G.Attal : dernières annonces

GaliNéo a écrit:

Tiny a écrit:Il peut très bien rester ministre de l'éducation nationale.

Aucune chance, il est déjà parti. Reste à savoir qui sera nommé à sa place... Marlène Schiapa ? Clément Beaune ? Jean-Michel Blanquer ?

Tiny a écrit:Il peut cumuler les deux fonctions

Elyas a écrit:Donc, le bilan d'Attal, c'est :

- une note de clarification sur l'abaya.
- les groupes de niveaux en maths/français (qu'on sait déjà ne pas fonctionner).
- la baisse des heures de cours en 6e, on passe de 26h à 25h.
- l'école de 8h à 18h pour les REP et REP+.
- aucune réflexion sur les revenus des professeurs.
- aucune réflexion sur la crise du recrutement.

Un beau bilan.

GaliNéo a écrit:

Tiny a écrit:Il peut cumuler les deux fonctions

Intenable, il faut être réaliste.
Le vrai problème, c'est que son successeur ne sera là que jusqu'aux européennes.

Baldred a écrit:

Elyas a écrit:Donc, le bilan d'Attal, c'est :

- une note de clarification sur l'abaya.
- les groupes de niveaux en maths/français (qu'on sait déjà ne pas fonctionner).
- la baisse des heures de cours en 6e, on passe de 26h à 25h.
- l'école de 8h à 18h pour les REP et REP+.
- aucune réflexion sur les revenus des professeurs.
- aucune réflexion sur la crise du recrutement.

Un beau bilan.

Et ministre le plus populaire il paraît. Donc oui, beau bilan politique. Quant à nous....

Le nouveau premier ministre est un habitué des records. Après avoir été le benjamin des ministres de la Ve République, Gabriel Attal, qui va sur ses 35 ans, est devenu, mardi 9 janvier, le plus jeune premier ministre de l’histoire républicaine – devant Laurent Fabius, nommé en 1984, à l’âge de 37 ans. Le nouvel hôte de Matignon quitte l’éducation nationale après seulement cinq mois à la barre du plus gros ministère de l’Etat, faisant de lui l’un des locataires de la Rue de Grenelle les plus éphémères de la Ve. Un passage éclair qui ne fait que renforcer une conviction dans les cercles éducatifs : le temps de l’école, celui des transformations lentes et durables, est décidément bien difficile à articuler avec celui des carrières politiques.

Nommé à l’éducation nationale en juillet 2023, après une grosse année au ministère du budget, Gabriel Attal a semblé prendre place sans difficulté dans le fauteuil de son prédécesseur, l’intellectuel Pap Ndiaye, débarqué au bout d’un an sur un bilan jugé en demi-teinte par la plupart des observateurs de la Macronie. Le « jeune Gabriel », comme le désignait l’ancien premier ministre Jean Castex, multiplie les interventions médiatiques et enchaîne rapidement les annonces, non sans éreinter le personnel éducatif et ses représentants.


Dès la fin du mois d’août, il acte une modification du très décrié calendrier du nouveau baccalauréat, repoussant les épreuves reines de spécialité du mois de mars au mois de juin, comme le réclamaient de longue date la majorité des syndicats. Il tranche également une question sur laquelle les chefs d’établissement pressaient le ministère depuis des mois, en interdisant l’abaya et le qamis à l’école. Le dossier focalise l’attention médiatique de la rentrée, grincent alors les syndicats, reléguant au second plan les postes non pourvus et des enseignants non remplacés, encore nombreux en dépit des engagements du président de la République, Emmanuel Macron.

Aussi à l’aise devant les caméras que Pap Ndiaye était discret, le ministre de l’éducation a ainsi su allumer des contre-feux et éviter de nombreuses polémiques : face au tollé déclenché par un courrier comminatoire du rectorat de Versailles à la famille d’un jeune homme harcelé qui avait ensuite mis fin à ses jours, il défend les victimes, fustige le rectorat, promet des sanctions. Il place le sujet du harcèlement au premier plan dès la rentrée, participant à l’élaboration d’un plan interministériel, annonçant la généralisation de « cours d’empathie » dans les écoles, décidant la passation de questionnaires d’autoévaluation par les élèves.

Aussi à l’aise devant les caméras que Pap Ndiaye était discret, le ministre de l’éducation a ainsi su allumer des contre-feux et éviter de nombreuses polémiques : face au tollé déclenché par un courrier comminatoire du rectorat de Versailles à la famille d’un jeune homme harcelé qui avait ensuite mis fin à ses jours, il défend les victimes, fustige le rectorat, promet des sanctions. Il place le sujet du harcèlement au premier plan dès la rentrée, participant à l’élaboration d’un plan interministériel, annonçant la généralisation de « cours d’empathie » dans les écoles, décidant la passation de questionnaires d’autoévaluation par les élèves.

Durant son court passage Rue de Grenelle, Gabriel Attal a savamment multiplié les marqueurs traditionnels de droite, prompts à rassurer les parents d’élèves tenants d’une ligne disciplinaire dure, et endossé une vision conservatrice de l’école. Très rapidement, le ministre de l’éducation nationale joue la carte de l’uniforme, demandant à « être convaincu » de cette solution – portée par la droite et l’extrême droite – qu’il propose à titre expérimental. La thématique, qui fleure bon une « école d’antan » largement fantasmée – en France métropolitaine, il n’y a jamais eu d’uniforme à l’école publique – va de pair avec un discours axé sur la « baisse du niveau », qu’il érige en « urgence nationale »

Car au début décembre 2023, Gabriel Attal, fin communicant, a vu venir le procès politique : les résultats de l’étude Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) sont pour bientôt, et ils seront à la baisse, pandémie de Covid-19 oblige. Le 5 décembre, le ministre annonce donc, quelques heures après des résultats qui confirment le décrochage prévu, un « choc des savoirs », qui prend surtout la forme d’une réforme d’ampleur du collège unique.

Hermione0908 a écrit:Mon chef est venu m'en parler, il hallucinait sur le fait que ça a été annoncé officiellement pendant la visio avec les perdir.

Proton a écrit:

Elyas a écrit:Donc, le bilan d'Attal, c'est :

- une note de clarification sur l'abaya.
- les groupes de niveaux en maths/français (qu'on sait déjà ne pas fonctionner).
- la baisse des heures de cours en 6e, on passe de 26h à 25h.
- l'école de 8h à 18h pour les REP et REP+.
- aucune réflexion sur les revenus des professeurs.
- aucune réflexion sur la crise du recrutement.

Un beau bilan.

Sans défendre son bilan, il y a au moins une chose positive : redoublement et brevet obligatoire pour le lycée.

Reine Margot a écrit:Le redoublement n'est pas un remède, c'est juste que faire passer automatiquement des élèves qui accumulent les lacunes est aberrant.

Reine Margot a écrit:3 petits tours et puis s'en va. Je me demande qui on va avoir.

Reine Margot a écrit:Le redoublement n'est pas un remède, c'est juste que faire passer automatiquement des élèves qui accumulent les lacunes est aberrant.

*Ombre* a écrit:
- obtention du DNB nécessaire pour l'entrée en lycée général OU pro.

Reine Margot a écrit:Mais ça donne toujours l'impression de "je vous cause comme si de rien n'était" (au sens où on traite les affaires courantes mais je suis déjà parti)

C’est *Ombre* a écrit:Notre CDE nous a communiqué un compte-rendu de l'entretien avec notre (ex) ministre.
Il confirme :
- les groupes de niveaux dès la rentrée 2024, pour toutes les 6e et toutes les 5e, sur l'intégralité des heures de maths et de français. (Juste à la fin de cette annonce, j'ai envie d'aller me pendre.)

*Ombre* a écrit: fin de l'évaluation par compétences (ceux qui y tiennent peuvent les conserver, mais il faudra des notes aussi puisque plus de transformation des compétences en notes pour le brevet)

epekeina.tes.ousias a écrit:

*Ombre* a écrit: fin de l'évaluation par compétences (ceux qui y tiennent peuvent les conserver, mais il faudra des notes aussi puisque plus de transformation des compétences en notes pour le brevet)

C'est tout de même une bonne nouvelle ! Si cela pouvait être généralisé à tous les niveaux, mon bonheur serait encore plus grand.