Re: Correction du DNB 2024

Melyne5 a écrit:Courrier reçu :

Commission d’harmonisation du DNB général
Vademecum - 2024
Phase de correction
Une fois le barème présenté, les correcteurs corrigent leur lot de copie. Ils sont invités à
échanger avec le coordonnateur ou leurs collègues en cas de doute. Les IA-IPR seront joignables,
selon des modalités précisées lors des réunions de coordonnateurs par disciplines.
Quand un correcteur a fini de corriger son lot, il saisit ses notes et valide son lot de copies sans
le verrouiller. Ses notes pourront être modifiées par la commission d’harmonisation.
Commission d’harmonisation
L’assouplissement dans l’interprétation par la DGESCO du texte du 12 janvier 2024 permet à la
commission de se tenir même si des correcteurs sont absents. Néanmoins, la participation du
plus grand nombre est souhaitée afin que les décisions soient prises collégialement et que les
correcteurs concernés par une éventuelle modification de leurs notes puissent participer à cette
collégialité. Pour assurer un quorum, il a été décidé que pour chaque centre et discipline, la
commission d’harmonisation soit formée selon le protocole suivant.
La commission comporte au minimum les coordonnateurs et cinq professeurs désignés par le
hasard. La lettre « M » a été tirée au sort cette année. Les cinq professeurs non coordonnateurs,
par ordre alphabétique de leur patronyme en commençant par « M » dans la liste des
correcteurs, font nécessairement partie de la commission. En outre, les correcteurs non retenus
cette année pourront participer aux travaux de cette commission.
Missions de la commission d’harmonisation
1. Les notes de chaque correcteur sont rentrées dans le fichier tableur fourni.
2. Une fois les copies corrigées et toutes les notes rentrées, la commission d’harmonisation
identifie les lots de copies dont la moyenne est discordante par rapport à la moyenne du
centre de correction. Le tableur fourni permet de repérer visuellement les lots dont la
moyenne n’est pas dans l’intervalle [moyenne +/- écart-type].
a. Pour chacun de ces lots, la commission relira 4 copies au moins pour évaluer si la
discordance provient du lot ou si elle relève d’une interprétation différente du
barème.
b. Si la discordance relève d’une interprétation différente du barème, la commission
peut alors décider d’augmenter ou de diminuer la moyenne du lot de copie et
changer les notes du lot.
c. Si un lot à reprendre avait été par inadvertance verrouillé par le correcteur, le
coordonnateur contacte la DEC qui le déverrouillera.
3. La DEC se charge de verrouiller l’ensemble des lots à l’issue des commissions.
4. Tous les changements opérés doivent être consignés sur le PV d’harmonisation.
Pour les IA-IPR,

le doyen des IA-IPR

Quelle usine à gaz pour un diplôme dont tout le monde se contrefout !

L'établissement ferme le midi ? Et si on veut corriger quand même ? Ça suffit, les mesures vexatoires. Aucun établissement ne ferme à ces horaires, on a parfois des cours sur ces heures, et là ils veulent vous empêcher de corriger ? J'espère que vous ne vous laisserez pas faire.

Fires of Pompeii a écrit:L'établissement ferme le midi ? Et si on veut corriger quand même ? Ça suffit, les mesures vexatoires. Aucun établissement ne ferme à ces horaires, on a parfois des cours sur ces heures, et là ils veulent vous empêcher de corriger ? J'espère que vous ne vous laisserez pas faire.

On a déjà fait remonter à notre principal adjoint (il s'agit de notre propre établissement) : alors d'après ce qu'il nous dit, si on veut rester, ça peut se décider au cas par cas mais en nous répétant un nombre incalculable de fois que les copies sont sous notre responsabilité, hors de question de les laisser seules dans la salle ...

Bref, tout comme toi, je ressens une grande infantilisation mais depuis l'arrivée de notre principale, c'est à la décision qui sera le plus vexatoire. Ce matin, il fallait qu'on émarge pour la surveillance ... (c'est nouveau chez nous).

EdithW a écrit:Vous ne répartissez pas les copies restantes entre les correcteurs qui ont fini?

En quel honneur ?

Fenrir a écrit:

EdithW a écrit:Vous ne répartissez pas les copies restantes entre les correcteurs qui ont fini?

En quel honneur ?

Peut être l'entraide... Chez nous personne ne part tant que tout le monde n'a pas fini, donc on se mobilise tous pour aider ceux qui sont plus lents.

moi c'est moi a écrit:

Fenrir a écrit:

EdithW a écrit:Vous ne répartissez pas les copies restantes entre les correcteurs qui ont fini?

En quel honneur ?

Peut être l'entraide... Chez nous personne ne part tant que tout le monde n'a pas fini, donc on se mobilise tous pour aider ceux qui sont plus lents.

Ca dépend des causes de la lenteur ...
Prôner l'entraide quand certains font 15 pauses et vont manger pendant deux heures ... Non merci.

Il va se passer la même chose qu'il y a quelques années pour l'EAF : pour ne pas avoir à recorriger leurs copies, beaucoup vont trafiquer leur moyenne à la hausse. C'est ainsi qu'il y a 20 ans la moyenne des écrits était à 9 et qu'aujourd'hui elle est à 12.

Ah, oui, donc il suffit de traîner. Comme ça les autres font ton travail, et gratuitement en plus. Et en plus tu récupères l'aumône du rectorat.
Dans ce cas là on peut aussi mutualiser le travail de correction toute l'année aussi, après tout.

C'est n'importe quoi de corriger les copies des autres. Ca va bien le bénévolat. Une de mes collègues corrigeait sur les 2 jours. On aurait dû lui prendre des copies?

frimoussette77 a écrit:

moi c'est moi a écrit:

Fenrir a écrit:

EdithW a écrit:Vous ne répartissez pas les copies restantes entre les correcteurs qui ont fini?

En quel honneur ?

Peut être l'entraide... Chez nous personne ne part tant que tout le monde n'a pas fini, donc on se mobilise tous pour aider ceux qui sont plus lents.

Ca dépend des causes de la lenteur ...
Prôner l'entraide quand certains font 15 pauses et vont manger pendant deux heures ... Non merci.

Oui, quand je fumais, je faisais plein de pauses clopes, donc je finissais après d'autres et j'aurais trouvé ça saugrenu qu'on me prenne mes copies restantes.

Sauf que j'ai pas envie de partir a 18h parce que 3 collègues ont décidé de traîner. Je répète, chez nous personne ne part tant que toutes les notes ne sont pas rentrées.

Ah, mais parce qu'on vous retiens sinon ?

moi c'est moi a écrit:Sauf que j'ai pas envie de partir a 18h parce que 3 collègues ont décidé de traîner. Je répète, chez nous personne ne part tant que toutes les notes ne sont pas rentrées.

N'importe quoi !
Je ne me gênerais pas pour partir.

Ah mais moi quand je pars à 18h, c'est que j'ai bien avancé.
Qu'est-ce que j'ai hâte que la journée de jeudi soir passée...

En français, j'avoue que c'est fréquent que l'on s'entraide pour quelques copies, d'autant qu'il arrive que certaines aient plus de copies que d'autres.

Il faut contacter un syndicat si on vous force à rester alors que vous avez fini votre lot.
Sinon, vous pouvez tous et toutes corriger très très très lentement et finir à 20h.... araignée

Je poserai la question.

moi c'est moi a écrit:

Fenrir a écrit:

EdithW a écrit:Vous ne répartissez pas les copies restantes entre les correcteurs qui ont fini?

En quel honneur ?

Peut être l'entraide... Chez nous personne ne part tant que tout le monde n'a pas fini, donc on se mobilise tous pour aider ceux qui sont plus lents.

C'est vraiment sympa. J'aimerais bien être dans le même centre de correction que toi. Tous les ans, je vois des collègues correcteurs partir assez tôt, parfois après seulement 2 heures et sans dire au revoir. Peu leur importe si d'autres auraient besoin d'un peu d'aide.

moi c'est moi a écrit:Sauf que j'ai pas envie de partir a 18h parce que 3 collègues ont décidé de traîner. Je répète, chez nous personne ne part tant que toutes les notes ne sont pas rentrées.

Personne n’a le droit de vous séquestrer.

En Île de France, j'ai toujours connu des centres de correction avec interdiction de partir s'il reste des copies non corrigées. Et je trouve ça profondément injuste. Les premiers à avoir fini terminent les tas des autres de la salle, qui pour certains font biiieeen exprès de traîner (à grands renforts de pauses café/cigarettes etc). Une année où j'étais avec des collègues correcteurs particulièrement lents (un délire), j'ai fait plus d'une centaine de copies à moi-seule. Non stop 10h-18h.
La pause obligatoire pour le déjeuner j'ai connu aussi une année (l'établissement par ailleurs n'avait pas prévu de repas, et on était en rase campagne avec impossibilité d'aller manger quelque part, nous avons attendu 1h dans le couloir devant la salle pour pouvoir y retourner). Infantilisation +++ Ils nous avaient dit "c'est pour ne pas que ceux qui ont besoin vraiment d'une pause se sentent lésés"...
Bref, cette journée me déprime chaque année, c'est un concentré d'absurdités.

Jul a écrit:

moi c'est moi a écrit:

Fenrir a écrit:

EdithW a écrit:Vous ne répartissez pas les copies restantes entre les correcteurs qui ont fini?

En quel honneur ?

Peut être l'entraide... Chez nous personne ne part tant que tout le monde n'a pas fini, donc on se mobilise tous pour aider ceux qui sont plus lents.

C'est vraiment sympa. J'aimerais bien être dans le même centre de correction que toi. Tous les ans, je vois des collègues correcteurs partir assez tôt, parfois après seulement 2 heures et sans dire au revoir. Peu leur importe si d'autres auraient besoin d'un peu d'aide.

Ils ont fait leur travail, pour quelle raison devraient-ils rester? Sérieusement... Vos collègues corrigent vos copies habituellement parce que vous corrigez lentement aussi? Je suis très lente en correction et mes collègues plus rapides, je leur refourgue mes paquets? Franchement c'est n'importe quoi. Ils ont bien raison de partir s'ils ont terminé.

Laplume a écrit:En Île de France, j'ai toujours connu des centres de correction avec interdiction de partir s'il reste des copies non corrigées. Et je trouve ça profondément injuste. Les premiers à avoir fini terminent les tas des autres de la salle, qui pour certains font biiieeen exprès de traîner (à grands renforts de pauses café/cigarettes etc). Une année où j'étais avec des collègues correcteurs particulièrement lents (un délire), j'ai fait plus d'une centaine de copies à moi-seule. Non stop 10h-18h.
La pause obligatoire pour le déjeuner j'ai connu aussi une année (l'établissement par ailleurs n'avait pas prévu de repas, et on était en rase campagne avec impossibilité d'aller manger quelque part, nous avons attendu 1h dans le couloir devant la salle pour pouvoir y retourner). Infantilisation +++ Ils nous avaient dit "c'est pour ne pas que ceux qui ont besoin vraiment d'une pause se sentent lésés"...
Bref, cette journée me déprime chaque année, c'est un concentré d'absurdités.

Non mais en fait le délire c'est que vous acceptiez cela. Il faut corriger son tas et partir. Point. Vous pouvez même rentrer les notes si vous êtes sympa. Une menace d'appeler la police en cas de séquestration devrait ramener le chef de centre à la raison. Il n'y a pas de raison qu'ils se privent si vous le faites. Pareil pour les collègues lents, c'est bien tranquille du coup.

La plupart du temps le principal de l'établissement lui-même veille à ce que personne ne parte avant. De toute façon impossible de signer le PV de rendu des copies avant les autres. Donc si je pars plus tôt, je peux tout simplement être accusée de ne pas être venue du tout ou d'avoir embarqué mon tas puisque je n'aurais pas signé. Cela dit je ne sais pas ce que je risque en vrai^^

Cléopatra2 a écrit: Une menace d'appeler la police en cas de séquestration devrait ramener le chef de centre à la raison. Il n'y a pas de raison qu'ils se privent si vous le faites. Pareil pour les collègues lents, c'est bien tranquille du coup.

C'est exactement ce que j'allais ajouter.

Laplume a écrit:La plupart du temps le principal de l'établissement lui-même veille à ce que personne ne parte avant. De toute façon impossible de signer le PV de rendu des copies avant les autres. Donc si je pars plus tôt, je peux tout simplement être accusée de ne pas être venue du tout ou d'avoir embarqué mon tas puisque je n'aurais pas signé. Cela dit je ne sais pas ce que je risque en vrai^^

Ne serait-ce pas un faux et usage de faux. Oh, et je pense que je préfèrerais encore perdre un trentième.

Le problème c'est que ce n'est pas vraiment une séquestration : la mission est présentée comme collective, pas individuelle. Je peux partir mais dans ce cas la mission est considérée comme non accomplie.

Fesseur Pro a écrit:

moi c'est moi a écrit:Sauf que j'ai pas envie de partir a 18h parce que 3 collègues ont décidé de traîner. Je répète, chez nous personne ne part tant que toutes les notes ne sont pas rentrées.

N'importe quoi !
Je ne me gênerais pas pour partir.

Pour nous c'est pareil, brevet ou autre niveau de corrections. Interdiction de partir tant que toutes les corrections ne sont pas terminées. J'en ai déjà parlé sur un autre fil. Plus de paquets nominatifs donc c'est plus facile de redistribuer. Les plus rapides dans les corrections sont punis systématiquement avec ce système. Et non on ne peut pas partir: cette année, encore mieux, les coordos nous ont royalement apporté les bordereaux à remplir quand ils ont été bien sûrs que l'entraide avait bien fonctionné, c'est-à-dire bien avant dans l'après-midi pour des corrections qui nous avaient pris pour la plupart une demi-journée et un chouÏa de demi-heure.
Nous nous en plaignons amèrement. En général je dis ce que je je pense et cette fois-ci encore j'ai bien râlé. Mais rien ne se passe.
C'est vrai, je pourrais sans doute planter là tout le monde avec les notes à rentrer et les bordereaux à mon nom. Mais je ne le fais pas. Je suis sans doute faible et lâche.
Maintenant si ici quelqu'un a une méthode pour qu'on en finisse avec cette caporalisation (parce que les coordos relaient avec vigueur ce qui dans mon académie est une consigne officielle depuis environ dix ans), et pour arriver à passer outre cette infantilisation, je suis tout ouïe.