- ProflambdadaHabitué du forum
Bonjour,
Nous avons débuté depuis peu les heures de renforcement en maths (les PE gérant, elles, le soutien).
J'ai regardé sur quelques sites académiques et on retrouve toujours les mêmes documents en proposition (notamment sur le travail sur les grands nombres).
J'ai testé un des défis proposés mais globalement c'était trop compliqué pour la majorité de mes 6ème (à se demander s'ils ont déjà vu de vrais sixièmes au ministère...). Surtout qu'on garde une grosse vingtaine d'élèves et si les plus faibles sont en soutien (de français en plus, pas suffisamment de PE pour gérer les deux disciplines, on fera soutien maths en janvier donc), ceux qui me restent ne sont pas non plus des premiers de classe.
Bref, avez-vous testé des activités intéressantes avec vos classes pour les profs concernés ? Je me dis que je vais me recentrer sur la résolution de problèmes finalement. Même si c'est dommage que les plus faibles (en français donc bien souvent en maths) n'en profitent pas.
Je suis preneuse de vos expériences !
Merci à vous
Nous avons débuté depuis peu les heures de renforcement en maths (les PE gérant, elles, le soutien).
J'ai regardé sur quelques sites académiques et on retrouve toujours les mêmes documents en proposition (notamment sur le travail sur les grands nombres).
J'ai testé un des défis proposés mais globalement c'était trop compliqué pour la majorité de mes 6ème (à se demander s'ils ont déjà vu de vrais sixièmes au ministère...). Surtout qu'on garde une grosse vingtaine d'élèves et si les plus faibles sont en soutien (de français en plus, pas suffisamment de PE pour gérer les deux disciplines, on fera soutien maths en janvier donc), ceux qui me restent ne sont pas non plus des premiers de classe.
Bref, avez-vous testé des activités intéressantes avec vos classes pour les profs concernés ? Je me dis que je vais me recentrer sur la résolution de problèmes finalement. Même si c'est dommage que les plus faibles (en français donc bien souvent en maths) n'en profitent pas.
Je suis preneuse de vos expériences !
Merci à vous
- nicole 86Expert spécialisé
Je suis loin des classes donc peut-être en dehors des clous, connais-tu les manuels du GRIP ?
- meevadeborahNiveau 8
Nous avons travaillé sur les différents systèmes de numérations.
Un groupe de très faibles et faibles : numération inca. Avantages : système décimal de position, avec le système de "quipu", corde à noeuds, manipulation concrète.
Deux groupes de moyens :
dans un groupe : numération romaine et numération égyptienne. Avantages : liens puisque la première est utilisée encore, utilisation de symboles attrayants pour l'autre.
dans l'autre groupe : numération babylonienne (2 symboles seulement, mixte numération de position et additive, système sexagésimal) et grecque ancienne (plein de symboles, numération de position).
Un groupe de forts et très forts : numération des shaddock (base 4) et numération trioz ("extra-terrestre", base 3). Très difficiles.
Quand je dis "groupe" au-dessus, je veux dire un groupe d'élèves avec un enseignant. Nous avons 3 classes pour 4 enseignants.
Dans chaque "groupe", nous avons fait des "sous-groupes". Moi j'ai les numérations babylonienne et grecque ancienne ; j'ai fait 3 sous-groupe de 3 ou 4 sur la numération grecque ancienne et 3 sous-groupes de 3 ou 4 sur la numération babylonienne.
Chaque "sous-groupe" a une fiche avec des exemples de nombres écrits dans les 2 écritures, avec plus ou moins de précision et d'explications selon les numérations. Ils doivent retrouver les valeurs de chaque symboles. Ils doivent ensuite "traduire" des nombres de la numération qu'ils étudient dans notre numération. Puis le contraire.
Ils doivent ensuite faire une rapide recherche sur le lieu et l'époque où étaient utilisé la numération qu'ils étudient.
Enfin, il doivent préparer un exposé avec une grande affiche et un court oral pour présenter leur affiche aux autres groupes.
Nous avons déjà passé 4 séances dessus. Ils nous restent 2 séances pour préparer affiches et exposés puis 1 séance pour présenter les exposés.
Je m'étais dit que ça pourrait être l'occasion aussi, puisque c'est du temps vraiment en plus de nos heures habituelles, que les élèves fassent des narrations de recherche. Depuis quelques années, je les utilise en classe pour la partie "recherche" et ne prend pas le temps de la narration. Alors pourquoi pas... et puis c'est une activité auto-adaptative aux forts comme aux faibles !
Un groupe de très faibles et faibles : numération inca. Avantages : système décimal de position, avec le système de "quipu", corde à noeuds, manipulation concrète.
Deux groupes de moyens :
dans un groupe : numération romaine et numération égyptienne. Avantages : liens puisque la première est utilisée encore, utilisation de symboles attrayants pour l'autre.
dans l'autre groupe : numération babylonienne (2 symboles seulement, mixte numération de position et additive, système sexagésimal) et grecque ancienne (plein de symboles, numération de position).
Un groupe de forts et très forts : numération des shaddock (base 4) et numération trioz ("extra-terrestre", base 3). Très difficiles.
Quand je dis "groupe" au-dessus, je veux dire un groupe d'élèves avec un enseignant. Nous avons 3 classes pour 4 enseignants.
Dans chaque "groupe", nous avons fait des "sous-groupes". Moi j'ai les numérations babylonienne et grecque ancienne ; j'ai fait 3 sous-groupe de 3 ou 4 sur la numération grecque ancienne et 3 sous-groupes de 3 ou 4 sur la numération babylonienne.
Chaque "sous-groupe" a une fiche avec des exemples de nombres écrits dans les 2 écritures, avec plus ou moins de précision et d'explications selon les numérations. Ils doivent retrouver les valeurs de chaque symboles. Ils doivent ensuite "traduire" des nombres de la numération qu'ils étudient dans notre numération. Puis le contraire.
Ils doivent ensuite faire une rapide recherche sur le lieu et l'époque où étaient utilisé la numération qu'ils étudient.
Enfin, il doivent préparer un exposé avec une grande affiche et un court oral pour présenter leur affiche aux autres groupes.
Nous avons déjà passé 4 séances dessus. Ils nous restent 2 séances pour préparer affiches et exposés puis 1 séance pour présenter les exposés.
Je m'étais dit que ça pourrait être l'occasion aussi, puisque c'est du temps vraiment en plus de nos heures habituelles, que les élèves fassent des narrations de recherche. Depuis quelques années, je les utilise en classe pour la partie "recherche" et ne prend pas le temps de la narration. Alors pourquoi pas... et puis c'est une activité auto-adaptative aux forts comme aux faibles !
- ProflambdadaHabitué du forum
meevadeborah a écrit:Nous avons travaillé sur les différents systèmes de numérations.
Un groupe de très faibles et faibles : numération inca. Avantages : système décimal de position, avec le système de "quipu", corde à noeuds, manipulation concrète.
Deux groupes de moyens :
dans un groupe : numération romaine et numération égyptienne. Avantages : liens puisque la première est utilisée encore, utilisation de symboles attrayants pour l'autre.
dans l'autre groupe : numération babylonienne (2 symboles seulement, mixte numération de position et additive, système sexagésimal) et grecque ancienne (plein de symboles, numération de position).
Un groupe de forts et très forts : numération des shaddock (base 4) et numération trioz ("extra-terrestre", base 3). Très difficiles.
Quand je dis "groupe" au-dessus, je veux dire un groupe d'élèves avec un enseignant. Nous avons 3 classes pour 4 enseignants.
Dans chaque "groupe", nous avons fait des "sous-groupes". Moi j'ai les numérations babylonienne et grecque ancienne ; j'ai fait 3 sous-groupe de 3 ou 4 sur la numération grecque ancienne et 3 sous-groupes de 3 ou 4 sur la numération babylonienne.
Chaque "sous-groupe" a une fiche avec des exemples de nombres écrits dans les 2 écritures, avec plus ou moins de précision et d'explications selon les numérations. Ils doivent retrouver les valeurs de chaque symboles. Ils doivent ensuite "traduire" des nombres de la numération qu'ils étudient dans notre numération. Puis le contraire.
Ils doivent ensuite faire une rapide recherche sur le lieu et l'époque où étaient utilisé la numération qu'ils étudient.
Enfin, il doivent préparer un exposé avec une grande affiche et un court oral pour présenter leur affiche aux autres groupes.
Nous avons déjà passé 4 séances dessus. Ils nous restent 2 séances pour préparer affiches et exposés puis 1 séance pour présenter les exposés.
Je m'étais dit que ça pourrait être l'occasion aussi, puisque c'est du temps vraiment en plus de nos heures habituelles, que les élèves fassent des narrations de recherche. Depuis quelques années, je les utilise en classe pour la partie "recherche" et ne prend pas le temps de la narration. Alors pourquoi pas... et puis c'est une activité auto-adaptative aux forts comme aux faibles !
Merci beaucoup pour ton retour !
Je vais m'intéresser à cela mais là j'ai entre 22 et 26 élèves à moi toute seule en (soi-disant) renforcement...
- FenrirFidèle du forum
Chez moi on a décidé de bosser les problèmes un peu évolués (c'est globalement ce qui est demandé) et les tâches complexes. De toute façon, vu le mode de fonctionnement on n'aura les élèves que 9-10h sur l'année.
_________________
À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
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