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- eleonore69Érudit
Dalvar a écrit:Je vois que beaucoup conseillent de faire une licence d'histoire, que pensez-vous de ceux qui ont fait géographie, pensez-vous qu'ils auront le niveau pour enseigner l'histoire-géo ?
oui, tu peux faire géo
- Vieux_MongolFidèle du forum
Ben la géo c'est 50% de nos enseignants...
- DalvarNiveau 6
Ok, je me disais que c'était peut-être très déséquilibré en faveur de l'histoire.
- MoyenCrocoNiveau 10
Et l'histoire c'est combien ?Vieux_Mongol a écrit:Ben la géo c'est 50% de nos enseignants...
Sinon c'est une vrai question : en sciences dures, il est possible de se mettre a niveau pour le CAPES en bouffant les bouquins de prépa (1ere et 2eme année), chose qui peut se faire en quelques mois, a condition d'avoir une formation initiale en sciences pour ne pas être bloqué par les bases mathématiques.
L'auteur du topic avec sa formation de juriste ne peut pas manger les bouquins de prépa + lire les thèmes de l'année pour passer le capes des la prochaine session ?
C'est pas possible ? Pas faisable ?
Je précise que dans notre cas, les thèmes ne changent pas chaque année, d'où cette "facilité" probable ... ?
- postulatNiveau 7
La proportion de professeurs n'est-elle pas autour de 80% d'historiens et 20% de géographes ?
- JennyMédiateur
MoyenCroco a écrit:L'auteur du topic avec sa formation de juriste ne peut pas manger les bouquins de prépa + lire les thèmes de l'année pour passer le capes des la prochaine session ?
C'est pas possible ? Pas faisable ?
Je connais des exemples, pas toujours en un an. Mais oui, c'est faisable.
Les géographes sont en effet très minoritaires parmi les collègues, mais ce n'est pas un handicap du tout d'avoir fait des études de géo.
- Vieux_MongolFidèle du forum
MoyenCroco a écrit:Et l'histoire c'est combien ?Vieux_Mongol a écrit:Ben la géo c'est 50% de nos enseignants...
80 % , pourquoi cette question ?
- JacqGuide spirituel
Je n'ai plus la définition spécifique de Roger Brunet, dans son dictionnaire Les mots de la géographie, mais, en substance il écrivait pour professeur d'histoire (à propos du collège lycée) :
"Personne qui enseigne l'histoire et parfois la géographie".
Si quelqu'un a l'ouvrage, je veux bien la définition précise. Elle m'avait bien amusé à l'époque.
Par contre quand on (étudiants d'histoire, puisqu'on évoque plus haut une majorité "d'historiens") entrait en fac d'histoire, avec l'idée d'aller aux concours d'enseignement, il nous était fortement conseillé de prendre "Histoire option géo" (ou l'inverse pour ceux de géo). En majorité, sans avoir un double cursus, on ne peut pas dire que l'un ou l'autre parte avec un niveau bac dans la discipline seconde.
En licence d'histoire nous avions des UV clairement destinés (en plus de ceux suivis en "option" durant le DEUG) aux étudiants d'histoire se destinant ensuite aux concours. Par contre il est certain que j'ai véritablement commencé à apprécier les cours géographie lors de la préparation du concours.
On ne peut pas dire que nous partions (partons) de rien (et je ne dis pas que notre camarade part de rien... mais sans le cursus, il est vrai).
"Personne qui enseigne l'histoire et parfois la géographie".
Si quelqu'un a l'ouvrage, je veux bien la définition précise. Elle m'avait bien amusé à l'époque.
Par contre quand on (étudiants d'histoire, puisqu'on évoque plus haut une majorité "d'historiens") entrait en fac d'histoire, avec l'idée d'aller aux concours d'enseignement, il nous était fortement conseillé de prendre "Histoire option géo" (ou l'inverse pour ceux de géo). En majorité, sans avoir un double cursus, on ne peut pas dire que l'un ou l'autre parte avec un niveau bac dans la discipline seconde.
En licence d'histoire nous avions des UV clairement destinés (en plus de ceux suivis en "option" durant le DEUG) aux étudiants d'histoire se destinant ensuite aux concours. Par contre il est certain que j'ai véritablement commencé à apprécier les cours géographie lors de la préparation du concours.
On ne peut pas dire que nous partions (partons) de rien (et je ne dis pas que notre camarade part de rien... mais sans le cursus, il est vrai).
- Ajonc35Sage
Personnellement, je trouve fou qu'on accepte dans les concours, des personnes qui n'ont pas étudié la discipline. Pour moi, un enseignant de lettres a fait des études pour ou avec un lien fort, idem pour les autres disciplines.
J'ai toujours été choquée qu'un député puisse devenir avocat sous prétexte qu'il a légiféré ( je crois que ce n'est plus possible). C'est vrai pour l'enseignement. Qu'un infirmier ait envie de se reconvertir en situation pourquoi pas, les svt sont plus larges que la santé mais il y a déjà des liens.
Quant à moi, j'ai traîne mes guêtres en lycée pro et donc j'ai beaucoup perdu, sauf les domaines où j'ai une vraie appétence. Si je devais enseigner au collège, pas de problème, mais au lycée ( sauf seconde) il faudrait que je travaille.
J'ai toujours été choquée qu'un député puisse devenir avocat sous prétexte qu'il a légiféré ( je crois que ce n'est plus possible). C'est vrai pour l'enseignement. Qu'un infirmier ait envie de se reconvertir en situation pourquoi pas, les svt sont plus larges que la santé mais il y a déjà des liens.
Quant à moi, j'ai traîne mes guêtres en lycée pro et donc j'ai beaucoup perdu, sauf les domaines où j'ai une vraie appétence. Si je devais enseigner au collège, pas de problème, mais au lycée ( sauf seconde) il faudrait que je travaille.
- Charles-MauriceNiveau 10
Le seul véritable problème est que le concours est devenu accessible, il ne mesure plus le niveau disciplinaire nécessaire pour être à l'aise en cours. Sans cette base, même en travaillant énormément, difficile d'avoir une assise suffisante pour gérer les cours et les classes.
- JennyMédiateur
Charles-Maurice a écrit:Le seul véritable problème est que le concours est devenu accessible, il ne mesure plus le niveau disciplinaire nécessaire pour être à l'aise en cours. Sans cette base, même en travaillant énormément, difficile d'avoir une assise suffisante pour gérer les cours et les classes.
La situation est très différente en lettres et en HG.
- valleExpert spécialisé
Je trouve ça bien qu'on puisse passer le concours sans un diplôme précis, mais c'est en effet étonnant qu'il soit possible de l'avoir sans avoir fait des études en lien avec la discipline, et que dans besucoup de disciplines ce ne soit pas exceptionnel.Ajonc35 a écrit:Personnellement, je trouve fou qu'on accepte dans les concours, des personnes qui n'ont pas étudié la discipline. Pour moi, un enseignant de lettres a fait des études pour ou avec un lien fort, idem pour les autres disciplines.
J'ai toujours été choquée qu'un député puisse devenir avocat sous prétexte qu'il a légiféré ( je crois que ce n'est plus possible). C'est vrai pour l'enseignement. Qu'un infirmier ait envie de se reconvertir en situation pourquoi pas, les svt sont plus larges que la santé mais il y a déjà des liens.
Quant à moi, j'ai traîne mes guêtres en lycée pro et donc j'ai beaucoup perdu, sauf les domaines où j'ai une vraie appétence. Si je devais enseigner au collège, pas de problème, mais au lycée ( sauf seconde) il faudrait que je travaille.
- MathadorEmpereur
Si « on » n'avait pas autant saboté le recrutement, le concours suffirait à filtrer.Ajonc35 a écrit:Personnellement, je trouve fou qu'on accepte dans les concours, des personnes qui n'ont pas étudié la discipline. Pour moi, un enseignant de lettres a fait des études pour ou avec un lien fort, idem pour les autres disciplines.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Ajonc35Sage
Je suis bien d'accord.Mathador a écrit:Si « on » n'avait pas autant saboté le recrutement, le concours suffirait à filtrer.Ajonc35 a écrit:Personnellement, je trouve fou qu'on accepte dans les concours, des personnes qui n'ont pas étudié la discipline. Pour moi, un enseignant de lettres a fait des études pour ou avec un lien fort, idem pour les autres disciplines.
- eleonore69Érudit
Ajonc35 a écrit:Personnellement, je trouve fou qu'on accepte dans les concours, des personnes qui n'ont pas étudié la discipline. Pour moi, un enseignant de lettres a fait des études pour ou avec un lien fort, idem pour les autres disciplines.
J'ai toujours été choquée qu'un député puisse devenir avocat sous prétexte qu'il a légiféré ( je crois que ce n'est plus possible). C'est vrai pour l'enseignement. Qu'un infirmier ait envie de se reconvertir en situation pourquoi pas, les svt sont plus larges que la santé mais il y a déjà des liens.
Quant à moi, j'ai traîne mes guêtres en lycée pro et donc j'ai beaucoup perdu, sauf les domaines où j'ai une vraie appétence. Si je devais enseigner au collège, pas de problème, mais au lycée ( sauf seconde) il faudrait que je travaille.
d'accord avec toi !
- cit6Niveau 7
valle a écrit:
Je trouve ça bien qu'on puisse passer le concours sans un diplôme précis, mais c'est en effet étonnant qu'il soit possible de l'avoir sans avoir fait des études en lien avec la discipline, et que dans besucoup de disciplines ce ne soit pas exceptionnel.
C'est effectivement différent selon les disciplines. En LV ce n'est pas rare du tout, en particulier pour les natifs (mais pas que). Et moi aussi je trouve ça bien, sinon je n'aurais pas pu enseigner la discipline que j'enseigne actuellement (et que je n'avais même pas étudiée au lycée). Mais à l'époque où j'ai passé le CAPES, le concours filtrait suffisamment (et après l'obtention du CAPES, j'ai continué à m'auto-formée, et j'ai même ensuite préparé et obtenu l'agrégation).
Personnellement, je n'aimais pas être enfermée dans des "cases" et je me sentais autant scientifique que littéraire, manuelle (et sportive), qu'intellectuelle. Et je me suis toujours passionnée pour beaucoup de choses et de disciplines différentes.
Bref, si les concours sont suffisamment sélectif pour garantir un niveau disciplinaire, je ne vois pas pourquoi on n'accepterais pas des personnes qui n'ont pas étudié la discipline à l'université.
Cit6.
- Ajonc35Sage
Je trouve légitime de ne pas s'enfermer, surtout si la personne n'est pas sûre de son choix, s'il est possible d'avoir des soucis de gestion de classe, d'avoir un poste là où la personne ne veut pas être, ne veut pas rester, etc...cit6 a écrit:valle a écrit:
Je trouve ça bien qu'on puisse passer le concours sans un diplôme précis, mais c'est en effet étonnant qu'il soit possible de l'avoir sans avoir fait des études en lien avec la discipline, et que dans besucoup de disciplines ce ne soit pas exceptionnel.
C'est effectivement différent selon les disciplines. En LV ce n'est pas rare du tout, en particulier pour les natifs (mais pas que). Et moi aussi je trouve ça bien, sinon je n'aurais pas pu enseigner la discipline que j'enseigne actuellement (et que je n'avais même pas étudiée au lycée). Mais à l'époque où j'ai passé le CAPES, le concours filtrait suffisamment (et après l'obtention du CAPES, j'ai continué à m'auto-formée, et j'ai même ensuite préparé et obtenu l'agrégation).
Personnellement, je n'aimais pas être enfermée dans des "cases" et je me sentais autant scientifique que littéraire, manuelle (et sportive), qu'intellectuelle. Et je me suis toujours passionnée pour beaucoup de choses et de disciplines différentes.
Bref, si les concours sont suffisamment sélectif pour garantir un niveau disciplinaire, je ne vois pas pourquoi on n'accepterais pas des personnes qui n'ont pas étudié la discipline à l'université.
Cit6.
Mais passer le concours sans qu'il y ait à minima des liens importants, me semble hallucinant. Oui, il est vrai que le niveau des concours a baissé. Ne me demandez pas pourquoi, vous avez déjà la réponse.
Ainsi pour passer le concours d'avocat, il faut un diplôme de droit M1 ou M2 et pas de lettres ou d'histoire- geo ou autre.
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