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- IridianeFidèle du forum
eleonore69 a écrit:ACjchay a écrit:Bonsoir
Je viens vers vous car je suis perdue… Nommée tzr via mouvement sur l'académie de lyon je viens d'apprendre (le 28 août) ma nomination sur un poste de 13h dans un lycée à 2h-2h30 de transports en commun (je n'ai actuellement pas de véhicule) et à 50-1h15 de voiture (selon les heures).
J'ai par ailleurs une fille de 6 mois gardée chez une assistante maternelle à coté de chez moi : refusée en crèche et par beaucoup d assistantes j ai choisi celle qui m a acceptée (la méconnaissance de mon poste et de mon emploi du temps ont été un véritable obstacle pour trouver un mode de garde) : or celle ci ne peut pas prendre ma fille avant 7h45 (un peu négociable mais pas trop car après je paie tout en heures sup…). 2 jours de mon EDT me font commencer à 8h et 8h55 et sont donc incompatibles avec les horaires de garde de ma fille… mon mari ne peut me remplacer car chef pâtissier en cdi, il commence à 5h le matin.
Je n ai pas les moyens de compléter la garde (et qui voudrait garder ma fille de 5h30 à 7h45).
Enfin en fin de thèse je me retrouve avec 4 classes différentes et donc un nombres de copies ….
Pour toutes ces raisons j ai demandé une révision d affectation mais elle a a priori peu de chance d être acceptée…
J envisage donc la dispo de droit pour garde d enfant mais ma fille ayant 6 mois et n'étant pas scolarisée aurai-je le droit de travailler ? (avec des horaires plus compatibles avec la garde que ceux imposés) ? Ai-je quand même le droit de la laisser en nounou (mais en passant de 4 jours à 3 par exemple ?)
En vous remerciant par avance pour votre aide
Jchay
Bonjour, Obtenir une dispo à cette période de l'année, cela va être difficile. Je suis également tzr dans l'académie de Lyon et je peux te dire qu'ils ne sont pas arrangeants du tout. Il faut absolument te faire aider par un syndicat pour voir quelle est la meilleure solution. Tu es dans quelle zone ?
La dispo pour élever un enfant est de droit, le rectorat ne peut pas la refuser.
- JennyMédiateur
Essayer de négocier un aménagement d'EDT avec l'établissement en expliquant que tu ne peux pas t'y rendre. Contacter les collègues de l'établissement pour voir si quelqu'un accepte d'échanger un créneau avec toi.
- dandelionVénérable
Il y a aussi peut-être des collègues qui font le même trajet, ce qui te faciliterait la vie. La dispo est de droit mais il y a un préavis de deux mois si je ne me trompe pas. Et tu perds ton revenu quand même, ça n’est pas neutre.
Cela m’est arrivé d’échanger des heures avec une collègue qui avait un jeune enfant; il y a des collègues sympas, et ton principal n’a sûrement pas envie de devoir chercher un remplaçant, surtout si l’établissement est dans une zone isolée. Bref, tu peux peut-être arriver à trouver des arrangements et arriver à une situation difficile mais tenable.
Cela m’est arrivé d’échanger des heures avec une collègue qui avait un jeune enfant; il y a des collègues sympas, et ton principal n’a sûrement pas envie de devoir chercher un remplaçant, surtout si l’établissement est dans une zone isolée. Bref, tu peux peut-être arriver à trouver des arrangements et arriver à une situation difficile mais tenable.
- JennyMédiateur
dandelion a écrit:Il y a aussi peut-être des collègues qui font le même trajet, ce qui te faciliterait la vie. La dispo est de droit mais il y a un préavis de deux mois si je ne me trompe pas. Et tu perds ton revenu quand même, ça n’est pas neutre.
Cela m’est arrivé d’échanger des heures avec une collègue qui avait un jeune enfant; il y a des collègues sympas, et ton principal n’a sûrement pas envie de devoir chercher un remplaçant, surtout si l’établissement est dans une zone isolée. Bref, tu peux peut-être arriver à trouver des arrangements et arriver à une situation difficile mais tenable.
+1.
Des collègues qui acceptent de faire un petit détour pour te déposer à une gare ou te rapprocher, ça existe aussi.
- SolovieïNiveau 10
Ton expérience auprès d'un syndicat fut la mienne aussi, et je cotisais depuis des années... Me tourner vers d'autres syndicats a abouti au même résultat. Je ne m'étends pas plus sur ces personnes, pour ne pas devenir désagréable (et hors-sujet).
Chercher des collègues qui font, peu ou prou, le même trajet, je crains que cela ne te fasse surtout perdre du temps. La probabilité est faible sur une zone aussi grande. De plus, et même si on te le dira pas en face, la plupart des gens n'aiment pas être sollicités ainsi d'entrée de jeu par un nouveau collègue.
Je rejoins les conseils des collègues :
Harceler le rectorat (la direction des personnels, ta gestionnaire, l'inspecteur de la discipline) est une bonne idée, avec des messages formels (éviter le contenu "émotionnel"). Il ne s'agit pas de demander, mais d'informer : "pour des raisons logistiques et personnelles, il ne sera pas possible de garantir... bla bla bla"
Prendre contact avec le chef d'établissement, ne pas préjuger de sa réponse ou de son tempérament. Ce sont souvent eux qui permettent certains aménagements, notamment d'EdT, eux qui connaissent leurs professeurs et cherchent des solutions (permutation d'heures, de classes, co-voiturage, etc.). Le CdE est tout de même le pivot de l'établissement (surtout dans les petits étab.).
Si vraiment les choses ne bougent pas, il reste aussi la possibilité de suggérer à tous les interlocuteurs que tu ne vas pas tenir longtemps dans ces conditions, manière plus ou moins subtile de signifier que l'arrêt maladie n'est pas loin... (le bon gros burn-out, que tout médecin informé de tes conditions ne manquera pas de reconnaître au bout de quelques semaines).
Toutes proportions gardées, j'ai vécu aussi une année difficile comme stagiaire, avec des conditions assez dures (pro et perso). Tous les interlocuteurs étaient unanimes (sauf l'IA-IPR qui a fait des efforts pour m'aider) : je suis agent de l'état, je dois aller où on me dit d'aller, réunir les moyens pour accomplir les missions attribuées quelles que soient les conditions. J'ai plus tard compris qu'il fallait passer sous les fourches caudines de l'humiliation et de la violence institutionnelle pour être adoubé. Il y a bien cette culture du mépris et du "dévouement" au sein de la fonction publique (évidemment, seulement pour le petit personnel, dont nous sommes).
Chercher des collègues qui font, peu ou prou, le même trajet, je crains que cela ne te fasse surtout perdre du temps. La probabilité est faible sur une zone aussi grande. De plus, et même si on te le dira pas en face, la plupart des gens n'aiment pas être sollicités ainsi d'entrée de jeu par un nouveau collègue.
Je rejoins les conseils des collègues :
Harceler le rectorat (la direction des personnels, ta gestionnaire, l'inspecteur de la discipline) est une bonne idée, avec des messages formels (éviter le contenu "émotionnel"). Il ne s'agit pas de demander, mais d'informer : "pour des raisons logistiques et personnelles, il ne sera pas possible de garantir... bla bla bla"
Prendre contact avec le chef d'établissement, ne pas préjuger de sa réponse ou de son tempérament. Ce sont souvent eux qui permettent certains aménagements, notamment d'EdT, eux qui connaissent leurs professeurs et cherchent des solutions (permutation d'heures, de classes, co-voiturage, etc.). Le CdE est tout de même le pivot de l'établissement (surtout dans les petits étab.).
Si vraiment les choses ne bougent pas, il reste aussi la possibilité de suggérer à tous les interlocuteurs que tu ne vas pas tenir longtemps dans ces conditions, manière plus ou moins subtile de signifier que l'arrêt maladie n'est pas loin... (le bon gros burn-out, que tout médecin informé de tes conditions ne manquera pas de reconnaître au bout de quelques semaines).
Toutes proportions gardées, j'ai vécu aussi une année difficile comme stagiaire, avec des conditions assez dures (pro et perso). Tous les interlocuteurs étaient unanimes (sauf l'IA-IPR qui a fait des efforts pour m'aider) : je suis agent de l'état, je dois aller où on me dit d'aller, réunir les moyens pour accomplir les missions attribuées quelles que soient les conditions. J'ai plus tard compris qu'il fallait passer sous les fourches caudines de l'humiliation et de la violence institutionnelle pour être adoubé. Il y a bien cette culture du mépris et du "dévouement" au sein de la fonction publique (évidemment, seulement pour le petit personnel, dont nous sommes).
- ElaïnaDevin
Le problème avec les collègues sympas c'est que c'est aléatoire : le collègue peut avoir à faire un détour par ailleurs, être malade, ne pas pouvoir telle ou telle fois... bref il faut contacter un bon syndicat, voir aussi avec l'établissement pour un EDT compatible (8h même avec une voiture de toute façon c'est pas possible, les assmat ne prennent pas les enfants à 7h en général) et en dernier recours : dispo de droit.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- JennyMédiateur
Certes... mais parfois, ça allège un peu. Il faut de toute façon négocier un autre EDT.
Je n'en attendrais pas trop côté rectorat vu comment les TZR sont traités, même s'il faut le faire. Pour les IPR, c'est variable... @ACjchay : Ton IPR te connaît ?
Il m'est arrivé aussi de signaler une situation compliquée aux RH. Je crois qu'il faut tout tenter.
Je n'en attendrais pas trop côté rectorat vu comment les TZR sont traités, même s'il faut le faire. Pour les IPR, c'est variable... @ACjchay : Ton IPR te connaît ?
Il m'est arrivé aussi de signaler une situation compliquée aux RH. Je crois qu'il faut tout tenter.
- lene75Prophète
Dans d'autres circonstances chez nous ce qui a fonctionné (mais pour un contractuel), c'est le courrier de la CDE avec insistance sur le danger (notre coordo avait insisté pour que ce soit bien ce mot qui apparaisse dans le courrier) que la situation faisait peser sur la santé du collègue. Mais la situation était différente, parce qu'une première personne, TZR, était déjà en CLM à cause de la même affectation et que le contractuel cumulait des absences perlées. Je crois toutefois que c'est une bonne piste, notre hiérarchie étant responsable de notre santé et de notre sécurité.
- JennyMédiateur
Le contractuel refuse une affectation s'il le souhaite, pas le TZR... et avec des arrêts, c'est plus "facile" d'avoir une réaction. Les TZR passent généralement après les contractuels surtout quand on parle d'affectations invivables.
Mais effectivement, passer par le chef d'établissement est un bon conseil. Aller voir un médecin dès que ça devient trop dur aussi.
Mais effectivement, passer par le chef d'établissement est un bon conseil. Aller voir un médecin dès que ça devient trop dur aussi.
- ACjchayNiveau 1
Jenny a écrit:Le contractuel refuse une affectation s'il le souhaite, pas le TZR... et avec des arrêts, c'est plus "facile" d'avoir une réaction. Les TZR passent généralement après les contractuels surtout quand on parle d'affectations invivables.
Mais effectivement, passer par le chef d'établissement est un bon conseil. Aller voir un médecin dès que ça devient trop dur aussi.
Un syndicat m’a répondu et m’incite à m’arrêter en attendant la réponse de l’administration. De toute façon j’ai contacté et alerté la PMI du Rhone qui me soutient et me conseille aussi de m arrêter.
- Clecle78Bon génie
Tu vas te faire taper sur les doigts ...
Ce n'est pas toi qui t'arrêtes, c'est le médecin.
Ce n'est pas toi qui t'arrêtes, c'est le médecin.
- ACjchayNiveau 1
Clecle78 a écrit:Tu vas te faire taper sur les doigts ...
Ce n'est pas toi qui t'arrêtes, c'est le médecin.
oui mais au vue de mon état je pense que je peux très facilement être arrêtée…
- JennyMédiateur
As-tu évoqué tes difficultés avec ton chef d'établissement ?
- Clecle78Bon génie
J'ai bien compris, mais certains sur le forum ne supportent pas qu'on le dise comme ça et te le font vertement savoir. Histoire de ne pas donner le sentiment qu'on s'arrête de notre propre chef, ce qui se conçoit, d'ailleurs. Dans ta situation il paraît vraisemblable que tu sois arrêtée s'il n'y a pas d'amélioration. Ça paraît impossible à gérer avec un bébé.ACjchay a écrit:Clecle78 a écrit:Tu vas te faire taper sur les doigts ...
Ce n'est pas toi qui t'arrêtes, c'est le médecin.
oui mais au vue de mon état je pense que je peux très facilement être arrêtée…
- Avatar des AbyssesNiveau 8
Pour le préavis, pour disponibilité de droit pour élevé un enfant de moins de 12 ans, je ne crois pas qu'il y en ai un:
J'ai cherché, de façon personnel il y a quelques mois, mais apparemment, il n'y a rien ( enfin je n'ai rien trouvé, si ce n'est, qu'il y aurait peut être un vide à ce niveau et pour moi vide => pas de préavis).
J'ai cherché, de façon personnel il y a quelques mois, mais apparemment, il n'y a rien ( enfin je n'ai rien trouvé, si ce n'est, qu'il y aurait peut être un vide à ce niveau et pour moi vide => pas de préavis).
_________________
Il y a 10 catégories de personnes ceux qui connaissent le binaire, ceux qui connaissent le ternaire... et les autres.
N'écoutez pas les bruits du monde, mais le silence de l'âme. ( JCVD )
"if you think education is expensive, try ignorance", Abraham Lincoln
Au 01/08/2022 : 2,2 SMIC = 2923,91 euros NET...
Au 01/01/2023 : 2,2 SMIC = 2976,75 euros NET...
Au 01/05/2023 : 2,2 SMIC = 3036,24 euros NET...
Au 01/09/2024 : 2,2 SMIC = 3077,14 euros NET...
Pour info 2,2 SMIC était le salaire des professeurs débutants en 1980.
- MathadorEmpereur
En revanche, pour le congé parental (qui me semble possible aussi dans ce cas), il y a un préavis de 2 mois.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- julianna7Niveau 5
Concernant la disponibilité, elle est de droit, mais te fait perdre ton poste. Je dis ça au cas où tu serais attachée à ta ZR. Lors de ta réintégration, tu devras participer au mouvement intra.
- odur86Niveau 3
Aurais-tu stp une référence à consulter concernant ce jugement ?valle a écrit:
Le Conseil d'État a annulé l'affectation d'un TZR parce qu'elle était incompatible avec une vie normale (mais c'était un cas plus extrême que le tien).
- LiliFranceNiveau 5
Concernant la disponibilité, elle est de droit, mais te fait perdre ton poste. Je dis ça au cas où tu serais attachée à ta ZR. Lors de ta réintégration, tu devras participer au mouvement intra.
Idem pour le congé parental s'il dure plus de 6 mois.
- valleExpert spécialisé
Très en retard (...) Je laisse la référence ici au cas où cela pourrait être utile à d'autres personnes :odur86 a écrit:Aurais-tu stp une référence à consulter concernant ce jugement ?valle a écrit:
Le Conseil d'État a annulé l'affectation d'un TZR parce qu'elle était incompatible avec une vie normale (mais c'était un cas plus extrême que le tien).
Conseil d'État, 14 octobre 2011, 329372.
Le CE considère qu'envoyer une personne "dont la résidence familiale était à Dijon où elle vivait notamment avec sa fille mineure alors âgée de quinze ans, [...] pour une année scolaire entière, en zone de remplacement limitrophe à Sens, à plus de 220 kilomètres de son domicile, sans que l'administration ait fait valoir l'existence d'exigences de nature à justifier une telle mesure" est contraire à la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
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