Re: Assassinat de notre collègue Samuel Paty

Danska a écrit:

Ganbatte a écrit:La liberté d'expression inclut le blasphème, elle inclut aussi la critique d'un cours qui porte dessus, ne nous en déplaise : la refuser et l'insulter ou insulter son auteur, c'est réagir de manière assez paradoxale à ce qui devient à son tour un blasphème.

On parle d'un homme qui est mort, là. Assassiné. D'une manière ignominieuse, tant qu'à faire.

Tu es vraiment certain que s'interroger sur la pertinence de ses choix pédagogiques est la réaction la plus appropriée ? Surtout quand on sait que l'élève qui lui a reproché ce cours n'était même pas présente en réalité ?

Je pense que ce n'est ni bienvenu, ni utile, mais que ça devrait être permis. Et je ne m'y aventurerai pas parce que je n'ai pas les compétences pour. C'est bon ?

Ganbatte a écrit:Je pense que ce n'est ni bienvenu, ni utile, mais que ça devrait être permis. Et je ne m'y aventurerai pas parce que je n'ai pas les compétences pour. C'est bon ?

Mais ça l'est, non? Je veux dire, dans le sens où il n'est pas interdit par la loi de le faire.

On a enlevé la vie à Samuel Paty, si on pouvait s'abstenir de lui retirer aussi son dignité de professeur... Comme le rappelle Danska, le cours donné n'a aucun rapport avec le meurtre puisque tout est parti du "compte-rendu" d'une élève qui n'y a pas assisté. Plus j'en apprends sur la réalité du cours de Samuel Paty sur la liberté d'expression, sur le professeur qu'il était, plus il m'apparaît qu'il était un professeur remarquable.

Aperçu par hasard a écrit:

Ganbatte a écrit:Je pense que ce n'est ni bienvenu, ni utile, mais que ça devrait être permis. Et je ne m'y aventurerai pas parce que je n'ai pas les compétences pour. C'est bon ?

Mais ça l'est, non? Je veux dire, dans le sens où il n'est pas interdit par la loi de le faire.

Permis moralement j'entends, d'où la comparaison (pas totalement opérante j'en conviens) avec le blasphème.
Et même juridiquement, avec le très discuté délit d'apologie du terrorisme, je pense que ça pourrait dériver très vite.

Ganbatte a écrit:La liberté d'expression inclut le blasphème, elle inclut aussi la critique d'un cours qui porte dessus, ne nous en déplaise : la refuser et l'insulter ou insulter son auteur, c'est réagir de manière assez paradoxale à ce qui devient à son tour un blasphème.

Ah, mais l'auteur a le droit. Comme j'ai le droit de penser que penser qu'il mérite de se faire insulter parce qu'il est crétin et odieux.

Je croyais que la notion de blasphème en France n'existait pas? Assassinat de notre collègue Samuel Paty - Page 26 3795679266

Utiliser ce terme c'est reprendre la rhétorique des assassins religieux extrémistes. Enfin il me semble.

Un imbécile qui se prétend prof publie, dans un français approximatif, un ramassis de propos débiles qui n'engagent que lui. Est-ce vraiment utile de lui donner du webranking ici, dans ce fil très précisément ?

Ganbatte a écrit:

Danska a écrit:

Ganbatte a écrit:La liberté d'expression inclut le blasphème, elle inclut aussi la critique d'un cours qui porte dessus, ne nous en déplaise : la refuser et l'insulter ou insulter son auteur, c'est réagir de manière assez paradoxale à ce qui devient à son tour un blasphème.

On parle d'un homme qui est mort, là. Assassiné. D'une manière ignominieuse, tant qu'à faire.

Tu es vraiment certain que s'interroger sur la pertinence de ses choix pédagogiques est la réaction la plus appropriée ? Surtout quand on sait que l'élève qui lui a reproché ce cours n'était même pas présente en réalité ?

Je pense que ce n'est ni bienvenu, ni utile, mais que ça devrait être permis. Et je ne m'y aventurerai pas parce que je n'ai pas les compétences pour. C'est bon ?

Je pense que l'humanité ne t'étouffe pas, Ganbatte. Penser que des collègues menacés pourraient avoir besoin de ton soutien fait froid dans le dos.

Mélusine2 a écrit:

Ganbatte a écrit:

Danska a écrit:

Ganbatte a écrit:La liberté d'expression inclut le blasphème, elle inclut aussi la critique d'un cours qui porte dessus, ne nous en déplaise : la refuser et l'insulter ou insulter son auteur, c'est réagir de manière assez paradoxale à ce qui devient à son tour un blasphème.

On parle d'un homme qui est mort, là. Assassiné. D'une manière ignominieuse, tant qu'à faire.

Tu es vraiment certain que s'interroger sur la pertinence de ses choix pédagogiques est la réaction la plus appropriée ? Surtout quand on sait que l'élève qui lui a reproché ce cours n'était même pas présente en réalité ?

Je pense que ce n'est ni bienvenu, ni utile, mais que ça devrait être permis. Et je ne m'y aventurerai pas parce que je n'ai pas les compétences pour. C'est bon ?

Je pense que l'humanité ne t'étouffe pas, Ganbatte. Penser que des collègues menacés pourraient avoir besoin de ton soutien fait froid dans le dos.

Tomber à bras raccourcis sur Ganbatte parce qu'il ne considère pas les choses comme une partie du forum et commencer à balancer des propos jugeant la personne comme ce que j'ai graissé est assez grossier, déshonorant et et pitoyable. Cela fait meute qui se jette sur une proie. Sur ce fil, je trouve ça assez déplorable parce que ça rappelle le mail du collègue d'histoire-géographie se désolidarisant de Samuel Paty.

On pourrait sans doute garder un peu de dignité et de respect des uns et des autres sur ce fil. Ganbatte est un personnel de l'EN comme nous tous. Bref...

Merci beaucoup @Elyas mais n'en faisons pas un débat. Je parlais juste d'une interrogation très théorique, c'est de toute évidence impossible, et comme le disait @henriette, on s'attarde sur un article peu digne d'intérêt à la base.

Ganbatte a écrit:

epekeina.tes.ousias a écrit:

Ganbatte a écrit:La liberté d'expression inclut le blasphème, elle inclut aussi la critique d'un cours qui porte dessus, ne nous en déplaise : la refuser et l'insulter ou insulter son auteur, c'est réagir de manière assez paradoxale à ce qui devient à son tour un blasphème.

Tu as lu ? Il dit qu'Anzorov a assassiné S. Paty parce que celui-ci a commis un blasphème et que c'est très exactement le blasphème qui est à la cause de cet assassinat.
Outre que ce n'est pas une “critique” (il ne sait strictement rien du cours qu'a fait S. Paty) et que nous ne sommes pas aux États-Unis, c'est quelqu'un qui affirme que la victime a provoqué son propre assassinat, que d'ailleurs S. Paty faisait régner la terreur sur les élèves en les punissant, et ainsi de suite. Il ne s'agit pas de “liberté d'expression” : il s'agit de quelqu'un qui prend le parti de l'assassin contre la victime.

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ta lecture, et absolument pas avec ta conclusion, mais on ne va pas s'écharper sur un quelconque billet d'un nobody quelconque, qui reprend des éléments à sa sauce pour produire un gloubiboulga sur lequel je préfère ne pas m'attarder.

La seule phrase qui fait écho avec le vague malaise que je ressens, c'est :

Il est déclaré un symbole (pour ne pas dire un saint) de la République, et nul ne peut questionner cela.

Cela me semble un vrai problème.
Après, je ne vois guère d'utilité à "questionner cela." Le drame a été tellement interprété et récupéré dans tous les sens que discuter du cours même est bien oiseux - surtout que, si ma mémoire est bonne, Anzarov cherchait à tuer quelqu'un, et qu'il s'est jeté sur le premier prétexte.

Mais pourquoi serait-ce un problème ?

On ne devrait pas fermer cette parenthèse? Assassinat de notre collègue Samuel Paty - Page 26 3795679266

Aperçu par hasard a écrit:On ne devrait pas fermer cette parenthèse?

Je pense que ce serait une excellente chose. Parfois, stopper est la plus digne des choses.

Et supprimer le lien aussi...

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