- BaldredEsprit éclairé
Pourquoi 3,14159 a écrit:Vieux_Mongol a écrit:Oui, curieusement la grille avec les pourcentages était peu connue alors qu'elle était publique.
Et ça dure toujours ! Il suffit de faire un petit sondage en SdP pour savoir qui va sur l'ENSAP pour vérifier sa fiche de traitement. La profession touche trop !
Je vois au moins deux raisons.
La première est que le déroulement de carrière parait longtemps sans enjeu, mécanique, ce qui n'est pas faux. Et encore plus depuis le PPCR qui a bridé les progressions les plus intéressantes (l'ex grand choix). L'absurdité du PPCR, et son relativement faible enjeu d'accélération conduit beaucoup de profs à s'en désintéresser, et à se retourner contre les autres profs : une promotion ne pouvant relever que des petits arrangements, de la courtisanerie ou d'une promotion canapé, faisant de l'exceptionnel une généralité auto dévalorisante.
La deuxième est sans doute en partie un effet de la première : nous nous désintéressons de ce que nous ne maitrisons pas. Mais nous gardons la face en revendiquant de ne pas nous y intéresser, de ne pas être carriériste. Confusion commode : surveiller sa carrière n'est pas être carriériste, mais se reconnaitre une valeur professionnelle qui se mesure aussi par une juste rétribution/promotion. Il est donc question d'argent, et si possible de plus d'argent (ou autres avantages, le temps par exemple). Cela peut paraitre sale à certains.
- TungstèneNiveau 5
Excellente analyse, très clairement exposée. Du Baldred, en somme !
Merci beaucoup de partager ta vision avec nous.
Merci beaucoup de partager ta vision avec nous.
- YansoNiveau 6
Baldred a écrit:
Il y a un problème dans les deux sens :
Les IPR paresseux qui ne voyaient pas du tout le lien entre inspection et progression de carrière. C'est peut-être moins vrai depuis le PPCR .
Les profs qui ne savaient pas qu'ils pouvaient aborder la question de leur carrière au cours de l'entretien, ou pire qui n'osaient pas pour diverses raisons.
J'ai posé la question lors d'une inspection, c'était l'ancien système. Il m'a regardé un peu surpris et m'a montré un tableau des notes pédagogiques divisé en trois : ancienneté, choix, grand choix. Il m'a expliqué où il me positionnait et les conséquences sur ma carrière. J'ai découvert que la plupart de mes collègues ignoraient cette grille.
Alors oui, tu as raison, il faut être direct, suivre sa carrière, revendiquer quand c'est nécessaire, connaitre le fonctionnement du système (dans la mesure du possible...).
J'ai pu ainsi découvrir que mon dossier à l'inspection comportait une erreur, coup de pot : c'etait en ma faveur.
C'est exactement ce qui m'est arrivé. Inspecté au début de ma seconde année de ma titularisation, lors de mon retour dans mon académie où j'ai fais mon stage, par le même inspecteur qui m'inspectait pendant l'année de stage, je lui ai dis que je ne comprennais pourquoi j'étais encore inspecté. Il a eu un large sourire et m'a expliqué ces histoires de petit, moyen et grand choix en terminant par "faîtes moi confiance, je vous rends service et ce n'est pas à moi de vous expliquer cela mais à votre syndicat".
J'ai récupéré ce tableau avec les chances de passage à l'échelon suivant les notes.
A l'époque la première note pédagogique était fonction de la place au concours.
A partir de la j'ai compris qu'il y avait des dates importantes pour demander une inspection et passer au grand choix.
Je n'ai jamais pu partager cela avec les collègues car dès que je commençais à en parler on me couper en me traitant de carrièriste.
- BaldredEsprit éclairé
Tungstène a écrit:Excellente analyse, très clairement exposée. Du Baldred, en somme !
Merci beaucoup de partager ta vision avec nous.
Merci
Quant aux visions, il faut que j'arrête le yopo...
- Pourquoi 3,14159Érudit
Yanso a écrit:Baldred a écrit:
Il y a un problème dans les deux sens :
Les IPR paresseux qui ne voyaient pas du tout le lien entre inspection et progression de carrière. C'est peut-être moins vrai depuis le PPCR .
Les profs qui ne savaient pas qu'ils pouvaient aborder la question de leur carrière au cours de l'entretien, ou pire qui n'osaient pas pour diverses raisons.
J'ai posé la question lors d'une inspection, c'était l'ancien système. Il m'a regardé un peu surpris et m'a montré un tableau des notes pédagogiques divisé en trois : ancienneté, choix, grand choix. Il m'a expliqué où il me positionnait et les conséquences sur ma carrière. J'ai découvert que la plupart de mes collègues ignoraient cette grille.
Alors oui, tu as raison, il faut être direct, suivre sa carrière, revendiquer quand c'est nécessaire, connaitre le fonctionnement du système (dans la mesure du possible...).
J'ai pu ainsi découvrir que mon dossier à l'inspection comportait une erreur, coup de pot : c'etait en ma faveur.
C'est exactement ce qui m'est arrivé. Inspecté au début de ma seconde année de ma titularisation, lors de mon retour dans mon académie où j'ai fait mon stage, par le même inspecteur qui m'inspectait pendant l'année de stage, je lui ai dit que je ne comprenais pourquoi j'étais encore inspecté. Il a eu un large sourire et m'a expliqué ces histoires de petit, moyen et grand choix en terminant par "faîtes moi confiance, je vous rends service et ce n'est pas à moi de vous expliquer cela mais à votre syndicat".
J'ai récupéré ce tableau avec les chances de passage à l'échelon suivant les notes.
A l'époque la première note pédagogique était fonction de la place au concours.
A partir de la j'ai compris qu'il y avait des dates importantes pour demander une inspection et passer au grand choix.
Je n'ai jamais pu partager cela avec les collègues car dès que je commençais à en parler on me coupait en me traitant de carriériste.
Heureusement qu'on a des collègues aussi altruistes, au moins nous, nous pouvons faire carrière
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- BaldredEsprit éclairé
- elisa18Neoprof expérimenté
Ah oui, la médiane !
Si tu étais au dessus de la tranche pour la note administrative, ton chef d'établissement devait faire un courrier expliquant cette notation, et ta note était baissée à la péréquation.
Que de souvenirs !
Si tu étais au dessus de la tranche pour la note administrative, ton chef d'établissement devait faire un courrier expliquant cette notation, et ta note était baissée à la péréquation.
Que de souvenirs !
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