- scot69Modérateur
menerve a écrit:Comme le dit Clecle, la situation finit parfois par se retourner.
C'est exactement ce qui s'est passé dans mon cas, à un point qui a même dépassé mes espérances. (certains se sont même excusés... c'est pour vous dire)
Maintenant que la situation va beaucoup mieux (depuis une bonne dizaine d'années), je suis très attentif à l'intégration des nouveaux collègues, je ne veux pas qu'ils vivent ce que j'ai vécu. (et avec le recul, je découvre que d'autres étaient passé par là avant moi).
- ElyasEsprit sacré
scot69 a écrit:menerve a écrit:Comme le dit Clecle, la situation finit parfois par se retourner.
C'est exactement ce qui s'est passé dans mon cas, à un point qui a même dépassé mes espérances. (certains se sont même excusés... c'est pour vous dire)
Maintenant que la situation va beaucoup mieux (depuis une bonne dizaine d'années), je suis très attentif à l'intégration des nouveaux collègues, je ne veux pas qu'ils vivent ce que j'ai vécu. (et avec le recul, je découvre que d'autres étaient passé par là avant moi).
Dans mon ancien collège, ça s'est retourné après la mort d'un collègue. Cependant, malgré cela, il est resté des réflexes mauvais mais ceux-ci sont critiqués ouvertement et s'évanouissent petit à petit mais c'est long.
- zigmag17Guide spirituel
Elyas a écrit:scot69 a écrit:menerve a écrit:Comme le dit Clecle, la situation finit parfois par se retourner.
C'est exactement ce qui s'est passé dans mon cas, à un point qui a même dépassé mes espérances. (certains se sont même excusés... c'est pour vous dire)
Maintenant que la situation va beaucoup mieux (depuis une bonne dizaine d'années), je suis très attentif à l'intégration des nouveaux collègues, je ne veux pas qu'ils vivent ce que j'ai vécu. (et avec le recul, je découvre que d'autres étaient passé par là avant moi).
Dans mon ancien collège, ça s'est retourné après la mort d'un collègue. Cependant, malgré cela, il est resté des réflexes mauvais mais ceux-ci sont critiqués ouvertement et s'évanouissent petit à petit mais c'est long.
Mais quelle horreur.
- SoiréeHabitué du forum
Le changement peut être très long à venir. Dans un collège que j'ai connu ça ne s'est jamais arrêté, les collègues sympas ont fini par partir (par mutation, reconversion, départ en retraite) sans que ça apparaisse lié au contexte de façon explicite. Mais certains collègues nuisibles sont restés et restent nocifs même si leur aura a baissé du fait du renouvellement. Le processus s'est déplacé, sur d'autres cibles pas forcément en salle des profs. Mais c'est encore loin d'être un climat sain de ce que je sais. Et on parle d'une évolution lente qui s'est faite notamment par un mouvement parallèle de politisation progressif patient et partagé (à travers le CA) par un collectif minoritaire d'abord mais solidaire et déterminé.
Une personne isolée est bien plus vulnérable.
Une personne isolée est bien plus vulnérable.
- ProspersNiveau 1
Je vous remercie pour tous vos messages, vous lire, même si parfois les opinions divergent, me fait beaucoup de bien et avoir exprimé ce que je ressens aussi.
Je prends en compte ce que vous me dites, bien que je n’oserais pas aller directement voir la personne concernée (car oui, il y a bien une reine des abeilles, qui fait la pluie et le beau temps, qui se vante même qu’on lui ai dit d’être chef d’établissement vu son tempérament, et qui prend des décisions comme si elle était elle la cde), cela me fait réfléchir et prendre un peu moins les choses à coeur.
Pour tout dire, en passant en salle des profs une fois pour faire des photocopies, elle disait auprès d’une AESH qu’elle avait été une fois dénoncée pour harcèlement auprès de la cheffe (une précédente, avant celle actuelle), mais que sans preuve et sans témoignage, il n’y avait rien eu. La collègue qui s’est plainte serait partie par la suite. Il y a eu également sa stagiaire qui s’est plainte auprès de la cde, et n’a fait qu’une partie de son année de stage et a été arrêtée jusqu’à la fin de l’année par la suite, à cause des élèves mais également de cette collègue de langue qui était sa tutrice et avec qui « ça ne passait pas » (propos rapportés par la tutrice en question).
En somme pour le moment, je consulte un psychiatre ce mardi, en espérant que cela m’aide. Je me suis aussi inscrite à la salle de sport, pour pouvoir me faire des amis (je n’en ai pas manifestement) et changer de cadre.
Comme vous l’avez suggéré, j’ai pensé à muter, mais je viens de déménager (depuis mai) pour me rapprocher du collège et les personnes m’ayant aidé m’ont dit que c’était tellement éprouvant, qu’il ne faudrait pas que je déménage de sitôt !
Donc j’ai peu de choix : affronter la situation dès que je m’en sens capable (pas pour l’instant malheureusement…) peut être en suivant vos exemples, ou bien demander ma démission. J’en suis à ce point-là, c’est bête à dire, mais vraiment, quand je dis « je ne veux pas y retourner », c’est au point de consulter les offres d’emploi dans le coin plutôt que de m’atteler aux rédactions de mes 3èmes (bon, ça fait moins d’une semaine et demi que je les ai).
Sur une note un peu plus positive, j’ai eu des messages d’élèves sur ma boîte mail, adorables, et des messages par sms cette fois, de la part de quelques collègues, qui proposaient même de venir prendre un café et de discuter. Une collègue m’a appelé ce matin (j’angoissais, de peur de devoir rendre quelque chose, tout ce qui me fait penser au collège est onnis en ce moment), mais elle m’a fait part de sa sollicitude et m’a dit qu’elle avait été à ma place, avec ces mêmes collègues, il y a des années. Comme vous dites, parfois le bouc-émissaire change, j’ai l’impression. C’est tombé sur moi. En tout cas, ses mots m’ont beaucoup touché car elle m’a dit qu’elle comprenait, qu’elle avait vu les réactions des collègues face à moi, leur manière de me parler en réunion, en conseil de classe ou de parler de moi quand je ne suis pas là. Que ce soit reconnu m’a fait un bien fou, car j’avais peur de me tromper. Elle m’a dit qu’il y avait une incompréhension des deux côtés et que l’on avait du mal à se comprendre. (Quand je vous dis qu’un moment, on m’a demandé pourquoi je ne venais pas en sdp… car en plus, quand je venais, personne ne parlait…)
Je lui dit ce que je pensais clairement : les collègues de langues me traitent de cette manière car elles veulent que je mute (d’ailleurs, le seul sujet de conversation que j’ai avec elles, c’est celui-ci) car je ne conviens pas à la collègue de français qui ne veut pas travailler avec moi (sur aucun point).
J’en ai parlé à ma cheffe de cette situation et de ma situation personnelle, du fait que je ne me sentais pas bien, elle m’a dit que c’était surtout mon propre mal-être (elle m’a dit, je cite « des maux quand on n’a pas les mots » et m’a conseillé un maître reiki.)
Donc du coup, du côté de l’administration, je n’ai pas insisté. Et la C.P.E est la grande amie de la collègue d’anglais, c’était d’ailleurs elle qui était à mon conseil de classe et qui m’a sorti cette remarque : « enfin des appréciations bien faites ! »…
En tout cas je vous remercie encore de vos messages, j’essaie de prendre aussi sur moi, et de prendre le temps de faire le point.
Je prends en compte ce que vous me dites, bien que je n’oserais pas aller directement voir la personne concernée (car oui, il y a bien une reine des abeilles, qui fait la pluie et le beau temps, qui se vante même qu’on lui ai dit d’être chef d’établissement vu son tempérament, et qui prend des décisions comme si elle était elle la cde), cela me fait réfléchir et prendre un peu moins les choses à coeur.
Pour tout dire, en passant en salle des profs une fois pour faire des photocopies, elle disait auprès d’une AESH qu’elle avait été une fois dénoncée pour harcèlement auprès de la cheffe (une précédente, avant celle actuelle), mais que sans preuve et sans témoignage, il n’y avait rien eu. La collègue qui s’est plainte serait partie par la suite. Il y a eu également sa stagiaire qui s’est plainte auprès de la cde, et n’a fait qu’une partie de son année de stage et a été arrêtée jusqu’à la fin de l’année par la suite, à cause des élèves mais également de cette collègue de langue qui était sa tutrice et avec qui « ça ne passait pas » (propos rapportés par la tutrice en question).
En somme pour le moment, je consulte un psychiatre ce mardi, en espérant que cela m’aide. Je me suis aussi inscrite à la salle de sport, pour pouvoir me faire des amis (je n’en ai pas manifestement) et changer de cadre.
Comme vous l’avez suggéré, j’ai pensé à muter, mais je viens de déménager (depuis mai) pour me rapprocher du collège et les personnes m’ayant aidé m’ont dit que c’était tellement éprouvant, qu’il ne faudrait pas que je déménage de sitôt !
Donc j’ai peu de choix : affronter la situation dès que je m’en sens capable (pas pour l’instant malheureusement…) peut être en suivant vos exemples, ou bien demander ma démission. J’en suis à ce point-là, c’est bête à dire, mais vraiment, quand je dis « je ne veux pas y retourner », c’est au point de consulter les offres d’emploi dans le coin plutôt que de m’atteler aux rédactions de mes 3èmes (bon, ça fait moins d’une semaine et demi que je les ai).
Sur une note un peu plus positive, j’ai eu des messages d’élèves sur ma boîte mail, adorables, et des messages par sms cette fois, de la part de quelques collègues, qui proposaient même de venir prendre un café et de discuter. Une collègue m’a appelé ce matin (j’angoissais, de peur de devoir rendre quelque chose, tout ce qui me fait penser au collège est onnis en ce moment), mais elle m’a fait part de sa sollicitude et m’a dit qu’elle avait été à ma place, avec ces mêmes collègues, il y a des années. Comme vous dites, parfois le bouc-émissaire change, j’ai l’impression. C’est tombé sur moi. En tout cas, ses mots m’ont beaucoup touché car elle m’a dit qu’elle comprenait, qu’elle avait vu les réactions des collègues face à moi, leur manière de me parler en réunion, en conseil de classe ou de parler de moi quand je ne suis pas là. Que ce soit reconnu m’a fait un bien fou, car j’avais peur de me tromper. Elle m’a dit qu’il y avait une incompréhension des deux côtés et que l’on avait du mal à se comprendre. (Quand je vous dis qu’un moment, on m’a demandé pourquoi je ne venais pas en sdp… car en plus, quand je venais, personne ne parlait…)
Je lui dit ce que je pensais clairement : les collègues de langues me traitent de cette manière car elles veulent que je mute (d’ailleurs, le seul sujet de conversation que j’ai avec elles, c’est celui-ci) car je ne conviens pas à la collègue de français qui ne veut pas travailler avec moi (sur aucun point).
J’en ai parlé à ma cheffe de cette situation et de ma situation personnelle, du fait que je ne me sentais pas bien, elle m’a dit que c’était surtout mon propre mal-être (elle m’a dit, je cite « des maux quand on n’a pas les mots » et m’a conseillé un maître reiki.)
Donc du coup, du côté de l’administration, je n’ai pas insisté. Et la C.P.E est la grande amie de la collègue d’anglais, c’était d’ailleurs elle qui était à mon conseil de classe et qui m’a sorti cette remarque : « enfin des appréciations bien faites ! »…
En tout cas je vous remercie encore de vos messages, j’essaie de prendre aussi sur moi, et de prendre le temps de faire le point.
- JennyMédiateur
Une mutation t’éloignerait beaucoup ?
Il semble y avoir une ambiance pourrie depuis longtemps…
Il semble y avoir une ambiance pourrie depuis longtemps…
- ProspersNiveau 1
Elyas a écrit:scot69 a écrit:menerve a écrit:Comme le dit Clecle, la situation finit parfois par se retourner.
C'est exactement ce qui s'est passé dans mon cas, à un point qui a même dépassé mes espérances. (certains se sont même excusés... c'est pour vous dire)
Maintenant que la situation va beaucoup mieux (depuis une bonne dizaine d'années), je suis très attentif à l'intégration des nouveaux collègues, je ne veux pas qu'ils vivent ce que j'ai vécu. (et avec le recul, je découvre que d'autres étaient passé par là avant moi).
Dans mon ancien collège, ça s'est retourné après la mort d'un collègue. Cependant, malgré cela, il est resté des réflexes mauvais mais ceux-ci sont critiqués ouvertement et s'évanouissent petit à petit mais c'est long.
Je n’avais pas vu ce message, car j’écrivais. Mais c’est d’une horreur sans nom. C’est quelque chose que j’ai pensé également, des fois, on est vraiment au bord du gouffre quand on est seul.
- scot69Modérateur
Tu as déjà essayé la PNL?
Cet outil a été très efficace pour moi; et vue comme tu parviens à exprimer et cibler les soucis, je pense que ça pourrait l'être pour toi aussi
Cet outil a été très efficace pour moi; et vue comme tu parviens à exprimer et cibler les soucis, je pense que ça pourrait l'être pour toi aussi
- ProspersNiveau 1
Jenny a écrit:Une mutation t’éloignerait beaucoup ?
Il semble y avoir une ambiance pourrie depuis longtemps…
Je ne sais pas vraiment… mais j’ai bien peur qu’elle puisse saboter ma mutation car elle connaît les collègues des lycées et des collèges environnants… il faudrait que je parte dans une autre académie.
Scot69 : Je t’avoue toute mon ignorance à ce sujet. Qu’est-ce que c’est ?
Mon frère est psychiatre et m’a dit de faire de l’emdr…
- MatteoNiveau 10
Tout mon soutien pour cette épreuve qui révèle ce que l'être humain a de pire. Rien de tout cela n'est de ta faute, certains personnalités toxiques ne peuvent vivre qu'en projetant partout leur propre médiocrité et combler leur vide.
- Reine MargotDemi-dieu
Très honnêtement, un déménagement c'est pénible (et j'ai fait 3 académies et une vingtaine d'établissements, donc je sais de quoi je parle), mais bien moins qu'être incapable de retourner travailler...Et si les personnes qui t'ont aidée ne peuvent/veulent pas le refaire, tu peux trouver d'autres solutions.
Je suis d'accord avec ce qui est dit plus haut: à partir d'un moment ce n'est pas une question de vulnérabilité ou de sensibilité personnelle quand il y a une volonté marquée d'ignorer ou d'ostraciser quelqu'un. Systématiquement ne pas répondre au bonjour (en regardant bien la personne donc on a bien entendu) c'est une forme de violence. Alors effectivement ça en dit plus sur la personne que sur soi, mais c'est quand même une intention marquée de mettre quelqu'un à l'écart.
Je crois aussi qu'il y a une différence lorsque ça concerne seulement une ou quelques personnes et quand, comme ça semble être le cas de Prospers, c'est généralisé à l'ensemble du groupe.
Je suis d'accord avec ce qui est dit plus haut: à partir d'un moment ce n'est pas une question de vulnérabilité ou de sensibilité personnelle quand il y a une volonté marquée d'ignorer ou d'ostraciser quelqu'un. Systématiquement ne pas répondre au bonjour (en regardant bien la personne donc on a bien entendu) c'est une forme de violence. Alors effectivement ça en dit plus sur la personne que sur soi, mais c'est quand même une intention marquée de mettre quelqu'un à l'écart.
Je crois aussi qu'il y a une différence lorsque ça concerne seulement une ou quelques personnes et quand, comme ça semble être le cas de Prospers, c'est généralisé à l'ensemble du groupe.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- SoiréeHabitué du forum
Elyas n'a pas parlé explicitement d'un collègue mort à cause du harcèlement. Ni même forcément d'un collègue harcelé (qu'il y ait causalité ou non).
Sinon le discours de ta cheffe me semble tout à fait catastrophique et probablement d'une lâcheté crasse. Elle est responsable de ce qui se passe dans son établissement, même si elle n'a pas l'air au courant.
Sinon le discours de ta cheffe me semble tout à fait catastrophique et probablement d'une lâcheté crasse. Elle est responsable de ce qui se passe dans son établissement, même si elle n'a pas l'air au courant.
- Reine MargotDemi-dieu
Prospers a écrit:
J’en ai parlé à ma cheffe de cette situation et de ma situation personnelle, du fait que je ne me sentais pas bien, elle m’a dit que c’était surtout mon propre mal-être (elle m’a dit, je cite « des maux quand on n’a pas les mots » et m’a conseillé un maître reiki.)
Donc du coup, du côté de l’administration, je n’ai pas insisté. Et la C.P.E est la grande amie de la collègue d’anglais, c’était d’ailleurs elle qui était à mon conseil de classe et qui m’a sorti cette remarque : « enfin des appréciations bien faites ! »…
L'administration dans toute sa splendeur. Dans ce genre de choses, ne rien espérer des chefs (enfin la plupart, il y en a des bien mais la plupart ne feront rien)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Lord StevenExpert
L'auteur du post initial ne s'est pas remanifesté donc je n'épiloguerai pas plus que ça mais je peux comprendre le tir à feu nourri sur les collègues décrits par l'auteur. Toutefois nous n'avons qu'une seule version de la situation et forcément nous décrivons les choses telles que nous les ressentons avec notre subjectivité.
Je rejoins assez Lagomorphe dans son analyse car il le semble qu'il faut distinguer deux choses:
- ignorer un collègue dans un domaine purement professionnel et pédagogique, ce qui est inadmissible (e.g., organiser un voyage à destination de toutes les classes d'un niveau et ignorer volontairement un collègue chargé de telles classes, ou comme l'évoquait Scot, effacer le nom d'une réservation )
- ignorer un collègue dans ses interactions sociales, et c'est un choix purement personnel. Je salue tous les collègues parce que c'est surtout lié à mon mode d'éducation, mais clairement les interactions s'arrêteront là. On ne peut aimer tout le monde et tout le monde ne peut pas nous aimer. C'est d'autant plus vrai si l'établissement est important. Plus celui-ci est petit, je pense, et plus l'on peut souffrir de ce manque d'interaction, surtout si l'on y est sensible. Pour autant, muter ne changera pas grand chose il me semble. Ce schéma est susceptible de se reproduire partout.
Je rejoins assez Lagomorphe dans son analyse car il le semble qu'il faut distinguer deux choses:
- ignorer un collègue dans un domaine purement professionnel et pédagogique, ce qui est inadmissible (e.g., organiser un voyage à destination de toutes les classes d'un niveau et ignorer volontairement un collègue chargé de telles classes, ou comme l'évoquait Scot, effacer le nom d'une réservation )
- ignorer un collègue dans ses interactions sociales, et c'est un choix purement personnel. Je salue tous les collègues parce que c'est surtout lié à mon mode d'éducation, mais clairement les interactions s'arrêteront là. On ne peut aimer tout le monde et tout le monde ne peut pas nous aimer. C'est d'autant plus vrai si l'établissement est important. Plus celui-ci est petit, je pense, et plus l'on peut souffrir de ce manque d'interaction, surtout si l'on y est sensible. Pour autant, muter ne changera pas grand chose il me semble. Ce schéma est susceptible de se reproduire partout.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- JennyMédiateur
Non, quand même pas pour l’académie voisine…
Renseigne toi sur les établissements voisins et n’hésite pas à faire des vœux. Je trouve que ce type de collègues est moins nuisible dans un gros établissement où au pire, il y a un groupe désagréable et des groupes sympas aussi. J’ai déjà vécu le collègue qui refuse ostensiblement de dire bonjour (et qui s’amusait à répandre des rumeurs sur mon compte) dans une grosse équipe, c’est pénible mais il y avait d’autres collègues sympas. C’est moins rude que dans un petit établissement. J’en ai conclus que je ne perdais rien à ne pas échanger avec lui.
Lord Steven : je ne suis pas d’accord, les ambiances délétères en SDP existent. Je suis très intégrée dans certaines équipes et il y a quelques rares établissements où je fais mes heures et je me casse… J’ai le souvenir d’une année atroce dans un tout petit lycée où je me prenais des piques dès que je mettais un orteil en SDP. Si d’autres collègues disent avoir eu la même expérience en arrivant, c’est l’équipe qui dysfonctionne.
Renseigne toi sur les établissements voisins et n’hésite pas à faire des vœux. Je trouve que ce type de collègues est moins nuisible dans un gros établissement où au pire, il y a un groupe désagréable et des groupes sympas aussi. J’ai déjà vécu le collègue qui refuse ostensiblement de dire bonjour (et qui s’amusait à répandre des rumeurs sur mon compte) dans une grosse équipe, c’est pénible mais il y avait d’autres collègues sympas. C’est moins rude que dans un petit établissement. J’en ai conclus que je ne perdais rien à ne pas échanger avec lui.
Lord Steven : je ne suis pas d’accord, les ambiances délétères en SDP existent. Je suis très intégrée dans certaines équipes et il y a quelques rares établissements où je fais mes heures et je me casse… J’ai le souvenir d’une année atroce dans un tout petit lycée où je me prenais des piques dès que je mettais un orteil en SDP. Si d’autres collègues disent avoir eu la même expérience en arrivant, c’est l’équipe qui dysfonctionne.
- DanskaProphète
Lord Steven a écrit:L'auteur du post initial ne s'est pas remanifesté
L'auteur en question a posté un message quelques minutes avant le vôtre, et encore deux autres avant, c'est déjà pas mal
- Lord StevenExpert
Danska a écrit:Lord Steven a écrit:L'auteur du post initial ne s'est pas remanifesté
L'auteur en question a posté un message quelques minutes avant le vôtre, et encore deux autres avant, c'est déjà pas mal
Flûte au temps pour moi cela m'apprendra à mettre 20 mn à taper un msg sur ma tablette, mille excuses.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Quel âge a la reine des abeilles ?
C'est un cas pathologique, de ces gens qui mettent à leur tableau de chasse d'avoir fait craquer une stagiaire. Je pense que personne n'est dupe, ni l'administration, ni les collègues, ni les élèves, qui doivent sans doute la haïr et la craindre, et s'empresseront d'oublier ce qu'ils ont appris.
La cpe et la cde et les collègues suiveurs sont faibles et lâches. L'horreur à venir pour eux, c'est de se rendre compte du plaisir qu'ils ont eu à être du côté des bourreaux. Elle n'aura absolument pas ces états d'âmes et, d'une certaine manière, elle est à plaindre.
Te sens-tu capable de parler à ton psychiatre ou à un professionnel qualifié de cette situation particulière pour voir ce qui est en ton pouvoir ?
Il faudrait que tu puisses identifier avec lui/elle ta marge d'action raisonnable pour à la fois garder espoir et constaterde petits effets. Dans la plupart des cas, le harcèlement cesse quand le harceleur s'en va ou a trouvé une autre victime. C'est immonde, mais si ce scénario advient, tu sauras être là pour elle, comme ta collègue bienveillante l'est aujourd'hui pour toi.
Pour tes inquiétudes sur son pouvoir dans d'autres établissements, etc., par rapport à une éventuelle mutation, je pense que la peur est mauvaise conseillère. Oui, elle pourra te salir, mais personne n'est obligé de la croire et des gens libres de se lier, d'apprécier les gens qu'ils rencontrent en toute sincérité, avec leurs qualités et leurs défauts, il y en a aussi et ceux-là, tu les rencontreras aussi.
Je ne connais pas la PNL de Scott, mais je trouve la suggestion intéressante.
Toute mes pensées, .
C'est un cas pathologique, de ces gens qui mettent à leur tableau de chasse d'avoir fait craquer une stagiaire. Je pense que personne n'est dupe, ni l'administration, ni les collègues, ni les élèves, qui doivent sans doute la haïr et la craindre, et s'empresseront d'oublier ce qu'ils ont appris.
La cpe et la cde et les collègues suiveurs sont faibles et lâches. L'horreur à venir pour eux, c'est de se rendre compte du plaisir qu'ils ont eu à être du côté des bourreaux. Elle n'aura absolument pas ces états d'âmes et, d'une certaine manière, elle est à plaindre.
Te sens-tu capable de parler à ton psychiatre ou à un professionnel qualifié de cette situation particulière pour voir ce qui est en ton pouvoir ?
Il faudrait que tu puisses identifier avec lui/elle ta marge d'action raisonnable pour à la fois garder espoir et constaterde petits effets. Dans la plupart des cas, le harcèlement cesse quand le harceleur s'en va ou a trouvé une autre victime. C'est immonde, mais si ce scénario advient, tu sauras être là pour elle, comme ta collègue bienveillante l'est aujourd'hui pour toi.
Pour tes inquiétudes sur son pouvoir dans d'autres établissements, etc., par rapport à une éventuelle mutation, je pense que la peur est mauvaise conseillère. Oui, elle pourra te salir, mais personne n'est obligé de la croire et des gens libres de se lier, d'apprécier les gens qu'ils rencontrent en toute sincérité, avec leurs qualités et leurs défauts, il y en a aussi et ceux-là, tu les rencontreras aussi.
Je ne connais pas la PNL de Scott, mais je trouve la suggestion intéressante.
Toute mes pensées, .
- scot69Modérateur
Je vous rassure, ce n'est pas le nom d'une drogue!
En fait, l'idée c'est de chercher les outils qu'on a en nous et de voir comment on peut les exploiter ou les transférer selon les situations.
assez long à expliquer, j'avais tout simplement utilisé le livre jaune et noir La PNL pour les nuls!
C'est plus facile à expliquer de vive voix que par écrit!
En fait, l'idée c'est de chercher les outils qu'on a en nous et de voir comment on peut les exploiter ou les transférer selon les situations.
assez long à expliquer, j'avais tout simplement utilisé le livre jaune et noir La PNL pour les nuls!
C'est plus facile à expliquer de vive voix que par écrit!
- SoiréeHabitué du forum
@prospers : en ce qui me concerne et comme beaucoup d'autres néo ici, je te crois, je pense que tu n'as absolument pas à supporter cela et à souffrir en silence, c'est très bien que tu sois venu en parler ici.
Je rejoins les conseils qui t'ont été donnés :
- usage du registre SST en restant parfaitement factuel et sans nommer les collègues -> si as envie et la force de le faire, c'est utile même si tu obtiens ta mutation ensuite car ça laisse des traces et ça oblige le chef d'établissement à répondre, avec en plus le contrôle des orgas syndicales en F3SCT (ex CHSCT)
- contacter un syndicat : ça peut être intéressant mais les militants ne sont pas toujours très formés sur ces questions et pas toujours à l'aise quand il s'agit de conflit entre collègues (ça dépend sur qui tu tombes, il faut donc garder de la distance)
- contacter l'administration au-dessus du chef pour évoquer le problème, ta cheffe est manifestement nulle, pas grand chose à en attendre (mais garder des traces écrites de tes signalements serait utile, elle sait normalement que ça engagera sa responsabilité, surtout le registre SST) : à voir pour l'interlocuteur idoine au niveau du rectorat.
- la justice : là je n'ai pas d'expérience, je ne saurai pas te dire si c'est efficace ou non, il me semblait que la temporalité de cette institution n'est pas très favorable mais précisément en l'espèce aucune idée de l'apport bénéfique ou non que ça pourrait avoir pour toi.
- la mutation : mesure d'auto protection, avec un préjudice certainement (perte de points), mais si ta santé en dépend et si le reste ne va pas aboutir, c'est à envisager
- dans l'immédiat, ton médecin t'a mis en arrêt pour te protéger, c'est important de l'écouter comme tu le fais et de chercher une solution au problème auprès d'autres acteurs susceptibles de t'apporter l'aide à laquelle tu as droit.
Je rejoins les conseils qui t'ont été donnés :
- usage du registre SST en restant parfaitement factuel et sans nommer les collègues -> si as envie et la force de le faire, c'est utile même si tu obtiens ta mutation ensuite car ça laisse des traces et ça oblige le chef d'établissement à répondre, avec en plus le contrôle des orgas syndicales en F3SCT (ex CHSCT)
- contacter un syndicat : ça peut être intéressant mais les militants ne sont pas toujours très formés sur ces questions et pas toujours à l'aise quand il s'agit de conflit entre collègues (ça dépend sur qui tu tombes, il faut donc garder de la distance)
- contacter l'administration au-dessus du chef pour évoquer le problème, ta cheffe est manifestement nulle, pas grand chose à en attendre (mais garder des traces écrites de tes signalements serait utile, elle sait normalement que ça engagera sa responsabilité, surtout le registre SST) : à voir pour l'interlocuteur idoine au niveau du rectorat.
- la justice : là je n'ai pas d'expérience, je ne saurai pas te dire si c'est efficace ou non, il me semblait que la temporalité de cette institution n'est pas très favorable mais précisément en l'espèce aucune idée de l'apport bénéfique ou non que ça pourrait avoir pour toi.
- la mutation : mesure d'auto protection, avec un préjudice certainement (perte de points), mais si ta santé en dépend et si le reste ne va pas aboutir, c'est à envisager
- dans l'immédiat, ton médecin t'a mis en arrêt pour te protéger, c'est important de l'écouter comme tu le fais et de chercher une solution au problème auprès d'autres acteurs susceptibles de t'apporter l'aide à laquelle tu as droit.
- roxanneOracle
Il y a donc déjà eu des plaintes ou des remontées au rectorat. Je crois que par les temps qui courent, une troisième plainte pourrait faire changer les choses. Il y a aussi des numéros pour les enseignants je crois.Prospers a écrit:Je vous remercie pour tous vos messages, vous lire, même si parfois les opinions divergent, me fait beaucoup de bien et avoir exprimé ce que je ressens aussi.
Je prends en compte ce que vous me dites, bien que je n’oserais pas aller directement voir la personne concernée (car oui, il y a bien une reine des abeilles, qui fait la pluie et le beau temps, qui se vante même qu’on lui ai dit d’être chef d’établissement vu son tempérament, et qui prend des décisions comme si elle était elle la cde), cela me fait réfléchir et prendre un peu moins les choses à coeur.
Pour tout dire, en passant en salle des profs une fois pour faire des photocopies, elle disait auprès d’une AESH qu’elle avait été une fois dénoncée pour harcèlement auprès de la cheffe (une précédente, avant celle actuelle), mais que sans preuve et sans témoignage, il n’y avait rien eu. La collègue qui s’est plainte serait partie par la suite. Il y a eu également sa stagiaire qui s’est plainte auprès de la cde, et n’a fait qu’une partie de son année de stage et a été arrêtée jusqu’à la fin de l’année par la suite, à cause des élèves mais également de cette collègue de langue qui était sa tutrice et avec qui « ça ne passait pas » (propos rapportés par la tutrice en question).
En somme pour le moment, je consulte un psychiatre ce mardi, en espérant que cela m’aide. Je me suis aussi inscrite à la salle de sport, pour pouvoir me faire des amis (je n’en ai pas manifestement) et changer de cadre.
Comme vous l’avez suggéré, j’ai pensé à muter, mais je viens de déménager (depuis mai) pour me rapprocher du collège et les personnes m’ayant aidé m’ont dit que c’était tellement éprouvant, qu’il ne faudrait pas que je déménage de sitôt !
Donc j’ai peu de choix : affronter la situation dès que je m’en sens capable (pas pour l’instant malheureusement…) peut être en suivant vos exemples, ou bien demander ma démission. J’en suis à ce point-là, c’est bête à dire, mais vraiment, quand je dis « je ne veux pas y retourner », c’est au point de consulter les offres d’emploi dans le coin plutôt que de m’atteler aux rédactions de mes 3èmes (bon, ça fait moins d’une semaine et demi que je les ai).
Sur une note un peu plus positive, j’ai eu des messages d’élèves sur ma boîte mail, adorables, et des messages par sms cette fois, de la part de quelques collègues, qui proposaient même de venir prendre un café et de discuter. Une collègue m’a appelé ce matin (j’angoissais, de peur de devoir rendre quelque chose, tout ce qui me fait penser au collège est onnis en ce moment), mais elle m’a fait part de sa sollicitude et m’a dit qu’elle avait été à ma place, avec ces mêmes collègues, il y a des années. Comme vous dites, parfois le bouc-émissaire change, j’ai l’impression. C’est tombé sur moi. En tout cas, ses mots m’ont beaucoup touché car elle m’a dit qu’elle comprenait, qu’elle avait vu les réactions des collègues face à moi, leur manière de me parler en réunion, en conseil de classe ou de parler de moi quand je ne suis pas là. Que ce soit reconnu m’a fait un bien fou, car j’avais peur de me tromper. Elle m’a dit qu’il y avait une incompréhension des deux côtés et que l’on avait du mal à se comprendre. (Quand je vous dis qu’un moment, on m’a demandé pourquoi je ne venais pas en sdp… car en plus, quand je venais, personne ne parlait…)
Je lui dit ce que je pensais clairement : les collègues de langues me traitent de cette manière car elles veulent que je mute (d’ailleurs, le seul sujet de conversation que j’ai avec elles, c’est celui-ci) car je ne conviens pas à la collègue de français qui ne veut pas travailler avec moi (sur aucun point).
J’en ai parlé à ma cheffe de cette situation et de ma situation personnelle, du fait que je ne me sentais pas bien, elle m’a dit que c’était surtout mon propre mal-être (elle m’a dit, je cite « des maux quand on n’a pas les mots » et m’a conseillé un maître reiki.)
Donc du coup, du côté de l’administration, je n’ai pas insisté. Et la C.P.E est la grande amie de la collègue d’anglais, c’était d’ailleurs elle qui était à mon conseil de classe et qui m’a sorti cette remarque : « enfin des appréciations bien faites ! »…
En tout cas je vous remercie encore de vos messages, j’essaie de prendre aussi sur moi, et de prendre le temps de faire le point.
- SoiréeHabitué du forum
Pas sûr que la réactivité politiquement exigée par le ministre s'agissant des élèves soit également assumée politiquement s'agissant des enseignants. Mais ça ne coûte rien d'essayer.
- LagomorpheFidèle du forum
Prospers a écrit:En somme pour le moment, je consulte un psychiatre ce mardi, en espérant que cela m’aide.
Par expérience, ayant vécu une dépression dans le passé, cela aide. Beaucoup.
Prospers a écrit: Je me suis aussi inscrite à la salle de sport, pour pouvoir me faire des amis (je n’en ai pas manifestement) et changer de cadre.
Excellente idée. J'imagine que tu ne t'es pas inscrite suite à mon modeste conseil, puisque mon message date de ce matin et qu'il est 14h30. Donc, c'est une décision que tu avais prise avant. Ce qui montre que tu es très loin d'être dépourvue de ressource !
Prospers a écrit:Sur une note un peu plus positive, j’ai eu des messages d’élèves sur ma boîte mail, adorables,
Et personne n'est plus cash qu'un élève. Si tu étais mauvaise enseignante, ils te l'auraient fait savoir, d'une manière ou d'une autre. Là ils t'informent que tu leur manque, manifestement. Il y a fort à parier que tu sois douée pour ton métier. Les élèves peuvent se conduire bêtement parfois, mais globalement ils ne sont dupes de rien, ni de la démagogie, ni de l'incompétence mal camouflée. Ces messages en disent beaucoup sur ta valeur professionnelle. Tout le monde n'a pas droit à ce genre d'attention.
Prospers a écrit:et des messages par sms cette fois, de la part de quelques collègues, qui proposaient même de venir prendre un café et de discuter. Une collègue m’a appelé ce matin (j’angoissais, de peur de devoir rendre quelque chose, tout ce qui me fait penser au collège est onnis en ce moment), mais elle m’a fait part de sa sollicitude et m’a dit qu’elle avait été à ma place, avec ces mêmes collègues, il y a des années.
Il est regrettable qu'il faille attendre un arrêt maladie pour que des collègues ayant des qualités humaines se décident à communiquer, mais mieux vaut tard que jamais, et désormais tu n'est plus seule, y compris dans ton établissement. Si tu le souhaites, je pense que recevoir d'anciennes victimes peut t'aider, d'abord à gagner en assurance (en te martelant bien dans la tête le problème ne vient pas de toi), ensuite en écoutant ces personnes (tes propres propos peuvent les aider et réciproquement: échanges valorisants et valeureux).
Prospers a écrit:Comme vous l’avez suggéré, j’ai pensé à muter, mais je viens de déménager (depuis mai) pour me rapprocher du collège et les personnes m’ayant aidé m’ont dit que c’était tellement éprouvant, qu’il ne faudrait pas que je déménage de sitôt !
Donc j’ai peu de choix : affronter la situation dès que je m’en sens capable (pas pour l’instant malheureusement…) peut être en suivant vos exemples, ou bien demander ma démission. J’en suis à ce point-là, c’est bête à dire, mais vraiment, quand je dis « je ne veux pas y retourner », c’est au point de consulter les offres d’emploi dans le coin plutôt que de m’atteler aux rédactions de mes 3èmes (bon, ça fait moins d’une semaine et demi que je les ai).
Je suis passé par là et j'ai failli en arriver là. Un collègue-ami a un peu haussé le ton, en me rappelant des choses positives que je ne voyais plus moi-même. Choses positives dont tu viens toute seule de faire un début de liste plus que prometteuse. Que tu ne te sentes pas capable d'affronter la situation pour l'instant, c'est bien compréhensible. Mais psychiatre + sport + soutien des élèves + soutien naissant de collègues...tout me semble aligné pour que la situation s'améliore. Je te conseille donc de ne prendre aucune décision irréversible pour le moment, où tu es "dans le creux de la vague" niveau moral. Par son mécanisme même, une dépression empêche de voir tout éclaircissement de l'avenir, quand bien même tous les indices seraient là. Et ils sont là. Il faut essayer d'avoir cette difficile modestie: le cerveau est un organe comme un autre, il peut dysfonctionner, la dépression est l'un des dysfonctionnements possibles. Ton cerveau te dit de laisser tomber, de muter ou de démissionner, il est très probable qu'il n'analyse pas sainement la situation. Pas de décision hâtive, ce n'est pas le bon moment, attend au moins quelques séances avec le psychiatre pour y voir plus clair. Ton dernier message est un très convainquant enchaînement de bonnes nouvelles. De mon point de vue extérieur. Il faut juste que tu parviennes à en être convaincue toi-même.
A l'attention des collègues ici qui recommandent l'inscription au cahier CHSCT, la plainte, la saisie du procureur, la constitution de partie civile etc...: je ne vous donne pas tort, c'est ce qui devrait être fait si notre collègue était en pleine possession de ses moyens. Mais tout cela requiert une énergie qu'un épisode dépressif majeur ne permet pas de déployer. Dans l'ordre des priorités: 1) Aller mieux; 2) Aller bien; 3) Redresser les torts (en admettant que la reine des abeilles ne se soit pas entre-temps imprudemment attaqué à un frelon qu'elle aurait, à tort, jugé vulnérable, et qui se serait fait fort de remettre définitivement la venimeuse à sa place - du vécu aussi, et du délectable).
- JennyMédiateur
Soirée a écrit:Pas sûr que la réactivité politiquement exigée par le ministre s'agissant des élèves soit également assumée politiquement s'agissant des enseignants. Mais ça ne coûte rien d'essayer.
roxanne a écrit:Notre proviseur nous a dit qu'il s'agissait aussi de nous.
Je suis très très sceptique.
- issoireNiveau 9
Te faire des remarques sur tes appréciations en conseil de classe est inacceptable se sont tes collègues et sont enseignantes au même titre que toi. Ne t’isole pas et prends sur toi pour aller en SDP, essaye de te « faire « une copine, bois un café mais va y sinon on va dire que tu n'intègres pas l’équipe.. personnellement j’ai muté, c’est loin mais tant pis. Apres je suis en lycée, et dans mon nouvel établissement ( depuis 5 ans) nous sommes 190 profs: impression d’être dans un hall de grande gare, mais l’ anonymat c’est top. Il vaut mieux cela que d'être sous anti dépresseur. comme quoi dans notre métier il n’y a pas que les ėlèves.
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