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Elouan_ProfJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Je suis actuellement ingénieur et en préparation du CAPET pour devenir prof.
J'ai toujours aimé la pédagogie et transmettre de la connaissance.
Pour le background, j'ai un enfant et je suis propriétaire de ma maison dans le 22.
En regardant le nombre d'entrants (un seul) dans la filière visée et dans mon académie (Rennes), je me rends compte que le chemin va être compliqué..
Avec une rapide estimation de points j'arrive sous les 500, ce qui est bien faible.
En arrive mon questionnement sur le fait même de devenir prof, je ne pourrai pas quitter mon enfant ni ma femme pour me retrouver à Créteil pendant X années.
Est-ce que ça vaut le coup de quitter mon CDI pour être prof stagiaire pendant un an et devoir retourner dans une autre boite parce qu'aucun poste n'est libre ?
Existe-t'il réellement un risque de se faire envoyer à l'autre bout du pays sans trop pouvoir dire non ?
Le classement aux concours influe-t-il réellement sur nos vœux ?
Je suis actuellement ingénieur et en préparation du CAPET pour devenir prof.
J'ai toujours aimé la pédagogie et transmettre de la connaissance.
Pour le background, j'ai un enfant et je suis propriétaire de ma maison dans le 22.
En regardant le nombre d'entrants (un seul) dans la filière visée et dans mon académie (Rennes), je me rends compte que le chemin va être compliqué..
Avec une rapide estimation de points j'arrive sous les 500, ce qui est bien faible.
En arrive mon questionnement sur le fait même de devenir prof, je ne pourrai pas quitter mon enfant ni ma femme pour me retrouver à Créteil pendant X années.
Est-ce que ça vaut le coup de quitter mon CDI pour être prof stagiaire pendant un an et devoir retourner dans une autre boite parce qu'aucun poste n'est libre ?
Existe-t'il réellement un risque de se faire envoyer à l'autre bout du pays sans trop pouvoir dire non ?
Le classement aux concours influe-t-il réellement sur nos vœux ?
- valentinlNiveau 3
Elouan_Prof a écrit:Bonjour,
Je suis actuellement ingénieur et en préparation du CAPET pour devenir prof.
J'ai toujours aimé la pédagogie et transmettre de la connaissance.
Pour le background, j'ai un enfant et je suis propriétaire de ma maison dans le 22.
En regardant le nombre d'entrants (un seul) dans la filière visée et dans mon académie (Rennes), je me rends compte que le chemin va être compliqué..
Avec une rapide estimation de points j'arrive sous les 500, ce qui est bien faible.
En arrive mon questionnement sur le fait même de devenir prof, je ne pourrai pas quitter mon enfant ni ma femme pour me retrouver à Créteil pendant X années.
Est-ce que ça vaut le coup de quitter mon CDI pour être prof stagiaire pendant un an et devoir retourner dans une autre boite parce qu'aucun poste n'est libre ?
Existe-t'il réellement un risque de se faire envoyer à l'autre bout du pays sans trop pouvoir dire non ?
Le classement aux concours influe-t-il réellement sur nos vœux ?
Bonjour et bienvenue Elouan_Prof.
Je vois que tu es en train de passer le capet sii info. En effet, le mouvement est plutôt fermé. Avec le Capet SII tu peux enseigner en technologie ou en SII en lycée. Pour l'année de stage, tu ne choisis pas collège/lycée.
Après, il faut choisir pour les mutations si tu demande collège ou lycée. Les barres ne sont pas les mêmes. Le problème est que vu le peu de nombre de poste, il est très dificile de faire des pronostics d'une année à l'autre.
As tu regardé les historiques des années précédentes en techno et SII ?
Pour le mouvement en techno, la suppression de la technologie en 6ème ne va pas du tout améliorer le mouvement.
Tu as aussi la possibilité d'enseigner à l'université avec le CAPET. En info, il y à quand même de nombreux postes. De mon côté c'est ce qui m'a permis de choisir mon académie.
Bon courage
LordAnthonyNiveau 6
Dans plus ou moins la même situation SII, 2 enfants, académie très demandée. J'ai fait 2 ans de "purgatoire" avant de pouvoir avoir un poste près de chez moi. Dans ma promo d'INSPE aucun stagiaire (12/12) n'a pu avoir l'académie dans laquelle nous faisions le stage et nous étions 7 ou 8 à avoir des enfants. 3 ont pris une dispo (dont moi) et 2 ont démissionné. Sur les 2 ans loin de chez moi je n'ai donc réellement fait qu'un an. J'avais un emploi du temps pas trop mal et au final je voyais malgré tout plus ma famille que dans mon précèdent emploi.
Donc oui il y a un risque très important et non le rang concours au concours n'influe en rien (un peu pour le stage mais après plus rien).
Après avoir l'académie ne veut pas dire avoir un poste près de chez soi. J'ai eu BEAUCOUP de chance mais ce n'est pas le cas de tout le monde...
Edit : et je précise que je ne regrette pas une seule seconde d'avoir pris ce chemin.
Donc oui il y a un risque très important et non le rang concours au concours n'influe en rien (un peu pour le stage mais après plus rien).
Après avoir l'académie ne veut pas dire avoir un poste près de chez soi. J'ai eu BEAUCOUP de chance mais ce n'est pas le cas de tout le monde...
Edit : et je précise que je ne regrette pas une seule seconde d'avoir pris ce chemin.
TrucOuBiduleHabitué du forum
En lisant le titre du fil, c'est ce que j'aurais écrit !joseluis a écrit:Fuis pauvre fou!
Et en lisant le projet (ingé, enfant/famille, aca de Rennes voulant éviter Créteil et S2i), je confirme doublement, triplement même !
- Spoiler:
- J'ai l'impression que ce profil est courant.
En fait, je pense qu'il faut éviter vraiment le S2I (je suis prof de techno). Et sinon, CAPES/agrég de maths, non? La mobilité est différente, il n'est plus intéressant de passer un CAPET par rapport au reclassement en cas de titularisation, l'ancienneté du privé étant reprise pour tous les concours si j'ai bien compris.
CasparProphète
L'académie de Rennes est très prisée et difficile à obtenir. C'est peut-être plus simple dans l'enseignement privé ou alors en tant que contractuel.
MathadorEmpereur
Vu les contraintes géographiques, la seule option qui me semble envisageable (du moins pour l'enseignement public, mais ce n'est pas forcément mieux dans le privé sous contrat) est de passer le CRPE de Rennes et de refuser le bénéfice du concours si tu n'as pas un poste dans ton département (si tu es nommé PE stagiaire dans le 22, la titularisation se fait dans le 22).
Quitte à passer le CAPET ou l'agrégation de SII par la suite (ta qualité de PE titulaire du 22 te donnerait alors plus de points que ta situation familiale).
Quitte à passer le CAPET ou l'agrégation de SII par la suite (ta qualité de PE titulaire du 22 te donnerait alors plus de points que ta situation familiale).
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- MathetmathNiveau 3
Bonjour Elouan_Prof,
il est en effet difficile de muter quand on est enseignant, surtout vers l'ouest en ce moment. Je ne te raconte même pas pour les gens qui n'ont aucune situation de famille. C'est presque impossible de bouger avant 15 ans, un sacrifice que peu de gens sont prêts à faire aujourd'hui et on les comprend.
Peut-être, avant de te lancer dans les concours, peux-tu essayer de trouver un poste de contractuel à temps partiel non loin de chez toi. Il y en a peut-être !
Cela te permettrait d'être sûr de ton choix. Parce que démissionner d'un poste pour préparer puis passer des concours et se retrouver seul en île de France, ça peut mettre dans un mauvais mood. Et ce n'est pas le but ! Cela permet aussi de se rendre compte de la réalité d'un métier qui s'est profondément transformé.
Bonne chance dans tes recherches.
NB : je suis prof dans l'académie de Créteil. C'est davantage la qualité de vie qui me semble pénible. Les élèves ne sont pas pires qu'ailleurs en ce qui me concerne. Je ne veux pas alimenter certains préjugés parfois infondés sur les académies de Créteil et Versailles.
il est en effet difficile de muter quand on est enseignant, surtout vers l'ouest en ce moment. Je ne te raconte même pas pour les gens qui n'ont aucune situation de famille. C'est presque impossible de bouger avant 15 ans, un sacrifice que peu de gens sont prêts à faire aujourd'hui et on les comprend.
Peut-être, avant de te lancer dans les concours, peux-tu essayer de trouver un poste de contractuel à temps partiel non loin de chez toi. Il y en a peut-être !
Cela te permettrait d'être sûr de ton choix. Parce que démissionner d'un poste pour préparer puis passer des concours et se retrouver seul en île de France, ça peut mettre dans un mauvais mood. Et ce n'est pas le but ! Cela permet aussi de se rendre compte de la réalité d'un métier qui s'est profondément transformé.
Bonne chance dans tes recherches.
NB : je suis prof dans l'académie de Créteil. C'est davantage la qualité de vie qui me semble pénible. Les élèves ne sont pas pires qu'ailleurs en ce qui me concerne. Je ne veux pas alimenter certains préjugés parfois infondés sur les académies de Créteil et Versailles.
- WanakaNiveau 6
Vise l'agrégation c'est aujourd'hui la seule solution pour supporter toutes les vacheries que tu vas gentiment découvrir de ton futur employeur.
Seule satisfaction et de loin la meilleure, la petite etincelle dans les yeux en face de toi... mais c'est pas tous les jours faut pas déconner. Pour le reste même avec l'agrégation tu restes un numéro administratif et la sécurité de l'emploi (pour combien de temps...) te coutera chère.
Seule satisfaction et de loin la meilleure, la petite etincelle dans les yeux en face de toi... mais c'est pas tous les jours faut pas déconner. Pour le reste même avec l'agrégation tu restes un numéro administratif et la sécurité de l'emploi (pour combien de temps...) te coutera chère.
- LepapéNiveau 1
Le classement ne joue aucun rôle dans ta mutation.
Avec 500 points tu auras du choix, et tu peux même avoir de l'espoir pour rester près de chez toi.
Le mouvement des postes à profils offre pas mal d'opportunités en SII.
J'enseigne cette matière (plutôt le génie mécanique) depuis 3 ans et je suis relativement content de mes conditions de travail, beaucoup de demi groupes (lycée), des effectifs (malheureusement) bien réduits en BTS.
Tu seras rarement devant 35 élèves en tout cas et ça c'est un luxe. Tout le monde te dis de fuir, très honnêtement c'est à tenter. En tout cas moi ça me plaît.
Je suis parti très loin de chez moi après le stage. J'ai pu me rapprocher cette année.
Tu peux peut être envisager le CAPES d'info ?
Comme dit plus haut, l'agrégation est un plus !
Avec 500 points tu auras du choix, et tu peux même avoir de l'espoir pour rester près de chez toi.
Le mouvement des postes à profils offre pas mal d'opportunités en SII.
J'enseigne cette matière (plutôt le génie mécanique) depuis 3 ans et je suis relativement content de mes conditions de travail, beaucoup de demi groupes (lycée), des effectifs (malheureusement) bien réduits en BTS.
Tu seras rarement devant 35 élèves en tout cas et ça c'est un luxe. Tout le monde te dis de fuir, très honnêtement c'est à tenter. En tout cas moi ça me plaît.
Je suis parti très loin de chez moi après le stage. J'ai pu me rapprocher cette année.
Tu peux peut être envisager le CAPES d'info ?
Comme dit plus haut, l'agrégation est un plus !
henrietteMédiateur
Sujet déplacé dans la section ad hoc.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Elouan_ProfJe viens de m'inscrire !
Merci pour ses (nombreuses) réponses.
Je vais prendre en compte toutes vos remarques pour alimenter ce choix de carrière. Et au vu de vos réponses, peut-être rester dans mon CDI pépère..
De toutes les pistes proposées, l'agrégation est sans doute celle qui me donne le plus envie, mais qui demeure difficile d'accès..
Il est temps de creuser tout ça, encore merci.
Edit: Désolé pour le post dans le mauvais sujet qui a nécessité d'être déplacé
Je vais prendre en compte toutes vos remarques pour alimenter ce choix de carrière. Et au vu de vos réponses, peut-être rester dans mon CDI pépère..
De toutes les pistes proposées, l'agrégation est sans doute celle qui me donne le plus envie, mais qui demeure difficile d'accès..
Il est temps de creuser tout ça, encore merci.
Edit: Désolé pour le post dans le mauvais sujet qui a nécessité d'être déplacé
- stiltNiveau 5
Faut-il devenir prof en 2024: non
Bon après il y a toujours des illuminés avec le feu sacré, et bravo si tu en fais partie
Bon après il y a toujours des illuminés avec le feu sacré, et bravo si tu en fais partie
Lisak40Expert spécialisé
Pareil ici. Je rappelle également à toutes fins utiles qu'en 2025, outre tous les problèmes existants (salaire, conditions de travail, charge de travail, considération du public, etc. etc.) va s'ajouter celui de la mutuelle obligatoire, chère et nulle (si c'est bien la MGEN comme prédit à 95%). Or la santé personnellement ce n'est pas négligeable, et quand on a comme moi des problèmes de santé recurrents, assez sérieux et nécessitant des soins coûteux, ben la MGEN on fuit. Et donc me retrouver dans un peu plus d'un an avec l'obligation de payer une mutuelle chère, inefficace, totalement à l'ouest et qui surtout ne correspond pas du tout à mes besoins de santé et à ma situation personnelle est pour moi une des principales raison de fuir ce métier...
DalvarNiveau 6
On sait ce qu'on perd, on sait pas ce qu'on gagne. Peut-être essaye en contractuel si tu es vraiment motivé, fais un remplacement d'abord pour voir ce que ça donne. Mais à moins que tu détestes ton boulot actuel d'ingénieur, je crois que tu vas vraiment ressentir un déclassement en devenant prof. Après ça dépend de dans quelle mesure si il s'avérait que cela ne te plaît pas d'être prof tu pourrais revenir à ton ancien travail ?
KilmenyEmpereur
Lisak40 a écrit:Pareil ici. Je rappelle également à toutes fins utiles qu'en 2025, outre tous les problèmes existants (salaire, conditions de travail, charge de travail, considération du public, etc. etc.) va s'ajouter celui de la mutuelle obligatoire, chère et nulle (si c'est bien la MGEN comme prédit à 95%). Or la santé personnellement ce n'est pas négligeable, et quand on a comme moi des problèmes de santé recurrents, assez sérieux et nécessitant des soins coûteux, ben la MGEN on fuit. Et donc me retrouver dans un peu plus d'un an avec l'obligation de payer une mutuelle chère, inefficace, totalement à l'ouest et qui surtout ne correspond pas du tout à mes besoins de santé et à ma situation personnelle est pour moi une des principales raison de fuir ce métier...
MGEN obligatoire ? De quoi parles-tu ?
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- MitcindyNiveau 10
Elouan_Prof a écrit:Bonjour,
Je suis actuellement ingénieur et en préparation du CAPET pour devenir prof.
J'ai toujours aimé la pédagogie et transmettre de la connaissance.
Pour le background, j'ai un enfant et je suis propriétaire de ma maison dans le 22.
En regardant le nombre d'entrants (un seul) dans la filière visée et dans mon académie (Rennes), je me rends compte que le chemin va être compliqué..
Avec une rapide estimation de points j'arrive sous les 500, ce qui est bien faible.
En arrive mon questionnement sur le fait même de devenir prof, je ne pourrai pas quitter mon enfant ni ma femme pour me retrouver à Créteil pendant X années.
Est-ce que ça vaut le coup de quitter mon CDI pour être prof stagiaire pendant un an et devoir retourner dans une autre boite parce qu'aucun poste n'est libre ?
Existe-t'il réellement un risque de se faire envoyer à l'autre bout du pays sans trop pouvoir dire non ?
Le classement aux concours influe-t-il réellement sur nos vœux ?
Essaie le concours dans le privé. Ils font plus attention au lieu d'habitation. Après, tout dépend de ta discipline.
Personnellement, j'ai toujours trouvé un poste en Bretagne, même si la Bretagne, c'est grand ! Il n'y a pas que Vannes mais aussi tous les petits villages situés au fin fond...
- Lisak40Expert spécialisé
@Kilmeny Ben en 2025, la mutuelle sera obligatoire car financée partiellement par notre ministère, et donc il est très fort probable que le choix se porte logiquement sur la MGEN, qui deviendra donc la mutuelle qu'on nous imposera.
- KilmenyEmpereur
Lisak40 a écrit:@Kilmeny Ben en 2025, la mutuelle sera obligatoire car financée partiellement par notre ministère, et donc il est très fort probable que le choix se porte logiquement sur la MGEN, qui deviendra donc la mutuelle qu'on nous imposera.
Première fois que j'en entends parler. Tu as des sources ?
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- Lisak40Expert spécialisé
Sérieusement ?? Ok, bon tu peux déjà aller lire ce fil, on en parle pas mal sur les dernières pages : https://www.neoprofs.org/t131514p850-la-complementaire-sante-des-fonctionnaires-financee-en-partie-par-leur-employeur-15-euros-bruts?highlight=mutuelle, et là aussi (entre autres) https://mutuelle.dispofi.fr/mutuelle-fonctionnaires/mutuelle-obligatoire-fonctionnaires. Pour la forte probabilité de la MGEN, rien n'est encore défini, ni définitif, mais c'est une probabilité on va dire à 95% d'après les professionnels (assureurs s'entend) concernés..
valleExpert spécialisé
Par exemple : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F35900/personnalisation/resultat?lang=&quest0=0&quest=
Tu peux aussi trouver des infos https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045641233servicepublic.fr a écrit:
À partir du 1er janvier 2025, les administrations d’État devront avoir souscrit des contrats collectifs de complémentaire santé pour couvrir les frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident (risque santé).
L'adhésion à ces contrats collectifs sera obligatoire sauf en cas de situation particulière.
Les administrations employeurs prendront en charge 50 % du montant des cotisations des agents.
tAoKHabitué du forum
Elouan_Prof a écrit:Bonjour,
Je suis actuellement ingénieur et en préparation du CAPET pour devenir prof.
J'ai toujours aimé la pédagogie et transmettre de la connaissance.
Pour le background, j'ai un enfant et je suis propriétaire de ma maison dans le 22.
En regardant le nombre d'entrants (un seul) dans la filière visée et dans mon académie (Rennes), je me rends compte que le chemin va être compliqué..
Avec une rapide estimation de points j'arrive sous les 500, ce qui est bien faible.
En arrive mon questionnement sur le fait même de devenir prof, je ne pourrai pas quitter mon enfant ni ma femme pour me retrouver à Créteil pendant X années.
Est-ce que ça vaut le coup de quitter mon CDI pour être prof stagiaire pendant un an et devoir retourner dans une autre boite parce qu'aucun poste n'est libre ?
Existe-t'il réellement un risque de se faire envoyer à l'autre bout du pays sans trop pouvoir dire non ?
Le classement aux concours influe-t-il réellement sur nos vœux ?
MER IL ET FOU
AurevillyHabitué du forum
"J'ai toujours aimé la pédagogie et transmettre de la connaissance." C'est certes une raison nécessaire pour envisager l'enseignement. Mais elle n'est certainement pas suffisante. Un peu comme les gens qui adorent faire la cuisine chez eux, très peu envisagent sérieusement de devenir restaurateur. Réellement, je passe mon temps à décourager des jeunes de devenir professeur aujourd'hui et ils n'ont pas ton profil...
- KilmenyEmpereur
Lisak40 a écrit:Sérieusement ?? Ok, bon tu peux déjà aller lire ce fil, on en parle pas mal sur les dernières pages : https://www.neoprofs.org/t131514p850-la-complementaire-sante-des-fonctionnaires-financee-en-partie-par-leur-employeur-15-euros-bruts?highlight=mutuelle, et là aussi (entre autres) https://mutuelle.dispofi.fr/mutuelle-fonctionnaires/mutuelle-obligatoire-fonctionnaires. Pour la forte probabilité de la MGEN, rien n'est encore défini, ni définitif, mais c'est une probabilité on va dire à 95% d'après les professionnels (assureurs s'entend) concernés..
Oui !! Merci beaucoup pour les liens et cette information que j'avais complètement laissé passer.
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- DalvarNiveau 6
Aurevilly a écrit:"J'ai toujours aimé la pédagogie et transmettre de la connaissance." C'est certes une raison nécessaire pour envisager l'enseignement. Mais elle n'est certainement pas suffisante. Un peu comme les gens qui adorent faire la cuisine chez eux, très peu envisagent sérieusement de devenir restaurateur. Réellement, je passe mon temps à décourager des jeunes de devenir professeur aujourd'hui et ils n'ont pas ton profil...
Je vais aller dans le sens d'Aurevilly, c'est vrai que je trouve que sur cet aspect le métier est assez décevant. Les élèves ne sont pas forcément intéressés, le programme que tu dois suivre n'est pas forcément intéressant, les conditions de transmission ne sont pas réunies... Je ne sais pas si c'est ton cas mais j'étais en entreprise aussi et je faisais les formations des recrues, ce qui a contribué à mon goût pour la transmission, sauf que j'avais devant moi des adultes, directement intéressés car ce que je disais allais leur servir à très court-terme, enfin c'est totalement différent...
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