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- lene75Prophète
RogerMartin a écrit:Rassure-toi, il a trèèès largement dépassé l'âge de la retraite, et je pense qu'il a probablement été démis de ses fonctions à l'époque.lene75 a écrit:Un IG de philo ? J'imagine que tu ne peux pas dire qui... c'est quelqu'un qui est encore en poste ?
À ce point-là...
- DesolationRowEmpereur
Ce qu'on m'a raconté d'un IG de lettres justifierait très largement qu'on le démette de ses fonctions. Mais bon, comme il n'y a pas d'autres preuves que la parole d'un professeur...
- IridianeFidèle du forum
Oui c’est le même IG que celui auquel je pense, et en effet ça mériterait au minimum qu’il soit démis de ses fonctions… mais ça n’arrivera pas parce qu’il y en a beaucoup que ça arrange bien parmi ceux qui sont nommés… (et j’en connais plusieurs, et je suis toujours très gênée quand ils m’en parlent).DesolationRow a écrit:Ce qu'on m'a raconté d'un IG de lettres justifierait très largement qu'on le démette de ses fonctions. Mais bon, comme il n'y a pas d'autres preuves que la parole d'un professeur...
Et petite précision : quand je dis « ceux » ce sont bien « ceux » et pas « celles », ledit personnage refusant catégoriquement de nommer des femmes (rien que ça d’ailleurs justifierait qu’il soit viré).
- Clecle78Bon génie
Je crois bien avoir entendu parler de ce personnage aussi.Iridiane a écrit:Oui c’est le même IG que celui auquel je pense, et en effet ça mériterait au minimum qu’il soit démis de ses fonctions… mais ça n’arrivera pas parce qu’il y en a beaucoup que ça arrange bien parmi ceux qui sont nommés… (et j’en connais plusieurs, et je suis toujours très gênée quand ils m’en parlent).DesolationRow a écrit:Ce qu'on m'a raconté d'un IG de lettres justifierait très largement qu'on le démette de ses fonctions. Mais bon, comme il n'y a pas d'autres preuves que la parole d'un professeur...
Et petite précision : quand je dis « ceux » ce sont bien « ceux » et pas « celles », ledit personnage refusant catégoriquement de nommer des femmes (rien que ça d’ailleurs justifierait qu’il soit viré).
- IridianeFidèle du forum
Clecle78 a écrit:Je crois bien avoir entendu parler de ce personnage aussi.Iridiane a écrit:Oui c’est le même IG que celui auquel je pense, et en effet ça mériterait au minimum qu’il soit démis de ses fonctions… mais ça n’arrivera pas parce qu’il y en a beaucoup que ça arrange bien parmi ceux qui sont nommés… (et j’en connais plusieurs, et je suis toujours très gênée quand ils m’en parlent).DesolationRow a écrit:Ce qu'on m'a raconté d'un IG de lettres justifierait très largement qu'on le démette de ses fonctions. Mais bon, comme il n'y a pas d'autres preuves que la parole d'un professeur...
Et petite précision : quand je dis « ceux » ce sont bien « ceux » et pas « celles », ledit personnage refusant catégoriquement de nommer des femmes (rien que ça d’ailleurs justifierait qu’il soit viré).
Cela ne m’étonne pas du tout, comme je le disais plus haut il est connu comme le loup blanc…
- DesolationRowEmpereur
Iridiane a écrit:Oui c’est le même IG que celui auquel je pense, et en effet ça mériterait au minimum qu’il soit démis de ses fonctions… mais ça n’arrivera pas parce qu’il y en a beaucoup que ça arrange bien parmi ceux qui sont nommés… (et j’en connais plusieurs, et je suis toujours très gênée quand ils m’en parlent).DesolationRow a écrit:Ce qu'on m'a raconté d'un IG de lettres justifierait très largement qu'on le démette de ses fonctions. Mais bon, comme il n'y a pas d'autres preuves que la parole d'un professeur...
Et petite précision : quand je dis « ceux » ce sont bien « ceux » et pas « celles », ledit personnage refusant catégoriquement de nommer des femmes (rien que ça d’ailleurs justifierait qu’il soit viré).
Ouais c’est le même…
- Cléopatra2Guide spirituel
Ma collègue de géo n'a pas de thèse, mais elle a fait des colles puis un remplacement, et l'IG, satisfait, l'a nommée sur un poste, contre l'avis d'autres personnes. Ce qu'elle a payé ensuite (alors qu'elle n'y était pour rien). C'était il y a déjà au moins 5 ans. Mais je ne suis pas sûre du tout qu'elle soit représentative. Le collègue d'avant était pote d'un IPR très douteux, et je pense qu'il était proche de l'IG aussi, je ne crois pas qu'il avait de thèse. Il a eu ensuite un poste dans une région très attractive, bon lycée (notre prépa est une petite prépa de proximité sans importance). Il était très jeune quand il a eu ce poste chez nous, puisqu'il y était déjà quand j'y ai muté il y a 10 ans. Nous avons le même âge à 1 an près. Donc la première mutation autour de 30 ans, peut-être avant, et la deuxième vers 35.
Ma collègue actuelle avait moins de 35 ans également, peut-être 30? Mais du coup ces collègues nommés jeunes il y a quelques années bouchent le mouvement. Ils ont remplacé une vague de départs à la retraite et ne partiront pas de sitôt. S'ils ont des enfants/conjoints et sont peu mobiles, ça bloque.
Donc même conseil que les autres : se faire inspecter par un IG, se faire connaître au niveau pédagogique (faire des formations, connaître les IPR etc) et croiser les doigts.
Ma collègue actuelle avait moins de 35 ans également, peut-être 30? Mais du coup ces collègues nommés jeunes il y a quelques années bouchent le mouvement. Ils ont remplacé une vague de départs à la retraite et ne partiront pas de sitôt. S'ils ont des enfants/conjoints et sont peu mobiles, ça bloque.
Donc même conseil que les autres : se faire inspecter par un IG, se faire connaître au niveau pédagogique (faire des formations, connaître les IPR etc) et croiser les doigts.
- DivagationsJe viens de m'inscrire !
Je vous remercie pour vos réponses et vos retours d'expérience. Ils me sont précieux… à défaut d'être toujours rassurants. J'étais conscient que la concurrence était rude ; je m'attendais néanmoins à ce qu'elle soit plus transparente et équitable, et prenne davantage la forme d'un concours que celle d'une cooptation déguisée.
Je prends bonne note de l'importance de se faire connaître dans son secteur, et de ne pas s'attirer la défaveur des IG.
Pourquoi la CPGE ? Mes années de classe prépa furent les plus épanouissantes de ma vie d'un point de vue intellectuel, et c'est une ambiance que je désire retrouver. Pour un professeur, je pense que c'est un environnement de travail idéal pour plusieurs raisons :
- on dispose d'une liberté intellectuelle satisfaisante. L'hypokhâgne n'obéit à aucun programme. En géographie, la seule restriction est de se limiter au territoire français. Cela laisse une grande autonomie et une liberté assez large dans la construction du cours. Je ne sais pas si les programmes très détaillés (et trop vastes) du secondaire offrent un espace de création similaire.
- la rotation des programmes en khâgne, si elle rajoute au professeur pas mal de boulot, maintient en même temps une certaine vitalité intellectuelle au quotidien. Traiter une nouvelle grande question chaque année est un bon moyen, selon moi, de continuer à apprendre et d'actualiser ses connaissances, mais aussi de se tenir informé de l'actualité universitaire et de fréquenter la littérature scientifique.
La rotation des programmes concerne certes aussi les préparateurs à l'agrégation. Mais ceux-ci sont presque toujours de jeunes chercheurs pour qui ces cours sont surtout du temps en moins à consacrer à leurs recherches. Je connais pas mal d'ATER (rien qu'à l'ENS) et je vois bien que ceux qui se chargent des cours d'agrég ne le font pas toujours avec passion ni enthousiasme — ce que je comprends bien, vu les obligations et toute la pression dans la vie d'un doctorant ou d'un postdoc. Rien de comparable avec la situation d'un prof de prépa.
- il y a un suivi des élèves qui fait cruellement défaut aux autres voies de l'enseignement supérieur. Je pense qu'il est important de pouvoir suivre un minimum ses élèves, à tout le moins de leur faire des retours personnalisés sur leurs travaux (tout simplement de les leur restituer...), de pouvoir discuter avec eux et apprendre à les connaître. Or c'est beaucoup plus rare à l'université et dans les grandes écoles, où les étudiants sont un peu livrés à eux-mêmes.
- les élèves sont en général là par envie (du moins par choix) ce qui est une première différence de taille avec le secondaire. Et ils ont un bon niveau. De telles conditions rendent la transmission et le partage intellectuel plus propices. Évidemment, ce n'est pas du tout exclusif aux CPGE, mais j'ai l'impression que c'est là où les conditions de dialogue et d'enrichissement mutuel sont les plus favorables.
Je suis prêt à attendre au moins une dizaine d'années. Mais je ne suis pas encore sur le terrain, donc ma réponse est théorique. Concernant la mobilité, je n'ai pas de région de préférence et je suis prêt à me déplacer là où il y aura des opportunités (dans toute la France métropolitaine, Corse incluse donc, mais pas dans les Outre-mer).
------
Il ressort de vos réponses que la thèse est presque obligatoire. J'ai une question à ce sujet : est-il possible de faire sa thèse de manière plus libre tout en étant en poste dans le secondaire ? En particulier si c'est un sujet un peu de niche et ne nécessitant pas vraiment de terrain, mais surtout des lectures (comme un sujet d'épistémologie ou d'histoire de la discipline). Ou vaut-il mieux la faire de manière classique avec un contrat doctoral, tout en essayant d'être publié ici et là et de faire quelques communications scientifiques ?
Je prends bonne note de l'importance de se faire connaître dans son secteur, et de ne pas s'attirer la défaveur des IG.
Forster a écrit:Comme tu n’es pas encore enseignant, pose toi deux questions:
- pourquoi veux-tu enseigner en CPGE ? Qu’attends-tu de l’enseignement dans ces classes que tu ne peux pas trouver ailleurs (en fac ou dans le secondaire)?
Enfin bon… tout ça c’est si les CPGE existent encore dans quelques années… ça coupe des heures et des postes plus que ça n’en crée à l’heure actuelle.
Pourquoi la CPGE ? Mes années de classe prépa furent les plus épanouissantes de ma vie d'un point de vue intellectuel, et c'est une ambiance que je désire retrouver. Pour un professeur, je pense que c'est un environnement de travail idéal pour plusieurs raisons :
- on dispose d'une liberté intellectuelle satisfaisante. L'hypokhâgne n'obéit à aucun programme. En géographie, la seule restriction est de se limiter au territoire français. Cela laisse une grande autonomie et une liberté assez large dans la construction du cours. Je ne sais pas si les programmes très détaillés (et trop vastes) du secondaire offrent un espace de création similaire.
- la rotation des programmes en khâgne, si elle rajoute au professeur pas mal de boulot, maintient en même temps une certaine vitalité intellectuelle au quotidien. Traiter une nouvelle grande question chaque année est un bon moyen, selon moi, de continuer à apprendre et d'actualiser ses connaissances, mais aussi de se tenir informé de l'actualité universitaire et de fréquenter la littérature scientifique.
La rotation des programmes concerne certes aussi les préparateurs à l'agrégation. Mais ceux-ci sont presque toujours de jeunes chercheurs pour qui ces cours sont surtout du temps en moins à consacrer à leurs recherches. Je connais pas mal d'ATER (rien qu'à l'ENS) et je vois bien que ceux qui se chargent des cours d'agrég ne le font pas toujours avec passion ni enthousiasme — ce que je comprends bien, vu les obligations et toute la pression dans la vie d'un doctorant ou d'un postdoc. Rien de comparable avec la situation d'un prof de prépa.
- il y a un suivi des élèves qui fait cruellement défaut aux autres voies de l'enseignement supérieur. Je pense qu'il est important de pouvoir suivre un minimum ses élèves, à tout le moins de leur faire des retours personnalisés sur leurs travaux (tout simplement de les leur restituer...), de pouvoir discuter avec eux et apprendre à les connaître. Or c'est beaucoup plus rare à l'université et dans les grandes écoles, où les étudiants sont un peu livrés à eux-mêmes.
- les élèves sont en général là par envie (du moins par choix) ce qui est une première différence de taille avec le secondaire. Et ils ont un bon niveau. De telles conditions rendent la transmission et le partage intellectuel plus propices. Évidemment, ce n'est pas du tout exclusif aux CPGE, mais j'ai l'impression que c'est là où les conditions de dialogue et d'enrichissement mutuel sont les plus favorables.
Forster a écrit:- es-tu prêt à attendre les années que ça peut prendre ? Ou à être extrêmement mobile?
Je suis prêt à attendre au moins une dizaine d'années. Mais je ne suis pas encore sur le terrain, donc ma réponse est théorique. Concernant la mobilité, je n'ai pas de région de préférence et je suis prêt à me déplacer là où il y aura des opportunités (dans toute la France métropolitaine, Corse incluse donc, mais pas dans les Outre-mer).
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Il ressort de vos réponses que la thèse est presque obligatoire. J'ai une question à ce sujet : est-il possible de faire sa thèse de manière plus libre tout en étant en poste dans le secondaire ? En particulier si c'est un sujet un peu de niche et ne nécessitant pas vraiment de terrain, mais surtout des lectures (comme un sujet d'épistémologie ou d'histoire de la discipline). Ou vaut-il mieux la faire de manière classique avec un contrat doctoral, tout en essayant d'être publié ici et là et de faire quelques communications scientifiques ?
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J'ai vu bondir dans l'air amer
Les figures les plus profondes... »
- Cléopatra2Guide spirituel
Actuellement, il est très difficile de faire sa thèse en plus de 3 ans si c'est ta question. Si tu es en poste tu as des dérogations, mais il est très difficile de faire sa thèse et d'être en poste en même temps. Surtout s'il y a du terrain.
- IridianeFidèle du forum
Divagations a écrit:Je vous remercie pour vos réponses et vos retours d'expérience. Ils me sont précieux… à défaut d'être toujours rassurants. J'étais conscient que la concurrence était rude ; je m'attendais néanmoins à ce qu'elle soit plus transparente et équitable, et prenne davantage la forme d'un concours que celle d'une cooptation déguisée.
Je prends bonne note de l'importance de se faire connaître dans son secteur, et de ne pas s'attirer la défaveur des IG.Forster a écrit:Comme tu n’es pas encore enseignant, pose toi deux questions:
- pourquoi veux-tu enseigner en CPGE ? Qu’attends-tu de l’enseignement dans ces classes que tu ne peux pas trouver ailleurs (en fac ou dans le secondaire)?
Enfin bon… tout ça c’est si les CPGE existent encore dans quelques années… ça coupe des heures et des postes plus que ça n’en crée à l’heure actuelle.
Pourquoi la CPGE ? Mes années de classe prépa furent les plus épanouissantes de ma vie d'un point de vue intellectuel, et c'est une ambiance que je désire retrouver. Pour un professeur, je pense que c'est un environnement de travail idéal pour plusieurs raisons :
- on dispose d'une liberté intellectuelle satisfaisante. L'hypokhâgne n'obéit à aucun programme. En géographie, la seule restriction est de se limiter au territoire Français. Cela laisse une grande autonomie et une liberté assez large dans la construction du cours. Je ne sais pas si les programmes très détaillés (et trop vastes) du secondaire offrent un espace de création similaire.
- la rotation des programmes en khâgne, si elle rajoute au professeur pas mal de boulot, maintient en même temps une certaine vitalité intellectuelle au quotidien. Traiter une nouvelle grande question chaque année est un bon moyen, selon moi, de continuer à apprendre et d'actualiser ses connaissances, mais aussi de se tenir informé de l'actualité universitaire et de fréquenter la littérature scientifique.
La rotation des programmes concerne certes aussi les préparateurs à l'agrégation. Mais ceux-ci sont presque toujours de jeunes chercheurs pour qui ces cours sont surtout du temps en moins à consacrer à leurs recherches. Je connais pas mal d'ATER (rien qu'à l'ENS) et je vois bien que ceux qui se chargent des cours d'agrég ne le font pas toujours avec passion ni enthousiasme — ce que je comprends bien, vu les obligations et toute la pression dans la vie d'un doctorant ou d'un postdoc. Rien de comparable avec la situation d'un prof de prépa.
- il y a un suivi des élèves qui fait cruellement défaut aux autres voies de l'enseignement supérieur. Je pense qu'il est important de pouvoir suivre un minimum ses élèves, à tout le moins de leur faire des retours personnalisés sur leurs travaux (tout simplement de les leur restituer...), de pouvoir discuter avec eux et apprendre à les connaître. Or c'est beaucoup plus rare à l'université et dans les grandes écoles, où les étudiants sont un peu livrés à eux-mêmes.
- les élèves sont en général là par envie (du moins par choix) ce qui est une première différence de taille avec le secondaire. Et ils ont un bon niveau. De telles conditions rendent la transmission et le partage intellectuel plus propices. Évidemment, ce n'est pas du tout exclusif aux CPGE, mais j'ai l'impression que c'est là où les conditions de dialogue et d'enrichissement mutuel sont les plus favorables.Forster a écrit:- es-tu prêt à attendre les années que ça peut prendre ? Ou à être extrêmement mobile?
Je suis prêt à attendre au moins une dizaine d'années. Mais je ne suis pas encore sur le terrain, donc ma réponse est théorique. Concernant la mobilité, je n'ai pas de région de préférence et je suis prêt à me déplacer là où il y aura des opportunités (dans toute la France métropolitaine, Corse incluse donc, mais pas dans les Outre-mer).
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Il ressort de vos réponses que la thèse est presque obligatoire. J'ai une question à ce sujet : est-il possible de faire sa thèse de manière plus libre tout en étant en poste dans le secondaire ? En particulier si c'est un sujet un peu de niche et ne nécessitant pas vraiment de terrain, mais surtout des lectures (comme un sujet d'épistémologie ou d'histoire de la discipline). Ou vaut-il mieux la faire de manière classique avec un contrat doctoral, tout en essayant d'être publié ici et là et de faire quelques communications scientifiques ?
Rien ne t’empêche de faire ta thèse en étant dans le secondaire au niveau administratif : c’est même plus facile car pas besoin de candidater à un contrat doc, de demander des détachements etc… en revanche, attention car au niveau de l’organisation ça demande d’être très très rigoureux, et surtout d’accepter de mettre totalement sa vie entre parenthèses pendant plusieurs années - et plusieurs années cela veut dire au moins 5 ans en étant dans le secondaire, c’est impossible de faire sa thèse en trois ou quatre ans. Personnellement je n’aurais jamais réussi à concilier les deux, c’est pour cela que j’ai demandé le contrat doctoral après plusieurs années de secondaire, car je me rendais bien compte de ce que ça signifiait. Après ça reste possible pour certaines personnes : j’en connais plusieurs exemples, dont un ami qui a été nommé l’an dernier en prépa.
Autre chose, si tu choisis de faire ta thèse dans le secondaire, il faut vraiment être sûr de ne pas vouloir enseigner à la fac ensuite car sans avoir donné de cours à la fac et sans avoir eu de contrat, ce sera impossible (déjà qu’avec tout ça c’est compliqué…) Mais pour la prépa c’est plutôt une bonne chose d’être dans le secondaire parce que tu peux plus facilement te mettre en contact avec les IG et demander une inspection.
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