Le MEN sur le point de "reprendre" les HSE et les IMP restantes ? Édit : il rétropédale

Je viens de l'entendre aussi. Le MEN fête le 1er mai en beauté !

J'imagine que les HSE déjà effectuées mais non mises en paiement sont aussi concernées.

Vive le travail gratuit, l'incompétence et la désorganisation !

Est-ce que les IPE sont concernées ? On en a un paquet (60, pour 3 profs) pour nos projets culturels et il n’en a pas été question. La CDE n’a toujours pas fait le boulot (envoyer la liste des profs les ayant effectuées).

Je vais prévenir les collègues, plusieurs absences (convocation pour examens) ces prochaines semaines et il y a déjà des volontaires pour remplacer, plutôt en HSE qu’en pacte chez nous.
On va pouvoir comparer notre administration aux sept plaies d’Egypte bientôt

C'est peut-être pour gratter de l'argent en vue des JO. Il va falloir le trouver, le 1,4 milliard prévu pour rendre la Seine baignable.

J'espère que cette mesure ne va pas.se réaliser.

nous réagissons tous à chaud avec des projets de révolte, de mouvement de grève massive, et évidemment moi aussi.
Mais je sais qu'en étant à nouveau face aux élèves, je serai incapable de dire "non", non aux heures de tutorat qui ont été créées il y a des années , payées jusqu'à l'an passé, puis pérennisées dans l'organisation mais plus payée, non aux heures bénévoles pour mieux préparer aux concours.
Si je cesse de faire mon métier comme je l'ai fait jusqu'ici, avec cet engagement quasi missionnaire, je vais perdre toute motivation.

J'espère que les plus jeunes ne se feront pas avoir et qu'ils entreront ou poursuivront dans le métier avec plus de détachement, pour préserver leur santé mentale.

Je fais beaucoup d’HSE, il est hors de question que je continue certaines missions bénévolement.

Jenny a écrit:Je fais beaucoup d’HSE, il est hors de question que je continue certaines missions bénévolement.

Je te comprends bien, il va falloir que je trouve sur neo le soutien de la communauté pour réagir comme toi si les 21 heures déjà faites mais pas encore déclarées par le cde ne me sont pas payées

Les heures faites seront payées, c'est dans le texte. Ce sont les heures à venir qui sont menacées.

La période est merveilleusement bien choisie. Ça remet en cause les bacs blancs, oraux blancs et la préparation au Grand Oral, qui se tiennent en mai et début juin. Si on n'a pas de réponse très rapide sur la rémunération, quand bien même on nous redonnerait ensuite de la marge, il sera trop tard pour tout réorganiser. Pas sûr que ça fasse gagner des voix au gouvernement, ça : là on touche le nerf de la guerre pour les parents.

freche a écrit:Les heures faites seront payées, c'est dans le texte. Ce sont les heures à venir qui sont menacées.

Où peut-on trouver le texte ?

A Tuin a écrit:C'est peut-être pour gratter de l'argent en vue des JO. Il va falloir le trouver, le 1,4 milliard prévu pour rendre la Seine baignable.

J'espère que cette mesure ne va pas.se réaliser.

Rien à voir avec les JO, c'est juste une conséquence et application concrète de la décision (par décret) du gouvernement de faire 10 milliards d'économies (dont 692 millions à l'EN, parmi lesquels 123 millions dans le second degré.

LadyOlenna a écrit:
Oh oui moi j'ai plein d'idées pour faire des économies :
- décaler d'un an tous les passages d'échelon
- supprimer la hors classe et la classe exceptionnelle, avec effet rétroactif pour ceux qui y sont déjà
- ne servir qu'un repas sur deux à la cantine
- faire passer tous les 3e directement en Tle, et hop, deux ans d'économisés
- demander aux élèves d'amener leurs copies et leurs brouillons aux examens et revendre le surplus sur Le Bon Coin
- mettre en location Airbnb les logements de fonction vides (et les chambres non occupées des logements de fonction habités)
- supprimer les derniers PsyEN, assistantes sociales, enseignants référents et infirmières et les remplacer par des intelligences artificielles
- fermer les postes de secrétaire et reporter la charge de travail en l'intégrant dans les obligations de service des enseignants, qui seraient redevables d'une demi-journée de secrétariat à tour de rôle
- fusionner progressivement les postes de CDE et d'adjoint pour ne maintenir à terme qu'un perdir par EPLE

On dirait un copier-coller du site de l'IFRAP, Agnès Verdier-Molinié sors de ce corps !
Le post de Maroussia me rappelle une scène d'un film récemment vu "la nuit du 12". Des policiers sont en train de parler autour d'une table et le plus jeune, nouvel entré dans la police, demande aux autres quand leurs heures sup seront payés. Esclaffement général des autres...

La période est merveilleusement bien choisie. Ça remet en cause les bacs blancs, oraux blancs et la préparation au Grand Oral, qui se tiennent en mai et début juin. Si on n'a pas de réponse très rapide sur la rémunération, quand bien même on nous redonnerait ensuite de la marge, il sera trop tard pour tout réorganiser. Pas sûr que ça fasse gagner des voix au gouvernement, ça : là on touche le nerf de la guerre pour les parents.

C'est déjà problématique, mais les cours de certaines classes y compris en Tle, sont payés en HSE. On les met en vacances dès début mai ? Ca concerne certes certains dispositifs ou options particulières, mais nos élèves ont le droit aussi à des cours jusqu'à la fin de l'année.

Certains terminales sont déjà en vacances depuis le 15 mars

Jenny a écrit:

La période est merveilleusement bien choisie. Ça remet en cause les bacs blancs, oraux blancs et la préparation au Grand Oral, qui se tiennent en mai et début juin. Si on n'a pas de réponse très rapide sur la rémunération, quand bien même on nous redonnerait ensuite de la marge, il sera trop tard pour tout réorganiser. Pas sûr que ça fasse gagner des voix au gouvernement, ça : là on touche le nerf de la guerre pour les parents.

C'est déjà problématique, mais les cours de certaines classes y compris en Tle, sont payés en HSE. On les met en vacances dès début mai ? Ca concerne certes certains dispositifs ou options particulières, mais nos élèves ont le droit aussi à des cours jusqu'à la fin de l'année.

Ben comme d'habitude, on va compter sur la naïveté et la résignation de nombre d'entre nous et nous faire bosser en bénévolat. Triste France...

Est-ce qu'il n'est pas possible d'annuler les bacs blancs, oraux blancs et préparation au GO puisque ce n'est pas payé ? Au moins ça ferait sans doute réagir certains parents.

C’est déjà annulé dans certains établissements.

Vangogh : j’ai en effet une collègue qui l’envisage… Là, où je travaille, l’administration n’acceptera pas qu’on fasse du bénévolat de toute manière.

A quel moment cette profession se révoltera vraiment ? J'ai bien peur qu'on assiste plutôt à un mouvement de résignation et de démission silencieuse. Ça fait mal de voir comment en quelques petites années le mouvement s'est accéléré.

Laotzi a écrit:D'après mon chef d'établissement, qui a été reçu par la rectrice de l'académie de Créteil, l'application est suspendue pour plusieurs jours (réouverture après le pont de l'Ascension a priori), les rectorats vont opérer des coupes dans les HSE mais ils ne les supprimeront pas entièrement : chaque établissement découvrira lors de la réouverture ce qui lui reste et donc ce qu'il peut encore financer jusqu'à la fin de l'année.
En tous cas, belle pagaille, grosse inquiétude (légitime) et surtout, une nouvelle fois, très forte défiance de l'institution vis à vis de ses personnels.

Maroussia a écrit:nous réagissons tous à chaud avec des projets de révolte, de mouvement de grève massive,  et évidemment moi aussi.
Mais je sais qu'en étant à nouveau face aux élèves, je serai incapable de dire "non", non aux heures de tutorat qui ont été créées il y a des années , payées jusqu'à l'an passé, puis pérennisées dans l'organisation mais plus payée, non aux heures bénévoles pour mieux préparer aux concours.
Si je cesse de faire mon métier comme je l'ai fait jusqu'ici, avec cet engagement quasi missionnaire, je vais perdre toute motivation.

J'espère que les plus jeunes ne se feront pas avoir et qu'ils entreront ou poursuivront dans le métier avec plus de détachement, pour préserver leur santé mentale.

Jenny a écrit:Je fais beaucoup d’HSE, il est hors de question que je continue certaines missions bénévolement.

Si ce qu'écrit Laotzi est juste, il faut attendre et voir ce qui reviendrait aux établissements. Ensuite nos chefs pourront/devront trancher et seront sans doute amenés à assurer ce qui est pérennisé et régulier (en espérant qu'ils ne soient pas obligés de trancher brutalement et d'en supprimer) et ce sont les RDC rémunérés en HSE qui seront impactées en premier.

Notre chef, dans son message, a été catégorique et nous demande "de cesser toute activité" en plus de notre "service habituel", donc les éventuels RDC-HSE prévus (sauf missions et RDC "pacte").
Et je pense qu'il faut jouer le jeu, cesser ce que le principal ou le proviseur ne peut être assuré de pouvoir rémunérer par la suite.  
Si Laotzi a eu les bonnes info cela ne concerne que quatre jours ouvrables (5 si samedi travaillé) plus le temps que les CDE aient un retour d'info et le temps de gérer ce qui pourra être poursuivi.

Cela commence à devenir tout à fait public ; on notera que l'exclusivité de l'info aurait pu être revendiquée par Néo...

https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/exclusif-les-heures-supplementaires-des-enseignants-reduites-sans-delai-pour-faire-des-economies-2092390

Le principe de la rémunération des services faits ne sera pas remis en cause, assurent les rectorats. Mais l'année scolaire n'est pas terminée et le dispositif « devoirs faits » - pourtant érigé au rang de priorité par Emmanuel Macron -, tout comme les révisions ou les cours de soutien prévus dans le cadre du brevet et du bac, sont menacés. Les indemnités pour missions particulières, qui servent à rémunérer des référents au numérique ou aux élèves en situation de handicap, sont aussi dans le viseur.

Les coupes budgétaires concernent toute l'année civile 2024. Elles sont donc réparties à la fois sur le troisième trimestre en cours et sur la rentrée de septembre prochain. Dans un mail que « Les Echos » ont pu consulter, l'académie de Versailles évoque par exemple « une mesure de réduction des dotations des heures supplémentaires et des indemnités pour missions particulières » et « un ajustement » à venir qui sera « notifié » aux établissements.

La communication ministérielle prête à rire :

Au ministère de l'Education nationale, on explique avoir « laissé aux académies le soin de piloter le plus finement possible les imputations d'économies là où les efforts seraient les moins difficiles (...) Pour l'heure, les chefs d'établissement ne peuvent ni déclencher le paiement d'heures supplémentaires ni délivrer de nouveaux pactes puisque le ministère a décidé, mi-avril, d'arrêter les signatures de pacte pour l'année en cours. Là encore, inspecteurs et chefs d'établissement en avaient été avisés par mail du jour au lendemain. Sur les 900 millions prévus au titre du pacte, le ministère a stoppé les compteurs aux 700 millions dépensés jusqu'ici.

On remarque que ce journal, pourtant plus que favorable aux coups de hache budgétaires, ne tente pas ici de soutenir le bien-fondé de la mesure, et pas seulement sur la forme.  Il est vrai que le silence de Nicole Belloubet est assourdissant.

Jenny a écrit:

La période est merveilleusement bien choisie. Ça remet en cause les bacs blancs, oraux blancs et la préparation au Grand Oral, qui se tiennent en mai et début juin. Si on n'a pas de réponse très rapide sur la rémunération, quand bien même on nous redonnerait ensuite de la marge, il sera trop tard pour tout réorganiser. Pas sûr que ça fasse gagner des voix au gouvernement, ça : là on touche le nerf de la guerre pour les parents.

C'est déjà problématique, mais les cours de certaines classes y compris en Tle, sont payés en HSE. On les met en vacances dès début mai ? Ca concerne certes certains dispositifs ou options particulières, mais nos élèves ont le droit aussi à des cours jusqu'à la fin de l'année.

A quel type de cours penses-tu ?

Sinon, vu la situation, je pense que les choses sont claires : il faut cesser immédiatement toutes les heures de soutien, préparation aux oraux, RCD, etc tant qu'il n'y aura pas d'engagement sur le fait que leur paiement sera toujours possible, et faire savoir pourquoi aux parents. J'espère que les CDE eux-même prendront l'initiative de cette interruption et l'imposeront aux collègues, d'ailleurs.

Pontorson50 a écrit:Cela commence à devenir tout à fait public ; on notera que l'exclusivité de l'info aurait pu être revendiquée par Néo...

https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/exclusif-les-heures-supplementaires-des-enseignants-reduites-sans-delai-pour-faire-des-economies-2092390

Le principe de la rémunération des services faits ne sera pas remis en cause, assurent les rectorats. Mais l'année scolaire n'est pas terminée et le dispositif « devoirs faits » - pourtant érigé au rang de priorité par Emmanuel Macron -, tout comme les révisions ou les cours de soutien prévus dans le cadre du brevet et du bac, sont menacés. Les indemnités pour missions particulières, qui servent à rémunérer des référents au numérique ou aux élèves en situation de handicap, sont aussi dans le viseur.

Les coupes budgétaires concernent toute l'année civile 2024. Elles sont donc réparties à la fois sur le troisième trimestre en cours et sur la rentrée de septembre prochain. Dans un mail que « Les Echos » ont pu consulter, l'académie de Versailles évoque par exemple « une mesure de réduction des dotations des heures supplémentaires et des indemnités pour missions particulières » et « un ajustement » à venir qui sera « notifié » aux établissements.

La communication ministérielle prête à rire :

Au ministère de l'Education nationale, on explique avoir « laissé aux académies le soin de piloter le plus finement possible les imputations d'économies là où les efforts seraient les moins difficiles (...) Pour l'heure, les chefs d'établissement ne peuvent ni déclencher le paiement d'heures supplémentaires ni délivrer de nouveaux pactes puisque le ministère a décidé, mi-avril, d'arrêter les signatures de pacte pour l'année en cours. Là encore, inspecteurs et chefs d'établissement en avaient été avisés par mail du jour au lendemain. Sur les 900 millions prévus au titre du pacte, le ministère a stoppé les compteurs aux 700 millions dépensés jusqu'ici.

On remarque que ce journal, pourtant plus que favorable aux coups de hache budgétaires, ne tente pas ici de soutenir le bien-fondé de la mesure, et pas seulement sur la forme.  Il est vrai que le silence de Nicole Belloubet est assourdissant.

Ah oui, tiens, j'avais oublié que Mme Belloubet était ministre. Quelqu'un l'a informé de la mesure ?

Caspar a écrit:Est-ce qu'il n'est pas possible d'annuler les bacs blancs, oraux blancs et préparation au GO puisque ce n'est pas payé ? Au moins ça ferait sans doute réagir certains parents.

Je pense que c'est ce qu'on va faire si on n'a pas une réponse très rapide sur les crédits disponibles. Hors de question de faire quoi que ce soit bénévolement. Pour qu'après on nous dise que ça fait partie de nos services ? J'ai déjà connu une période où les CDE avaient essayé de faire croire aux profs de terminale que la surveillance des DST le samedi matin était prise en charge par l'heure de décharge et n'avait pas à être rémunérée. On ne s'était pas laissé faire.

Jacq, on est dans l'urgence. L'année touche à sa fin. Les épreuves blanches, c'est en ce moment. Fin mai ou début juin ce sera trop tard. Si on doit annuler maintenant, on ne pourra pas reporter. D'autant que les collègues ont une vie, et qu'un samedi qu'on a bloqué depuis des mois ou le suivant où on a pris des engagements personnels, ce n'est pas indifférent. Les élèves n'ont pas non plus le don d’ubiquité. Pas question de faire encore tampon pour arrondir les angles.

Idem pour les cours dont parle Jenny. Si les élèves ratent une semaine de cours, ce ne sera pas rattrapé. Donc quand bien même des crédits seraient rétablis, il y aura de la casse. C'est un mode de gestion scandaleux.

Laotzi a écrit:

A Tuin a écrit:C'est peut-être pour gratter de l'argent en vue des JO. Il va falloir le trouver, le 1,4 milliard prévu pour rendre la Seine baignable.

J'espère que cette mesure ne va pas.se réaliser.

Rien à voir avec les JO, c'est juste une conséquence et application concrète de la décision (par décret) du gouvernement de faire 10 milliards d'économies (dont 692 millions à l'EN, parmi lesquels 123 millions dans le second degré.

Voilà et c'était indiqué dans le message reçu dans certaines académies qui a été retranscrit quelques pages plus tôt.

Les HSE déjà faites devront être payées, il n'y a guère de doute là-dessus. C'est la même chose que pour le PACTE, ceux signés en amont de la date de cessation sont toujours en train d'être payés.

Prezbo a écrit:

Pontorson50 a écrit:Cela commence à devenir tout à fait public ; on notera que l'exclusivité de l'info aurait pu être revendiquée par Néo...

https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/exclusif-les-heures-supplementaires-des-enseignants-reduites-sans-delai-pour-faire-des-economies-2092390

Le principe de la rémunération des services faits ne sera pas remis en cause, assurent les rectorats. Mais l'année scolaire n'est pas terminée et le dispositif « devoirs faits » - pourtant érigé au rang de priorité par Emmanuel Macron -, tout comme les révisions ou les cours de soutien prévus dans le cadre du brevet et du bac, sont menacés. Les indemnités pour missions particulières, qui servent à rémunérer des référents au numérique ou aux élèves en situation de handicap, sont aussi dans le viseur.

Les coupes budgétaires concernent toute l'année civile 2024. Elles sont donc réparties à la fois sur le troisième trimestre en cours et sur la rentrée de septembre prochain. Dans un mail que « Les Echos » ont pu consulter, l'académie de Versailles évoque par exemple « une mesure de réduction des dotations des heures supplémentaires et des indemnités pour missions particulières » et « un ajustement » à venir qui sera « notifié » aux établissements.

La communication ministérielle prête à rire :

Au ministère de l'Education nationale, on explique avoir « laissé aux académies le soin de piloter le plus finement possible les imputations d'économies là où les efforts seraient les moins difficiles (...) Pour l'heure, les chefs d'établissement ne peuvent ni déclencher le paiement d'heures supplémentaires ni délivrer de nouveaux pactes puisque le ministère a décidé, mi-avril, d'arrêter les signatures de pacte pour l'année en cours. Là encore, inspecteurs et chefs d'établissement en avaient été avisés par mail du jour au lendemain. Sur les 900 millions prévus au titre du pacte, le ministère a stoppé les compteurs aux 700 millions dépensés jusqu'ici.

On remarque que ce journal, pourtant plus que favorable aux coups de hache budgétaires, ne tente pas ici de soutenir le bien-fondé de la mesure, et pas seulement sur la forme.  Il est vrai que le silence de Nicole Belloubet est assourdissant.

Ah oui, tiens, j'avais oublié que Mme Belloubet était ministre. Quelqu'un l'a informé de la mesure ?

A chaque ministre on pensait avoir touché le fond, mais là ce n'est même plus une ministre, c'est une  zombie.

Prezbo a écrit:J'espère que les CDE eux-même prendront l'initiative de cette interruption et l'imposeront aux collègues, d'ailleurs.

Notre CDE nous a demandé de ne plus faire aucune heure supplémentaire tant qu'elle n'en saurait pas plus. Donc oui clairement tout est annulé jusqu'à nouvel ordre, sauf ce qui est payé par le Pacte.

Clecle78 a écrit:A quel moment cette profession se révoltera vraiment ?  J'ai bien peur qu'on assiste plutôt à un mouvement de résignation et de démission silencieuse. Ça fait mal de voir comment en quelques petites années le mouvement s'est accéléré.

Aggravé par la politique pernicieuse d'un gouvernement néolibéral