- papillonbleuEsprit éclairé
Mots imposés : "guillotine", "rédemption", "colifichet", "toupie" et "grandguignolesque"
Participant(e)s : Mauvette, rudie, Pseudo, myfarenier.
Ceux qui ne voient pas d'inconvénient (Pseudo ?) à ce que leur nouvelle soit accessible à tous peuvent poster dans ce topic (en attendant son déplacement dans une rubrique à part ?)
Je n'ai pas encore terminé ma nouvelle, mais je la posterai ici.
Participant(e)s : Mauvette, rudie, Pseudo, myfarenier.
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Je n'ai pas encore terminé ma nouvelle, mais je la posterai ici.
- LeilEsprit éclairé
Je mettrai en post-it chaque atelier d'écriture afin de le garder en haut du sous-forum. Puis je le redescendrai, chaque fois qu'un nouveau thème sera proposé.
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http://www.bricabook.fr/
- PseudoDemi-dieu
Je posterai ici, mais pas avant mardi soir. Là, je pars en séminaire, et mettre en forme du .doc pour le forum prends un peu de temps.
A mardi !
A mardi !
- MauvetteÉrudit
Bon je me lance, ne soyez pas trop cruels !!!!
Il ne s'agit pas d'une nouvelle, peut-être n'avais-je pas tout compris...
Il ne s'agit pas d'une nouvelle, peut-être n'avais-je pas tout compris...
- MauvetteÉrudit
– Cruauté enfantine, « pièce » de théâtre –
Une lumière toute rouge. Un plateau vide, ou presque : une guillotine trône côté jardin.
Au pied de l’échafaud, une guenille et une pomme rouge.
Du bruit :des casseroles, des cymbales, des bris de verre… On ne distingue pas bien.
Un enfant entre côté cour. Il s’assied au centre du plateau, face au public.
A, sur un air de java. – Na,na, na…
Il a sorti une toupie, il joue.Une femme entre en fond de scène. Le bruit cesse.
B – Que fais-tu là ?
A – Je joue.
B – Quoi d’autre ?
A – Rien.
B, allant ramasser la guenille d’un air agacé. – Vas-tu cesser avec ces colifichets ?
Elle s’approche,lui arrache la toupie des mains.
D’un coup, le bruit reprend, plus fort, plus fort encore, plus fort toujours. Puis, plus rien.
L’enfant se lève, il regarde la femme, impassible.
Il fait deux grands pas pour atteindre la pomme, la ramasse et mord à pleines dents.
Du liquide rouge gicle et arrose la femme. L’enfant a la bouche ensanglantée.
Tout est stupeur dans ce décor granguignolesque.
A – Un jour, je te quitterai et tu seras si malheureuse que tu obtiendras rédemption.
- rudieNiveau 5
Je me lance, une nouvelle sans prétention :
Je la regarde : ce qu’elle est belle ! Je l’aime tant ! Je l’ai voulue si longtemps, espérée, attendue. J’ai prié pour elle, pour l’avoir.
Dès que j’ai posé mon regard sur elle, j’ai su que c’était un ange que Dieu m’envoyait, un défi à la mort, une rédemption de mes fautes. Cinq ans que je la regarde, je l’admire, cette enfant plus belle que le jour, ma plus belle réussite !
Son rire m’interpelle, elle joue dans le jardin. A travers la baie vitrée entre-ouverte, je l’observe sans mot dire : la regarder s’épanouir est devenu mon loisir préféré. La voir heureuse, évoluer dans notre éden suffit à mon bonheur. Je n’ai pas le droit de participer à ses jeux d’enfants. D’ailleurs, je n’ose l’interrompre ou lui parler, elle n’apprécie guère. Je ne veux pas la fâcher, elle pourrait se mettre en colère ou pire, ne plus m’aimer.
Elle ne me voit pas, toute absorbée qu’elle est à la confection d’un objet fait de bouts de brindilles assemblés. Elle s’applique : sa petite langue sortie témoigne de ses efforts pour bien faire. Elle rêve sans doute de faire naître de ses petits doigts si menus un jouet, une toupie, que sais-je ?
Je suis fière de son adresse, de sa minutie : quelle patience ! C’est mon enfant ! Les autres m’ont toujours paru anodins et sans intérêt. Leurs simagrées m’ont toujours paru grandguignolesques. Deux entités distinctes coexistent sur cette terre : les autres et Elle. Avec elle, pas de colifichet.
Que fait-elle ? Elle passe devant moi sans daigner me regarder, court en direction de la salle de bain, repasse quelques instants plus tard sans un regard vers moi, sa mère. Quelle enfant consciencieuse ! Tout à son travail, comme elle le dit elle-même ! D’ailleurs, je me suis toujours demandé s’il ne fallait pas que je l’accompagne chez un psy. J’appréhende sa réaction. Mais elle a toujours été en avance, pour tout.
La voilà qui s’aperçoit enfin de mon existence :
« - Ferme les yeux, maman et tends ta main, me dit-elle de sa voix chantante.
- Oui, mon amour, maman est curieuse de savoir ce que tu as inventé aujourd’hui… »
Je ferme les yeux, j’attends avec toute la patience et l’amour d’une mère que la guillotine miniature qu’elle a fabriquée avec une lame de rasoir se referme sur mes doigts …
Je l’aime, oui ! Mais elle me fait peur !
Je la regarde : ce qu’elle est belle ! Je l’aime tant ! Je l’ai voulue si longtemps, espérée, attendue. J’ai prié pour elle, pour l’avoir.
Dès que j’ai posé mon regard sur elle, j’ai su que c’était un ange que Dieu m’envoyait, un défi à la mort, une rédemption de mes fautes. Cinq ans que je la regarde, je l’admire, cette enfant plus belle que le jour, ma plus belle réussite !
Son rire m’interpelle, elle joue dans le jardin. A travers la baie vitrée entre-ouverte, je l’observe sans mot dire : la regarder s’épanouir est devenu mon loisir préféré. La voir heureuse, évoluer dans notre éden suffit à mon bonheur. Je n’ai pas le droit de participer à ses jeux d’enfants. D’ailleurs, je n’ose l’interrompre ou lui parler, elle n’apprécie guère. Je ne veux pas la fâcher, elle pourrait se mettre en colère ou pire, ne plus m’aimer.
Elle ne me voit pas, toute absorbée qu’elle est à la confection d’un objet fait de bouts de brindilles assemblés. Elle s’applique : sa petite langue sortie témoigne de ses efforts pour bien faire. Elle rêve sans doute de faire naître de ses petits doigts si menus un jouet, une toupie, que sais-je ?
Je suis fière de son adresse, de sa minutie : quelle patience ! C’est mon enfant ! Les autres m’ont toujours paru anodins et sans intérêt. Leurs simagrées m’ont toujours paru grandguignolesques. Deux entités distinctes coexistent sur cette terre : les autres et Elle. Avec elle, pas de colifichet.
Que fait-elle ? Elle passe devant moi sans daigner me regarder, court en direction de la salle de bain, repasse quelques instants plus tard sans un regard vers moi, sa mère. Quelle enfant consciencieuse ! Tout à son travail, comme elle le dit elle-même ! D’ailleurs, je me suis toujours demandé s’il ne fallait pas que je l’accompagne chez un psy. J’appréhende sa réaction. Mais elle a toujours été en avance, pour tout.
La voilà qui s’aperçoit enfin de mon existence :
« - Ferme les yeux, maman et tends ta main, me dit-elle de sa voix chantante.
- Oui, mon amour, maman est curieuse de savoir ce que tu as inventé aujourd’hui… »
Je ferme les yeux, j’attends avec toute la patience et l’amour d’une mère que la guillotine miniature qu’elle a fabriquée avec une lame de rasoir se referme sur mes doigts …
Je l’aime, oui ! Mais elle me fait peur !
- PseudoDemi-dieu
Comme quoi, avec une même consigne, les textes n'ont rien à voir les uns avec les autres !
Bravo Mauvette et Rudie ! C'est difficile de se lancer.
Vos textes m'ont bien intéressés. Ils ont tous les deux l'avantage (important à mes yeux) de garder la tension jusqu'au bout. Jusqu'à la chute.
Bravo Mauvette et Rudie ! C'est difficile de se lancer.
Vos textes m'ont bien intéressés. Ils ont tous les deux l'avantage (important à mes yeux) de garder la tension jusqu'au bout. Jusqu'à la chute.
- PseudoDemi-dieu
Annabelle était sur le chemin du retour de l'école. Elle marchait le long de la route. Elle avait un long chemin à parcourir, un chemin épuisant, dont elle n'imaginait le terme qu'à grand peine. Elle rentrait souvent à pied de l'école, et elle avait toujours réussi à arriver à la maison. Mais à chaque fois, elle se sentait incapable de renouveler cet exploit.
Annabelle marchait donc, pas après pas, repère après repère : la droguerie où on trouvait un peu de tout, la place de l'église, avec l'église et la poste. Sur cette place, un nain la regardait passer, en marmonnant ce qui devait être des injures, ou des malédictions. Sa mère lui avait expliqué que c'était un nain particulier, avec un nom particulier, parce que son corps était proportionné, qu'il n'avait pas la grosse tête et les membres courts des autres nains. Elle n'osait pas accélérer le pas devant le nain, de peur d'attirer encore plus son attention et ses moqueries. Puis, tout de suite au coin de la place, la maison de Sylvie, une camarade de classe toujours bardée de colifichets comme une grande, et dans la rue suivante la maison du docteur avec les deux grands chiens dans la cour. Plus loin, la maison de l'institutrice de cp, que son père appelait « la vieille toupie ». Après c'était la limite du village et la zone artisanale. Les repères s'espaçaient, rendant le chemin plus long entre deux points d'appuis. La fin du parcours était constitué de plusieurs côtes successives, après le pont passant sous le périphérique. D'abord, la cote goudronnée passant devant l'école de médecine. Elle entendait sans les voir les chiens, dont on lui avait dit qu'ils servaient aux expériences médicales, hurler dans le chenil. Il lui arrivait souvent d'imaginer qu'elle les libèrerait. Mais elle avait peur de les voir. De voir leur plaies, le résultats des expériences médicales. Elle se trouvait lâche. Enfin il y avait le raidillon en terre qui montait jusqu'à la maison perdue dans la garrigue, là haut sur le plateau.
Sur ce long chemin, Annabelle se savait seule. Personne ne viendrait la chercher. Personne ne viendrait la délivrer de cette épreuve, personne ne viendrait la rassurer au passage devant le nain, lui prendre la main quand les chiens hurlaient. Il lui faudrait arriver au bout, coûte que coûte, même si elle rêvait de voir arriver la 4L familiale, et que parfois, même, elle croyait la voir au bout de la rue.
Elle savait que les autres enfants de l'école n'avaient pas une si longue route à faire. Ils habitaient au village, ou alors une voiture les attendait à la sortie de la classe. Mais elle n'était pas comme les autres enfants. Elle était moins belle, moins gentille, moins débrouillarde, moins maligne. C'est pour ça qu'elle était moins aimée, moins choyée, et qu'elle devait marcher sur ce chemin.
Annabelle se recroquevillait au fond d'elle même. Puisque personne ne viendrait, elle acceptait cette solitude, et même elle ne voyait plus les gens. Elle ne voulait rien avoir à faire avec un monde dont elle était indigne. Parfois, le long du chemin, on lui adressait la parole. L'institutrice, quand elle était dans son jardin par exemple. Elle ne répondait pas. D'ailleurs elle ne comprenait pas ce qu'on lui disait. Elle entendait les voix, les sons, mais ne comprenait pas ce qu'on lui voulait. Elle souriait et continuait son chemin.
En arrivant à la maison déserte, elle ressentait une toute petite fierté vite dissipée. Elle était trop fourbue et trop triste pour apprécier vraiment cette victoire. Elle se mettait alors méthodiquement à goûter.
Quand sa mère arrivait plus tard, bien plus tard, elle trouvait dans la poubelle les reliefs des agapes de sa fille. Les épluchures de deux kilos de clémentines, la boite vide d'un camembert, des pots de yaourts. Il lui était inutile d'ouvrir la huche à pain pour savoir qu'elle était vide et que ce soir ce serait biscottes pour tout le monde. « Annabelle ! Hurlait-elle d'une voix qui sentait sa guillotine. Viens voir ici ! ». Elle entendait alors un bruit de pas lourd dans le couloir et voyait sa fille s'approcher en se dandinant sur ses jambes grasses, un sourire un peu niais fendant sa face de lune trop pleine. La mère renonçait alors à parler de toute cette nourriture disparue, transformée prochainement en kilos de graisse alourdissant encore cette gamine grand-guignolesque qu'elle n'arrivait plus à regarder en face. Sans parler de devoir sortir en ville avec elle. Sans parler de la corvée de shopping pour habiller cette cruelle blessure dont elle avait bien du mal à admettre qu'elle était la génitrice. En regardant Annabelle plantée devant elle, avec son allure de pachyderme insouciant, elle croyait volontiers au chemin de croix mais ne voyait nulle rédemption. « Rien, Annabelle, rien... Ton père est rentré ? »
- PseudoDemi-dieu
Heu... hum.... Je me suis pris les pieds dans le tapis. Si un modo passe par là et veux bien déplacer mon sujet dans le post "atelier d'écriture"... Merci
- MauvetteÉrudit
Franchement, Rudie et Pseudo, vous m'impressionnez : j'ai beaucoup de mal à faire du narratif, à construire une histoire. Vous y parvenez avec si peu de mots ! Chapeau !!!
Personnellement, je suis assez surprise par le traitement du thème : à première vue, en lisant "cruautés enfantines", je m'attendais à des enfants se battant dans une cour d'école (c'est sans doute pour cela que mon texte tombe un peu dans le gore...), ou que sais-je encore... Mais les trois textes évoquent une cruauté bien plus sournoise, que seuls les adultes sont susceptibles de ressentir. C'est assez facinant.
Le texte de Pseudo me touche tout particulièrement.
Je suis assez impatiente d'en lire d'autres...
Personnellement, je suis assez surprise par le traitement du thème : à première vue, en lisant "cruautés enfantines", je m'attendais à des enfants se battant dans une cour d'école (c'est sans doute pour cela que mon texte tombe un peu dans le gore...), ou que sais-je encore... Mais les trois textes évoquent une cruauté bien plus sournoise, que seuls les adultes sont susceptibles de ressentir. C'est assez facinant.
Le texte de Pseudo me touche tout particulièrement.
Je suis assez impatiente d'en lire d'autres...
- lulucastagnetteEmpereur
Excellent... Je me régale en vous lisant !
Bravo à toutes les trois !!
Bravo à toutes les trois !!
- AnacycliqueÉrudit
Ouhouh ! J'adoooore ! Merci pour les néo-pièces et néo-nouvelles !
- papillonbleuEsprit éclairé
J'aime beaucoup ton texte, pseudo - je voulais te le dire. Le changement de point de vue rend la fin saisissante.
- CelebornEsprit sacré
Je vous propose ma participation, alors. Bon, c'est assez particulier, hein !
On ferait comme on aurait dit qu'on ferait
- Tu sais que je t'adore ? Tu es si beau que je pourrais te manger tout cru ! Tu le sais que je t'aimes ? Et toi, et toi, dis ? Tu m'aimes ? Tu m'aimes aussi ? Tu ne me dis rien ? Tu sais que je pourrais te forcer à m'aimer ? Tu le sais, hein ? On serait très heureux et on s'aimerait beaucoup, et même que si tu ne m'aimerais plus, eh bien tu serais obligé quand même ! Ce serait un crime terrible de ne pas m'aimer ! On te prendrait tes beaux colifichets, on les jetterait aux ordures, et même qu'on ne te les rendrait pas ! Et on te menacerait très très fort ! On t'enfermerait dans une toute petite boîte et puis on oublierait que tu es dans la boîte, et tu n'aurais pas de nourriture ! Ou alors des gros vers gluants dégoûtants ! Et puis on ferait tourner la boîte comme une toupie, et tu aurais très mal au cœur, et on continuerait quand même ! Ou alors ou alors tu n'aurais plus de parents et on les remplacerait par des martiens ! Ou alors ou alors ou alors tu n'aurais plus de télévision et tu serais obligé de lire des livres ! Hein que c'est méchant, ça ! Et comme ça eh bien tu m'aimerais pour toujours ! Et si tu ne voudrais pas quand même, eh bien alors on te trouverait des supplices grand-guignolesques, avec des guillotines pour te couper les doigts des pieds et des araignées qu'on te ferait rentrer par les oreilles et qui te mangeraient de l'intérieur ! Et on te ferait souffrir très très très longtemps, sans rédemption possible, et tu l'aurais bien mé...
- Mmmmmhhhhh.... [baille].... Tu me disais quelque chose, chérie ? J'aimerais encore dormir un peu, s'il te plaît, je suis rentré tard hier soir... Mmmhhhh....
- Bien sûr, trésor. Rendors-toi. Dors bien. Dors. Et sinon on demanderait à une horrible sorcière de te jeter un très très vilain sort qui te changerait en rat, ou alors on prendrait la lampe de chevet qui est sur la table de nuit, on crierait "je sais que tu me trompes depuis plusieurs mois, salaud !", on te la fracasserait sur la tête, et puis on se mettrait à sangloter tout doucement et à gémir qu'on t'aimait très fort...
On ferait comme on aurait dit qu'on ferait
- Tu sais que je t'adore ? Tu es si beau que je pourrais te manger tout cru ! Tu le sais que je t'aimes ? Et toi, et toi, dis ? Tu m'aimes ? Tu m'aimes aussi ? Tu ne me dis rien ? Tu sais que je pourrais te forcer à m'aimer ? Tu le sais, hein ? On serait très heureux et on s'aimerait beaucoup, et même que si tu ne m'aimerais plus, eh bien tu serais obligé quand même ! Ce serait un crime terrible de ne pas m'aimer ! On te prendrait tes beaux colifichets, on les jetterait aux ordures, et même qu'on ne te les rendrait pas ! Et on te menacerait très très fort ! On t'enfermerait dans une toute petite boîte et puis on oublierait que tu es dans la boîte, et tu n'aurais pas de nourriture ! Ou alors des gros vers gluants dégoûtants ! Et puis on ferait tourner la boîte comme une toupie, et tu aurais très mal au cœur, et on continuerait quand même ! Ou alors ou alors tu n'aurais plus de parents et on les remplacerait par des martiens ! Ou alors ou alors ou alors tu n'aurais plus de télévision et tu serais obligé de lire des livres ! Hein que c'est méchant, ça ! Et comme ça eh bien tu m'aimerais pour toujours ! Et si tu ne voudrais pas quand même, eh bien alors on te trouverait des supplices grand-guignolesques, avec des guillotines pour te couper les doigts des pieds et des araignées qu'on te ferait rentrer par les oreilles et qui te mangeraient de l'intérieur ! Et on te ferait souffrir très très très longtemps, sans rédemption possible, et tu l'aurais bien mé...
- Mmmmmhhhhh.... [baille].... Tu me disais quelque chose, chérie ? J'aimerais encore dormir un peu, s'il te plaît, je suis rentré tard hier soir... Mmmhhhh....
- Bien sûr, trésor. Rendors-toi. Dors bien. Dors. Et sinon on demanderait à une horrible sorcière de te jeter un très très vilain sort qui te changerait en rat, ou alors on prendrait la lampe de chevet qui est sur la table de nuit, on crierait "je sais que tu me trompes depuis plusieurs mois, salaud !", on te la fracasserait sur la tête, et puis on se mettrait à sangloter tout doucement et à gémir qu'on t'aimait très fort...
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- MarianneNiveau 8
En effet, c'est particulier. J'aime bien.
- PseudoDemi-dieu
Celeborn ? J'adore ton texte !
Après tout, l'enfant est en nous tous !
Après tout, l'enfant est en nous tous !
- papillonbleuEsprit éclairé
Ah oui, génial ton texte Celeborn !
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