le service stagiaires du rectorat, car les pressions pour avoir le plus de profs possibles dans le quota “prévu” sont fortes) soit en CM (ce qui peut toujours arriver et s'avère très souvent paralysant : ce sont des choses complexes et on ne se met pas au point en 2mn) pour qu'il y ait des erreurs et des failles. Et de même, sur l'information que l'on donne aux étudiants : dans mon INSPE (qui ne fait rien d'exceptionnel en la matière), il y a des réunions d'information sur le cursus, les conditions de stage etc. dès le M1, et les différents syndicats sont régulièrement invités à tenir un stand dans les locaux (avec affichage et mails aux étudiants). La participation des étudiants aux réunions d'information est de 40% — et lorsque l'on communique les MCC et les conditions d'obtention (avec les conséquences du point de vue de l'insertion professionnelle), le “taux de perte” de l'information refaite à nouveau par mails est d'environ la moitié. En clair : la majorité des étudiants passe à côté de cela.
Je dis cela parce que les modalités de contrôle des connaissances comportent les conditions d'obtention du diplôme : dont les UE dont les notes sont compensables (au semestre ou à l'année), dont les notes plancher, dont les éléments non compensables. Là aussi, le taux de perte d'information chez les étudiants qui sont généralement mis au courant — ils ont le document, et on débute chaque UE ou module par une explication sur ce point (je le sais : je le fais à des étudiants qui, à 75%, ne notent rien et reposent les questions de base 2 mois après) — est élevé.
Quant à faire en cours un topo sur les conditions d'entrée dans le métier, pourquoi pas, mais outre que cela ne fait pas partie du boulot, encore faudrait-il que lesdits cours ne soient pas assurés par des vacataires et que les enseignants (EC ou PRAG) soient bien au courant du processus, et donc qu'on ait des formateurs à temps plein et qui fassent le plus grand pourcentage des cours — ce qui, disons, n'est pas garanti partout. Et encore faudrait-il aussi qu'il n'y ait pas de “fausse information” qui se propage, en général, sans que l'on sache d'où elle vient.
Ou pour le dire autrement : on manque de moyen dans les écoles, les collèges et les lycées ? Mais pourquoi voudrait-on qu'il n'en aille pas de même dans les Universités ?
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Si tu vales valeo.
- IridianeFidèle du forum
Alors merci aux personnes qui m’ont reproché d’être désagréable (il vous en faut peu), on en reparlera quand vos messages seront utiles et informés. En l’occurrence, les miens le sont - avec des limites on est d’accord - puisque je sais de quoi je parle, étant préparatrice au CAPES depuis plusieurs années à l’université.
Je vais donc me répéter : la formation des enseignants a beaucoup de défauts, l’INSPE est une usine à gaz, et c’est pénible pour les étudiants comme pour nous, universitaires. Une fois qu’on a dit ça, il me semble utile de souligner une nouvelle fois que le rôle et le métier des universitaires est de préparer les étudiants au concours, et de les informer, généralement sous forme de réunions de rentrée, de l’ensemble des démarches qu’ils doivent accomplir. Eliot a dit lui-même être très peu allé en cours, pour des raisons sans doute légitimes, mais il est en master, en master 2 même, ce qui signifie qu’il est un adulte. Ce n’est pas aux universitaires ni aux formateurs de l’INSPE de prendre les étudiants par la main pour faire toutes les démarches avec eux ou à leur place. Ou alors on acte qu’un jeune de 23 ans n’est pas capable de se prendre en main, et qu’on doit le faire à sa place, mais dans ce cas j’attends une sérieuse prime sur mon salaire, étant donné le temps qu’on passe d’ores et déjà en tâches administratives. Pour rappel, on est également censés faire des cours et de la recherche.
Et puisqu’il faut le repréciser, je ne parle évidemment pas de TOUS les étudiants en MEEF, il y a plein qui sont super, là n’est pas le souci. J’observe juste, sans d’ailleurs jeter la pierre aux étudiants, que beaucoup à ce niveau là ne sont pas autonomes et que cela interroge sur la manière dont on les prépare à l’entrée dans la vie adulte.
Eliot, accessoirement, sur le site de ta fac, il doit y avoir des documents appelés « modalités de contrôle de connaissances » (ou quelque chose s’approchant) où il est généralement spécifié, pour chaque formation, ce qu’il est possible de passer / ne pas passer / rattraper / ne pas rattraper et comment. Tu y trouveras peut-être des infos, en plus de tes démarches auprès des autorités compétentes.
Édit : je vois que ETO a déjà évoqué cela au-dessus, pardon pour la redite.
Je vais donc me répéter : la formation des enseignants a beaucoup de défauts, l’INSPE est une usine à gaz, et c’est pénible pour les étudiants comme pour nous, universitaires. Une fois qu’on a dit ça, il me semble utile de souligner une nouvelle fois que le rôle et le métier des universitaires est de préparer les étudiants au concours, et de les informer, généralement sous forme de réunions de rentrée, de l’ensemble des démarches qu’ils doivent accomplir. Eliot a dit lui-même être très peu allé en cours, pour des raisons sans doute légitimes, mais il est en master, en master 2 même, ce qui signifie qu’il est un adulte. Ce n’est pas aux universitaires ni aux formateurs de l’INSPE de prendre les étudiants par la main pour faire toutes les démarches avec eux ou à leur place. Ou alors on acte qu’un jeune de 23 ans n’est pas capable de se prendre en main, et qu’on doit le faire à sa place, mais dans ce cas j’attends une sérieuse prime sur mon salaire, étant donné le temps qu’on passe d’ores et déjà en tâches administratives. Pour rappel, on est également censés faire des cours et de la recherche.
Et puisqu’il faut le repréciser, je ne parle évidemment pas de TOUS les étudiants en MEEF, il y a plein qui sont super, là n’est pas le souci. J’observe juste, sans d’ailleurs jeter la pierre aux étudiants, que beaucoup à ce niveau là ne sont pas autonomes et que cela interroge sur la manière dont on les prépare à l’entrée dans la vie adulte.
Eliot, accessoirement, sur le site de ta fac, il doit y avoir des documents appelés « modalités de contrôle de connaissances » (ou quelque chose s’approchant) où il est généralement spécifié, pour chaque formation, ce qu’il est possible de passer / ne pas passer / rattraper / ne pas rattraper et comment. Tu y trouveras peut-être des infos, en plus de tes démarches auprès des autorités compétentes.
Édit : je vois que ETO a déjà évoqué cela au-dessus, pardon pour la redite.
- IridianeFidèle du forum
SeismiMine a écrit:
Les prag et chercheurs qui ont des charges d'enseignements en MEEF n'ont pas tous de la bouteille dans l'en, ne se tiennent pas tous à la page sur les nouveautés à l'EN (réformes ou directives en interne) et n'ont pas tous l'envie de prendre 10 minutes sur leur cours ou 1-2 mails pour en parler aux étudiants. D'autres se disent que "les collègues en parlent déjà" ou que "les étudiants en savent bien assez sur le métier, pas besoin de leur en parler". (Cette dernière phrase est la réponse que j'ai la plus reçue lorsque je m'étais proposé pour une intervention au sujet de l'après concours et de l'entrée dans le métier/de la mutation).
Dans le MEEF, côté fac en tout cas (je maîtrise moins ce qui se passe côté INSPE), il y a toujours un responsable de MEEF qui, non seulement prend toujours volontiers 10 min de son cours pour répondre aux questions des étudiants dans la plupart des cas, mais encore organise généralement de longues et fastidieuses réunions pour donner toutes les infos en début d’année, ainsi que tout un ensemble de documents (consignes pour rédiger et soutenir le mémoire, modalités de contrôle des connaissances, dates à ne pas oublier etc). Encore faut-il ensuite consulter ces documents, noter les dates sur son agenda etc. Le reste ne fait juste pas partie de notre métier.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Iridiane a écrit:SeismiMine a écrit:
Les prag et chercheurs qui ont des charges d'enseignements en MEEF n'ont pas tous de la bouteille dans l'en, ne se tiennent pas tous à la page sur les nouveautés à l'EN (réformes ou directives en interne) et n'ont pas tous l'envie de prendre 10 minutes sur leur cours ou 1-2 mails pour en parler aux étudiants. D'autres se disent que "les collègues en parlent déjà" ou que "les étudiants en savent bien assez sur le métier, pas besoin de leur en parler". (Cette dernière phrase est la réponse que j'ai la plus reçue lorsque je m'étais proposé pour une intervention au sujet de l'après concours et de l'entrée dans le métier/de la mutation).
Dans le MEEF, côté fac en tout cas (je maîtrise moins ce qui se passe côté INSPE), il y a toujours un responsable de MEEF qui, non seulement prend toujours volontiers 10 min de son cours pour répondre aux questions des étudiants dans la plupart des cas, mais encore organise généralement de longues et fastidieuses réunions pour donner toutes les infos en début d’année, ainsi que tout un ensemble de documents (consignes pour rédiger et soutenir le mémoire, modalités de contrôle des connaissances, dates à ne pas oublier etc). Encore faut-il ensuite consulter ces documents, noter les dates sur son agenda etc. Le reste ne fait juste pas partie de notre métier.
En INSPE (qu'il s'agisse de MEEF 1er ou 2nd degré, de MEEF CPE ou Doc, etc.), là où je suis, les responsables d'UE en font autant… Et, pour ce que j'en sais via mes collègues en INSPE, on y communique énormément sur ces questions.
C'est peut-être différent dans les très rares cas où les master MEEF 2nd degré appartiennent aux composantes hors INSPE qui inscrivent elles-mêmes leurs étudiants, ou dans les cas où les enseignants de ces masters ne sont pas sur un poste implanté dans l'INSPE, je ne sais pas.
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- IridianeFidèle du forum
epekeina.tes.ousias a écrit:Iridiane a écrit:SeismiMine a écrit:
Les prag et chercheurs qui ont des charges d'enseignements en MEEF n'ont pas tous de la bouteille dans l'en, ne se tiennent pas tous à la page sur les nouveautés à l'EN (réformes ou directives en interne) et n'ont pas tous l'envie de prendre 10 minutes sur leur cours ou 1-2 mails pour en parler aux étudiants. D'autres se disent que "les collègues en parlent déjà" ou que "les étudiants en savent bien assez sur le métier, pas besoin de leur en parler". (Cette dernière phrase est la réponse que j'ai la plus reçue lorsque je m'étais proposé pour une intervention au sujet de l'après concours et de l'entrée dans le métier/de la mutation).
Dans le MEEF, côté fac en tout cas (je maîtrise moins ce qui se passe côté INSPE), il y a toujours un responsable de MEEF qui, non seulement prend toujours volontiers 10 min de son cours pour répondre aux questions des étudiants dans la plupart des cas, mais encore organise généralement de longues et fastidieuses réunions pour donner toutes les infos en début d’année, ainsi que tout un ensemble de documents (consignes pour rédiger et soutenir le mémoire, modalités de contrôle des connaissances, dates à ne pas oublier etc). Encore faut-il ensuite consulter ces documents, noter les dates sur son agenda etc. Le reste ne fait juste pas partie de notre métier.
En INSPE (qu'il s'agisse de MEEF 1er ou 2nd degré, de MEEF CPE ou Doc, etc.), là où je suis, les responsables d'UE en font autant… Et, pour ce que j'en sais via mes collègues en INSPE, on y communique énormément sur ces questions.
C'est peut-être différent dans les très rares cas où les master MEEF 2nd degré appartiennent aux composantes hors INSPE qui inscrivent elles-mêmes leurs étudiants, ou dans les cas où les enseignants de ces masters ne sont pas sur un poste implanté dans l'INSPE, je ne sais pas.
Dans toutes les facs ont je suis passée et dans celle où je me trouve actuellement, le MEEF 2D degré est partagé entre la fac (pour le bloc disciplinaire et parfois la didactique) et l’INSPE (pour la didactique quand elle n’est pas à la fac et le fameux « bloc contexte », je crois que chez nous ça s’appelle comme ça mais en gros la formation de gestion de classe et compagnie). Il y a un responsable de formation à la fac et c’est l’une des responsabilités administratives les plus lourdes en matière de formation. Je sais que les étudiants ont aussi une personne référente à l’INSPE. Il me semble que ça se passe comme ça partout en fait, sauf peut être à de très rares exceptions (mais de toute façon il y a forcément au moins un responsable). Il est donc probable que les étudiants aient toutes les infos en double, en tout cas ils les ont forcément au moins une fois. Ensuite, il n’est pas interdit de poser des questions. Dans le cas d’Eliot, je dois dire que je persiste à ne pas comprendre pourquoi il n’est tout simplement pas allé voir son ou sa responsable de MEEF pour lui dire « j’ai eu mon CAPES mais pas validé mon mémoire, que dois-je faire ? » S’il avait posé la question, il aurait obtenu une réponse. C’est ce que je veux dire aussi en parlant d’autonomie : identifier les bonnes personnes pour se renseigner, à 20 ans passés, ça devrait être possible.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Pour ce que j'en sais, sauf 2 cas, les inscriptions de scolarité se font dans la composante INSPE — et non ailleurs. Qui enseigne ou non dans les diplômes, c'est autre chose. Et où sont implantés les postes, en INSPE ou non, c'est encore autre chose (j'en connais dont le poste était en IUFM, ou ensuite en ESPE, et qui ont obtenu un transfert dans une autre composante).
Mais peu importe. Le principe même de l'impossibilité d'être stagiaire sans être titulaire du diplôme de niveau requis est fort ancien. C'était déjà le cas, à partir de 1989, de la licence. Et c'est devenu le cas d'un master (quel qu'il soit) lors de la mastérisation — avec la particularité de pouvoir passer le concours “en cours de master” depuis 4 ans et la dernière réforme (mais en devant fournir la preuve du diplôme lors de l'année de stage). Je précise que cette année de stage se fait désormais hors-INSPE, lesquels n'héritent que de quelques heures de formations (en DU) déléguées par les rectorats qui ont désormais la pleine et entière responsabilité de la gestion de tous les stagiaires, titulaires d'un master MEEF donc stagiaires à plein temps ou d'un autre master donc stagiaires à mi-temps.
Mais peu importe. Le principe même de l'impossibilité d'être stagiaire sans être titulaire du diplôme de niveau requis est fort ancien. C'était déjà le cas, à partir de 1989, de la licence. Et c'est devenu le cas d'un master (quel qu'il soit) lors de la mastérisation — avec la particularité de pouvoir passer le concours “en cours de master” depuis 4 ans et la dernière réforme (mais en devant fournir la preuve du diplôme lors de l'année de stage). Je précise que cette année de stage se fait désormais hors-INSPE, lesquels n'héritent que de quelques heures de formations (en DU) déléguées par les rectorats qui ont désormais la pleine et entière responsabilité de la gestion de tous les stagiaires, titulaires d'un master MEEF donc stagiaires à plein temps ou d'un autre master donc stagiaires à mi-temps.
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Si tu vales valeo.
- IridianeFidèle du forum
epekeina.tes.ousias a écrit:Pour ce que j'en sais, sauf 2 cas, les inscriptions de scolarité se font dans la composante INSPE — et non ailleurs. Qui enseigne ou non dans les diplômes, c'est autre chose. Et où sont implantés les postes, en INSPE ou non, c'est encore autre chose (j'en connais dont le poste était en IUFM, ou ensuite en ESPE, et qui ont obtenu un transfert dans une autre composante).
Mais peu importe. Le principe même de l'impossibilité d'être stagiaire sans être titulaire du diplôme de niveau requis est fort ancien. C'était déjà le cas, à partir de 1989, de la licence. Et c'est devenu le cas d'un master (quel qu'il soit) lors de la mastérisation — avec la particularité de pouvoir passer le concours “en cours de master” depuis 4 ans et la dernière réforme (mais en devant fournir la preuve du diplôme lors de l'année de stage). Je précise que cette année de stage se fait désormais hors-INSPE, lesquels n'héritent que de quelques heures de formations (en DU) déléguées par les rectorats qui ont désormais la pleine et entière responsabilité de la gestion de tous les stagiaires, titulaires d'un master MEEF donc stagiaires à plein temps ou d'un autre master donc stagiaires à mi-temps.
Oui oui bien sûr, je suis bien d’accord, sur tout. Si je précisais le reste, ce n’était pas tant pour des questions d’inscription que pour des questions d’interlocuteurs : en l’occurrence il y a bien un interlocuteur de référence à l’INSPE et un à la fac, donc les informations sont très accessibles.
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- Officiel : Les étudiants ayant réussi leur M1 MEEF mais recalés au capes ont "naturellement accès à la deuxième année du master MEEF".
- Avoir un master meef sans passer le capet/capes
- CAPES Externe sans avoir suivi une formation MEEF
- Admis au CAPES externe 2014 session exceptionnelle sans avoir validé le Master 2
- Master MEEF 1ère année 2nd degré - Maths
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