J’ai l’impression de ne plus aimer lire

Et dite que quand j'en lis 30-35, je trouve ça bien...

AsarteLilith a écrit:Et dite que quand j'en lis 30-35, je trouve ça bien...

Après ça ne veut rien dire. J'ai mis 6 mois à lire Les hommes de bonne volonté et un jour ou deux pour l'Etranger. Ca fait deux livres mais ce n'est pas comparable.

Catalunya a écrit:

AsarteLilith a écrit:Et dite que quand j'en lis 30-35, je trouve ça bien...

Après ça ne veut rien dire. J'ai mis 6 mois à lire Les hommes de bonne volonté et un jour ou deux pour l'Etranger. Ca fait deux livres mais ce n'est pas comparable.

Absolument et en matière de lecture je trouve qu'il n'y a rien de pire que de se comparer aux autres ! Lire n'est pas une compétition !

[quote="Aperçu par hasard"]

Eloah a écrit:Aperçu par hasard, te lire me fait penser à un court essai très intéressant sur "le marché de l'attention ", il t'intéresserait peut-être pour mieux comprendre ce que tu ressens intuitivement. Il s'agit de La Civilisation du Poisson Rouge de Bruno Patino.

Le titre de cet essai me correspond tout à fait ! J'irai, dès lundi, le chercher en librairie. Merci, "Eloah"!

Alérion a écrit:Ce que j'aime, c'est relire : j'ai lu 6 fois Bouvard et Pécuchet et 6 ou 7 fois L'Iris de Suse, avec toujours autant de plaisir. Il est des livres sur lesquels on passe sa vie.

Et puis on n'a jamais tout découvert, dans la littérature étrangère, par exemple.

J'ai trouvé quelqu'un qui a lu Bouvard et Pécuchet une fois de plus que moi ! J'irai en parler à mes amis!
Et pour Giono, je n'ai "que" trois fois Le Chant du Monde que certains de mes anciens collègues trouvaient raté.

Aire_Azul a écrit:

Alérion a écrit:Ce que j'aime, c'est relire : j'ai lu 6 fois Bouvard et Pécuchet et 6 ou 7 fois L'Iris de Suse, avec toujours autant de plaisir. Il est des livres sur lesquels on passe sa vie.

Et puis on n'a jamais tout découvert, dans la littérature étrangère, par exemple.

J'ai trouvé quelqu'un qui a lu Bouvard et Pécuchet une fois de plus que moi ! J'irai en parler à mes amis!
Et pour Giono, je n'ai "que" trois fois Le Chant du Monde que certains de mes anciens collègues trouvaient raté.  

Alors moi c'est " Regain", que la plupart des gens détestent mais que j'ai relu vraiment très souvent. Et dans un tout autre style, "Jane Eyre" que j'adore plus que tout et que je relis environ une fois tous les deux ans je ne sais pas pourquoi, et "Cul-de-sac" de Douglas Kennedy (pas de la grande littérature là pour le coup mais un polar de très haute volée). Je voulais relire "Le monde selon Garp" mais il demande du temps je trouve.

Giono, il n'y a rien que je n'apprécie pas, j'aime tous ses textes. Tous les romans, toutes les nouvelles, tous ses essais, même la correspondance, même les (prétendus) entretiens avec Amrouche, même les textes dans les cahiers comme Dragoon. Il n'y en a pas beaucoup dans ce genre là. Mettons en Albert Cohen et Marcel Aymé.

zigmag17 a écrit:

Aire_Azul a écrit:

Alérion a écrit:Ce que j'aime, c'est relire : j'ai lu 6 fois Bouvard et Pécuchet et 6 ou 7 fois L'Iris de Suse, avec toujours autant de plaisir. Il est des livres sur lesquels on passe sa vie.

Et puis on n'a jamais tout découvert, dans la littérature étrangère, par exemple.

J'ai trouvé quelqu'un qui a lu Bouvard et Pécuchet une fois de plus que moi ! J'irai en parler à mes amis!
Et pour Giono, je n'ai "que" trois fois Le Chant du Monde que certains de mes anciens collègues trouvaient raté.  

Alors moi c'est " Regain", que la plupart des gens détestent mais que j'ai relu vraiment très souvent. Et dans un tout autre style, "Jane Eyre" que j'adore plus que tout et que je relis environ une fois tous les deux ans je ne sais pas pourquoi, et "Cul-de-sac" de Douglas Kennedy (pas de la grande littérature là pour le coup mais un polar de très haute volée). Je voulais relire "Le monde selon Garp" mais il demande du temps je trouve.

Ah, une fan de Douglas Kennedy. C'est bizarre, on se sent tous obligés de faire un disclaimer "pardon c'est pas de la grande littérature mais j'adore". Inversement il y aussi ceux dont on devrait dire "pardon c'est de la grande littérature mais on se fait ch**r" x) (par exemple La Nouvelle Héloïse, puisque quelqu'un en a parlé...). C'est un peu gênant de ne s'amuser jamais autant que sur de "mauvais" livres. Kennedy a écrit un excellent The Job aussi ; par contre il a commis très récemment un roman pro-IVG assez ridicule (Afraid of the Light), qui prouve décidément qu'il perd tout talent quand il se prend trop au sérieux et qu'il délaisse l'esprit de dérision où il excelle.

Aire_Azul a écrit:

Eloah a écrit:Aperçu par hasard, te lire me fait penser à un court essai très intéressant sur "le marché de l'attention ", il t'intéresserait peut-être pour mieux comprendre ce que tu ressens intuitivement. Il s'agit de La Civilisation du Poisson Rouge de Bruno Patino.

Le titre de cet essai me correspond tout à fait ! J'irai, dès lundi, le chercher en librairie. Merci, "Eloah"!

Je l'ai acheté il y a quelques semaines (oui, merci @Eloah !) mais pas encore lu. Il est installé (comme un reproche) sur ma table basse.

En vous lisant je me rends compte que je n'ai jamais lu deux fois un même roman - à l'exception du Ravissement de Lol V. Stein, et je ne saurais même pas vraiment dire pourquoi celui-là.

En revanche, je relis souvent de la poésie. Rien d'original: Nerval (mon poète préféré, mais il est vrai que j'en connais peu), Baudelaire, Verlaine. Jusqu'à savoir certains poèmes par cœur. Et surtout, j'aime énormément revoir des sculptures, des tableaux. D'ailleurs je m'étonne quand certains me disent "(ça y est,) j'ai vu l'Olympia"... "vu l'Olympia" au point de pouvoir se dispenser de la revoir et de la revoir encore ? Mais ça me paraît impossible. De la même façon, je prends énormément de plaisir à revoir certains films (j'ai déjà dû voir six ou sept fois Vertigo ou 2046 par exemple).

Vu ou regardé ? Ou contemplé ? Le roman est le genre le plus "inférieur", et de loin le plus intéressant. D'où l'intérêt de relire : au hasard Guerre et paix, Le Seigneur des Anneaux, etc etc .

Thierry75 a écrit:Vu ou regardé ? Ou contemplé ? Le roman est le genre le plus "inférieur", et de loin le plus intéressant. D'où l'intérêt de relire : au hasard Guerre et paix, Le Seigneur des Anneaux, etc etc .

Je ne sous entendais-pas que j'avais raison de ne pas relire des romans, et je ne doute pas que c'est une expérience très intéressante! Je crois que ce qui me pousse à ne pas en relire, c'est simplement l'idée que je n'en lis pas assez, et qu'il vaut donc mieux étoffer ma culture en ce domaine que revenir sur ce que j'ai déjà lu.

Voir, regarder... je n'ai jamais bien compris lequel de ces deux verbes était le plus fort. "Il a regardé ce tableau, mais il ne l'a pas vraiment vu", ou "Il a vu ce tableau, mais il ne l'a pas vraiment regardé"... il me semble que les deux fonctionnent et suggèrent une sorte différente de manque dont il faudrait préciser la nature. Personnellement, je peux passer beaucoup de temps devant certains tableaux que j'aime, que ce soit la première ou la dixième fois que je les vois (ou que je les regarde? ).

Solaire a écrit:

zigmag17 a écrit:

Aire_Azul a écrit:

Alérion a écrit:Ce que j'aime, c'est relire : j'ai lu 6 fois Bouvard et Pécuchet et 6 ou 7 fois L'Iris de Suse, avec toujours autant de plaisir. Il est des livres sur lesquels on passe sa vie.

Et puis on n'a jamais tout découvert, dans la littérature étrangère, par exemple.

J'ai trouvé quelqu'un qui a lu Bouvard et Pécuchet une fois de plus que moi ! J'irai en parler à mes amis!
Et pour Giono, je n'ai "que" trois fois Le Chant du Monde que certains de mes anciens collègues trouvaient raté.  

Alors moi c'est " Regain", que la plupart des gens détestent mais que j'ai relu vraiment très souvent. Et dans un tout autre style, "Jane Eyre" que j'adore plus que tout et que je relis environ une fois tous les deux ans je ne sais pas pourquoi, et "Cul-de-sac" de Douglas Kennedy (pas de la grande littérature là pour le coup mais un polar de très haute volée). Je voulais relire "Le monde selon Garp" mais il demande du temps je trouve.

Ah, une fan de Douglas Kennedy. C'est bizarre, on se sent tous obligés de faire un disclaimer "pardon c'est pas de la grande littérature mais j'adore". Inversement il y aussi ceux dont on devrait dire "pardon c'est de la grande littérature mais on se fait ch**r" x) (par exemple La Nouvelle Héloïse, puisque quelqu'un en a parlé...). C'est un peu gênant de ne s'amuser jamais autant que sur de "mauvais" livres. Kennedy a écrit un excellent The Job aussi ; par contre il a commis très récemment un roman pro-IVG assez ridicule (Afraid of the Light), qui prouve décidément qu'il perd tout talent quand il se prend trop au sérieux et qu'il délaisse l'esprit de dérision où il excelle.

Je hiérarchise et c'est normal, on ne peut décemment pas comparer un Giono et un Kennedy par exemple, je sais ce que je lis et je n'opère pas cette distinction pour m'excuser de quoi que ce soit mais parce que c'est un fait. Par ailleurs, je ne suis pas une "fan" de Douglas Kennedy,  j' ai pu lire avec plaisir certains de ses romans mais je ne les ai jamais relus et je persiste à dire que ce n'est pas de la grande littérature, mais il se trouve que je suis fan du seul polar qu'il a écrit et que j'ai cité, parce que celui -ci est enlevé, inventif et prenant et qu'il renouvelle le genre avec brio ( mais il n'entre pas dans la catégorie des " grands livres", ce serait manquer de jugement que d'affirmer le contraire) . De toute façon je pense que le polar en général est un genre à part, et qu'hormis Truman Capote et quelques autres, le style qui y est déployé n'est pas toujours très recherché et ne hisse pas leurs auteurs au rang de "Grands " auteurs.

Aperçu par hasard a écrit:
En vous lisant je me rends compte que je n'ai jamais lu deux fois un même roman - à l'exception du Ravissement de Lol V. Stein, et je ne saurais même pas vraiment dire pourquoi celui-là.

Il fut une époque où j'avais décidé de n'acheter que des livres (je parle de littérature uniquement) que j'avais déjà lu (et aimé, bien sûr!): au moins, j'étais sûre que l'achat serait rentabilisé (c'était une époque où je n'avais pas beaucoup d'argent). La relecture a toujours été pour moi une partie importante de mes lectures, dès le plus jeune âge (je relisais d'ailleurs tellement que je connaissais par coeur certaines pages de romans).
Cit6.

cit6 a écrit:

Aperçu par hasard a écrit:
En vous lisant je me rends compte que je n'ai jamais lu deux fois un même roman - à l'exception du Ravissement de Lol V. Stein, et je ne saurais même pas vraiment dire pourquoi celui-là.

Il fut une époque où j'avais décidé de n'acheter que des livres (je parle de littérature uniquement) que j'avais déjà lu (et aimé, bien sûr!): au moins, j'étais sûre que l'achat serait rentabilisé (c'était une époque où je n'avais pas beaucoup d'argent). La relecture a toujours été pour moi une partie importante de mes lectures, dès le plus jeune âge (je relisais d'ailleurs tellement que je connaissais par coeur certaines pages de romans).
Cit6.

Je pense avoir plus relu que lu, comme pour la musique le même morceau écouté depuis 50 ans ou le même livre relu, en plus d'en découvrir de nouvelles facettes, est un rendez-vous vous avec moi et des émotions retrouvées, réactivées et renouvelées. Je suis un vieux lecteurs mais mes anciens "moi" lecteurs lisent par dessus mon épaule et je leur cède souvent le contrôle.
C'est sensible par exemple pour " l'île au trésor" ou "Kim" dont je commence la lecture en prof et termine en enfant.
Mes rendez-vous réguliers, c'est à dire plus de 20 lectures en dehors de lecture d'études ou pour le travail sont "Malevil", Stevenson et Kipling donc, Apollinaire, " cent ans de solitude", "Lettres au Greco" Le monde selon Garp", "Dune", un Ellroy de la bonne période mais le plus souvent le "Dahlia noir" "Moumine le Troll" "Dom Juan", un Voltaire mais de moins en moins Candide et...quelques autres.

Baldred a écrit:

cit6 a écrit:

Aperçu par hasard a écrit:
En vous lisant je me rends compte que je n'ai jamais lu deux fois un même roman - à l'exception du Ravissement de Lol V. Stein, et je ne saurais même pas vraiment dire pourquoi celui-là.

Il fut une époque où j'avais décidé de n'acheter que des livres (je parle de littérature uniquement) que j'avais déjà lu (et aimé, bien sûr!): au moins, j'étais sûre que l'achat serait rentabilisé (c'était une époque où je n'avais pas beaucoup d'argent). La relecture a toujours été pour moi une partie importante de mes lectures, dès le plus jeune âge (je relisais d'ailleurs tellement que je connaissais par coeur certaines pages de romans).
Cit6.

Je pense avoir plus relu que lu, comme pour la musique le même morceau écouté depuis 50 ans ou  le même livre relu, en plus d'en découvrir de nouvelles facettes, est un rendez-vous vous avec moi et des émotions retrouvées, réactivées et renouvelées. Je suis un vieux lecteurs mais mes anciens "moi" lecteurs lisent par dessus mon épaule et je leur cède souvent le contrôle.
C'est sensible par exemple pour " l'île au trésor" ou "Kim"  dont je commence la lecture en prof et termine en enfant.
Mes rendez-vous réguliers, c'est à dire plus de 20 lectures en dehors de lecture d'études ou pour le travail sont "Malevil", Stevenson et Kipling donc, Apollinaire, " cent ans de solitude", "Lettres au Greco" Le monde selon Garp", "Dune", un Ellroy de la bonne période mais le plus souvent le "Dahlia noir" "Moumine le Troll" "Dom Juan", un Voltaire mais de moins en moins Candide et...quelques autres.  

J'ai l'impression que ce goût pour la relecture est d'abord une affaire de gros lecteur. Ça semblerait assez logique.

Ou alors, on reste comme les enfants qui souvent préfèrent qu'on leur relise ou reraconte une histoire le soir, plutôt qu'une nouvelle qu'ils ignorent. À moins qu'il ne s'agisse d'échapper à l'oubli. Presque toujours, lorsque je relis l'un des livres déjà à mainte occasion relu (je les mets tous sur la même planche), j'y trouve autre chose que les fois d'avant — du détail, peut-être, mais qui change parfois le tout.
Je ne sais s'il s'agit d'être gros lecteur ; je me sais incapable de n'aborder un écrivain inconnu en ne lisant qu'une (brève) nouvelle de lui. Je le lis, le déchiffre, mais rien n'en reste. Il m'en faut un grand nombre de pages réunies, pour y entrer, m'y faire et y respirer dans sa langue (Pierre Michon, pour ne citer que lui, me fait cet effet : il me faut en lire trois à la file pour que ça me rentre dans la caboche). À défaut de pouvoir exiger de tous des romans fleuves, la relecture m'est peut-être un substitut ?

Aperçu par hasard a écrit:

Baldred a écrit:

cit6 a écrit:

Aperçu par hasard a écrit:
En vous lisant je me rends compte que je n'ai jamais lu deux fois un même roman - à l'exception du Ravissement de Lol V. Stein, et je ne saurais même pas vraiment dire pourquoi celui-là.

Il fut une époque où j'avais décidé de n'acheter que des livres (je parle de littérature uniquement) que j'avais déjà lu (et aimé, bien sûr!): au moins, j'étais sûre que l'achat serait rentabilisé (c'était une époque où je n'avais pas beaucoup d'argent). La relecture a toujours été pour moi une partie importante de mes lectures, dès le plus jeune âge (je relisais d'ailleurs tellement que je connaissais par coeur certaines pages de romans).
Cit6.

Je pense avoir plus relu que lu, comme pour la musique le même morceau écouté depuis 50 ans ou  le même livre relu, en plus d'en découvrir de nouvelles facettes, est un rendez-vous vous avec moi et des émotions retrouvées, réactivées et renouvelées. Je suis un vieux lecteurs mais mes anciens "moi" lecteurs lisent par dessus mon épaule et je leur cède souvent le contrôle.
C'est sensible par exemple pour " l'île au trésor" ou "Kim"  dont je commence la lecture en prof et termine en enfant.
Mes rendez-vous réguliers, c'est à dire plus de 20 lectures en dehors de lecture d'études ou pour le travail sont "Malevil", Stevenson et Kipling donc, Apollinaire, " cent ans de solitude", "Lettres au Greco" Le monde selon Garp", "Dune", un Ellroy de la bonne période mais le plus souvent le "Dahlia noir" "Moumine le Troll" "Dom Juan", un Voltaire mais de moins en moins Candide et...quelques autres.  

J'ai l'impression que ce goût pour la relecture est d'abord une affaire de gros lecteur. Ça semblerait assez logique.

Dans mon cas oui. Compulsif longtemps. En fuite depuis quelques temps.

epekeina.tes.ousias a écrit:Ou alors, on reste comme les enfants qui souvent préfèrent qu'on leur relise ou reraconte une histoire le soir, plutôt qu'une nouvelle qu'ils ignorent. À moins qu'il ne s'agisse d'échapper à l'oubli. Presque toujours, lorsque je relis l'un des livres déjà à mainte occasion relu (je les mets tous sur la même planche), j'y trouve autre chose que les fois d'avant — du détail, peut-être, mais qui change parfois le tout.
Je ne sais s'il s'agit d'être gros lecteur ; je me sais incapable de n'aborder un écrivain inconnu en ne lisant qu'une (brève) nouvelle de lui. Je le lis, le déchiffre, mais rien n'en reste. Il m'en faut un grand nombre de pages réunies, pour y entrer, m'y faire et y respirer dans sa langue (Pierre Michon, pour ne citer que lui, me fait cet effet : il me faut en lire trois à la file pour que ça me rentre dans la caboche). À défaut de pouvoir exiger de tous des romans fleuves, la relecture m'est peut-être un substitut ?

Même chose pour moi. J'en parlais déjà plus haut dans ce fil quand on me proposait de lire un roman court ou une nouvelle pour me remettre à la lecture (bon, je n'ai jamais vraiment abandonné mais je ne lis presque plus par rapport à ce que je lisais avant d'être prof). Eh bien non, je sens bien que je ne peux pas vraiment m'y mettre s'il ne s'agit pas d'un roman conséquent ou mieux encore, d'un ensemble de romans (ou pièces de théâtre), d'où d'ailleurs mon peu (ou même plutôt pas du tout) de lecture d'auteurs récents.

Cit6.

Les pléiade, quarto et Bouquins sont nos amis.

epekeina.tes.ousias a écrit:Les pléiade, quarto et Bouquins sont nos amis.

Et ça tient moins de place.

Et c'est moins cher au poids (peut-être) : j'ai également énormément de motifs, de mobiles, d'excuses et d'explications diverses et variées pour justifier ce genre d'achats…

J'ai eu la chance de trouver il y a longtemps chez un bouquiniste tout Shakespeare (en anglais bien sûr ) dans un seul livre: le rêve (bon, les noms des personnages sont très écourtés et les pages sont très compactes (2 colonnes d'écritures sur chaque page, en très petit), et le papier très fin (1300 pages dans le livre). Mais j'adore !

epekeina.tes.ousias a écrit:Et c'est moins cher au poids (peut-être) : j'ai également énormément de motifs, de mobiles, d'excuses et d'explications diverses et variées pour justifier ce genre d'achats…

J'ai acheté Le Grand Meaulnes en Pléiade uniquement parce que ce volume est trop mignon (très fin, pour des raisons évidentes, alors qu'un Pléiade moyenc c'est facilement plus de 1000 pages), mais une collègue m'a dit que la Pléiade c'est "pour se la péter".

Pour Shakespeare je préfère un volume par pièce avec beaucoup de notes et d'explications. Sinon j'ai The complete plays in one sitting, un tout petit livre qu'on achète à la classe comme les friandises dans les supermarchés. Pour chaque pièce: une citation, les personnages principaux et un résumé. Parfait pour se rafraîchir la mémoire et briller en société. Existe aussi pour Dickens, Jane Austen et Sherlock Holmes.

Caspar a écrit:

epekeina.tes.ousias a écrit:Et c'est moins cher au poids (peut-être) : j'ai également énormément de motifs, de mobiles, d'excuses et d'explications diverses et variées pour justifier ce genre d'achats…

J'ai acheté Le Grand Meaulnes en Pléiade uniquement parce que ce volume est trop mignon (très fin, pour des raisons évidentes, alors qu'un Pléiade moyenc c'est facilement plus de 1000 pages), mais on une collègue m'a dit que la Pléiade c'est "pour se la péter".

Pour Shakespeare je préfère un volume par pièce avec beaucoup de notes et d'explications. Sinon j'ai The complete plays in one sitting, un tout petit livre qu'on achète à la classe comme les friandises dans les supermarchés. Pour chaque pièce: une citation, les personnages principaux et un résumé. Parfait pour se rafraîchir la mémoire et briller en société. Existe aussi pour Dickens, Jane Austen et Sherlock Holmes.

Ah, toi aussi tu as ce volume : félicitations.
Et oui, tout à fait, c'est uniquement pour se la péter : à 50 ans, si on a pas un volume de pléiade, c'est qu'on a raté sa vie !

Pour Shakespeare, j'ai encore le volume acheté quand j'étais en hypokhâgne. Conan Doyle : j'ai trouvé un volume donnant toutes les enquêtes de Sherlock Holmes, ce qui est pratique.

epekeina.tes.ousias a écrit:à 50 ans, si on a pas un volume de pléiade, c'est qu'on a raté sa vie !

Je tombe de haut!

Dura lectio, sed lectio.