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- SoiréeHabitué du forum
Alors s'il s'agit d'aligner les edt des classes sans mettre dans la même classe, les perdirs n'y gagneront pas forcément en simplicité.Maju a écrit:J'ai beau chercher, je ne vois pas le rapport.Soirée a écrit:Je suppose aussi que les collègues qui jugent inacceptables ces "vœux" exprimés par les parents jugent aussi inacceptable que les enseignants puissent émettre des voeux d'emploi du temps ?
On est là pour bosser...
L'équivalent, ce serait de demander à être dans l'équipe de tel collègue parce que c'est un copain, mais pas de tel autre avec qui ça se passe mal. Ou d'avoir un emploi du temps aligné avec tel autre parce qu'on covoiture.
Le parallèle étant que dans un cas comme dans l'autre, il s'agit d'un usage, pas d'un droit. Et qu'il faille le réguler est une chose. Qu'on le disqualifie d'emblée une autre.
Je pense qu'il y a aussi matière à réfléchir sur le caractère explicite ou non des règles coutumières dans un cas et dans l'autre.
- eauderoseNiveau 10
Ah oui ! J ai eu aussi la menace de changement d'établissement sur le champ si je n'accédais pas immédiatement à leur demande. Soit, très bien, allez-y, c'est votre droit - j'ai des listes d'attente bien fournie, ça fera un heureux. Évidemment à ce jour, aucun départ à l'horizon ! Mais c'est usant.
- roxanneOracle
Il y a eu aussi une mode de lettre conjointe des parents qui voulaient que leurs enfants soient ensemble au collège en CM2 par les parents et ça venait des collèges eux-mêmes. Et effectivement, reconstituer une moitié de classe qui se connait depuis des années n'est pas forcément une bonne chose. Une maman m'a dit qu'il y avait eu beaucoup d'histoires entre filles et que c'était déjà reparti. Ils étaient une vingtaine à venir de la même école, il y a 3 classes de 6e, et bien, il aurait fallu équilibrer.
- Manu7Expert spécialisé
Je pense que les "demandes" des familles existent depuis très longtemps. La grosse différence c'est que maintenant toutes les familles le font alors qu'avant c'était principalement ceux qui avaient les bonnes relations.
Avant c'était discret et feutré, maintenant c'est devenu populaire donc on ne peut pas satisfaire tout le monde et cela devient agressif...
On peut toujours avoir des CDE qui résistent officiellement mais ils savent aussi être diplomates avec certaines familles qui ont la capacité de passer par dessus. Si le CDE est diplomate il préfèrera la discrétion et l'entretien de bonnes relations souvent très utiles, plutôt qu'une intervention d'un supérieur toujours assez vexante. Même chez les notables les règles se perdent... Parfois ils se vantent un peu trop de leur intervention et le peuple est jaloux...
Avant c'était discret et feutré, maintenant c'est devenu populaire donc on ne peut pas satisfaire tout le monde et cela devient agressif...
On peut toujours avoir des CDE qui résistent officiellement mais ils savent aussi être diplomates avec certaines familles qui ont la capacité de passer par dessus. Si le CDE est diplomate il préfèrera la discrétion et l'entretien de bonnes relations souvent très utiles, plutôt qu'une intervention d'un supérieur toujours assez vexante. Même chez les notables les règles se perdent... Parfois ils se vantent un peu trop de leur intervention et le peuple est jaloux...
- OxfordNeoprof expérimenté
eauderose a écrit:Bonjour,
Je suis dir adjointe, Lady olena, en collège de centre ville (enseig privé) et comme toi, j'ai vécu une semaine très compliquée pour la même raison. Fanchement, les parents m' ont usée... J'ai passé des heures au téléphone à expliquer, en gardant mon calme autant que possible, que non non moncherimoncoeur ne ratera pas l'entièreté de sa vie si elle n a pas toutes ses amies en 3A. Et que non elle ne sombrera pas dans une dépression incurable non plus ! Et que non, ce n'est pas un drame interplanétaire de ne pas voir sa copine non stop. Et que non je ne leur obéirai pas sur le champ pour effectuer dans l' instant un changement de classe. C' est infernal. Bref, j ai eu des menaces, des cris au téléphone, des propos désobligeants... Je n ai pas lâché, j ai tenu mais quelle énergie gaspillée ! J'ai eu des pages de mails interminables avec des arguments délirants)
. Évidemment la petite adjointe ne sert à rien et surtout elle ne comprend rien aux adolescents surcouvés et aux parents surpénibles ! Les autres collèges de notre quartier vivent la même chose je précise que nous n'avons pas de problème de bus puisque c'est la ville. Et que pour les 6e, que le chef ou moi rencontrons tous en RV d'inscription dans l'hiver, nous demandons le nom de 2 ou 3 ou 4 copains et que nous respectons à moins un binôme. Je n'ai eu des demandes que pour les 3e. Il me reste une situation pour laquelle les parents continuent leur harcèlement. Comme vous le disiez plus haut, si je lâche pour une famille, je fais 50 changements, et j'ai des classes à 50 et des classes à 10 ! Et je piétine le travail des PP de début juillet qui ont faut au mieux avec toutes les contraintes. Hors de question ! Quel cirque !
Je n'ai jamais compris pourquoi les CE prennent ces gens au téléphone.
Mais je constate que lorsqu'un de mes élèves a un edt incomplet, il m'est impossible d'en parler au proviseur-adjoint, occupé par ces "public relations".
_________________
Tutti i ghjorna si n'impara.
- LagomorpheFidèle du forum
Elyas a écrit:olive27400 a écrit:Baldred a écrit:
La vie vue par @Lagomorphe est tellement simple qu'on aimerait y habiter. Moi qui vis dans un village sans collège, dans une région où les transports collectifs sont rares, j'ai covoituré pour éviter que certains enfants ne commencent pas une, parfois 2 heures avant d'autres enfants dont l'un des parents, tiens en général la mère, ne travaille pas, ou à temps partiel pour faire le taxi. J'ai fait des courriers pour demander que la petite voisine dont le père est malade et la mère travaille de nuit, ne se tape pas 3 bornes à pieds en hiver, et j'ai même dû aller plaider devant le chef d'établissement parce que le courrier envoyé en juin pour expliquer que non, ce 'n'est pas un passe droit ou du confort, a été perdu.
Il y a bien des endroits en France où, pour prendre le bus, il faut d'abord prendre la voiture, quelle idée d'aller s'installer là, salauds de pauvres....
Même si la demande est tout à fait légitime, c'est bien un passe-droit. Tu es intervenu parce que tu connais la situation mais combien de situations comparables existe dont tu n'as pas connaissance. Combien de parents n'osent pas faire cette démarche ou sont tellement dépassés pour oser la faire? On apprend donc déjà aux élèves ce qu'on connait dans la vie plus tu râles, plus tu fais du bruit, plus tu as satisfaction.
Tu suis la procédure, tu respectes les règles, tu te fais marcher dessus.
Je reviens aussi sur les paires de jumeaux. Je comprends le côté pratique mais si les parents avaient deux enfants d'âge différent, ils ne finiraient pas forcément à la même heure. Il n'est pas toujours facile d'avoir des jumeaux dans la même classe et les profs peuvent estimer préférable de les séparer.
Pardon, mais nous sommes un service public qui tente de rendre la vie plus facile. Pas un lieu carcéral où on met des gens dans la difficulté au nom du respect d'un règlement qui n'en a rien à carrer d'un peu d'humanité. On a tout à y gagner.
Ben non. Nous sommes une institution publique chargée d'une mission d'enseignement scolaire. La priorité, c'est l'enseignement. La constitution des classes (et tout ce qui en découle, regroupements langues/options et emplois du temps) doit certes tenir compte des contraintes locales (horaires de bus, ramassage scolaire), mais avec pour objectif une organisation pédagogiquement optimale - enfin si déjà elle parvient à être pédagogiquement fonctionnelle, du genre pas 4h de maths d'affilé, c'est déjà pas mal. Et dans certaines configurations, grand établissement, manque de salles, combinaisons complexes de spé/d'options, c'est pas simple. Qu'à l'échelle collective on cherche à optimiser les conditions d'enseignement, soit, on va s'arranger pour qu'une classe n'ait pas deux heures de perm' parce qu'on est contraint par les horaires de bus. Mais être avec copine-machine, pouvoir covoiturer avec le père-de-bidule parce que c'est plus pratique pour deux familles, c'est de l'individuel, et ça devrait passer après l'intérêt collectif. Dans lequel d'ailleurs les EdT des enseignants ne sont pas une donnée négligeable: nous faisons partie de ce collectif.
Là où je comprends nos collègues perdir, ici @LadyOlenna et @eauderose, c'est que pour avoir à une époque planché sur les EdT de mon gros bahut, je sais bien que n'importe quel petit changement apparemment ponctuel impacte l'ensemble. Ce qui peut sembler un "simple" changement de classe peut mettre par terre une construction qui fonctionne et imposer à tous une organisation bien moins simple. "Rendre la vie plus facile" et faire preuve "d'un peu d'humanité", ça a l'air si simple qu'on aimerait tous pouvoir le faire. Sauf qu'il y a forcément des conséquences sur l'ensemble des élèves et des personnels de l'établissement...dont la vie pourrait très bien être rendue infernale à cause des changements effectués. Les parents ont parfois du mal à le comprendre, ça n'a rien de choquant, on peut les informer. Mais quand ils vocifèrent leurs desiderata de manière désobligeante, en considérant qu'un établissement scolaire est là pour leur "rendre la vie plus facile" à eux, et tant pis pour les autres, ils sont dans l'abus, et on devrait les en informer aussi.
- AlgernonNiveau 6
Phylia a écrit:Je suis atterrée de voir quelle place inconsidérée ont prise les parents depuis quelques années dans les établissements scolaires et dans leurs différentes instances. Jusqu'où cela va-t-il aller ? Faudra-t-il bientôt les inviter à constituer les classes en juin ?
Si la direction ne se montre pas très ferme face à ce genre de demande, que ce soit en juin ou en septembre, cela ne peut que créer des précédents dont pourront se prévaloir les familles pour multiplier les demandes. En même temps, c'est aller à contre-courant de l'orientation démagogique de l'institution qui chercher à plaire aux parents en les faisant intervenir de plus en plus dans ce qui devrait rester le champ d'action et de réflexion de la communauté éducative de l'établissement.
Oh ben pourquoi pas, après-tout ? Ca leur permettrait de ne pas faire reposer sur autrui leurs volontés mais de prendre la responsabilité de les appliquer eux-mêmes, avec le temps de travail et les noeuds au cerveau que ça implique.
- SisypheHabitué du forum
On les enferme dans une pièce orientée au sud et vitrée et on les charge de constituer les classes.
- AlgernonNiveau 6
Elyas a écrit:olive27400 a écrit:Elyas a écrit:
Pardon, mais nous sommes un service public qui tente de rendre la vie plus facile. Pas un lieu carcéral où on met des gens dans la difficulté au nom du respect d'un règlement qui n'en a rien à carrer d'un peu d'humanité. On a tout à y gagner.
Certes mais alors il faut le faire pour tous, pas seulement pour les voisins, les élèves dont on connaît la difficulté, ses chouchoux ou ses enfants.
Il y a une majorité (encore mais pour combien de temps) silencieuse qui a aussi des contraintes qui ne pense pas une seconde à demander des aménagements pour se rendre la vie plus facile.
Evidemment. Néanmoins, si la direction était professionnelle et s'intéressait à son public, elle créerait une information pour les familles leur disant comprendre la situation de la région et, donc, lancer une politique de constitution des classes prenant en charge ce type de problématique, avec le concours des fédérations de parents d'élèves.
A un moment, les directions ne viennent pas que pour gérer les réductions de DHG et le 'pas de vague' mais un service public au service de la population.
Je suis parfaitement d'accord avec toi, Elyas.
D'ailleurs, si je laisserais bien le soin de constituer les classes à des parents d'élèves, ça ne serait pas tant pour les embêter en leur refilant le bébé que pour leur permettre de prendre en main quelque chose. Pas seuls, sans doute, mais ça ne me choque pas qu'on permette aux familles de s'impliquer dans la vie scolaire autrement qu'en faisant le suivi des devoirs.
- TailleventFidèle du forum
En vous lisant, je découvre une question que je ne m'étais guère posée.
Je bosse dans un (équivalent) lycée et les contraintes de constitution des classes et des horaires sont déjà tellement nombreuses que je n'ose guère imaginer qu'on puisse en plus se préoccuper des envies de tout un chacun. Mais en même temps, on a une "clientèle" tellement habituée à ses privilèges (région très favorisée) que j'imagine que ça doit arriver ce genre de demande. Il faudra que j'en parle à mes responsables autour d'un café pour savoir ce qu'il en est.
À titre personnel, la seule chose qui m'est arrivée une fois a été de signaler le nom de l'enfant d'un de mes proches en demandant à ne pas l'avoir dans ma classe pour éviter des conflits d'intérêt. Déjà mon annonce avait semblé surprendre beaucoup.
Je bosse dans un (équivalent) lycée et les contraintes de constitution des classes et des horaires sont déjà tellement nombreuses que je n'ose guère imaginer qu'on puisse en plus se préoccuper des envies de tout un chacun. Mais en même temps, on a une "clientèle" tellement habituée à ses privilèges (région très favorisée) que j'imagine que ça doit arriver ce genre de demande. Il faudra que j'en parle à mes responsables autour d'un café pour savoir ce qu'il en est.
À titre personnel, la seule chose qui m'est arrivée une fois a été de signaler le nom de l'enfant d'un de mes proches en demandant à ne pas l'avoir dans ma classe pour éviter des conflits d'intérêt. Déjà mon annonce avait semblé surprendre beaucoup.
C'est un peu en dehors du sujet du fil mais franchement, un développement des transports publics permettant aux jeunes et aux moins jeunes de se déplacer avec un tout petit peu plus de souplesse, ça ne me semble pas être tout à fait la décadence. Il paraît qu'on veut encourager une mobilité plus douce ; ça passe par une offre correcte et si on peut y habituer les jeunes pour qu'ils ne considèrent pas la voiture comme la seule option envisageable, je pense qu'on y gagnera tous. Fin du hors-sujet.Ramanujan974 a écrit:Quand j'étais élève (période 1987-1994), il n'y avait qu'un bus scolaire par jour, prévu pour les horaires 8h - 17h, donc justement départ à 7h et retour à 17h30. Et ce n'était pas un coin paumé.
Si on commençait ou finissait plus tôt, on allait en étude. Cela ne m'a pas traumatisé et je suis assez loin d'être un manant.
Je suis effaré de voir maintenant qu'il y a des bus pratiquement toute la journée devant mon lycée. Comme si les élèves ne pouvaient pas rester une heure au lycée.
- LadyOlennaModérateur
Les CDE prennent ces gens au téléphone car ça fait un peu partie du job, et surtout, pour moi du moins, pour préserver l'agent d'accueil. Elle filtre mais face à certains parents très véhéments et insistants, je prends le relais pour recadrer les choses.Oxford a écrit:eauderose a écrit:Bonjour,
Je suis dir adjointe, Lady olena, en collège de centre ville (enseig privé) et comme toi, j'ai vécu une semaine très compliquée pour la même raison. Fanchement, les parents m' ont usée... J'ai passé des heures au téléphone à expliquer, en gardant mon calme autant que possible, que non non moncherimoncoeur ne ratera pas l'entièreté de sa vie si elle n a pas toutes ses amies en 3A. Et que non elle ne sombrera pas dans une dépression incurable non plus ! Et que non, ce n'est pas un drame interplanétaire de ne pas voir sa copine non stop. Et que non je ne leur obéirai pas sur le champ pour effectuer dans l' instant un changement de classe. C' est infernal. Bref, j ai eu des menaces, des cris au téléphone, des propos désobligeants... Je n ai pas lâché, j ai tenu mais quelle énergie gaspillée ! J'ai eu des pages de mails interminables avec des arguments délirants)
. Évidemment la petite adjointe ne sert à rien et surtout elle ne comprend rien aux adolescents surcouvés et aux parents surpénibles ! Les autres collèges de notre quartier vivent la même chose je précise que nous n'avons pas de problème de bus puisque c'est la ville. Et que pour les 6e, que le chef ou moi rencontrons tous en RV d'inscription dans l'hiver, nous demandons le nom de 2 ou 3 ou 4 copains et que nous respectons à moins un binôme. Je n'ai eu des demandes que pour les 3e. Il me reste une situation pour laquelle les parents continuent leur harcèlement. Comme vous le disiez plus haut, si je lâche pour une famille, je fais 50 changements, et j'ai des classes à 50 et des classes à 10 ! Et je piétine le travail des PP de début juillet qui ont faut au mieux avec toutes les contraintes. Hors de question ! Quel cirque !
Je n'ai jamais compris pourquoi les CE prennent ces gens au téléphone.
Mais je constate que lorsqu'un de mes élèves a un edt incomplet, il m'est impossible d'en parler au proviseur-adjoint, occupé par ces "public relations".
- AlgernonNiveau 6
Oxford a écrit:eauderose a écrit:Bonjour,
Je suis dir adjointe, Lady olena, en collège de centre ville (enseig privé) et comme toi, j'ai vécu une semaine très compliquée pour la même raison. Fanchement, les parents m' ont usée... J'ai passé des heures au téléphone à expliquer, en gardant mon calme autant que possible, que non non moncherimoncoeur ne ratera pas l'entièreté de sa vie si elle n a pas toutes ses amies en 3A. Et que non elle ne sombrera pas dans une dépression incurable non plus ! Et que non, ce n'est pas un drame interplanétaire de ne pas voir sa copine non stop. Et que non je ne leur obéirai pas sur le champ pour effectuer dans l' instant un changement de classe. C' est infernal. Bref, j ai eu des menaces, des cris au téléphone, des propos désobligeants... Je n ai pas lâché, j ai tenu mais quelle énergie gaspillée ! J'ai eu des pages de mails interminables avec des arguments délirants)
. Évidemment la petite adjointe ne sert à rien et surtout elle ne comprend rien aux adolescents surcouvés et aux parents surpénibles ! Les autres collèges de notre quartier vivent la même chose je précise que nous n'avons pas de problème de bus puisque c'est la ville. Et que pour les 6e, que le chef ou moi rencontrons tous en RV d'inscription dans l'hiver, nous demandons le nom de 2 ou 3 ou 4 copains et que nous respectons à moins un binôme. Je n'ai eu des demandes que pour les 3e. Il me reste une situation pour laquelle les parents continuent leur harcèlement. Comme vous le disiez plus haut, si je lâche pour une famille, je fais 50 changements, et j'ai des classes à 50 et des classes à 10 ! Et je piétine le travail des PP de début juillet qui ont faut au mieux avec toutes les contraintes. Hors de question ! Quel cirque !
Je n'ai jamais compris pourquoi les CE prennent ces gens au téléphone.
Mais je constate que lorsqu'un de mes élèves a un edt incomplet, il m'est impossible d'en parler au proviseur-adjoint, occupé par ces "public relations".
C'est normal de répondre au téléphone, on ne va pas leur raccrocher au nez. Même si c'est pour leur expliquer pourquoi leur demande ne sera pas satisfaite. C'est la partie relationnelle du boulot, qu'il peut être délicat de laisser au secrétariat.
- eauderoseNiveau 10
C'est exactement ça. C'est normal de prendre les parents au téléphone. J ai aussi eu des parents qui ont compris mon refus et avec qui j'ai eu un bon échange. Et en général le secrétariat de l'accueil s'est déjà pris une salve, alors je trouve normal de prendre l'appel. Et je reste evidemment aussi disponibles pour les professeurs, les élèves, les personnels administratifs contrairement à ce que pense Oxford. Et avec le sourire. C'est pour tout ça que je fais des semaines de 60 à 70h. Heureusement que j ai un CE avec qui j'ai une très bonne relation et qui me soutient. Sinon, malgré le fait que j aime mon metier, sa variété, un métier que j'exerce dans des conditions plutôt privilégiées (notamment une équipe de professeurs coopérants et reconnaissants), je me pose parfois des questions sur ma capacité à tenir face aux familles si auto-centrées et si égoïstes.
- ylmExpert spécialisé
Dans mon collège on autorise une demande pour être avec un(e) autre élève, signée par les 2 familles. Toutes les autres demandes (3 élèves qui demanderaient à être ensemble par exemple) sont jetées à la poubelle avant que l'on constitue les classes en juin (classes constituées par les enseignants, sauf pour les sixièmes).
Pour ce qui est des changements demandés en septembre une fois les classes constitués mon CDE précédent disait juste "non", et ça s'arrêtait là, cette année nouveau CDE je ne sais pas ce que ça va donner.
Pour ce qui est des changements demandés en septembre une fois les classes constitués mon CDE précédent disait juste "non", et ça s'arrêtait là, cette année nouveau CDE je ne sais pas ce que ça va donner.
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The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- Clecle78Bon génie
Oui on ne vit plus dans le monde d'il y a 20 ou 30 ans et une petite ville de 4000 habitants avec un bus le matin et un retour le soir c'est indécent (si on veut aller à la ville moyenne d'où partent le train et le bus pour la grande ville il faut donc prendre le transport scolaire à 7h s'il reste de la place - vécu). De plus en plus d'élèves ont des voitures pot de yoghourt car il n'y a pas de piste cyclable et la route est hyper dangereuse. Donc beaucoup de familles covoiturent par la force des choses. Et si les écolos trouvent ça nul qu'ils se bougent un peu. On a un conseil régional et général où ils sont présents et on ne voit rien venir.Taillevent a écrit:En vous lisant, je découvre une question que je ne m'étais guère posée.
Je bosse dans un (équivalent) lycée et les contraintes de constitution des classes et des horaires sont déjà tellement nombreuses que je n'ose guère imaginer qu'on puisse en plus se préoccuper des envies de tout un chacun. Mais en même temps, on a une "clientèle" tellement habituée à ses privilèges (région très favorisée) que j'imagine que ça doit arriver ce genre de demande. Il faudra que j'en parle à mes responsables autour d'un café pour savoir ce qu'il en est.
À titre personnel, la seule chose qui m'est arrivée une fois a été de signaler le nom de l'enfant d'un de mes proches en demandant à ne pas l'avoir dans ma classe pour éviter des conflits d'intérêt. Déjà mon annonce avait semblé surprendre beaucoup.C'est un peu en dehors du sujet du fil mais franchement, un développement des transports publics permettant aux jeunes et aux moins jeunes de se déplacer avec un tout petit peu plus de souplesse, ça ne me semble pas être tout à fait la décadence. Il paraît qu'on veut encourager une mobilité plus douce ; ça passe par une offre correcte et si on peut y habituer les jeunes pour qu'ils ne considèrent pas la voiture comme la seule option envisageable, je pense qu'on y gagnera tous. Fin du hors-sujet.Ramanujan974 a écrit:Quand j'étais élève (période 1987-1994), il n'y avait qu'un bus scolaire par jour, prévu pour les horaires 8h - 17h, donc justement départ à 7h et retour à 17h30. Et ce n'était pas un coin paumé.
Si on commençait ou finissait plus tôt, on allait en étude. Cela ne m'a pas traumatisé et je suis assez loin d'être un manant.
Je suis effaré de voir maintenant qu'il y a des bus pratiquement toute la journée devant mon lycée. Comme si les élèves ne pouvaient pas rester une heure au lycée.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Si je puis me permettre, en 2023, même "à la capitale" (et "Paris" n'est pas une toute petite capitale, elle est dans le top 10 mondial... avec un des réseaux de transport les plus denses), les transports n'y circulent pas non-stop.Clecle78 a écrit:Oui on ne vit plus dans le monde d'il y a 20 ou 30 ans et une petite ville de 4000 habitants avec un bus le matin et un retour le soir c'est indécent (si on veut aller à la ville moyenne d'où partent le train et le bus pour la grande ville il faut donc prendre le transport scolaire à 7h s'il reste de la place - vécu). De plus en plus d'élèves ont des voitures pot de yoghourt car il n'y a pas de piste cyclable et la route est hyper dangereuse. Donc beaucoup de familles covoiturent par la force des choses. Et si les écolos trouvent ça nul qu'ils se bougent un peu. On a un conseil régional et général où ils sont présents et on ne voit rien venir.Taillevent a écrit:En vous lisant, je découvre une question que je ne m'étais guère posée.
Je bosse dans un (équivalent) lycée et les contraintes de constitution des classes et des horaires sont déjà tellement nombreuses que je n'ose guère imaginer qu'on puisse en plus se préoccuper des envies de tout un chacun. Mais en même temps, on a une "clientèle" tellement habituée à ses privilèges (région très favorisée) que j'imagine que ça doit arriver ce genre de demande. Il faudra que j'en parle à mes responsables autour d'un café pour savoir ce qu'il en est.
À titre personnel, la seule chose qui m'est arrivée une fois a été de signaler le nom de l'enfant d'un de mes proches en demandant à ne pas l'avoir dans ma classe pour éviter des conflits d'intérêt. Déjà mon annonce avait semblé surprendre beaucoup.C'est un peu en dehors du sujet du fil mais franchement, un développement des transports publics permettant aux jeunes et aux moins jeunes de se déplacer avec un tout petit peu plus de souplesse, ça ne me semble pas être tout à fait la décadence. Il paraît qu'on veut encourager une mobilité plus douce ; ça passe par une offre correcte et si on peut y habituer les jeunes pour qu'ils ne considèrent pas la voiture comme la seule option envisageable, je pense qu'on y gagnera tous. Fin du hors-sujet.Ramanujan974 a écrit:Quand j'étais élève (période 1987-1994), il n'y avait qu'un bus scolaire par jour, prévu pour les horaires 8h - 17h, donc justement départ à 7h et retour à 17h30. Et ce n'était pas un coin paumé.
Si on commençait ou finissait plus tôt, on allait en étude. Cela ne m'a pas traumatisé et je suis assez loin d'être un manant.
Je suis effaré de voir maintenant qu'il y a des bus pratiquement toute la journée devant mon lycée. Comme si les élèves ne pouvaient pas rester une heure au lycée.
Et je ne parle pas des travaux qui s'y déroulent en permanence et qui fait qu'on n'est pas du tout sûr de pouvoir rentrer avec le même moyen que celui utilisé à l'aller (et surtout quand on pourra rentrer). Au passage, la possession d'un smartphone est d'ailleurs implicite pour se déplacer (tickets dématérialisés, appli Idfmobilités etc) en perdant le moins de temps...
La possession d'une voiture y est pourtant la plupart du temps nécessaire dans les trajets de banlieue à banlieue (et on est beaucoup dans ce cas) et des métiers entiers (ceux en horaires décalés notamment, c'est une des raisons entre autres de la galère de l'AP-HP pour trouver des soignants) ne peuvent pas compter uniquement sur les transports en commun.
Si je dis ça, c'est juste que vu comment nos politiques se débrouillent sur la capitale... je n'ose imaginer en dehors.
- lulucastagnetteEmpereur
Dans mon collège aussi il y a eu une inflation des courriers en fin d'année... et des demandes (plus ou moins foireuses) de changement de classe à la rentrée.
Je pense que c'est un engrenage et que pour éviter tout ça, il faut refuser toute demande (que ce soit en juin ou en septembre) sauf motif valable (élève en situation de handicap ou fragile épaulé par un camarade, par exemple).
Le covoiturage, par exemple, c'est une blague pour mon établissement : soit les enfants habitent la ville (pas de bus pour eux, il faut marcher mais maxi 20 minutes s'ils habitent vraiment au bout du bout), soit ils prennent le bus.
De toute façon, dans 99% des cas, il s'agit juste de laisser les copains/copines ensemble.
Ici, que ce soit à l'école ou au collège, JAMAIS on ne nous a demandé (ni aux enfants) avec qui ils voudraient être ou pas. Sans vouloir faire mon ancienne combattante, à notre époque on ne se posait même pas la question. A la rentrée c'était saut de joie ou pas et l'année se passait quand même...
Et alors, les parents qui demandent à ce que leur enfant n'ait pas tel collègue... Au secours... Bientôt les parents choisiront EDT, équipe péda et même si leur enfant est placé côté fenêtre ou côté porte...
Je pense que c'est un engrenage et que pour éviter tout ça, il faut refuser toute demande (que ce soit en juin ou en septembre) sauf motif valable (élève en situation de handicap ou fragile épaulé par un camarade, par exemple).
Le covoiturage, par exemple, c'est une blague pour mon établissement : soit les enfants habitent la ville (pas de bus pour eux, il faut marcher mais maxi 20 minutes s'ils habitent vraiment au bout du bout), soit ils prennent le bus.
De toute façon, dans 99% des cas, il s'agit juste de laisser les copains/copines ensemble.
Ici, que ce soit à l'école ou au collège, JAMAIS on ne nous a demandé (ni aux enfants) avec qui ils voudraient être ou pas. Sans vouloir faire mon ancienne combattante, à notre époque on ne se posait même pas la question. A la rentrée c'était saut de joie ou pas et l'année se passait quand même...
Et alors, les parents qui demandent à ce que leur enfant n'ait pas tel collègue... Au secours... Bientôt les parents choisiront EDT, équipe péda et même si leur enfant est placé côté fenêtre ou côté porte...
- Philomène87Grand sage
Chez nous, des parents se sont même payé le luxe de choisir l'AESH de leur enfant. Comme ils ont fait vivre un enfer l'an dernier à l'AESH dont ils ne voulaient pas, le cde a accédé à leur demande, pour protéger l'AESH. Par contre, on ne saura jamais si les professeurs qu'il a cette année ont été choisis par les parents.
- roxanneOracle
Et en même temps, soyons honnêtes, il y a aussi de la part d'enseignants des demandes pour que leurs enfants n'aient pas tel ou tel prof du même établissement. Je sais que ça se fait.
- Fabrice25Habitué du forum
TrucOuBidule a écrit:Si je puis me permettre, en 2023, même "à la capitale" (et "Paris" n'est pas une toute petite capitale, elle est dans le top 10 mondial... avec un des réseaux de transport les plus denses), les transports n'y circulent pas non-stop.Clecle78 a écrit:Oui on ne vit plus dans le monde d'il y a 20 ou 30 ans et une petite ville de 4000 habitants avec un bus le matin et un retour le soir c'est indécent (si on veut aller à la ville moyenne d'où partent le train et le bus pour la grande ville il faut donc prendre le transport scolaire à 7h s'il reste de la place - vécu). De plus en plus d'élèves ont des voitures pot de yoghourt car il n'y a pas de piste cyclable et la route est hyper dangereuse. Donc beaucoup de familles covoiturent par la force des choses. Et si les écolos trouvent ça nul qu'ils se bougent un peu. On a un conseil régional et général où ils sont présents et on ne voit rien venir.Taillevent a écrit:En vous lisant, je découvre une question que je ne m'étais guère posée.
Je bosse dans un (équivalent) lycée et les contraintes de constitution des classes et des horaires sont déjà tellement nombreuses que je n'ose guère imaginer qu'on puisse en plus se préoccuper des envies de tout un chacun. Mais en même temps, on a une "clientèle" tellement habituée à ses privilèges (région très favorisée) que j'imagine que ça doit arriver ce genre de demande. Il faudra que j'en parle à mes responsables autour d'un café pour savoir ce qu'il en est.
À titre personnel, la seule chose qui m'est arrivée une fois a été de signaler le nom de l'enfant d'un de mes proches en demandant à ne pas l'avoir dans ma classe pour éviter des conflits d'intérêt. Déjà mon annonce avait semblé surprendre beaucoup.C'est un peu en dehors du sujet du fil mais franchement, un développement des transports publics permettant aux jeunes et aux moins jeunes de se déplacer avec un tout petit peu plus de souplesse, ça ne me semble pas être tout à fait la décadence. Il paraît qu'on veut encourager une mobilité plus douce ; ça passe par une offre correcte et si on peut y habituer les jeunes pour qu'ils ne considèrent pas la voiture comme la seule option envisageable, je pense qu'on y gagnera tous. Fin du hors-sujet.Ramanujan974 a écrit:Quand j'étais élève (période 1987-1994), il n'y avait qu'un bus scolaire par jour, prévu pour les horaires 8h - 17h, donc justement départ à 7h et retour à 17h30. Et ce n'était pas un coin paumé.
Si on commençait ou finissait plus tôt, on allait en étude. Cela ne m'a pas traumatisé et je suis assez loin d'être un manant.
Je suis effaré de voir maintenant qu'il y a des bus pratiquement toute la journée devant mon lycée. Comme si les élèves ne pouvaient pas rester une heure au lycée.
Et je ne parle pas des travaux qui s'y déroulent en permanence et qui fait qu'on n'est pas du tout sûr de pouvoir rentrer avec le même moyen que celui utilisé à l'aller (et surtout quand on pourra rentrer). Au passage, la possession d'un smartphone est d'ailleurs implicite pour se déplacer (tickets dématérialisés, appli Idfmobilités etc) en perdant le moins de temps...
La possession d'une voiture y est pourtant la plupart du temps nécessaire dans les trajets de banlieue à banlieue (et on est beaucoup dans ce cas) et des métiers entiers (ceux en horaires décalés notamment, c'est une des raisons entre autres de la galère de l'AP-HP pour trouver des soignants) ne peuvent pas compter uniquement sur les transports en commun.
Si je dis ça, c'est juste que vu comment nos politiques se débrouillent sur la capitale... je n'ose imaginer en dehors.
Ouais enfin ça va, les bus circulent relativement tôt avec une amplitude horaire et une fréquence importantes, le métro pareil. Puisque j'y vis et que j'y travaille, je puis t'assurer que ça n'a strictement rien à voir avec les situations décrites sur ce fil...
- SallustiusNiveau 9
Un bus matin et soir, c'est déjà le luxe ici. Pour le lycée de secteur, tous les élèves de ma commune doivent se débrouiller : pas de transport du tout ! Heureusement que certains trouvent tout de même admissible de leur permettre parfois d'être regroupés dans la même classe... surtout quand l'internat les refuse en plus faute de place. Je crois qu'on ne vit pas tous dans le même monde et que certains n'imaginent pas la complexité de la vie en zone rurale isolée.
- Cléopatra2Guide spirituel
En fait, cette situation est juste inacceptable et ne devrait pas exister.
- lulucastagnetteEmpereur
Pas de bus du tout pour le lycée de secteur, c'est scandaleux !Sallustius a écrit:Un bus matin et soir, c'est déjà le luxe ici. Pour le lycée de secteur, tous les élèves de ma commune doivent se débrouiller : pas de transport du tout ! Heureusement que certains trouvent tout de même admissible de leur permettre parfois d'être regroupés dans la même classe... surtout quand l'internat les refuse en plus faute de place. Je crois qu'on ne vit pas tous dans le même monde et que certains n'imaginent pas la complexité de la vie en zone rurale isolée.
Je vis en zone rurale et heureusement toutes les communes même les tout petits villages sont desservis. En revanche, c'est un seul bus le matin, un seul bus le soir.
- SallustiusNiveau 9
Oui, c'est cela, aucun. C'est une guerre de communauté de communes entre celle du lycée et celle du domicile. Pour le collège, c'est pareil, mais un bus passe vers un autre collège et les familles obtiennent généralement la dérogation, sauf nous, il y a deux ans. On a craqué : déménagement en cours.
- cléliaFidèle du forum
Sallustius a écrit:Un bus matin et soir, c'est déjà le luxe ici. Pour le lycée de secteur, tous les élèves de ma commune doivent se débrouiller : pas de transport du tout ! Heureusement que certains trouvent tout de même admissible de leur permettre parfois d'être regroupés dans la même classe... surtout quand l'internat les refuse en plus faute de place. Je crois qu'on ne vit pas tous dans le même monde et que certains n'imaginent pas la complexité de la vie en zone rurale isolée.
C'est le cas ici aussi. Cela a été un critère pour le choix de la commune où nous habitons : nous sommes sur le trajet du bus quotidien (un aller-retour dans la journée) pour "Moyenne ville d'à côté", qui est celle du lycée de secteur. Les élèves des communes sans transport direct sont prioritaires pour l'internat et le covoiturage est une question de survie. J'habite un département qualifié d'hyper-rural et j'ai parfois le sentiment, comme le dit Sallustius, que nous ne vivons pas tous dans le même monde. Mais je le dis sans jugement. Personnellement, je n'ai une idée précise de la vie dans une très grande ville que depuis que mon mari est parti travailler 3 ans à Paris tout en habitant en banlieue. (Ah, les joies du RER B...) Et quand je lis le quotidien professionnel de certains collègues ici, il est clair que nous ne faisons pas le même métier.
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- glucheNiveau 10
Il y a des cas aussi où les élèves ont une voiture "pot de yaourt" parce qu'ils ne vont quand même pas s'abaisser à prendre les transports en commun qui existent pourtant. Je pense à un lycée de la métropole lilloise.Clecle78 a écrit:
Oui on ne vit plus dans le monde d'il y a 20 ou 30 ans et une petite ville de 4000 habitants avec un bus le matin et un retour le soir c'est indécent (si on veut aller à la ville moyenne d'où partent le train et le bus pour la grande ville il faut donc prendre le transport scolaire à 7h s'il reste de la place - vécu). De plus en plus d'élèves ont des voitures pot de yoghourt car il n'y a pas de piste cyclable et la route est hyper dangereuse. Donc beaucoup de familles covoiturent par la force des choses. Et si les écolos trouvent ça nul qu'ils se bougent un peu. On a un conseil régional et général où ils sont présents et on ne voit rien venir.
De ce que je vois, bien des écolos se bougent - et vu la situation, écolo, tout le monde devrait l'être - , et pas qu'un peu, mais il y a en face une force d'inertie qui atteint des records d'indécence, et pas seulement en ce qui concerne les transports.
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