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- Reine MargotDemi-dieu
epekeina.tes.ousias a écrit:Reine Margot a écrit:Ce n'est pas tant que les enseignants sont moins payés, c'est que leur traitement a été gelé et que pendant ce temps, l'inflation a continué à courir...
Cela revient strictement au même : être payé au même montant en monnaie dévaluée, c'est tout un.
La conséquence est la même, la baisse du pouvoir d'achat, en effet.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Reine Margot a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Reine Margot a écrit:Ce n'est pas tant que les enseignants sont moins payés, c'est que leur traitement a été gelé et que pendant ce temps, l'inflation a continué à courir...
Cela revient strictement au même : être payé au même montant en monnaie dévaluée, c'est tout un.
La conséquence est la même, la baisse du pouvoir d'achat, en effet.
C'est simplement une arnaque inventée pour permettre de contrôler l'inflation facilement — donc “soutenir l'euro” (à moins qu'il ne s'agisse de le rendre soutenable) — et faire rembourser les crises économiques par ceux qui n'en ont pas profité à ceux qui en ont profité.
Mais dans tous les cas, cela rend plus difficile de faire grève — et d'autant moins que les discours anti-syndicalistes sont monnaie courante.
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Si tu vales valeo.
- Lili22Niveau 4
Résister peut se faire de différentes manières. Je refuse de faire ce qui est en dehors de mes ors .Refus d être pp , des heures supplémentaires, d être tutrice .La formation demandée a été refusée .Je n inscris plus mes élèves non plus cf lyceens au cinéma par contre études de films sur mes heures de cours. J assiste aux réunions syndicales ,je me renseigne partout afin d être capable d avoir de la répartie lorsqu on m attaque .Ma direction ne se risque plus à cela.Je pense que je suis cataloguée comme difficile mais
franchement je m en fiche .Avec toutes ses réformes ces 10 dernières années, je pense que j ai aussi perdu tout le peu de respect qu il me restait .Je fais mon job au mieux pour mes élèves avec des conditions difficiles .Et franchement tant pis pour le reste mais je continue de faire grève encore et encore .
franchement je m en fiche .Avec toutes ses réformes ces 10 dernières années, je pense que j ai aussi perdu tout le peu de respect qu il me restait .Je fais mon job au mieux pour mes élèves avec des conditions difficiles .Et franchement tant pis pour le reste mais je continue de faire grève encore et encore .
- nonoHabitué du forum
J'avais 3h de cours aujourd'hui et franchement, j'ai beaucoup hésité.
J'ai fait grève, dans ma section, nous sommes 4 à l'avoir faite.
Aucun enseignant pro. Je pars à la retraite dans deux ans environ, c'est un aspect de ma profession que je ne vais pas regretter.
J'ai fait grève, dans ma section, nous sommes 4 à l'avoir faite.
Aucun enseignant pro. Je pars à la retraite dans deux ans environ, c'est un aspect de ma profession que je ne vais pas regretter.
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Prof en LP
- LefterisEsprit sacré
Lili22 a écrit:Résister peut se faire de différentes manières. Je refuse de faire ce qui est en dehors de mes ors .Refus d être pp , des heures supplémentaires, d être tutrice .La formation demandée a été refusée .Je n inscris plus mes élèves non plus cf lyceens au cinéma par contre études de films sur mes heures de cours. J assiste aux réunions syndicales ,je me renseigne partout afin d être capable d avoir de la répartie lorsqu on m attaque .Ma direction ne se risque plus à cela.Je pense que je suis cataloguée comme difficile mais
franchement je m en fiche .Avec toutes ses réformes ces 10 dernières années, je pense que j ai aussi perdu tout le peu de respect qu il me restait .Je fais mon job au mieux pour mes élèves avec des conditions difficiles .Et franchement tant pis pour le reste mais je continue de faire grève encore et encore .
Je crois qu'en dehors d'éviter d'être enseignant ou de pouvoir se reconvertir, c'est la seule solution pour survivre, d'autant que parallèlement au déclassement, le métier devient chaque année plus dur, dans tous les domaines, sur tous les niveaux. Jamais, absolument jamais, je n'aurais pensé en me reconvertissant sur le tard que le fossé entre les enseignants et les autres allait se creuser de cette manière. Certes, c'était déjà peu intéressant financièrement ( j'étais en catégorie A, je ne ais pas radoter), mais pas à ce point, et dans un petit coin de la tête je me disais peut-être que ça s'arrêterait, voire que des compensations verraient le jour, chacun son tour. Erreur... Le coup de poignard définitif pour moi a été la réforme du collège, qui par effet de rebond a massacré ma discipline sur tous les niveaux (plus possible de muter, cités scolaires touchées etc.) . impression d'avoir perdu sur tous les tableaux. Et de ce jour j'ai fait comme toi, sans jamais faillir : j'avais des stagiaires, terminé (d'ailleurs comment dire à des jeunes gens en les regardant dans les yeux "engagez-vous" ? ) ; j'étais PP, terminé ; j'acceptais de donner la main pour un "projet", terminé ; les sorties, plus une seule, même comme accompagnateur ; je fournissais le site académique de documents, terminé. Et j'ai vraiment tenu. zéro regrets. Je ne sais pas si c'est la raison pour laquelle je suis passé CE longtemps après avoir rempli les conditions, mais même en faisant tout ce que tu lis plus haut, de toute manière, j'ai fait des tours gratuits déjà pour la HC, alors zéro regrets de plus. Zéro + zéro =....
Blague à part, au cours de ma réflexion, de mon activité syndicale, je suis arrivé peu à peu à la conviction que le gel du point d'indice a visé essentiellement les enseignants, pas uniquement mais essentiellement, parce qu'ils sont nombreux et malgré tout faibles. Ca touché toute la fonction publique me dira-t-on justement, ça a des répercussions à la baisse sur les retraites, mais d'autres corps ont eu des compensations pour avaler le quotidien, pour éponger la catastrophe, et aussi ne l'oublions pas continuer à recruter : fusions et réductions d'échelons accélérant la carrière, indemnités calculées en pourcentage, débouchés hors du corps et cylindrage, choses que j'ai d'ailleurs partiellement connues avant qu'elle ne se généralisent. J'ai aussi fait quasiment toutes les grèves, mais j'avoue que c'était plus par principe et pour pouvoir me regarder en me rasant, tout en sachant que c'était le dernier carré.
Je crois que la grève n'est pas qu'une question de durée ou de fréquence, mais d'opportunité: il faudrait que ça bloque les rentrées, les examens, les contrôles continus, sans compter la guerre de tranchée individuelle citée plus haut, mais affichée comme une réaction collective, sur l'air du "on n'en peut vraiment plus". Vox clamantis in deserto.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Iwiwon46Niveau 5
Question peut-être naïve mais peut-on organiser une caisse de grève, disons 6mois à l'avance, en prévision d'une grève longue, dure, et en l'annonçant au gouvernement et aux médias? En gros, lancer un compte à rebours en rappelant pourquoi il devient urgent d'agir pour l'éducation qu'ils sont en train d'achever à coup de réformes qui épuisent les personnels, tout en dégradant les conditions d'apprentissage des élèves, et à coup de non revalorisation des enseignants. Une sorte d'ultimatum: on vous prévient depuis des années, vous ne nous écoutez pas, si nos demandes ne sont pas prises en compte, si vous continuez à ne pas écouter nos représentants, quand vous ne les insultez pas en commission, nous serons en grève massive et illimitée à partir de la rentrée 2024. Cela permettrait de nous organiser financièrement pour tenir, de mobiliser les collègues, de communiquer et de faire entendre médiatiquement nos revendications. Car la grève, c'est un rapport de force mais c'est aussi de la communication. Le défaitisme de la profession vient aussi de l'impression que nous sommes face à une communication mensongère contre laquelle on peut difficilement lutter, car on nous laisse peu la parole et ils peuvent enrober des réformes délétères d'un vernis qui les rend désirables sur le papier. Une grève d'un jour, c'est une communication d'un jour, une grève prévue 6mois à l'avance, c'est 6 mois de communication, 6 mois où on rappelle les problèmes, 6 mois où on propose nos solutions, 6 mois où on montre que eux ne veulent pas écouter.
- Lowpow29Fidèle du forum
Sur ma caisse de grève, désolée de citer toujours l'Allemagne mais : ici quand on est membre d'un syndicat, ce même syndicat nous paie notre journée de grève. Encore une fois, les fonctionnaires ne peuvent pas faire grève, mais les salariés du public oui et ils sont nombreux. Et on hésite donc moins à faire grève quand on est syndiqué puisqu'on ne perd pas d'argent.......
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- EdithWGrand sage
Tant que la crainte principale des collègues sera de pénaliser les élèves, on n’arrivera à rien. Le serpent se mord la queue. C’est justement notre investissement qui nous empêche de faire valoir nos revendications et donc d’obtenir de meilleures conditions…qui seraient bénéfiques aux élèves. Pas la peine de voir plus loin. On se voit en sauveurs de l’humanité, en missionnaires laïcs, ce qui nous permet de supporter notre condition de plus en plus difficile. Et comme, en effet, on y trouve parfois/souvent des satisfactions, un peu narcissiques, on ne veut rien lâcher.
Un peu HS mais je constate la même chose dans mon activité syndicale où je conseille des profs au bout du rouleau, physiquement et moralement mais qui, malgré d’énormes soucis de santé, poussés à l’arrêt long par leur médecin, avec des pathologies lourdes, continuent à dire « je ne veux pas pénaliser mes élèves » quand on leur explique par exemple les modalités du temps partiel thérapeutique, et continuent à tirer sur la corde jusqu’à la rupture.
Un peu HS mais je constate la même chose dans mon activité syndicale où je conseille des profs au bout du rouleau, physiquement et moralement mais qui, malgré d’énormes soucis de santé, poussés à l’arrêt long par leur médecin, avec des pathologies lourdes, continuent à dire « je ne veux pas pénaliser mes élèves » quand on leur explique par exemple les modalités du temps partiel thérapeutique, et continuent à tirer sur la corde jusqu’à la rupture.
- Spoiler:
- Exemple de scrupules : collègue avec souci grave et qui serait moins épuisée si elle n’enseignait que le matin, et refuse de le demander son CDE parce que les CAP ne peuvent pas avoir deux heures de suite dans sa matière (selon elle)
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
EdithW a écrit:Tant que la crainte principale des collègues sera de pénaliser les élèves, on n’arrivera à rien. Le serpent se mord la queue. C’est justement notre investissement qui nous empêche de faire valoir nos revendications et donc d’obtenir de meilleures conditions…qui seraient bénéfiques aux élèves. Pas la peine de voir plus loin. On se voit en sauveurs de l’humanité, en missionnaires laïcs, ce qui nous permet de supporter notre condition de plus en plus difficile. Et comme, en effet, on y trouve parfois/souvent des satisfactions, un peu narcissiques, on ne veut rien lâcher.
Un peu HS mais je constate la même chose dans mon activité syndicale où je conseille des profs au bout du rouleau, physiquement et moralement mais qui, malgré d’énormes soucis de santé, poussés à l’arrêt long par leur médecin, avec des pathologies lourdes, continuent à dire « je ne veux pas pénaliser mes élèves » quand on leur explique par exemple les modalités du temps partiel thérapeutique, et continuent à tirer sur la corde jusqu’à la rupture.
- Spoiler:
Exemple de scrupules : collègue avec souci grave et qui serait moins épuisée si elle n’enseignait que le matin, et refuse de le demander son CDE parce que les CAP ne peuvent pas avoir deux heures de suite dans sa matière (selon elle)
J'ai fait partie jadis de ces gens qui tirent sur la corde jusqu'à l'usure... Il y a effectivement ce côté "missionnaire" qui m'habitait, j'étais célibataire, sans enfants et je me disais que je n'avais que ça à faire donc pas de quoi m'arrêter pour si peu.
Il aura fallu que je me cogne un AVC à 33 ans pour comprendre que non, je n'avais pas une mission, que ma santé primait. J'étais tellement "investie" que j'ai checké pronote alors que j'étais en soins intensifs et qu'on surveillait si je n'allais pas avoir une réplique d'AVC dans les 48h!! (Quelle imbécile quand j'y pense!)
Ce fameux bien être des élèves qu'on nous rabâche alors que le bien être des enseignants on s'en cogne royal!
Je trouve que le livre de William Lafleur, L'Ex plus beau métier du monde brosse très bien toutes ces questions, si jamais vous ne l'avez pas lu.
_________________
Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- Iwiwon46Niveau 5
Le côté missionnaire existe, c'est vrai, mais en l'occurrence, je trouve que ce n'est pas ce qui explique la réticence à faire grève. En général, dans les établissements que j'ai fréquentés, ce sont les collègues les plus investis, qui gardent une certaine conscience de l'importance de leur métier, qui sont les premiers à essayer de mobiliser les collègues pour faire grève et ce sont eux aussi qui les défendent quand ils ont des problèmes ou qui organisent et animent les HIS, bref, qui luttent au quotidien pour porter leurs convictions.
- JacqGuide spirituel
nono a écrit:J'avais 3h de cours aujourd'hui et franchement, j'ai beaucoup hésité.
J'ai fait grève, dans ma section, nous sommes 4 à l'avoir faite.
Aucun enseignant pro. Je pars à la retraite dans deux ans environ, c'est un aspect de ma profession que je ne vais pas regretter.
J'avais 5h de cours, dont trois avec mes terminales. J'"ai fait mes trois heures avec les terminales puis suis passé en grève pour deux heures. Tant pis pour la perte de salaire en ayant travaillé trois heures. C'est mon aspect "missionnaire".
Nous n'avons eu (dans mon établissement) qu'un peu plus de 10 grévistes sur une soixantaine (même si nous avions 1/3 des enseignants qui n'avaient pas cours hier matin). Mais parmi ces enseignants n'ayant pas cours, peu sont venus à la manif. Parmi ceux qui avaient cours mais pas à l'heure de la manif, peu sont venus. Très peu de collègues de matière pro en grève ou en manif. Une fois de plus quasiment tous les présents étaient des lettres-histoire (tous grévistes, sauf un qui n'avait pas cours). Pfff, quand les collègues de LP en matières pro vont-ils se rendre compte qu'ils creusent leur tombe.
Sur tout le département, quelques présents de 8 LP sur les 11 LP du secteur. Nous ne voyons jamais les collègues de certains établissements. Même en grève ils préfèrent dormir chez eux.
Et ce sont les mêmes collègues, qui ne font rien, vaguement assister à une heure syndicale, qui ensuite viennent dire "mais que font les syndicats ?". J'en ai marre de ceux qui couinent en salle des professeurs et qu'on ne voit jamais, qui ne bougent jamais, qui ne sont pas au CA pour présenter une motion, qui ne pensent qu'à leur petit confort immédiat, qui expliquent que la vie est chère (oui, elle l'est pour tout le monde). J'en ai marre de rédiger des tracts ou des motions pour ces jean-foutres. J'en ai marre qu'on vienne me voir pour me dire "toi qui connait les textes" alors que les textes, tout le monde peut les lire. Je n'ai pas marre de mes élèves, par contre j'en ai marre de mes collègues.
- Clecle78Bon génie
Je te comprends.Jacq a écrit:nono a écrit:J'avais 3h de cours aujourd'hui et franchement, j'ai beaucoup hésité.
J'ai fait grève, dans ma section, nous sommes 4 à l'avoir faite.
Aucun enseignant pro. Je pars à la retraite dans deux ans environ, c'est un aspect de ma profession que je ne vais pas regretter.
J'avais 5h de cours, dont trois avec mes terminales. J'"ai fait mes trois heures avec les terminales puis suis passé en grève pour deux heures. Tant pis pour la perte de salaire en ayant travaillé trois heures. C'est mon aspect "missionnaire".
Nous n'avons eu (dans mon établissement) qu'un peu plus de 10 grévistes sur une soixantaine (même si nous avions 1/3 des enseignants qui n'avaient pas cours hier matin). Mais parmi ces enseignants n'ayant pas cours, peu sont venus à la manif. Parmi ceux qui avaient cours mais pas à l'heure de la manif, peu sont venus. Très peu de collègues de matière pro en grève ou en manif. Une fois de plus quasiment tous les présents étaient des lettres-histoire (tous grévistes, sauf un qui n'avait pas cours). Pfff, quand les collègues de LP en matières pro vont-ils se rendre compte qu'ils creusent leur tombe.
Sur tout le département, quelques présents de 8 LP sur les 11 LP du secteur. Nous ne voyons jamais les collègues de certains établissements. Même en grève ils préfèrent dormir chez eux.
Et ce sont les mêmes collègues, qui ne font rien, vaguement assister à une heure syndicale, qui ensuite viennent dire "mais que font les syndicats ?". J'en ai marre de ceux qui couinent en salle des professeurs et qu'on ne voit jamais, qui ne bougent jamais, qui ne sont pas au CA pour présenter une motion, qui ne pensent qu'à leur petit confort immédiat, qui expliquent que la vie est chère (oui, elle l'est pour tout le monde). J'en ai marre de rédiger des tracts ou des motions pour ces jean-foutres. J'en ai marre qu'on vienne me voir pour me dire "toi qui connait les textes" alors que les textes, tout le monde peut les lire. Je n'ai pas marre de mes élèves, par contre j'en ai marre de mes collègues.
- joebar69Fidèle du forum
@Jacq : J'avais observé le même phénomène lors de la réforme des filières technologiques STI en STI2D.
Je n'étais déjà plus dans l'enseignement secondaire, à cette époque, mais des co-pain-llègue-s (des enseignements technologiques), avec qui j'étais resté en contact, ne se sont "réveillés " que trop tard. Et ce n'était pas faute de les avoir avertis ! Certains s'en mordent encore les doigts, à ce jour, mais une majorité ont courbé l'échine et "fonctionnent" comme ils disent.
Ils (ce sont tous des gars) ne voient même pas que ce qui se passe au LP actuellement, arrivera bientôt dans ces filières "industrielles".
A + de 50 ans pour la majorité, désormais, ça va piquer ...
Je n'étais déjà plus dans l'enseignement secondaire, à cette époque, mais des co-pain-llègue-s (des enseignements technologiques), avec qui j'étais resté en contact, ne se sont "réveillés " que trop tard. Et ce n'était pas faute de les avoir avertis ! Certains s'en mordent encore les doigts, à ce jour, mais une majorité ont courbé l'échine et "fonctionnent" comme ils disent.
Ils (ce sont tous des gars) ne voient même pas que ce qui se passe au LP actuellement, arrivera bientôt dans ces filières "industrielles".
A + de 50 ans pour la majorité, désormais, ça va piquer ...
- HirondelleNiveau 8
Clecle78 a écrit:Je te comprends.Jacq a écrit:nono a écrit:J'avais 3h de cours aujourd'hui et franchement, j'ai beaucoup hésité.
J'ai fait grève, dans ma section, nous sommes 4 à l'avoir faite.
Aucun enseignant pro. Je pars à la retraite dans deux ans environ, c'est un aspect de ma profession que je ne vais pas regretter.
J'avais 5h de cours, dont trois avec mes terminales. J'"ai fait mes trois heures avec les terminales puis suis passé en grève pour deux heures. Tant pis pour la perte de salaire en ayant travaillé trois heures. C'est mon aspect "missionnaire".
Nous n'avons eu (dans mon établissement) qu'un peu plus de 10 grévistes sur une soixantaine (même si nous avions 1/3 des enseignants qui n'avaient pas cours hier matin). Mais parmi ces enseignants n'ayant pas cours, peu sont venus à la manif. Parmi ceux qui avaient cours mais pas à l'heure de la manif, peu sont venus. Très peu de collègues de matière pro en grève ou en manif. Une fois de plus quasiment tous les présents étaient des lettres-histoire (tous grévistes, sauf un qui n'avait pas cours). Pfff, quand les collègues de LP en matières pro vont-ils se rendre compte qu'ils creusent leur tombe.
Sur tout le département, quelques présents de 8 LP sur les 11 LP du secteur. Nous ne voyons jamais les collègues de certains établissements. Même en grève ils préfèrent dormir chez eux.
Et ce sont les mêmes collègues, qui ne font rien, vaguement assister à une heure syndicale, qui ensuite viennent dire "mais que font les syndicats ?". J'en ai marre de ceux qui couinent en salle des professeurs et qu'on ne voit jamais, qui ne bougent jamais, qui ne sont pas au CA pour présenter une motion, qui ne pensent qu'à leur petit confort immédiat, qui expliquent que la vie est chère (oui, elle l'est pour tout le monde). J'en ai marre de rédiger des tracts ou des motions pour ces jean-foutres. J'en ai marre qu'on vienne me voir pour me dire "toi qui connait les textes" alors que les textes, tout le monde peut les lire. Je n'ai pas marre de mes élèves, par contre j'en ai marre de mes collègues.
Je partage cette exaspération aussi.
- Lili22Niveau 4
Bilan de la grève hier , 11 grévistes dans mon établissement sur 50 , en enseignement général au lp comme d habitude !!!en enseignement pro ,ils vont râler.....trop tard !!
- CasparProphète
Marcelle Duchamp a écrit:EdithW a écrit:Tant que la crainte principale des collègues sera de pénaliser les élèves, on n’arrivera à rien. Le serpent se mord la queue. C’est justement notre investissement qui nous empêche de faire valoir nos revendications et donc d’obtenir de meilleures conditions…qui seraient bénéfiques aux élèves. Pas la peine de voir plus loin. On se voit en sauveurs de l’humanité, en missionnaires laïcs, ce qui nous permet de supporter notre condition de plus en plus difficile. Et comme, en effet, on y trouve parfois/souvent des satisfactions, un peu narcissiques, on ne veut rien lâcher.
Un peu HS mais je constate la même chose dans mon activité syndicale où je conseille des profs au bout du rouleau, physiquement et moralement mais qui, malgré d’énormes soucis de santé, poussés à l’arrêt long par leur médecin, avec des pathologies lourdes, continuent à dire « je ne veux pas pénaliser mes élèves » quand on leur explique par exemple les modalités du temps partiel thérapeutique, et continuent à tirer sur la corde jusqu’à la rupture.
- Spoiler:
Exemple de scrupules : collègue avec souci grave et qui serait moins épuisée si elle n’enseignait que le matin, et refuse de le demander son CDE parce que les CAP ne peuvent pas avoir deux heures de suite dans sa matière (selon elle)
J'ai fait partie jadis de ces gens qui tirent sur la corde jusqu'à l'usure... Il y a effectivement ce côté "missionnaire" qui m'habitait, j'étais célibataire, sans enfants et je me disais que je n'avais que ça à faire donc pas de quoi m'arrêter pour si peu.
Il aura fallu que je me cogne un AVC à 33 ans pour comprendre que non, je n'avais pas une mission, que ma santé primait. J'étais tellement "investie" que j'ai checké pronote alors que j'étais en soins intensifs et qu'on surveillait si je n'allais pas avoir une réplique d'AVC dans les 48h!! (Quelle imbécile quand j'y pense!)
Ce fameux bien être des élèves qu'on nous rabâche alors que le bien être des enseignants on s'en cogne royal!
Je trouve que le livre de William Lafleur, L'Ex plus beau métier du monde brosse très bien toutes ces questions, si jamais vous ne l'avez pas lu.
Je l'ai lu et j'y ai lu ton témoignage. Ce livre est une tes bonne synthèse en effet et j'espère que son lectorat ne se limitera pas aux collègues.
- Julien1Niveau 2
Caspar a écrit:Marcelle Duchamp a écrit:EdithW a écrit:Tant que la crainte principale des collègues sera de pénaliser les élèves, on n’arrivera à rien. Le serpent se mord la queue. C’est justement notre investissement qui nous empêche de faire valoir nos revendications et donc d’obtenir de meilleures conditions…qui seraient bénéfiques aux élèves. Pas la peine de voir plus loin. On se voit en sauveurs de l’humanité, en missionnaires laïcs, ce qui nous permet de supporter notre condition de plus en plus difficile. Et comme, en effet, on y trouve parfois/souvent des satisfactions, un peu narcissiques, on ne veut rien lâcher.
Un peu HS mais je constate la même chose dans mon activité syndicale où je conseille des profs au bout du rouleau, physiquement et moralement mais qui, malgré d’énormes soucis de santé, poussés à l’arrêt long par leur médecin, avec des pathologies lourdes, continuent à dire « je ne veux pas pénaliser mes élèves » quand on leur explique par exemple les modalités du temps partiel thérapeutique, et continuent à tirer sur la corde jusqu’à la rupture.
- Spoiler:
Exemple de scrupules : collègue avec souci grave et qui serait moins épuisée si elle n’enseignait que le matin, et refuse de le demander son CDE parce que les CAP ne peuvent pas avoir deux heures de suite dans sa matière (selon elle)
J'ai fait partie jadis de ces gens qui tirent sur la corde jusqu'à l'usure... Il y a effectivement ce côté "missionnaire" qui m'habitait, j'étais célibataire, sans enfants et je me disais que je n'avais que ça à faire donc pas de quoi m'arrêter pour si peu.
Il aura fallu que je me cogne un AVC à 33 ans pour comprendre que non, je n'avais pas une mission, que ma santé primait. J'étais tellement "investie" que j'ai checké pronote alors que j'étais en soins intensifs et qu'on surveillait si je n'allais pas avoir une réplique d'AVC dans les 48h!! (Quelle imbécile quand j'y pense!)
Ce fameux bien être des élèves qu'on nous rabâche alors que le bien être des enseignants on s'en cogne royal!
Je trouve que le livre de William Lafleur, L'Ex plus beau métier du monde brosse très bien toutes ces questions, si jamais vous ne l'avez pas lu.
Je l'ai lu et j'y ai lu ton témoignage. Ce livre est une tes bonne synthèse en effet et j'espère que son lectorat ne se limitera pas aux collègues.
J'ai lu ce livre en étant en projet de reconversion vers le métier d'enseignant. Cette lecture m'a donné à réfléchir. Je n'ai toujours pas fini de réfléchir d'ailleurs !
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Caspar a écrit:Marcelle Duchamp a écrit:EdithW a écrit:Tant que la crainte principale des collègues sera de pénaliser les élèves, on n’arrivera à rien. Le serpent se mord la queue. C’est justement notre investissement qui nous empêche de faire valoir nos revendications et donc d’obtenir de meilleures conditions…qui seraient bénéfiques aux élèves. Pas la peine de voir plus loin. On se voit en sauveurs de l’humanité, en missionnaires laïcs, ce qui nous permet de supporter notre condition de plus en plus difficile. Et comme, en effet, on y trouve parfois/souvent des satisfactions, un peu narcissiques, on ne veut rien lâcher.
Un peu HS mais je constate la même chose dans mon activité syndicale où je conseille des profs au bout du rouleau, physiquement et moralement mais qui, malgré d’énormes soucis de santé, poussés à l’arrêt long par leur médecin, avec des pathologies lourdes, continuent à dire « je ne veux pas pénaliser mes élèves » quand on leur explique par exemple les modalités du temps partiel thérapeutique, et continuent à tirer sur la corde jusqu’à la rupture.
- Spoiler:
Exemple de scrupules : collègue avec souci grave et qui serait moins épuisée si elle n’enseignait que le matin, et refuse de le demander son CDE parce que les CAP ne peuvent pas avoir deux heures de suite dans sa matière (selon elle)
J'ai fait partie jadis de ces gens qui tirent sur la corde jusqu'à l'usure... Il y a effectivement ce côté "missionnaire" qui m'habitait, j'étais célibataire, sans enfants et je me disais que je n'avais que ça à faire donc pas de quoi m'arrêter pour si peu.
Il aura fallu que je me cogne un AVC à 33 ans pour comprendre que non, je n'avais pas une mission, que ma santé primait. J'étais tellement "investie" que j'ai checké pronote alors que j'étais en soins intensifs et qu'on surveillait si je n'allais pas avoir une réplique d'AVC dans les 48h!! (Quelle imbécile quand j'y pense!)
Ce fameux bien être des élèves qu'on nous rabâche alors que le bien être des enseignants on s'en cogne royal!
Je trouve que le livre de William Lafleur, L'Ex plus beau métier du monde brosse très bien toutes ces questions, si jamais vous ne l'avez pas lu.
Je l'ai lu et j'y ai lu ton témoignage. Ce livre est une tes bonne synthèse en effet et j'espère que son lectorat ne se limitera pas aux collègues.
D'après ce qu'en dit l'auteur, il y a beaucoup de lecteurs non prof qui l'ont acheté. J'espère que cela ouvrira les yeux à certains sur nos conditions de travail.
Concernant mon témoignage... il était bien pire en réalité. Certaines parties ont du être amputées pour être cohérentes avec le texte mais ce que j'ai vécu, la fameuse "bienveillance" qu'on veut nous faire croire dans l'EN n'existe pas.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- CasparProphète
Marcelle Duchamp a écrit:Caspar a écrit:Marcelle Duchamp a écrit:EdithW a écrit:Tant que la crainte principale des collègues sera de pénaliser les élèves, on n’arrivera à rien. Le serpent se mord la queue. C’est justement notre investissement qui nous empêche de faire valoir nos revendications et donc d’obtenir de meilleures conditions…qui seraient bénéfiques aux élèves. Pas la peine de voir plus loin. On se voit en sauveurs de l’humanité, en missionnaires laïcs, ce qui nous permet de supporter notre condition de plus en plus difficile. Et comme, en effet, on y trouve parfois/souvent des satisfactions, un peu narcissiques, on ne veut rien lâcher.
Un peu HS mais je constate la même chose dans mon activité syndicale où je conseille des profs au bout du rouleau, physiquement et moralement mais qui, malgré d’énormes soucis de santé, poussés à l’arrêt long par leur médecin, avec des pathologies lourdes, continuent à dire « je ne veux pas pénaliser mes élèves » quand on leur explique par exemple les modalités du temps partiel thérapeutique, et continuent à tirer sur la corde jusqu’à la rupture.
- Spoiler:
Exemple de scrupules : collègue avec souci grave et qui serait moins épuisée si elle n’enseignait que le matin, et refuse de le demander son CDE parce que les CAP ne peuvent pas avoir deux heures de suite dans sa matière (selon elle)
J'ai fait partie jadis de ces gens qui tirent sur la corde jusqu'à l'usure... Il y a effectivement ce côté "missionnaire" qui m'habitait, j'étais célibataire, sans enfants et je me disais que je n'avais que ça à faire donc pas de quoi m'arrêter pour si peu.
Il aura fallu que je me cogne un AVC à 33 ans pour comprendre que non, je n'avais pas une mission, que ma santé primait. J'étais tellement "investie" que j'ai checké pronote alors que j'étais en soins intensifs et qu'on surveillait si je n'allais pas avoir une réplique d'AVC dans les 48h!! (Quelle imbécile quand j'y pense!)
Ce fameux bien être des élèves qu'on nous rabâche alors que le bien être des enseignants on s'en cogne royal!
Je trouve que le livre de William Lafleur, L'Ex plus beau métier du monde brosse très bien toutes ces questions, si jamais vous ne l'avez pas lu.
Je l'ai lu et j'y ai lu ton témoignage. Ce livre est une tes bonne synthèse en effet et j'espère que son lectorat ne se limitera pas aux collègues.
D'après ce qu'en dit l'auteur, il y a beaucoup de lecteurs non prof qui l'ont acheté. J'espère que cela ouvrira les yeux à certains sur nos conditions de travail.
Concernant mon témoignage... il était bien pire en réalité. Certaines parties ont du être amputées pour être cohérentes avec le texte mais ce que j'ai vécu, la fameuse "bienveillance" qu'on veut nous faire croire dans l'EN n'existe pas.
La bienveillance existe peut-être mais certainement pas envers les professeurs de la part de l'institution en effet.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
J’ai eu un rdv avec un conseiller mobilité carrière il y a quelques semaines et il me répétait « en toute bienveillance, en toute bienveillance, en toute bienveillance… ». C’était dit tellement de fois que ça en devenait archi suspect
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- TailleventFidèle du forum
Merci de rappeler ça. Rien qu'en lisant le titre du fil, je savais que ça allait partir dans ce sens...Hocam a écrit:Par pitié, « d'autres pays », pas « LES autres pays »...
Quand bien même il y aurait 10 ou 15 autres pays où ça bouge un peu plus, on en trouvera toujours autant où ça se passe plus ou moins comme en France. Les données sont par ailleurs à relativiser pour certains pays : en Angleterre, la revalorisation est toujours assez dérisoire comparée à l'inflation, et surtout, elle se fait à budget constant, donc merci bien, mais c'est à chacun de se débrouiller pour trouver les sou-sous (voir ici).
- monseigneurHabitué du forum
Vidéo qui résume assez clairement notre situation :
Temps de travail, salaires, nombre d'élèves par classe, etc. On voit que la France est l'un des pays de l'OCDE qui consacre le moins d'argent à l'éducation de ses enfants, et le décrochage salarial par rapport aux autres métiers est assez spectaculaire...
Temps de travail, salaires, nombre d'élèves par classe, etc. On voit que la France est l'un des pays de l'OCDE qui consacre le moins d'argent à l'éducation de ses enfants, et le décrochage salarial par rapport aux autres métiers est assez spectaculaire...
- Manu7Expert spécialisé
Nos salaires baissent donc on est moins motivé pour faire grève ? Les grands mouvements de grévistes menés sur le long terme ont souvent été effectués par des classes sociales bien plus sous-payées que les profs. Donc pour moi c'est un mauvais argument et quand on gagne 15% d'augmentation et bien une semaine complète de grève est vite remboursée.
Je vois plus un manque total de solidarité.
A l'époque de la réforme du bac pendant les gilets jaunes, si nous avions fait grève pendant une semaine, la réforme et JMB auraient été mis au placard... Et probablement même avant la fin de la semaine avec des lycéens dans les rues en plus des gilets jaunes le WE...
Je vois plus un manque total de solidarité.
A l'époque de la réforme du bac pendant les gilets jaunes, si nous avions fait grève pendant une semaine, la réforme et JMB auraient été mis au placard... Et probablement même avant la fin de la semaine avec des lycéens dans les rues en plus des gilets jaunes le WE...
- JennyMédiateur
Je ne crois pas non plus à l'argument des traitements trop faibles pour faire grève, d'autant que nous avons souvent des caisses de grève.
Par contre, je crains que la rémunération ne soit pas prioritaire pour tous les collègues et que les formes d'une éventuelle augmentation ne divise. On a souvent des mots d'ordre fouillis, ça n'aide pas.
Par contre, je crains que la rémunération ne soit pas prioritaire pour tous les collègues et que les formes d'une éventuelle augmentation ne divise. On a souvent des mots d'ordre fouillis, ça n'aide pas.
- valleExpert spécialisé
Je pense, pour la rémunération, qu'une partie importante des collègues a assumé, non que ce n'est pas prioritaire, mais que nous avons ce que nous méritons. L'idée de l'enseignant comme cat B est intégrée, les problèmes du métier sont envisagés comme étant plutôt pratiques (gestion de classe, discussions avec les parents, etc.), les comparaisons sont souvent faites avec les infirmiers ou les agents de caisse, etc.
- mafalda16Modérateur
Jenny a écrit:Je ne crois pas non plus à l'argument des traitements trop faibles pour faire grève, d'autant que nous avons souvent des caisses de grève.
Par contre, je crains que la rémunération ne soit pas prioritaire pour tous les collègues et que les formes d'une éventuelle augmentation ne divise. On a souvent des mots d'ordre fouillis, ça n'aide pas.
Heu ben si. Pour moi c’est un critère d’arbitrage important. J’ai acheté une maison seule sur mon salaire de prof, alors quand une grève se présente et que j’adhère aux motifs je regarde tout de même mon compte en banque.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
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