G.Attal : dernières annonces

faustine62 a écrit:Aurore Bergé est pressentie...

Pitiééééééééééééé, pas elle !

Tout sauf ça !!!

Paddy a écrit:C'est la pire chose qui puisse nous arriver.

Je ne peux que compatir. La pire pour les enseignants, et donc pour les jeunes dont ils ont la charge.
J'aimerais écrire :

Paddy a écrit:C'est la pire chose qui puisse nous arriver.

Pourrais-tu développer ?

J'ai vu que Véran était pressenti. Pourquoi pas. Je lui garde une certaine sympathie de ces mois de Covid où au moins, il a été là. Il a mouillé la chemise et l'a même ôtée pour le vaccin. Je trouve le personnage empathique.

Laquais du laquais ! Quelle gloire !
On mesure toute l'autonomie du ministre de l'EN...

J'ai tellement hâte de voir le nouveau ministre de l'Education Nationale : Aurore Bergé ? Marlène Schiappa ? Olivier Veran ? Olivier Dussopt ? Et pourquoi pas Stanislas Guérini ou Bruno Lemaire ? Soyons complètement dingues  : Eric Dupont-Moretti ?

Pitié pas Aurore Bergé !

henriette a écrit:Pitié pas Aurore Bergé !

Pas de critique ! Elle a obtenu son DNB !

henriette a écrit:Pitié pas Aurore Bergé !

Sans la moindre critique, pourquoi ?

https://www.lepoint.fr/politique/les-professeurs-indignes-par-un-rapport-d-aurore-berge-01-02-2018-2191499_20.php

Veran aurait le parfait profil de l'excecutant/communiquant.

GaliNéo a écrit:J'ai tellement hâte de voir le nouveau ministre de l'Education Nationale : Aurore Bergé ? Marlène Schiappa ? Olivier Veran ? Olivier Dussopt ? Et pourquoi pas Stanislas Guérini ou Bruno Lemaire ? Soyons complètement dingues  : Eric Dupont-Moretti ?

Et François Bayrou? Soyons fous!

mathmax a écrit:

fanette a écrit:

mathmax a écrit:Fanette vous pratiquez ces groupes de niveau depuis combien de temps ? Et quel bilan en tirez-vous ?

2017 je crois. Ils sont plébiscités par les parents, et enviés par les PE

Les enseignants apprécient d'avoir les élèves en difficulté en petits groupes (nous avons des groupes de 10/20/30 élèves à la louche). Cela permet de passer derrière chacun, de ne pas faire le grand écart avec les très bons qui eux, peuvent aller à leur rythme sans s'ennuyer (et sans s'agiter...)
Tous (ou presque) progressent ; pour avoir une étude réelle des bénéfices, ou pas, il faudrait une analyse plus poussée, avec un groupe témoin, ce que nous ne faisons pas. (En leur refaisant passer le test de rentrée en juin, nous avons une belle progression, avec des élèves faibles qui doublent leur pourcentage de réussite, mais cela ne permet pas de dire ce que cela aurait donné sans groupes de niveaux).
Ce qui me paraît incontestable, c'est que les plus faibles ont une adaptation en douceur, et que cela nous donne, à nous enseignants, quel que soit le groupe, un vrai confort (nos classes de 6e sont à 28-30, et là, seuls les groupes forts ont cet effectif). Or, en ce qui me concerne, mais je pense que vous serez d'accord, lorsque je suis moins fatiguée, je crois être meilleure pédagogue   .
Les inconvénients : l'évaluation qui n'a pas la même exigence en fonction des groupes ; le fait qu'en 5e, de nouveau en classe hétérogène, les plus faibles perdent parfois pied à nouveau car ils manquent d'autonomie ; et le nombre d'heures que cela prend sur la DHG (une dizaine d'heures en math et autant en français).

Merci de ce retour. Cela tend à prouver que ce dispositif n’est pas forcément une catastrophe ;  cela va dépendre, comme toujours, des moyens qui y seront attribués.

Ce qui me dérange dans cette histoire c'est le coup des 10/20 qui ne se valent pas d'un groupe à l'autre, sans groupe de niveau cela serait inacceptable dans une même classe mais avec des groupes alors ça passe... Et pour les compétences c'est pareil ? Je ne vois pas bien comment on pourrait dire que le niveau satisfaisant varie d'un groupe à un autre ?
Et les évaluations ne sont pas les mêmes suivant les groupes ? Donc on modifie les exigences des programmes d'un groupe à un autre ? Et les contrôles ou les barèmes ne sont pas équivalents. Mais quand on fera cela jusqu'en 3ème, c'est tout de même très problématique pour l"orientation d'avoir des notes à géométrie variable. Dans les bulletins, devrons-nous préciser (groupe faible) comme on précise déjà que les évaluations sont adaptées pour certains PAP ?

Cela me fait penser à un élève de 4ème qui vient d'un autre collège où il était dans une 5ème "tremplin", je ne peux même pas lui donner les mêmes devoirs que les autres car il aurait zéro à chaque fois. Les parents ne comprennent pas car l'an dernier il avait un bon niveau... En regardant le dossier il avait en effet entre 12 et 14 de moyenne, mais les compétences sont jaunes voire rouges... Il n'a pas suivi le programme de cinquième donc c'est un peu comme si on lui demandait de sauter la moitié d'une année alors qu'il est faible, je ne vois pas de solution ???
Quand on remet les élèves dans des classes sans groupes de niveau, le point important c'est aussi que les évaluations sont identiques. C'est clair que passer de 30 à 10 élèves c'est vraiment bien, mais si on change aussi le niveau des évaluations alors c'est finalement comme si les élèves ne suivait pas vraiment le niveau 6ème, mais un niveau aménagé et c'est problématique. Dire que les élèves ont progressé par rapport au niveau de début de sixième c'est pour le moins rassurant sauf qu'en fin de sixième, il faudrait aussi passer des tests de niveau fin de sixième et voir si le pourcentage de réussite est meilleur. Cela donnerait un indice sur la progression réelle.

Le gros problème comme le dit mathmax cela va dépendre des moyens. Dans notre collège, la DGH est en forte baisse, je ne vois pas comment on va s'en sortir à 2,5 profs de maths pour faire 4 groupes avec 3 classes ???
Et de toute manière, dans mon collège même si on avait 4 profs, alors nous aurions aussi un gros problème de salles. Il n'y aura jamais assez de salles libres. Et si on triche en faisant 3 groupes nous aurons un problème de place car les salles ne seront pas assez grandes pour accueillir 35 élèves... Donc je vois la solution évidente, le groupe des faibles va passer à 20 ou 22 élèves...

Baldred a écrit:Veran aurait le parfait profil de l'excecutant/communiquant.

Il a le même profil qu'Attal. Concurrence ou continuité dans le verbiage pour l'EN ?
De toute façon, les décisions, c'est l’Élysée.

Quand on voit la réforme du LP, c'est du balancé depuis l’Élysée et ensuite le ministre doit appliquer comme il peut.
Et comme c'est n'importe quoi à la fin ça se termine par à nous (LP) de se débrouiller au nom de l'autonomie des établissements (c'est ce qui est ressorti de notre audience avec la DASEN). Bref : rien n'est prêt, à vous de vous débrouiller.

EDIT : je ne suis pas certain que Veran accepterait d'appliquer du Attal à la lettre au ministère. Mais je peux me tromper totalement. Même profil, pourquoi pas (dans leur logique à eux). Pour moi cela ne changerait rien, je ne supporte ni Attal ni Vera (ce sont leurs points communs dans la communication pédante qui m'horripilent).

Ajonc35 a écrit:

GaliNéo a écrit:J'ai tellement hâte de voir le nouveau ministre de l'Education Nationale : Aurore Bergé ? Marlène Schiappa ? Olivier Veran ? Olivier Dussopt ? Et pourquoi pas Stanislas Guérini ou Bruno Lemaire ? Soyons complètement dingues  : Eric Dupont-Moretti ?

Et François Bayrou? Soyons fous!

A la limite Bayrou serait mieux que les autres... Mais je n'y crois pas. Si Bayrou revient il voudra la justice ou les affaires étrangères.

Jacq a écrit:

Baldred a écrit:Veran aurait le parfait profil de l'excecutant/communiquant.

Il a le même profil qu'Attal. Concurrence ou continuité dans le verbiage pour l'EN ?
De toute façon, les décisions, c'est l’Élysée.

Quand on voit la réforme du LP, c'est du balancé depuis l’Élysée et ensuite le ministre doit appliquer comme il peut.
Et comme c'est n'importe quoi à la fin ça se termine par à nous (LP) de se débrouiller au nom de l'autonomie des établissements (c'est ce qui est ressorti de notre audience avec la DASEN). Bref : rien n'est prêt, à vous de vous débrouiller.

EDIT : je ne suis pas certain que Veran accepterait d'appliquer du Attal à la lettre au ministère. Mais je peux me tromper totalement. Même profil, pourquoi pas (dans leur logique à eux). Pour moi cela ne changerait rien, je ne supporte ni Attal ni Vera (ce sont leurs points communs dans la communication pédante qui m'horripilent).

Remarque qu'un médecin au chevet du grand malade, ça peut être efficace. Mais le malade est tellement malade!

Jacq a écrit:

Baldred a écrit:Veran aurait le parfait profil de l'excecutant/communiquant.

Il a le même profil qu'Attal. Concurrence ou continuité dans le verbiage pour l'EN ?
De toute façon, les décisions, c'est l’Élysée.

Sans être un soutien de Véran, je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il ait le même parcours professionnel et politique qu'Attal, ni la même expérience de terrain.

Attal avec son allure de bon élève privilégié et son charisme d'endive, c'est ce qui reste quand tu n'as plus personne (ou que tu cherches quelqu'un qui ne te fera pas d'ombre).

henriette a écrit:Pitié pas Aurore Bergé !

Je me joins à tes prières, Henriette. J'ai pas de cierges chez moi : de l'encens, ça ira ?

Baldred a écrit:Veran aurait le parfait profil de l'excecutant/communiquant.

C'est exactement ce que je me disais. La voix de son maître. Ce serait une manière pour Attal de garder la mainmise sans en avoir l'air.

Ajonc35 a écrit:

Jacq a écrit:

Baldred a écrit:Veran aurait le parfait profil de l'excecutant/communiquant.

Il a le même profil qu'Attal. Concurrence ou continuité dans le verbiage pour l'EN ?
De toute façon, les décisions, c'est l’Élysée.

Quand on voit la réforme du LP, c'est du balancé depuis l’Élysée et ensuite le ministre doit appliquer comme il peut.
Et comme c'est n'importe quoi à la fin ça se termine par à nous (LP) de se débrouiller au nom de l'autonomie des établissements (c'est ce qui est ressorti de notre audience avec la DASEN). Bref : rien n'est prêt, à vous de vous débrouiller.

EDIT : je ne suis pas certain que Veran accepterait d'appliquer du Attal à la lettre au ministère. Mais je peux me tromper totalement. Même profil, pourquoi pas (dans leur logique à eux). Pour moi cela ne changerait rien, je ne supporte ni Attal ni Vera (ce sont leurs points communs dans la communication pédante qui m'horripilent).

Remarque qu'un médecin au chevet du grand malade, ça peut être efficace. Mais le malade est tellement malade!

Le problème c'est que c'est l'EN qui est malade, pas Attal.
Or le ministre ne sera qu'un faire-valoir de Attal qui devra faire appliquer les annonces du maître.
Le but ne sera pas de soigner l'En mais de poursuivre la pseudo ligne d'Attal.
N'ayons aucun espoir avec cette nomination ce sera un laquais ou un valet.

Aurore Bergé
J'ai autant envie de l'avoir comme ministre que de tomber sur une araignée chez moi...

En fait il faut une personne qui ne soit pas là pour imposer sa marque mais pour continuer celle d'Attal pour que les bénéfices reviennent à Attal.
Donc il faut une personne servile, qui accepte cela. Personne d'une ampleur personnelle ne doit pouvoir revenir sur les annonces qui ont contribuer à construire l'image d'Attal, cela lui nuirait.

Imaginons qu'une personne prenne le poste et dise (la vérité) par exemple sur le réforme du LP, ce serait un désaveu pour Attal et donc pour le commanditaire, Macron. Impossible.

Ce qui est amusant c'est que personne ne pense à Grandjean, pourtant déjà bien servile. Un bon petit toutou à la niche du maître. Parfait. Pas d'aura nationale, méconnue sauf pour les PLP. Bergé irait bien aussi, pour la récompenser pendant ces années de carence de poste.

Hocam a écrit:

VinZT a écrit:

Honchamp a écrit:Sur un autre canal, ça parle de Guérini.

On est maudits, c'est pas possible.  

Pourtant, Stanislas, c'est le top en matière de résultats éducatifs, non ?

Jacq a écrit:En fait il faut une personne qui ne soit pas là pour imposer sa marque mais pour continuer celle d'Attal pour que les bénéfices reviennent à Attal.
Donc il faut une personne servile, qui accepte cela. Personne d'une ampleur personnelle ne doit pouvoir revenir sur les annonces qui ont contribuer à construire l'image d'Attal, cela lui nuirait.

Imaginons qu'une personne  prenne le poste et dise (la vérité) par exemple sur le réforme du LP, ce serait un désaveu pour Attal et donc pour le commanditaire, Macron.  Impossible.

Ce qui est amusant c'est que personne ne pense à Grandjean, pourtant déjà bien servile. Un bon petit toutou à la niche du maître. Parfait. Pas d'aura nationale, méconnue sauf pour les PLP.  Bergé irait bien aussi, pour la récompenser pendant ces années de carence de poste.

Logique, peu de collègues se rendent réellement compte de la nocivité de la potentielle réforme des LP.
Réforme entamée avant Attal, comme toutes les autres, et qu'il a poursuivi avec allégresse, c'est vraiment LE point le plus négatif de ses 6 mois à l'EN.

Jacq a écrit:En fait il faut une personne qui ne soit pas là pour imposer sa marque mais pour continuer celle d'Attal pour que les bénéfices reviennent à Attal.
Donc il faut une personne servile, qui accepte cela. Personne d'une ampleur personnelle ne doit pouvoir revenir sur les annonces qui ont contribuer à construire l'image d'Attal, cela lui nuirait.

Imaginons qu'une personne  prenne le poste et dise (la vérité) par exemple sur le réforme du LP, ce serait un désaveu pour Attal et donc pour le commanditaire, Macron.  Impossible.

Ce qui est amusant c'est que personne ne pense à Grandjean, pourtant déjà bien servile. Un bon petit toutou à la niche du maître. Parfait. Pas d'aura nationale, méconnue sauf pour les PLP.  Bergé irait bien aussi, pour la récompenser pendant ces années de carence de poste.

Belle analyse prospective et en même temps réaliste.

Reine Margot a écrit:Aurore Bergé
J'ai autant envie de l'avoir comme ministre que de tomber sur une araignée chez moi...

La différence, c'est qu'une araignée, ça s'écrase
Bon sinon, je suis effaré de voir la réaction positive des gens envers Attal. Il s'est juste contenté de dire des évidences qui avaient été niées par ses 3 prédécesseurs en faisant de belles déclarations non suivies d'effet. Les promesses n'engageant ceux qui y croient, il en tire la gloire. On montre des archives le voyant à l'école alsacienne faire du théâtre et par ses talents d'acteurs, il a poussé le mimétisme des gestes de Macron. Je lui prédis un pschittttttt retentissant qui va se fracasser sur la branlée défaite prochaine du parti macroniste aux élections européennes.
Pour le suivant, tournez vous plutôt du côté du ministère des finances, ce sera lui le vrai décideur. Et comme le sortant Lemaire sort des "le plus dur est devant nous" (comme si les 6 années précédents avaient été super agréables ) et annonce 12 milliards d'économie à trouver, on ne peut être guère optimiste et pour reprendre la célèbre expression de notre ministre-écrivain de boudoir, s'inquiéter sérieusement pour notre renflement brun....