- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Voltaire a écrit:Mais ça, c'est votre opinion. Lui, il a une conviction inébranlable et est persuadé d'être seul dans le vrai. Impossible de convaincre une telle personne qu'elle est dans l'erreur, et si on essaye, elle va crier à la persécution ou vous mépriser complètement. Un mur.
J’ai connu ça avec un ex collègue qui fut jadis un ami… C’est difficile d’être face à un mur.
- ElaïnaDevin
Marcelle Duchamp a écrit:
On y apprend bien le rôle de chacun et effectivement, la principale est décrite comme quelqu'un qui a fait ce qu'elle a pu avec les moyens qu'elle avait.
En revanche, on parle de ce fameux professeur d'HG qui s'était opposé à Samuel Paty mais on ne rentre pas dans les détails sur l'après et ce qu'il est devenu, ce qui est un peu "frustrant" (le terme est mal choisi car on n'est pas dans une fiction où on voudrait savoir ce qu'est devenu un personnage qui disparait subitement du récit comme si on l'avait oublié... mais je n'en ai pas d'autre qui me vient spontanément (cela fera peut être l'objet d'un "edit" quand j'aurais eu une illumination de vocabulaire!)). Personnellement, je ne comprends pas pourquoi cela tenait terriblement à cœur à cet enseignant d'être coordo. Est-ce qu'il y voyait du prestige? Est-ce qu'il y avait du ressentiment que ce ne soit pas lui qui soit coordo cette année là? Était-ce de l'orgueil?
Alors à titre personnel, si je n'ai guère de doutes sur le qualificatif que j'emploierais concernant le collègue en question, j'ai un peu de mal avec le fait qu'il soit en ce moment chargé comme une mule, plus que la CDE qui à la limite serait à plaindre, la pauvre, elle a fait ce qu'elle a pu. Bien sûr qu'il s'est infiniment mal conduit, pour le dire poliment. Mais je m'interroge notamment sur la page du livre de M. Paty qui fait le tour de Twitter en particulier. Et ça y va de bon coeur pour charger les profs, évidemment tous coupables, tous des saletés prêts à se tirer dans les pattes, et hop, la responsabilité de la hiérarchie passe à la trappe.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- PrezboGrand Maître
Elaïna a écrit:Marcelle Duchamp a écrit:
On y apprend bien le rôle de chacun et effectivement, la principale est décrite comme quelqu'un qui a fait ce qu'elle a pu avec les moyens qu'elle avait.
En revanche, on parle de ce fameux professeur d'HG qui s'était opposé à Samuel Paty mais on ne rentre pas dans les détails sur l'après et ce qu'il est devenu, ce qui est un peu "frustrant" (le terme est mal choisi car on n'est pas dans une fiction où on voudrait savoir ce qu'est devenu un personnage qui disparait subitement du récit comme si on l'avait oublié... mais je n'en ai pas d'autre qui me vient spontanément (cela fera peut être l'objet d'un "edit" quand j'aurais eu une illumination de vocabulaire!)). Personnellement, je ne comprends pas pourquoi cela tenait terriblement à cœur à cet enseignant d'être coordo. Est-ce qu'il y voyait du prestige? Est-ce qu'il y avait du ressentiment que ce ne soit pas lui qui soit coordo cette année là? Était-ce de l'orgueil?
Alors à titre personnel, si je n'ai guère de doutes sur le qualificatif que j'emploierais concernant le collègue en question, j'ai un peu de mal avec le fait qu'il soit en ce moment chargé comme une mule, plus que la CDE qui à la limite serait à plaindre, la pauvre, elle a fait ce qu'elle a pu. Bien sûr qu'il s'est infiniment mal conduit, pour le dire poliment. Mais je m'interroge notamment sur la page du livre de M. Paty qui fait le tour de Twitter en particulier. Et ça y va de bon coeur pour charger les profs, évidemment tous coupables, tous des saletés prêts à se tirer dans les pattes, et hop, la responsabilité de la hiérarchie passe à la trappe.
Même si je ne trouverais pas complètement surprenant que certains collègues aient trouvé urgent de se démarquer de S. Paty et de lui casser du sucre sur le dos (et certains l'ont exprimé par écrit je crois), cette page me semble à considérer avec prudence. Si je lis bien, le comportement du collègue est rapportée indirectement par plusieurs personnes, et par un seul élève qui aurait assisté au cours en question. Et le meurtre de S. Paty comme la rumeur qui l'a précédé rappellent tout de même à quel point il faut se méfier du verbatim des déclarations d'ado.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Je suis d’accord.
C’est bien pour ça que je posais la question. Je suis quelqu’un de très bornée mais je sais reconnaître quand j’ai tort, assumer mes fautes et m’excuser. Je me demandais si ce collègue avait pu s’exprimer dessus car on ne connaît pas la suite.
C’est bien pour ça que je posais la question. Je suis quelqu’un de très bornée mais je sais reconnaître quand j’ai tort, assumer mes fautes et m’excuser. Je me demandais si ce collègue avait pu s’exprimer dessus car on ne connaît pas la suite.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- roxanneOracle
Si c'est bien le même qui a témoigné dans l'émission de l'année dernière, il a au contraire persisté.Marcelle Duchamp a écrit:Je suis d’accord.
C’est bien pour ça que je posais la question. Je suis quelqu’un de très bornée mais je sais reconnaître quand j’ai tort, assumer mes fautes et m’excuser. Je me demandais si ce collègue avait pu s’exprimer dessus car on ne connaît pas la suite.
- olive27400Niveau 8
Elaïna a écrit:
Alors à titre personnel, si je n'ai guère de doutes sur le qualificatif que j'emploierais concernant le collègue en question, j'ai un peu de mal avec le fait qu'il soit en ce moment chargé comme une mule, plus que la CDE qui à la limite serait à plaindre, la pauvre, elle a fait ce qu'elle a pu. Bien sûr qu'il s'est infiniment mal conduit, pour le dire poliment. Mais je m'interroge notamment sur la page du livre de M. Paty qui fait le tour de Twitter en particulier. Et ça y va de bon coeur pour charger les profs, évidemment tous coupables, tous des saletés prêts à se tirer dans les pattes, et hop, la responsabilité de la hiérarchie passe à la trappe.
L'un empêche l'autre ? Je ne me base pas que sur cette page mais aussi sur le témoignage de Mickaelle Paty. Quant à la hiérarchie, c'est vaste. Ce n'est pas parce qu'on semble dire que le CDE a fait du mieux qu'elle pouvait, qu'on exonère la hiérarchie. C'est bien M. Paty qui a porté plainte contre l'Etat.
Mais nier que le discours d'un ou de plusieurs collègues a pu ouvrir dans l'esprit des élèves que Samuel Paty avait eu tort et qu'il méritait une sanction peut expliquer que certains aient cru bon de le livrer au terroriste.
- roxanneOracle
Il semble que même chez les sœurs de Samuel Paty, il n'y ait pas d'accord, Gaëlle libraire refusant de vendre le livre de Michaëlle qui "salirait la mémoire de leur frère."
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/la-fracture-des-soeurs-paty-25-10-2024-2573634_32.php#11
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/la-fracture-des-soeurs-paty-25-10-2024-2573634_32.php#11
- dandelionVénérable
Oui, c’est compliqué, et chacun gère le deuil comme il peut. Le collègue qui a critiqué Samuel Paty ne pouvait pas penser qu’il serait assassiné de cette façon (et il avait le droit de ne pas être d’accord concernant l’approche pédagogique, même si c’est une faute professionnelle à mon sens de critiquer un collègue devant les élèves). Je ne comprends pas ce que l’on cherche en l’attaquant et en attaquant la principale (faudrait-il qu’ils soient internés en psychiatrie pour qu’on leur pardonne?). On finirait par croire que les vrais coupables sont les collègues de Samuel Paty et sa hiérarchie. Qu’ils aient commis des erreurs, peut-être, qu’ils soient responsables de ce qui est arrivé, non. Il a été dit à M. Paty qu’il ne fallait pas se tromper de coupables, et, quoiqu’on veuille en penser, c’est vrai. Et comme ETO et d’autres, j’aimerais qu’on s’interroge sur le fait qu’il y a des tas de gens qui ont droit à une escorte policière, mais pas un enseignant qui avait reçu des menaces de mort.
Gérald Darmanin a une protection très importante, mais à Charlie il n’y avait qu’un policier, pour plusieurs personnes. Le terroriste qui a tué Samuel Paty aurait pu entrer dans le collège ou tuer davantage de personnes qui étaient sur les lieux. Il y avait une menace avérée et la réaction policière a été pour le moins insuffisante.
Gérald Darmanin a une protection très importante, mais à Charlie il n’y avait qu’un policier, pour plusieurs personnes. Le terroriste qui a tué Samuel Paty aurait pu entrer dans le collège ou tuer davantage de personnes qui étaient sur les lieux. Il y avait une menace avérée et la réaction policière a été pour le moins insuffisante.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Cette affaire est extrêmement compliquée.
Je me rends compte que depuis le début, mon opinion fluctue au gré des écoutes de podcasts, de documentaires, de la lecture d'articles etc.
Comme Dandelion, je suis d'accord sur le fait que critiquer un collègue devant des élèves est une faute (cela m'est arrivé de manière involontaire au début de ma carrière et j'ai été mortifiée. Je me suis excusée auprès de la personne mais près de 15 ans plus tard, rien de l'écrire, j'en ai encore honte!).
Concernant l'escorte policière, c'est vrai que cela soulève des questions. Dans le podcast de France Inter, on apprend que c'est la police municipale qui patrouillait mais pour une toute autre raison (suspicion de racket à la sortie du collège). Ces policiers n'étaient donc pas armés et en mesure d'intervenir correctement.
Je me rends compte que depuis le début, mon opinion fluctue au gré des écoutes de podcasts, de documentaires, de la lecture d'articles etc.
Comme Dandelion, je suis d'accord sur le fait que critiquer un collègue devant des élèves est une faute (cela m'est arrivé de manière involontaire au début de ma carrière et j'ai été mortifiée. Je me suis excusée auprès de la personne mais près de 15 ans plus tard, rien de l'écrire, j'en ai encore honte!).
Concernant l'escorte policière, c'est vrai que cela soulève des questions. Dans le podcast de France Inter, on apprend que c'est la police municipale qui patrouillait mais pour une toute autre raison (suspicion de racket à la sortie du collège). Ces policiers n'étaient donc pas armés et en mesure d'intervenir correctement.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- ElaïnaDevin
roxanne a écrit:Il semble que même chez les sœurs de Samuel Paty, il n'y ait pas d'accord, Gaëlle libraire refusant de vendre le livre de Michaëlle qui "salirait la mémoire de leur frère."
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/la-fracture-des-soeurs-paty-25-10-2024-2573634_32.php#11
Oui au demeurant Mickaëlle Paty donne sa version qui n'est pas forcément l'Evangile sur le sujet. Il semble que les collègues du Bois d'Aulne aient été quelque peu heurtés par ses déclarations.
A titre personnel je ne pense pas que l'affaire soit si compliquée que ça. Un professeur a fait un cours, sa seule erreur ayant été, peut-être, cette idée de proposer à certains de sortir (c'était LA faille par laquelle se sont engouffrés les élèves) et/ou de fermer les yeux (mais je peux comprendre la bonne volonté derrière cette proposition). Derrière, une élève a menti, ses parents se sont engouffrés dedans, et une CDE a refusé de faire son taf (= envoyer paître les parents et l'imam), et puis une hiérarchie pitoyable a choisi de pilonner le professeur au lieu de le soutenir. Les réseaux sociaux ont fait le reste. Ce qui me frappe, c'est la lâcheté de la hiérarchie de l'EN, des élus. Et je n'ai toujours pas envie de pleurer sur le sort de la CDE du Bois d'Aulne.
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- glucheNiveau 10
Le livre de Mickaëlle Paty est intéressant et je ne vois pas du tout en quoi il porterait atteinte à l'honneur de son frère. Il dit des vérités mais c'est aussi un point de vue, celui d'une femme devenue une combattante contre l'islamisme et pour laïcité. Elle n'est pas tendre avec les collègues de Samuel en général, alors qu'elle reconnaît que la cde, malgré des erreurs, a essayé de proteger son professeur. Ce qui est terrible surtout c'est la somme des petites lâchetés qui ont facilité la tragédie finale.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Elaïna a écrit:A titre personnel je ne pense pas que l'affaire soit si compliquée que ça. Un professeur a fait un cours, sa seule erreur ayant été, peut-être, cette idée de proposer à certains de sortir (c'était LA faille par laquelle se sont engouffrés les élèves) et/ou de fermer les yeux (mais je peux comprendre la bonne volonté derrière cette proposition).
Si j'ai bien compris, c'est une élève qui au départ a vu dans ce choix une faille pouvant lui être utile pour bidouiller un bobard.
Si proposer de fermer les yeux est une erreur, on fait bien de me prévenir, parce que je le fais aussi. Par exemple quand en 1ère je passe l'épisode de la série Palettes sur la Grande vague de Hokusai en complément de mes cours sur la composition et sur la représentation de l'espace dans différentes cultures. Je les préviens qu'à un moment sont furtivement montrées plusieurs estampes érotiques (pour ne pas dire plus) qu'ils ne sont pas obligés de regarder si cela les gène. C'est une erreur?
- ElaïnaDevin
Je vais te répondre en mon âme et conscience mais en n'engageant que moi, mon expérience de professeur et aussi de mère. Je vais commencer par là : il nous arrive parfois de montrer des films parfois "pas tout à fait de leur âge" à mes enfants - du genre films de guerre ou western. Le petit a vu (parce qu'il nous tannait) Le Seigneur des Anneaux à six ans, on a été tentés de lui dire de ne pas regarder quelques scènes avec un peu les têtes qui volent, évidemment, à chaque fois qu'on lui a dit de détourner le regard, il a bien évidemment regardé en douce. Le grand choisit de regarder ou pas. On ne leur dit plus jamais de ne pas regarder.
Je suis persuadée que tant qu'on assume vraiment ce qu'on dit/fait, les problèmes qui peuvent survenir sont minimes. Le numéro de la revue L'Histoire sur les profs d'HG montrait d'ailleurs que le fameux "han dans certains quartiers on ne peut plus parler de la Shoah/du génocide arménien etc" est faux : les professeurs d'HG ne s'interdisent aucun sujet dans l'absolu. Par contre il ne faut jamais laisser prise au débat à partir du moment où on est convaincu du bien-fondé de sa démarche. L'élève qui conteste l'existence du génocide arménien ou la théorie de Darwin, ce n'est pas le débat qu'il cherche, c'est d'emm*rder le monde, donc je ne réponds même pas aux provocations : c'est comme ça c'est l'histoire c'est le programme, y'a rien à débattre.
Dans le cas du numéro de Palettes sur Hokusai, personnellement, je désamorcerais d'avance en disant "oui, il y a quelques images un peu crues, voilà, c'est comme ça c'est de l'art, passons à la suite", comme quand je montre Nuit et Brouillard ou par exemple le documentaire sur Staline (Le tyran rouge) où on voit les cadavres dans les rues d'Ukraine dans les années 30 : "je vous préviens, il y a des images dures, terribles, c'est comme ça, il faut le savoir". Je ne propose jamais de détourner les yeux, ils sont bien assez grands pour savoir s'ils veulent regarder ou pas, et je trouve que ça serait une façon de reconnaître que je propose du contenu non adapté à des élèves, alors que ça fait partie de ma démarche pédagogique.
Pour les documents employés par S. Paty, si personnellement je ne les utilise pas et ne les utiliserai probablement jamais (parce que je pense que leur intérêt est plus que minime), j'estime que si on les utilise il faut assumer la démarche jusqu'au bout sans laisser de brèche.
Je suis persuadée que tant qu'on assume vraiment ce qu'on dit/fait, les problèmes qui peuvent survenir sont minimes. Le numéro de la revue L'Histoire sur les profs d'HG montrait d'ailleurs que le fameux "han dans certains quartiers on ne peut plus parler de la Shoah/du génocide arménien etc" est faux : les professeurs d'HG ne s'interdisent aucun sujet dans l'absolu. Par contre il ne faut jamais laisser prise au débat à partir du moment où on est convaincu du bien-fondé de sa démarche. L'élève qui conteste l'existence du génocide arménien ou la théorie de Darwin, ce n'est pas le débat qu'il cherche, c'est d'emm*rder le monde, donc je ne réponds même pas aux provocations : c'est comme ça c'est l'histoire c'est le programme, y'a rien à débattre.
Dans le cas du numéro de Palettes sur Hokusai, personnellement, je désamorcerais d'avance en disant "oui, il y a quelques images un peu crues, voilà, c'est comme ça c'est de l'art, passons à la suite", comme quand je montre Nuit et Brouillard ou par exemple le documentaire sur Staline (Le tyran rouge) où on voit les cadavres dans les rues d'Ukraine dans les années 30 : "je vous préviens, il y a des images dures, terribles, c'est comme ça, il faut le savoir". Je ne propose jamais de détourner les yeux, ils sont bien assez grands pour savoir s'ils veulent regarder ou pas, et je trouve que ça serait une façon de reconnaître que je propose du contenu non adapté à des élèves, alors que ça fait partie de ma démarche pédagogique.
Pour les documents employés par S. Paty, si personnellement je ne les utilise pas et ne les utiliserai probablement jamais (parce que je pense que leur intérêt est plus que minime), j'estime que si on les utilise il faut assumer la démarche jusqu'au bout sans laisser de brèche.
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- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
@Elaïna En fait je ne fais pas bien différemment. Je dis effectivement quelque chose comme "il y a quelques images un peu crues, voilà, c'est comme ça c'est de l'art" et j'ajoute: "et si vraiment cela vous gène, vous n'êtes pas obligé de regarder à ce moment-là", ce qui me semble-t-il ne change pas grand chose. Mais je le dis parce que ce sont des images qui passent par là et qui n'ont pas d'utilité pour le cours lui-même, et que je trouverais un peu excessif avec des élèves de 16 ans de me précipiter vers l'ordi (comme je l'aurais fait en revanche avec des collégiens) pour faire "pause" et avancer d'une minute en disant "oh!... il y a là un passage moins intéressant... voyons donc plus loin!... ". En revanche, je ne ferais pas le choix de proposer de ne pas regarder si les images concernées avaient un rapport direct avec la question sur laquelle porte le cours. Mais bon, là aussi, ça n'engage que moi.
- ElaïnaDevin
Je comprends. Personnellement je ne rajouterais pas qu'ils peuvent ne pas regarder, ils ont 15 16 ans, ils sont capables de fermer les yeux tout seuls.
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- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Elaïna a écrit:Je comprends. Personnellement je ne rajouterais pas qu'ils peuvent ne pas regarder, ils ont 15 16 ans, ils sont capables de fermer les yeux tout seuls.
Eh bien moi, si.
Edit: en y réfléchissant, cet échange me fait prendre conscience d'une chose: c'est que les enseignants d'histoire ont probablement bien plus d'occasions de montrer des images dont la vue est difficile à soutenir. Et que c'est vrai, malgré tout, ces images il faut les voir, et qu'en comparaison d'un document visuel se rapportant à génocide, un nu ou une scène plus ou moins érotique, c'est pour ainsi dire peu de chose.
Dans ma matière, s'il peut arriver que des œuvres soient choquantes, ce n'est généralement pas au même degré. La question qui peut éventuellement s'y poser avec une certaine insistance (et encore, dans certains contextes, bien différents en réalité de celui dans lequel j'enseigne actuellement) est celle de la nudité.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Aperçu par hasard a écrit:Elaïna a écrit:Je comprends. Personnellement je ne rajouterais pas qu'ils peuvent ne pas regarder, ils ont 15 16 ans, ils sont capables de fermer les yeux tout seuls.
Eh bien moi, si.
Edit: en y réfléchissant, cet échange me fait prendre conscience d'une chose: c'est que les enseignants d'histoire ont probablement bien plus d'occasions de montrer des images dont la vue est difficile à soutenir. Et que c'est vrai, malgré tout, ces images il faut les voir, et qu'en comparaison d'un document visuel se rapportant à génocide, un nu ou une scène plus ou moins érotique, c'est pour ainsi dire peu de chose.
Dans ma matière, s'il peut arriver que des œuvres soient choquantes, ce n'est généralement pas au même degré. La question qui peut éventuellement s'y poser avec une certaine insistance (et encore, dans certains contextes, bien différents en réalité de celui dans lequel j'enseigne actuellement) est celle de la nudité.
La question de la nudité en arts plastiques est un souci. Minime a mon sens car tout est explicable. Cependant, lassée de certaines questions redondantes qui revenaient chaque année à n’importe quel moment, j’avais conçu un document de cours qui reprenait cette question de l’Antiquité jusqu’à nos jours. J’en avais toujours un stock à dégainer et j’interrompais mon cours pour qu’on le lise et l’étudie ensemble.
Une fois que c’était fait, on passait à autre chose.
N’étant plus en presentiel, je ne m’en sers plus mais je l’ai passé à un ami qui enseigne dans plusieurs établissements sensibles et il me disait que cela désamorçait les idées préconçues et que ça l’avait sauvé quelques fois.
Mais je nuance mon propos, étant en collège jadis, mes élèves n’avaient pas la même approche que des lycéens.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- sookieGrand sage
Désolée je ne vais pas être d'accord mais pour moi soit on décide de passer une video ou de montrer des images qui peuvent potentiellement choquer (nus ou violences) soit on ne les montre pas du tout.
Mais dire "vous pouvez fermer les yeux" à ce moment-là, déjà faut avoir repéré le moment à la seconde près, avoir l'oeil sur le minutage et ne pas être dérangé à ce moment précis par un élève ou quelqu'un qui frappe à la porte par ex. Et certains élèves ne vont pas vouloir de regarder mais finalement vont le faire quand même pour montrer à leur pote qu'ils ne sont pas des "mauviettes" ou juste par curiosité et vont peut-être le regretter (un peu comme moi devant certains film d'horreur, j'ai trop peur, je ne veux pas voir, mais je jette un oeil quand même puis me recache derrière un coussin en me disant je n'aurais pas du regarder).
J'aurais des choses à dire aussi sur le fait de montrer certains films à ses enfants mais ce n'est pas le sujet.
Et pour en revenir au sujet, oui la principale a fait des erreurs et notamment le fait de recevoir le père et l'imam, surtout en ne vérifiant pas à l'avance que sa fille n'était pas dans le cours (mais qui vérifie quelque chose qui semble si évident). Mais ils sont restés longtemps dehors à attendre en s'énervant (45 mn il me semble), avec l'agente d'accueil en première ligne, et ils ne voulaient pas partir. Alors elle aurait du être plus ferme, et peut-être appeler la police mais vu la situation très tendue, je pense que son but était qu'elle cherchait l'apaisement, et elle penser peut-être pouvoir leur faire entendre raison pour qu'ils se calment. Et cela ne doit pas être forcément facile de dire fermement "non je ne vous recevrai pas" ou au juste père "je ne vous recevrai seul". Il faut aussi se mettre en tête que la peur de la principale et des adultes du collège était que la situation dégénère avec des manifestations devant le collège, ou que quelqu'un s'en prenne physiquement à Samuel Paty ou à un autre collègue, mais seulement qu'il soit frappé, personne n'était en mesure d'imaginer la tragédie. On a du mal à penser que le pire du pire puisse arriver avant qu'il n'arrive.
Mais dire "vous pouvez fermer les yeux" à ce moment-là, déjà faut avoir repéré le moment à la seconde près, avoir l'oeil sur le minutage et ne pas être dérangé à ce moment précis par un élève ou quelqu'un qui frappe à la porte par ex. Et certains élèves ne vont pas vouloir de regarder mais finalement vont le faire quand même pour montrer à leur pote qu'ils ne sont pas des "mauviettes" ou juste par curiosité et vont peut-être le regretter (un peu comme moi devant certains film d'horreur, j'ai trop peur, je ne veux pas voir, mais je jette un oeil quand même puis me recache derrière un coussin en me disant je n'aurais pas du regarder).
J'aurais des choses à dire aussi sur le fait de montrer certains films à ses enfants mais ce n'est pas le sujet.
Et pour en revenir au sujet, oui la principale a fait des erreurs et notamment le fait de recevoir le père et l'imam, surtout en ne vérifiant pas à l'avance que sa fille n'était pas dans le cours (mais qui vérifie quelque chose qui semble si évident). Mais ils sont restés longtemps dehors à attendre en s'énervant (45 mn il me semble), avec l'agente d'accueil en première ligne, et ils ne voulaient pas partir. Alors elle aurait du être plus ferme, et peut-être appeler la police mais vu la situation très tendue, je pense que son but était qu'elle cherchait l'apaisement, et elle penser peut-être pouvoir leur faire entendre raison pour qu'ils se calment. Et cela ne doit pas être forcément facile de dire fermement "non je ne vous recevrai pas" ou au juste père "je ne vous recevrai seul". Il faut aussi se mettre en tête que la peur de la principale et des adultes du collège était que la situation dégénère avec des manifestations devant le collège, ou que quelqu'un s'en prenne physiquement à Samuel Paty ou à un autre collègue, mais seulement qu'il soit frappé, personne n'était en mesure d'imaginer la tragédie. On a du mal à penser que le pire du pire puisse arriver avant qu'il n'arrive.
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- BaldredSage
Marcelle Duchamp a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Elaïna a écrit:Je comprends. Personnellement je ne rajouterais pas qu'ils peuvent ne pas regarder, ils ont 15 16 ans, ils sont capables de fermer les yeux tout seuls.
Eh bien moi, si.
Edit: en y réfléchissant, cet échange me fait prendre conscience d'une chose: c'est que les enseignants d'histoire ont probablement bien plus d'occasions de montrer des images dont la vue est difficile à soutenir. Et que c'est vrai, malgré tout, ces images il faut les voir, et qu'en comparaison d'un document visuel se rapportant à génocide, un nu ou une scène plus ou moins érotique, c'est pour ainsi dire peu de chose.
Dans ma matière, s'il peut arriver que des œuvres soient choquantes, ce n'est généralement pas au même degré. La question qui peut éventuellement s'y poser avec une certaine insistance (et encore, dans certains contextes, bien différents en réalité de celui dans lequel j'enseigne actuellement) est celle de la nudité.
La question de la nudité en arts plastiques est un souci. Minime a mon sens car tout est explicable. Cependant, lassée de certaines questions redondantes qui revenaient chaque année à n’importe quel moment, j’avais conçu un document de cours qui reprenait cette question de l’Antiquité jusqu’à nos jours. J’en avais toujours un stock à dégainer et j’interrompais mon cours pour qu’on le lise et l’étudie ensemble.
Une fois que c’était fait, on passait à autre chose.
N’étant plus en presentiel, je ne m’en sers plus mais je l’ai passé à un ami qui enseigne dans plusieurs établissements sensibles et il me disait que cela désamorçait les idées préconçues et que ça l’avait sauvé quelques fois.
Mais je nuance mon propos, étant en collège jadis, mes élèves n’avaient pas la même approche que des lycéens.
Sauf qu'ici on ne parle pas d'art.
On se construit sans doute largement avec ce que l'on ne devrait pas voir, pas savoir, pas entendre, pas lire. Et peut-être y a-t-il des choses que j'aurais préféré ne pas voir, entendre, savoir, lire et peut-être même vivre. Cela n'en constitue pas moins mon expérience de ce que grandir signifie. Dans le cadre de la Tragédie, j'avais montré à une classe de 3e CSP+++ l'extrait terrible du Choix de Sophie où un nazi demande à Sophie de choisir entre ces 2 enfants et un extrait de Mr Nobody où un petit garçon ( Nemo) doit choisir entre son père et sa mère sur un quai de gare, l'intérêt étant que le film montre les 2 alternatives : Némo 1 part avec sa mère, Némo 2 reste avec son père. La réaction a été très violente, une délégation d'élèves, des filles, certaines en pleurs sont venues me voir pour me dire que je ne devais pas montrer un tel film. Lequel ? Le choix de Nemo. On a discuté, je leur ai dit que je leur laissais le temps de la fin de la séquence plus les vacances pour réfléchir et me dire si je devais à l'avenir projeter à nouveau cet extrait. Le délai passé, elles sont venues me voir, c''était des filles intelligentes dans une classe d'une grande maturité. Elles m'ont dit qu'elles comprenaient pourquoi je montrais l'extrait, mais que trop d'enfants vivaient des situations douloureuses de divorce pour qu'à leur avis je puisse risquer à nouveau de provoquer ce qu'elles avaient ressenti, même si cela ne concernait qu'un seul élève.
J'aurais fait, j'ai fait l'équivalent du cours de Samuel Paty, en utilisant aussi bien le texte que l'image. J'anime un ciné club Histoire et cinéma pour les 3e, dans lequel je montre Un long dimanches de fiançailles ou Hair sans expurger. Je préviens, j'explique avant mais ne conseille ni de sortir ni de fermer les yeux. Je n'aurais pas montré la caricature où Mahomet est nu à 4 pattes en 4e. Non pas parce qu'il s'agit de Mahomet, mais parce que je ne montre pas d'homme ni de femme nu à 4 pattes de dos, sexe visible au collège.
J'ajoute que par ailleurs j'ai pu dire ou montrer des choses en cours qui, déformées par un élève absent et malveillant, répercutées par des parents manipulés auraient pu se retourner contre moi, même si personne ne pouvait imaginer le tragique engrenage qui a conduit à l'assassinat d'un prof qui n'a commis aucune faute.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
sookie a écrit:Désolée je ne vais pas être d'accord mais pour moi soit on décide de passer une video ou de montrer des images qui peuvent potentiellement choquer (nus ou violences) soit on ne les montre pas du tout.
C'est la dernière remarque que je fais sur cette question du regard sur les images, je ne veux pas faire durer le HS là-dessus, mais tu fais bien de dire "pour toi". Pour toi tu as sans doute raison. Mais comme pour beaucoup de choses, la pertinence de cette manière de faire s'apprécie en fonction du contexte, du niveau et du type de public, des situations d'enseignement et des méthodes de chacun. Dire "il faut que tous fassent comme cela en toute circonstance, autrement c'est une erreur", c'est donner à ses propres expériences et à son propre point de vue plus d'importance qu'ils n'en ont.
- sookieGrand sage
Aperçu par hasard a écrit:sookie a écrit:Désolée je ne vais pas être d'accord mais pour moi soit on décide de passer une video ou de montrer des images qui peuvent potentiellement choquer (nus ou violences) soit on ne les montre pas du tout.
C'est la dernière remarque que je fais sur cette question du regard sur les images, je ne veux pas faire durer le HS là-dessus, mais tu fais bien de dire "pour toi". Pour toi tu as sans doute raison. Mais comme pour beaucoup de choses, la pertinence de cette manière de faire s'apprécie en fonction du contexte, du niveau et du type de public, des situations d'enseignement et des méthodes de chacun. Dire "il faut que tous fassent comme cela en toute circonstance, autrement c'est une erreur" , c'est donner à ses propres expériences et à son propre point de vue plus d'importance qu'ils n'en ont.
C’est bien pour cela que je n’ai pas écrit ça.
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
sookie a écrit:Aperçu par hasard a écrit:sookie a écrit:Désolée je ne vais pas être d'accord mais pour moi soit on décide de passer une video ou de montrer des images qui peuvent potentiellement choquer (nus ou violences) soit on ne les montre pas du tout.
C'est la dernière remarque que je fais sur cette question du regard sur les images, je ne veux pas faire durer le HS là-dessus, mais tu fais bien de dire "pour toi". Pour toi tu as sans doute raison. Mais comme pour beaucoup de choses, la pertinence de cette manière de faire s'apprécie en fonction du contexte, du niveau et du type de public, des situations d'enseignement et des méthodes de chacun. Dire "il faut que tous fassent comme cela en toute circonstance, autrement c'est une erreur" , c'est donner à ses propres expériences et à son propre point de vue plus d'importance qu'ils n'en ont.
C’est bien pour cela que je n’ai pas écrit ça.
Remplace "on" par "je" dans ta phrase et je suis 100% d'accord avec toi.
- Fesseur ProGuide spirituel
+ 1Elaïna a écrit:Je comprends. Personnellement je ne rajouterais pas qu'ils peuvent ne pas regarder, ils ont 15 16 ans, ils sont capables de fermer les yeux tout seuls.
En collège, je préviens juste quand il va y avoir des images dures.
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Pourvu que ça dure...
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Bon... oui, d'accord. Je regrette fortement d'avoir orienté la discussion sur cette question du choix laissé - ou non - de regarder les images en réagissant plus haut à une remarque d'@Elaïna. Nous pourrions sur ce point comparer nos pratiques sur cinquante pages, sans parvenir à nous accorder sur "la bonne" manière de faire - si tant est que cette question ait un sens dans l'absolu, ce dont je doute fort. Il se trouve que Samuel Paty a dans son cours suggéré la possibilité de sortir ou de ne pas regarder. Cette consigne pourrait effectivement être questionnée, et il y a fort à parier qu'il aurait été lui-même prêt à en débattre. Qu'il n'ait pas fait le meilleur choix, c'est possible. Comme je fais sans doute, comme nous faisons tous probablement dans nos cours un certain nombre de choix dont la pertinence pourrait être questionnée. Mais si discutable que puisse nous apparaître ce choix, et quand bien même il s'agirait d'une faute grave d'un point de vue pédagogique (ce que personnellement je ne crois pas), il ne faut pas oublier que ce qui s'est passé par la suite n'a absolument rien d'un enchaînement "normal", rendu inévitable par le choix en question. S'il y a un pas qu'il faut donc se garder de franchir, c'est de dire que Samuel Paty aurait commis une erreur au vu de la suite des événements que nous connaissons. Parce que cela reviendrait, de manière à mon sens totalement déplacée, à lui attribuer une responsabilité dans l'enchaînement des causes qui ont conduit à l'attentat dont il a été victime.
- ElaïnaDevin
Sur ce point je suis absolument d'accord avec toi. Si S. Paty a commis une erreur plus que venielle, l'enchaînement des faits derrière n'a rien de normal, mais je suis absolument persuadée qu'il serait encore en vie si la hiérarchie s'était comportée avec honneur.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- roxanneOracle
On ne peut pas savoir avec certitude. Mais ce qui est certain, c'est que cet homme a vécu ses derniers jours (semaines ? ) de vie dans la peur et la solitude. L'imaginer avec son marteau dans son sac est glaçant.
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