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- Fabrice25Habitué du forum
Cléopatra2 a écrit:Le CDE peut changer un edt, mais pas sur des classes au hasard! Exemple : mardi prochain ma classe de 2deX est en sortie. Sur mon heure libérée, le chef peut me mettre la 2de Y que j'aurais dû avoir le vendredi. Voire déplacer mon heure de 2deX à la place de la 2de Y le vendredi pour que personne ne perde d'heure. Mais il ne peut pas me coller la 2de A qui n'est pas ma classe.
Le chef doit te demander l'autorisation avant d'opérer un changement d'EDT...
- AstuceNiveau 7
Malavita a écrit:Tu réponds que cette heure sera récupérée telle date car tu accompagnes une sortie scolaire.
Je pense malheureusement que c'est la bonne stratégie : remplir une demande d'autorisation d'absence et indiquer les heures supplémentaires bénévoles que tu as accomplies comme récupération.
- ZeSandmanFidèle du forum
Fabrice25 a écrit:Cléopatra2 a écrit:Le CDE peut changer un edt, mais pas sur des classes au hasard! Exemple : mardi prochain ma classe de 2deX est en sortie. Sur mon heure libérée, le chef peut me mettre la 2de Y que j'aurais dû avoir le vendredi. Voire déplacer mon heure de 2deX à la place de la 2de Y le vendredi pour que personne ne perde d'heure. Mais il ne peut pas me coller la 2de A qui n'est pas ma classe.
Le chef doit te demander l'autorisation avant d'opérer un changement d'EDT...
Non pas du tout, l'EDT n'est pas contractuel, il ne fait pas partie de l'état des services d'enseignement (VS). Seules les classes ou groupes que l'on a en charge y figurent, ainsi que le nombre d'heures que l'on doit à chacune.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Manu7Expert spécialisé
Il me semble très important, avant de s'opposer à un CDE de savoir s'il a raison ou pas. N'oublions pas que dans le cadre de la mise en place des EPI dans certains collèges, les EDT changent toutes les semaines. Et aucun texte ne nous rend maître de notre EDT, le respect des ORS ne signifie pas que le lundi matin en H1 on doit obligatoirement avoir la classe de 6A. Et si on veut changer cela avoir il faut demander l'autorisation au prof. Il est clair qu'en cas de changement la politesse est toujours la bienvenue. Mais quand un collège travaille avec des changements d'EDT hebdomadaire alors les profs et les élèves sont généralement informé une semaine à l'avance. Certains ont grincé des dents mais finalement les syndicats ont déclarés qu'il n'y avait rien à redire. Et justement dans le cadre de cette organisation des EPI parfois un prof peut intervenir dans un groupe qui n'est pas une classe où il n'a aucun élève habituellement.
Pour ma part j'ai pensé pendant longtemps que justement pour les voyages scolaires, nous étions sympas de jouer le jeu des remplacements et qu'il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin. Quand j'étais membre du CSE, j'ai voulu éclaircir toutes les habitudes liées aux voyages ou sorties scolaires et là les syndicats contactés m'ont clairement indiqué que les aménagements d'EDT pendant un voyage scolaire étaient respectueux des règles. A mon avis, il est préférable de demander l'avis des syndicats avant de s'opposer à son CDE. Surtout ceux suceptible de nous défendre si vraiment on veut s'opposer fermement.
Au sujet des EDT, le syndicat a rappelé que si les changements d'EDT étaient soumis à l'autorisation des profs alors aucun changement ne serait possible, alors que parfois ils sont indispensables pour de nombreuses raisons comme dans le cadre d'un remplacement de longue durée, même si c'est très désagréable, au pire on peut même nous demander de changer une classe. Il n'est pas gravé dans le marbre qu'on sera toujours libre le vendredi après-midi sur toute l'année. Cela arrive de temps en temps qu'un remplaçant soit aussi sur un autre établissement donc son arrivée peut chambouler notre EDT pour le reste de l'année.
Pour ma part j'ai pensé pendant longtemps que justement pour les voyages scolaires, nous étions sympas de jouer le jeu des remplacements et qu'il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin. Quand j'étais membre du CSE, j'ai voulu éclaircir toutes les habitudes liées aux voyages ou sorties scolaires et là les syndicats contactés m'ont clairement indiqué que les aménagements d'EDT pendant un voyage scolaire étaient respectueux des règles. A mon avis, il est préférable de demander l'avis des syndicats avant de s'opposer à son CDE. Surtout ceux suceptible de nous défendre si vraiment on veut s'opposer fermement.
Au sujet des EDT, le syndicat a rappelé que si les changements d'EDT étaient soumis à l'autorisation des profs alors aucun changement ne serait possible, alors que parfois ils sont indispensables pour de nombreuses raisons comme dans le cadre d'un remplacement de longue durée, même si c'est très désagréable, au pire on peut même nous demander de changer une classe. Il n'est pas gravé dans le marbre qu'on sera toujours libre le vendredi après-midi sur toute l'année. Cela arrive de temps en temps qu'un remplaçant soit aussi sur un autre établissement donc son arrivée peut chambouler notre EDT pour le reste de l'année.
- Cléopatra2Guide spirituel
Tout le monde est d'accord sur l'EDT. Le problème vient de la classe. Non, on ne peut pas prendre une classe qu'on n'a pas, ou alors en HSE.
- Manu7Expert spécialisé
Fabrice25 a écrit:Cléopatra2 a écrit:Le CDE peut changer un edt, mais pas sur des classes au hasard! Exemple : mardi prochain ma classe de 2deX est en sortie. Sur mon heure libérée, le chef peut me mettre la 2de Y que j'aurais dû avoir le vendredi. Voire déplacer mon heure de 2deX à la place de la 2de Y le vendredi pour que personne ne perde d'heure. Mais il ne peut pas me coller la 2de A qui n'est pas ma classe.
Le chef doit te demander l'autorisation avant d'opérer un changement d'EDT...
Cette formulation me dérange, cela sous-entend qu'un CDE ne pourrait pas faire de changement d'EDT si le prof refuse.
- SolgaNiveau 6
Doit/ne doit pas... beaucoup de points abordés ces derniers temps, et notamment celle du remplacement comme il est question ici, relèvent d'usage et se situent dans une zone grise d'un point de vue juridique. Inutile à mon avis de retourner le web à la recherche d'un hypothétique texte cadrant en notre faveur.
L'usage est justement en train de changer. Avant, je trouve qu'on pouvait davantage fonctionner en bonne intelligence avec le CDE sur une logique de "donnant-donnant" en interne (en fonction du CDE bien sûr...)
Aujourd'hui , la consigne et la tendance, que ce soit dans le privé ou le public, sont de chercher à nous imposer des heures non rémunérées quand, pour x ou y raison indépendante de notre volonté, nous aurons un trou dans notre EDT.
L'EN caresse donc l'espoir d'améliorer ainsi ses statistiques de remplacement sans débourser un rond.
Notre CDE a essayé de nous faire avaler cette couleuvre en début d'année scolaire en nous expliquant que "c'était bien normal" et que ces heures étaient dues quel que soit le contexte...
Finalement comme l'équipe pédagogique a serré les rangs, cela n'a pas eu lieu.
Sans un minimum de rapport de force, il ne va plus falloir espérer grand chose. À chacun de se positionner, ou pas.
L'usage est justement en train de changer. Avant, je trouve qu'on pouvait davantage fonctionner en bonne intelligence avec le CDE sur une logique de "donnant-donnant" en interne (en fonction du CDE bien sûr...)
Aujourd'hui , la consigne et la tendance, que ce soit dans le privé ou le public, sont de chercher à nous imposer des heures non rémunérées quand, pour x ou y raison indépendante de notre volonté, nous aurons un trou dans notre EDT.
L'EN caresse donc l'espoir d'améliorer ainsi ses statistiques de remplacement sans débourser un rond.
Notre CDE a essayé de nous faire avaler cette couleuvre en début d'année scolaire en nous expliquant que "c'était bien normal" et que ces heures étaient dues quel que soit le contexte...
Finalement comme l'équipe pédagogique a serré les rangs, cela n'a pas eu lieu.
Sans un minimum de rapport de force, il ne va plus falloir espérer grand chose. À chacun de se positionner, ou pas.
- Clecle78Bon génie
Deux chefs différents m'ont assigné une surveillance ou une suppléance pendant des heures de trou sous prétexte que j'étais déjà là. Les deux fois j'ai répliqué que j'avais un rendez-vous sur ces plages horaires (une heure de trou en avant dernière heure sur laquelle j'avais calé mon cours de chant et un trou de 4h pendant lequel je rentrais déjeuner chez moi). Je ne me plaignais quasiment jamais de mes emplois du temps même pas terribles mais pas question de faire du bénévolat et d'arranger la direction sous prétexte que j'étais disponibles sur mes trous alors que j'avais tout fait pour optimiser ce temps "perdu". Ils étaient à chaque fois très étonnés de mon refus mais bien obligés d'avaler la couleuvre ...
- ZeSandmanFidèle du forum
J'ajoute que dans la situation décrite par @Lyorane l'heure demandée par le CDE relève pleinement du protocole RCD de l'établissement, et pas de la redéfinition du service de l'enseignant par le CDE. S'il est vrai que ce dernier "fixe" le service comme le rappelle @Mathador, il ne faut pas penser qu'il en décide quand bon lui chante, ce n'est pas ce que signifie "fixer". Au contraire cela appelle à la notion de stabilité, qui entre en résonance avec la définition des HSE, "service supplémentaire [qui] ne comporte pas un horaire régulier". Le CDE fixe chaque année le service des enseignants, par le moyen de l'ESE (VS) ; c'est par rapport à ce document que l'on définit si un horaire est régulier ou non, et implique ou pas une HSE.
L'heure demandée relève du RCD et donc du nouveau décret n° 2023-732. Or selon ce décret « le chef d’établissement [doit] sollicite[r] prioritairement les personnels enseignants qui se sont engagés » dans un pacte RCD pour remplacer les accompagnateurs (article 6), mais il « peut également solliciter, […] sur la base du volontariat » des enseignants qui ne sont pas engagés dans un pacte, ceux-ci devant être « rémunérés dans les conditions prévues par le décret n° 50-1253 du 6 octobre 1950 fixant les taux de rémunération des heures supplémentaires d'enseignement » (article 7). Autrement dit aucun enseignant n’ayant signé de pacte ne peut se voir imposer un RCD, et s’il est volontaire pour ce faire il doit en être rémunéré par une HSE. C’est pourquoi le chef d’établissement ne peut imposer à un enseignant de prendre en charge une classe à la place de sa classe habituelle alors en sortie scolaire.
L'heure demandée relève du RCD et donc du nouveau décret n° 2023-732. Or selon ce décret « le chef d’établissement [doit] sollicite[r] prioritairement les personnels enseignants qui se sont engagés » dans un pacte RCD pour remplacer les accompagnateurs (article 6), mais il « peut également solliciter, […] sur la base du volontariat » des enseignants qui ne sont pas engagés dans un pacte, ceux-ci devant être « rémunérés dans les conditions prévues par le décret n° 50-1253 du 6 octobre 1950 fixant les taux de rémunération des heures supplémentaires d'enseignement » (article 7). Autrement dit aucun enseignant n’ayant signé de pacte ne peut se voir imposer un RCD, et s’il est volontaire pour ce faire il doit en être rémunéré par une HSE. C’est pourquoi le chef d’établissement ne peut imposer à un enseignant de prendre en charge une classe à la place de sa classe habituelle alors en sortie scolaire.
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- Lili22Niveau 4
Bravo. J' ai fait exactement pareil et recommencerai .Clecle78 a écrit:Deux chefs différents m'ont assigné une surveillance ou une suppléance pendant des heures de trou sous prétexte que j'étais déjà là. Les deux fois j'ai répliqué que j'avais un rendez-vous sur ces plages horaires (une heure de trou en avant dernière heure sur laquelle j'avais calé mon cours de chant et un trou de 4h pendant lequel je rentrais déjeuner chez moi). Je ne me plaignais quasiment jamais de mes emplois du temps même pas terribles mais pas question de faire du bénévolat et d'arranger la direction sous prétexte que j'étais disponibles sur mes trous alors que j'avais tout fait pour optimiser ce temps "perdu". Ils étaient à chaque fois très étonnés de mon refus mais bien obligés d'avaler la couleuvre ...
- fanetteFidèle du forum
sourceSNES Lille a écrit:Suis-je redevable d’une heure (ou plus), du fait de la participation de ma classe à une sortie scolaire ?
Est-il normal de m’affecter une autre classe sans mon accord et sans HSE ? Les éléments de réponse :
– Nos ORS, issues du décret 2014-940 du 20 août 2014, sont définies en « maxima hebdomadaire de service », nous ne sommes donc pas « annualisés ».
– Notre service est attesté et opposable juridiquement par notre VS (ventilation de service récapitulant les classes et les temps d’enseignement hebdomadaires).
– L’enseignant.e ne peut être tenu.e responsable de l’absence d’une classe dont la sortie a été autorisée par le chef d’établissement. Présent.e dans l’établissement mais sans élèves, l’enseignant.e ne doit pas d’heures ! En dehors de l’aménagement de service (déplacement d’heure de la VS), le chef d’établissement doit s’assurer de l’accord du collègue pour prendre en charge soit l’une de ses propres classes en plus du volume hebdomadaire, soit une autre classe dont il n’a pas la charge dans le cadre de sa VS : ces prises en charge donnent lieu à une rétribution au titre des heures supplémentaires effectives (HSE).
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- Manu7Expert spécialisé
En dehors de l’aménagement de service (déplacement d’heure de la VS), le chef d’établissement doit s’assurer de l’accord du collègue pour prendre en charge soit l’une de ses propres classes en plus du volume hebdomadaire, soit une autre classe dont il n’a pas la charge dans le cadre de sa VS : ces prises en charge donnent lieu à une rétribution au titre des heures supplémentaires effectives (HSE).
Justement les syndicats que nous avons consultés nous ont dit que le CDE avait le droit d'effectuer un aménagement de service et qu'il y avait des collèges où les EDT changeaient toutes les semaines. Donc tout repose sur la définiton de l'aménagement de la VS...
Les syndicats ont répondu que l'aménagement de la VS respectait l'ORS donc il n'y avait pas de problème.
- AstuceNiveau 7
"Ces prises en charge donnent lieu à des rétributions"
@Manu7 Les syndicats ne contestaient pas cela ?
@Manu7 Les syndicats ne contestaient pas cela ?
- ZeSandmanFidèle du forum
L'aménagement de la VS est un drôle de concept, qui s'il existe ne peut se faire sans l'accord de l'enseignant puisque la VS a une valeur contractuelle juridiquement opposable
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- LagomorpheFidèle du forum
Lyorane a écrit:Bon, comme je m’y attendais, je me fais tacler. Voilà ce que j’ai eu comme réponse (réponse qui est également envoyée au directeur du lycée en copie, pour bien me montrer qui est le patron) :
« Bonjour,
Je n'ai peut-être pas été assez explicite dans le mail précédent.
Cette demande intervient dans le cadre des arrangements mis en place pour remplacer les professeurs qui accompagnent les 2ndes en voyage.
A la place de ton cours en 2de, nous te demandons de surveiller la classe de *** (qui accompagne le voyage ) .
Je te souhaite un bon week-end. »
Bref, ce que j’ai toujours entendu : je « dois mon heure » pour eux, c’est une évidence. Mon compagnon me dit que pour une heure, en plus de surveillance, je ferais mieux de lâcher l’affaire plutôt que de me mettre la direction à dos.. pfff mais le principe me révolte si j’ai bien raison.
Mais QUI a écrit cela ? C'est qui "eux" ?
Vu le tutoiement il s'agit manifestement d'un ou d'une collègue, qui parle "d'arrangement" (qui n'arrange que lui, probablement). Le collègue qui se permettrait ce genre de message avec moi se verrait fermement remis à sa place, avec refus définitif de toute communication.
Après, puisque l'auteur du message a la courtoisie de préciser qu'il "demande", et non qu'il ordonne, ce qu'il n'a manifestement pas pouvoir de faire, je répondrais simplement que "Cher collègue, j'ai bien pris note de votre message, mais je regrette de ne pouvoir y donner une suite favorable. Bon week-end". A ce stade aucun n'ordre n'a été formellement formulé, et la personne qui a formulé une "demande" n'a manifestement pas le pouvoir de donner un ordre. Inutile donc de chercher des arguments pour contester un ordre, inexistant à l'heure actuelle. Mettre le directeur du lycée en copie est possible, histoire de faire sortir le loup du bois, i.e. recevoir ou non un vrai ordre du chef: là seulement on peut envisager d'en contester la légalité, textes à l'appui fourni par un interlocuteur valable.
Les non-chefs / pas vraiment chefs / gens qui ne sont rien mais qui donnent des pseudo-ordres sans par ailleurs assumer le potentiel conflictuel d'un vrai ordre comme doit le faire un vrai chef, je trouve ça exécrable dans des relations professionnels. Surtout avec des arguments-moraline de type "ça se fait", "c'est normal", "dans le cadre de trucmuche mis en place (sans ton accord et hors de tout examen de légalité)", "dans l'intérêt de (n'importe quel écran dissimulant eux-mêmes)". Qu'est-ce que c'est que cette espèce de para-pouvoir hybride jouant sur les sentiments, ou sur la pression sociale, ou sur le bluff et l'intimidation ?
J'ai un chef et un seul, point. Tout autre gugusse s'amusant à jouer avec mon emploi du temps ou quoi que ce soit d'autre se verra renvoyer à son statut de néant hiérarchique.
- pseudo-intelloSage
Manu7 a écrit:Il me semble très important, avant de s'opposer à un CDE de savoir s'il a raison ou pas. N'oublions pas que dans le cadre de la mise en place des EPI dans certains collèges, les EDT changent toutes les semaines. Et aucun texte ne nous rend maître de notre EDT, le respect des ORS ne signifie pas que le lundi matin en H1 on doit obligatoirement avoir la classe de 6A. Et si on veut changer cela avoir il faut demander l'autorisation au prof. Il est clair qu'en cas de changement la politesse est toujours la bienvenue. Mais quand un collège travaille avec des changements d'EDT hebdomadaire alors les profs et les élèves sont généralement informé une semaine à l'avance. Certains ont grincé des dents mais finalement les syndicats ont déclarés qu'il n'y avait rien à redire. Et justement dans le cadre de cette organisation des EPI parfois un prof peut intervenir dans un groupe qui n'est pas une classe où il n'a aucun élève habituellement.
Pour ma part j'ai pensé pendant longtemps que justement pour les voyages scolaires, nous étions sympas de jouer le jeu des remplacements et qu'il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin. Quand j'étais membre du CSE, j'ai voulu éclaircir toutes les habitudes liées aux voyages ou sorties scolaires et là les syndicats contactés m'ont clairement indiqué que les aménagements d'EDT pendant un voyage scolaire étaient respectueux des règles. A mon avis, il est préférable de demander l'avis des syndicats avant de s'opposer à son CDE. Surtout ceux suceptible de nous défendre si vraiment on veut s'opposer fermement.
Au sujet des EDT, le syndicat a rappelé que si les changements d'EDT étaient soumis à l'autorisation des profs alors aucun changement ne serait possible, alors que parfois ils sont indispensables pour de nombreuses raisons comme dans le cadre d'un remplacement de longue durée, même si c'est très désagréable, au pire on peut même nous demander de changer une classe. Il n'est pas gravé dans le marbre qu'on sera toujours libre le vendredi après-midi sur toute l'année. Cela arrive de temps en temps qu'un remplaçant soit aussi sur un autre établissement donc son arrivée peut chambouler notre EDT pour le reste de l'année.
Et comment font les parents qui doivent avertir la crèche X semaines à l'avance ? Comment font ceux qui ont casé leurs activités sportives ou culturelles, pour eux-mêmes ou leurs enfants, en fonction de leur emploi du temps de l'année ? Pu leurs rendez-vous médicaux ? Nous ne sommes pas d'astreinte, ou alors, il faut nous payer pour.
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- LyoraneNiveau 7
Lagomorphe a écrit:Lyorane a écrit:Bon, comme je m’y attendais, je me fais tacler. Voilà ce que j’ai eu comme réponse (réponse qui est également envoyée au directeur du lycée en copie, pour bien me montrer qui est le patron) :
« Bonjour,
Je n'ai peut-être pas été assez explicite dans le mail précédent.
Cette demande intervient dans le cadre des arrangements mis en place pour remplacer les professeurs qui accompagnent les 2ndes en voyage.
A la place de ton cours en 2de, nous te demandons de surveiller la classe de *** (qui accompagne le voyage ) .
Je te souhaite un bon week-end. »
Bref, ce que j’ai toujours entendu : je « dois mon heure » pour eux, c’est une évidence. Mon compagnon me dit que pour une heure, en plus de surveillance, je ferais mieux de lâcher l’affaire plutôt que de me mettre la direction à dos.. pfff mais le principe me révolte si j’ai bien raison.
Mais QUI a écrit cela ? C'est qui "eux" ?
Vu le tutoiement il s'agit manifestement d'un ou d'une collègue, qui parle "d'arrangement" (qui n'arrange que lui, probablement). Le collègue qui se permettrait ce genre de message avec moi se verrait fermement remis à sa place, avec refus définitif de toute communication.
Après, puisque l'auteur du message a la courtoisie de préciser qu'il "demande", et non qu'il ordonne, ce qu'il n'a manifestement pas pouvoir de faire, je répondrais simplement que "Cher collègue, j'ai bien pris note de votre message, mais je regrette de ne pouvoir y donner une suite favorable. Bon week-end". A ce stade aucun n'ordre n'a été formellement formulé, et la personne qui a formulé une "demande" n'a manifestement pas le pouvoir de donner un ordre. Inutile donc de chercher des arguments pour contester un ordre, inexistant à l'heure actuelle. Mettre le directeur du lycée en copie est possible, histoire de faire sortir le loup du bois, i.e. recevoir ou non un vrai ordre du chef: là seulement on peut envisager d'en contester la légalité, textes à l'appui fourni par un interlocuteur valable.
Les non-chefs / pas vraiment chefs / gens qui ne sont rien mais qui donnent des pseudo-ordres sans par ailleurs assumer le potentiel conflictuel d'un vrai ordre comme doit le faire un vrai chef, je trouve ça exécrable dans des relations professionnels. Surtout avec des arguments-moraline de type "ça se fait", "c'est normal", "dans le cadre de trucmuche mis en place (sans ton accord et hors de tout examen de légalité)", "dans l'intérêt de (n'importe quel écran dissimulant eux-mêmes)". Qu'est-ce que c'est que cette espèce de para-pouvoir hybride jouant sur les sentiments, ou sur la pression sociale, ou sur le bluff et l'intimidation ?
J'ai un chef et un seul, point. Tout autre gugusse s'amusant à jouer avec mon emploi du temps ou quoi que ce soit d'autre se verra renvoyer à son statut de néant hiérarchique.
C’est un responsable de niveau. Pareil, j’ai cru comprendre en lisant le forum que c’est qqch de spécifique au privé : en plus de leur travail de prof, ils sont coordinateurs de tout ce qui se fait sur un niveau donné, et ont pour cela une rémunération faite par l’établissement (ogec). En gros, c’est l’équipe de direction étendue.
Et oui, je suis dans un établissement dont le mantra est « on a toujours fait comme ça », et ça m’insupporte. Mais j’ai beau m’insurger depuis que j’y suis, je n’obtiens rien car ça ne fait pas bloc.
Vous parlez tous de VS pour justifier que la demande est illégitime, mais j’ai eu beau en chercher la référence dans le décret cité par le SNES, je ne vois aucune mention, et donc ne comprends pas pourquoi je pourrais le citer pour justifier mon refus.
Bon, en tout cas je ne répondrai que lundi matin, parce que je n’ai pas à être joignable normalement en week-end (bizarre d’écrire ça un mercredi !). Mais je m’agace moi-même : chassez le naturel, il revient au galop. Je suis l’archétype de l’ancienne bonne petite élève qui fait toujours ce qu’on lui dit et ne remet jamais en question les règles. Alors j’ai beau essayer de m’imposer parce que tout ça me flingue, j’ai un noeud à l’estomac comme un gosse qui sait qu’il va se faire gronder.
- SisypheHabitué du forum
Je comprends très bien tes craintes et le fait que tu te demandes s'il est pertinent de déclencher une guerre pour une heure de cours en plus. Cependant je ne suis pas sûre que tu doives attendre d'avoir le soutien de tes collègues pour dire "non". Pour ma part, ce qui m'exaspère c'est qu'on me prenne des heures de cours pour des interventions diverses alors que je suis du genre à payer une nounou pour garder un enfant malade afin de ne pas perdre une heure de cours dans l'intéretdesélèvesdepremièresquipassentlebacdefrançais (ce qui est tout à fait excessif et anormal mais c'est pour te dire que je compte chaque heure). J'ai donc, chaque fois que j'ai été concernée par une heure de cours supprimée l'an dernier, fait part de mon fort mécontentement à la direction voire, quand c'était possible, refusé de céder mon heure.
Et bien cette année, je constate que les interventions ne sont pas placées sur mes cours. C'est peut-être un coup de chance ou c'est peut-être que la direction n'a pas envie de m'entendre râler. Autrement dit, manifester son désaccord clairement peut avoir des répercussions individuelles positives.
Et bien cette année, je constate que les interventions ne sont pas placées sur mes cours. C'est peut-être un coup de chance ou c'est peut-être que la direction n'a pas envie de m'entendre râler. Autrement dit, manifester son désaccord clairement peut avoir des répercussions individuelles positives.
- joebar69Fidèle du forum
Personnellement, je n'aurais même pas envoyé de courriel pour questionner le/la responsable.
Les textes, cités précédemment, te permettant de ne pas "assurer" ces enseignements, j'aurais tout simplement jouer le naïf et ne me serait même pas présenter en classe à ces heures dites de "remplacement".
A m'ment donné, ce n'est plus la peine d'essayer de discuter avec certain.e.s interlocut.eur.rice.s.
M'étonnerait qu'1/30ème te soit retiré, car il y aurait des chances qu'au T.A. cela se fasse retoquer.
Au pire, ils/elles sauront à l'avenir que tu n'es pas "fiable" et trouveront un autre pigeon (ce qui permettra peut-être dans le futur, à tes collègues de faire bloc, si c'est cela qui t'embêtes aussi).
Les textes, cités précédemment, te permettant de ne pas "assurer" ces enseignements, j'aurais tout simplement jouer le naïf et ne me serait même pas présenter en classe à ces heures dites de "remplacement".
A m'ment donné, ce n'est plus la peine d'essayer de discuter avec certain.e.s interlocut.eur.rice.s.
M'étonnerait qu'1/30ème te soit retiré, car il y aurait des chances qu'au T.A. cela se fasse retoquer.
Au pire, ils/elles sauront à l'avenir que tu n'es pas "fiable" et trouveront un autre pigeon (ce qui permettra peut-être dans le futur, à tes collègues de faire bloc, si c'est cela qui t'embêtes aussi).
- LyoraneNiveau 7
@Sisyphe je suis d’accord, c’est pour ça que là j’essaie, même seule, de ne pas me laisser faire. Je me fais violence pour aller contre ma nature !
@joebar69 je crois malheureusement que je suis incapable d’être affirmée de façon aussi péremptoire, je suis obligée de le reconnaître. Parce que je sais que tout, absolument tout se joue au rapport de force dans mon établissement : services, emplois du temps, profils de classe..
@joebar69 je crois malheureusement que je suis incapable d’être affirmée de façon aussi péremptoire, je suis obligée de le reconnaître. Parce que je sais que tout, absolument tout se joue au rapport de force dans mon établissement : services, emplois du temps, profils de classe..
- pseudo-intelloSage
Au début, j'étais la seule à ne pas faire d'heures de vie de classe (car pays payées), puis j'ai été la seule, la première fois, à ne pas signer la feuille d'émargement pour les conseils de classe que notre précédente direction avait mise en place dans nous en avertir.
A chaque fois, j'ai été rejointe par une partie (les heures de vie de classe) ou une majorité de collègues (la feuille d'émargement).
Il m'est arrivé de ne pas assister à des réunions présentées comme obligatoires, mais qui pouvaient difficilement l'être d'un point de vue légal. Et bien, tant pis pour mes collègues, j'ai été la seule à profiter de mon mercredi (où je n'étais de toutes manières pas censée être en service) ou de ma soirée, sans retrait de trentième.
A chaque fois, j'ai été rejointe par une partie (les heures de vie de classe) ou une majorité de collègues (la feuille d'émargement).
Il m'est arrivé de ne pas assister à des réunions présentées comme obligatoires, mais qui pouvaient difficilement l'être d'un point de vue légal. Et bien, tant pis pour mes collègues, j'ai été la seule à profiter de mon mercredi (où je n'étais de toutes manières pas censée être en service) ou de ma soirée, sans retrait de trentième.
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- joebar69Fidèle du forum
@Lyorane : Oui, mais ta posture (que je respecte, par ailleurs) te rend ainsi corvéable à merci. Que te demanderont-ils la fois prochaine ?
Il me semble, que ton post initial est synonyme d'un "trop plein" pour toi.
Il faut savoir dire stop, ou du moins appliquer ce stop, au moins pour se préserver psychologiquement.
Il me semble, que ton post initial est synonyme d'un "trop plein" pour toi.
Il faut savoir dire stop, ou du moins appliquer ce stop, au moins pour se préserver psychologiquement.
- LyoraneNiveau 7
joebar69 a écrit:@Lyorane : Oui, mais ta posture (que je respecte, par ailleurs) te rend ainsi corvéable à merci. Que te demanderont-ils la fois prochaine ?
Il me semble, que ton post initial est synonyme d'un "trop plein" pour toi.
Il faut savoir dire stop, ou du moins appliquer ce stop, au moins pour se préserver psychologiquement.
Oui, ce que je voulais dire, c’est que je suis incapable de ne pas y aller sans rien dire avant. Mais vu que je n’arrive pas à faire le lien entre le décret et la VS, qui me semble être le nerf de la guerre, je ne vois pas comment justifier.
- cit6Niveau 7
Lyorane a écrit:
Oui, ce que je voulais dire, c’est que je suis incapable de ne pas y aller sans rien dire avant.
Pourtant, c'est ce qui paye: j'ai joué à ce jeu-là 2 ou 3 fois au début avec la direction actuelle de mon lycée (une fois pour une modification la veille au soir pour le lendemain matin de mon EDT et les autres pour des surveillances de contrôles communs/bacs blancs en dehors de mes heures de cours), maintenant je ne suis plus embêtée (et on ne m'a évidemment pas retiré de 30ème!). Bon, c'est sûr que je suis en fin de carrière et je ne risque plus rien.
- LagomorpheFidèle du forum
Lyorane a écrit:C’est un responsable de niveau. Pareil, j’ai cru comprendre en lisant le forum que c’est qqch de spécifique au privé : en plus de leur travail de prof, ils sont coordinateurs de tout ce qui se fait sur un niveau donné, et ont pour cela une rémunération faite par l’établissement (ogec). En gros, c’est l’équipe de direction étendue.
Moui moui moui, la concierge et le jardinier de l'établissement en font aussi partie sans doute. Je ne me moque pas de toi hein, je pointe juste l'absurdité juridique de la chose, sur laquelle on fait fréquemment erreur. Dans le public aussi d'ailleurs: j'ai déjà vu des CPE se prendre pour des personnels de direction, l'intendant balancer des directives directement aux enseignants, voire un coordo de discipline tenter d'imposer ses méthodes, à tort dans chaque cas. On peut ignorer leurs vociférations, il ne se passera rien.
Pour être honnête, je ne connais pas suffisamment le fonctionnement du privé pour en être 100% sûr, mais quand je cherche un peu, je lis partout que
dans le privé comme dans le public, le supérieur hiérarchique de l'enseignant est le chef d'établissement, point, et personne d'autre. Il n'y a pas de hiérarchie intermédiaire - un chef ça suffit merci. On peut être responsable de niveau, coordinateur de machin-truc, CPE, AED, intendant, concierge, technicien, peu importe, on n'a aucun droit de donner le moindre ordre à un enseignant.
Il en résulte, si tu veux râler sans trop de risque, que tu peux répondre à ce responsable-de-ses-affaires que tu déclines sa demande, ce qui est ton droit. Seul le chef peut t'imposer de prendre une classe hors EdT et hors VS - et là, la question de la légalité de l'ordre se posera. Mais en jouant finement du calendrier (répondre lundi soir par exemple), il n'en aura pas le temps. Et accessoirement, les échanges permettront de clarifier les relations hiérarchiques une bonne fois pour toutes.
C'est précisément pour ça que je vomis quiconque cherche à se poser en hiérarchie intermédiaire, sans autorité réelle autre que faire pression: si l'on y cède et qu'il s'avère que la demande était illégale (ou aurait dû s'accompagner d'un paiement en HSE), officiellement il n'y a pas eu d'ordre donné, donc officiellement tu auras agi de ta propre initiative et tu n'es pas fondée à demander réparation a posteriori. Seul le chef d'établissement donne des ordres. Et les assume. Avec des sous, ou devant un TA, ou un établissement qui débraye, ou une convocation par le DASEN, c'est selon, j'ai connu les quatre. Les pseudochefs intermédiaires ne font que piailler et doivent être remis à leur place: hors chaîne hiérarchique.
- Manu7Expert spécialisé
ZeSandman a écrit:L'aménagement de la VS est un drôle de concept, qui s'il existe ne peut se faire sans l'accord de l'enseignant puisque la VS a une valeur contractuelle juridiquement opposable
Tu crois vraiment que si un changement d'EDT est nécessaire pour permettre l'arrivée d'un remplaçant alors un prof pourrait tout bloquer par son refus ? Ce n'est pas courant, mais parfois surtout en début d'année on change les EDT, et aussi en cours d'année pour de multiples raisons et aussi dans certains établissements toutes les semaines. Donc je vois mal, un CDE demandé l'autorisation toutes les semaines à tous les profs.
Par ailleurs pour le terme aménagement de la VS, je n'ai que copier le message initial qui provient d'un syndicat, je ne l'ai pas inventé, j'ai repris cette expression car elle correspondait très bien à la réponse donnée par les syndicats que nous avions consultés dans notre CSE.
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