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Quel a été le plus mauvais ministre de l'éducation ?
- Vieux_MongolFidèle du forum
henriette a écrit:Ah mais si ça peut te rassurer, pour moi Allègre est hors catégorie. Je ne peux tout simplement pas exprimer sur ce forum le dégoût viscéral et le mépris insondable qu'il génère en moi, sinon je devrais ensuite m'auto-bannir.
C'est vrai que quand j'y repense et même si un paquet d'années ont passé, quand même...
- BalthazaardVénérable
Je suis comme toi Henriette...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
henriette a écrit:Je me fiche comme de l'an 40 et de son sexe et de ses origines, cela n'a strictement aucun intérêt. Par contre je ne lui pardonnerai jamais le mal qu'elle a fait au collège en général, et aux langues anciennes en particulier.
Il faut aussi se rappeler que Chatel avait été ministre de l'EN après Fillon, de Robien et Darcos : cela faisait une série qui avait été très dure avec les profs. De fait, on attendait tout de même “mieux” dans la suite, après les élections de 2012 : sur ce point NVB a profondément déçu ceux qui se disaient qu'au moins, on aurait peut-être des ministres de l'EN qui ne seraient pas des ennemis des profs. Et au contraire, elle a relancé la destruction du collège au nom de la nécessaire “réussite de tous” et du fait (réel) des difficultés des élèves… Avec toujours la même rhétorique : aux difficultés des élèves on oppose l'exigence de réussite de tous, en se gardant bien de réfléchir aux moyens de cette réussite, et y substituant un “travailler autrement” (et autres “innovations” oscillant entre l'inepte et le délirant).
Pour ma part, je ne peux pas ne pas lui en vouloir énormément d'avoir saboté à ce point les études des collégiens pour des raisons purement idéologiques et au nom d'idées insensées. Mais pas plus qu'au ministre Allègre, et même pas plus qu'au ministre Jospin des années 88-91 : il fallait, disait-il, transformer les lycées en “lieux de vie”. On a vu à quel point les “lieux de vie” sont ensuite devenus des lieux redoutables ! Par comparaison, je préfère encore Chevènement et la création des Bacs pro, ou même le Jack Lang de 2000-2003 pour les programmes de primaire qu'il a avait fait concocter (avec le recul, vu que c'est infiniment pire maintenant, ces programmes sont formidablement bons…).
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Si tu vales valeo.
- DaphnéDemi-dieu
henriette a écrit:@Elyas : Je pense qu'il y a beaucoup de membres qui sont trop jeunes pour les avoir eus comme ministres, tout simplement.
C'est exactement ce que j'allais écrire !
- somacNiveau 7
Aperçu par hasard a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Balthazaard a écrit:Pour moi, il y a clairement ceux qui ont connu Allègre, et ceux qui en ont simplement entendu parler...
Je l'ai connu. J'ai trouvé Blanquer un cran au-dessus.
Ça se discute… Il faut tout de même se souvenir que “dégraisser le mammouth” revient au premier : les autres n'ont fait que copier, mais passer d'une image a priori favorable à la détestation en 5 mots à peine 3 semaines après son arrivée (sauf le SGEN-CFDT qui était favorable au dégraissage), c'est un talent. Et puis, le premier avait tout de même réussi à mettre les profs en grève — au point dit-on que cela lui aurait coûté son maroquin…
A choisir, je préfère un gros lourd qui avance à découvert qu'un manipulateur qui détériore les conditions d'exercice du métier et alimente la défiance à l'égard des enseignants en pratiquant une communication fallacieuse.
Je pense aussi que notre appréciation du degré de "nocivité" d'un ministre dépend du contexte dans lequel nous exercions durant sa mandature. Si des propos ou des mesures touchent tout le monde (typiquement "dégraisser le mammouth" ou la modification du système de mutation sous Allègre), d'autres ont une répercussion particulière dans certains contextes. J'ai l'impression que les collègues qui ont subi la réforme en collège en veulent beaucoup à NVB, ministre qui, en tant qu'enseignant en lycée, m'a semblé assez indolore. En revanche j'ai vécu (et je vis encore) la réforme Blanquer comme un vrai carnage, qui modifie de façon extrêmement délétère non seulement les conditions d'apprentissage des lycéens, mais aussi leur rapport aux savoirs. Et ça, je ne peux pas le pardonner. On me dira peut-être que d'autres ont contribué à faire mûrir le fruit en amont, c'est possible, mais c'est bien avec Blanquer qu'il a fleuri dans toute sa splendeur mortifère.
Pareil. La communication fallacieuse trompe le peuple.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Cela a été dit plein de fois mais je vais le redire. Nous avons été (sommes) confrontés à deux logiques convergentes qui ne laissent aucun espoir :
- une droite libérale qui veut dézinguer la notion de service public à la française et qui ne rêve que d'établissements qui ressemblent à des entreprises. Le tout à moindre coût.
- une gauche social-démocrate décentralisatrice qui ne jure que par le local et par l'autonomie des acteurs (logique d'auto-gestion) et qui sert d'idiots utiles aux premiers. Et en plus compte-tenu de son virage social libéral et des cadeaux fiscaux faits aux entreprises qui est tenté aussi de rogner sur le budget éducation.
On peut repérer des ministres plus ou moins désagréables mais le fil directeur des évolutions est là. D'où le fait que les moins affreux sont ceux qui pour diverses raisons ne font rien, freinant un peu le processus mais jamais l'inversant.
- une droite libérale qui veut dézinguer la notion de service public à la française et qui ne rêve que d'établissements qui ressemblent à des entreprises. Le tout à moindre coût.
- une gauche social-démocrate décentralisatrice qui ne jure que par le local et par l'autonomie des acteurs (logique d'auto-gestion) et qui sert d'idiots utiles aux premiers. Et en plus compte-tenu de son virage social libéral et des cadeaux fiscaux faits aux entreprises qui est tenté aussi de rogner sur le budget éducation.
On peut repérer des ministres plus ou moins désagréables mais le fil directeur des évolutions est là. D'où le fait que les moins affreux sont ceux qui pour diverses raisons ne font rien, freinant un peu le processus mais jamais l'inversant.
- Ajonc35Sage
Depuis 6 ans, tout est dans la communication. Donc je ne peux être que d'accord avec ce qui est en gras.somac a écrit:Aperçu par hasard a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Aperçu par hasard a écrit:
Je l'ai connu. J'ai trouvé Blanquer un cran au-dessus.
Ça se discute… Il faut tout de même se souvenir que “dégraisser le mammouth” revient au premier : les autres n'ont fait que copier, mais passer d'une image a priori favorable à la détestation en 5 mots à peine 3 semaines après son arrivée (sauf le SGEN-CFDT qui était favorable au dégraissage), c'est un talent. Et puis, le premier avait tout de même réussi à mettre les profs en grève — au point dit-on que cela lui aurait coûté son maroquin…
A choisir, je préfère un gros lourd qui avance à découvert qu'un manipulateur qui détériore les conditions d'exercice du métier et alimente la défiance à l'égard des enseignants en pratiquant une communication fallacieuse.
Je pense aussi que notre appréciation du degré de "nocivité" d'un ministre dépend du contexte dans lequel nous exercions durant sa mandature. Si des propos ou des mesures touchent tout le monde (typiquement "dégraisser le mammouth" ou la modification du système de mutation sous Allègre), d'autres ont une répercussion particulière dans certains contextes. J'ai l'impression que les collègues qui ont subi la réforme en collège en veulent beaucoup à NVB, ministre qui, en tant qu'enseignant en lycée, m'a semblé assez indolore. En revanche j'ai vécu (et je vis encore) la réforme Blanquer comme un vrai carnage, qui modifie de façon extrêmement délétère non seulement les conditions d'apprentissage des lycéens, mais aussi leur rapport aux savoirs. Et ça, je ne peux pas le pardonner. On me dira peut-être que d'autres ont contribué à faire mûrir le fruit en amont, c'est possible, mais c'est bien avec Blanquer qu'il a fleuri dans toute sa splendeur mortifère.
Pareil. La communication fallacieuse trompe le peuple.
Un exemple . Notre président a remercié les membres du gouvernent qui ont quitté leurs fonctions.
Il nous prend pour des débiles!
- CleroliDoyen
J'ai débuté avec Bayrou en 1995, j'ai connu mes premières "grandes grèves" dans l'EN avec Allègre mais je place Blanquer en tête, sans aucun doute et pourtant j'en veux beaucoup à un certain nombre de ses prédécesseurs. Allègre nous méprisait mais à l'époque nous étions "soudés" et "combattants" en salle des profs. Je retrouve moins ces traits aujourd'hui ce qui fait que ces évolutions m'atteignent davantage (il y a sûrement aussi l'âge qui me rend de moins en moins confiante en l'avenir).Aperçu par hasard a écrit:Je l'ai connu. J'ai trouvé Blanquer un cran au-dessus.Balthazaard a écrit:Pour moi, il y a clairement ceux qui ont connu Allègre, et ceux qui en ont simplement entendu parler...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Alimenter la défiance envers les profs : exactement ce qu'ont fait Jospin, Allègre, NVB, Blanquer et quelques autres. En développant le thème de l'archaïsme des profs, qui refuseraient toutes les innovations et préfèreraient un train-train pédagogique confortable aux nécessaires ajustements. Cela a correspondu au choix de “se diriger vers une société de la connaissance” — mais à bas coût et à l'aide de gadgets — et à la déconsidération des profs eux-mêmes, qui seraient restés coincés dans des postures réputées “anciennes” (y compris lorsqu'ils viennent d'arriver).
Allègre a inauguré une méthode consistant à rudoyer le corps enseignant en prétendant dire tout haut et franchement ce que les braves gens pensaient tout bas : cela a été particulièrement redoutable. On retrouve exactement la même méthode, parfois adoptée par certains profs, qui consiste à présenter la crise du recrutement non pas comme provoquée par l'équation “longueur des études + faiblesse des traitements + métier difficile = je n'y vais pas”, mais par comme engendrant une baisse de niveau des recrutés, ce qui expliquerait leurs difficultés et les salaires bas, tout en justifiant une reprise en main brutale. Le contenu idéologique des discours peut varier — la méthode est la même. Elle consiste, ailleurs, à prétendre que les difficultés de l'hôpital sont dues aux malades qui s'y rendent en trop grand nombre, ou à prétendre que les difficultés à rendre la justice ne viennent pas du manque de personnels, mais d'un prétendu laxisme.
Allègre a inauguré une méthode consistant à rudoyer le corps enseignant en prétendant dire tout haut et franchement ce que les braves gens pensaient tout bas : cela a été particulièrement redoutable. On retrouve exactement la même méthode, parfois adoptée par certains profs, qui consiste à présenter la crise du recrutement non pas comme provoquée par l'équation “longueur des études + faiblesse des traitements + métier difficile = je n'y vais pas”, mais par comme engendrant une baisse de niveau des recrutés, ce qui expliquerait leurs difficultés et les salaires bas, tout en justifiant une reprise en main brutale. Le contenu idéologique des discours peut varier — la méthode est la même. Elle consiste, ailleurs, à prétendre que les difficultés de l'hôpital sont dues aux malades qui s'y rendent en trop grand nombre, ou à prétendre que les difficultés à rendre la justice ne viennent pas du manque de personnels, mais d'un prétendu laxisme.
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Si tu vales valeo.
- Ajonc35Sage
Exact et parfaitement dit.Vieux_Mongol a écrit:Cela a été dit plein de fois mais je vais le redire. Nous avons été (sommes) confrontés à deux logiques convergentes qui ne laissent aucun espoir :
- une droite libérale qui veut dézinguer la notion de service public à la française et qui ne rêve que d'établissements qui ressemblent à des entreprises. Le tout à moindre coût.
- une gauche social-démocrate décentralisatrice qui ne jure que par le local et par l'autonomie des acteurs (logique d'auto-gestion) et qui sert d'idiots utiles aux premiers. Et en plus compte-tenu de son virage social libéral et des cadeaux fiscaux faits aux entreprises qui est tenté aussi de rogner sur le budget éducation.
On peut repérer des ministres plus ou moins désagréables mais le fil directeur des évolutions est là. D'où le fait que les moins affreux sont ceux qui pour diverses raisons ne font rien, freinant un peu le processus mais jamais l'inversant.
- henrietteMédiateur
En effet, c'est bien cela malheureusement.
Sinon, pour ceux qui ne l'ont pas connu comme ministre, Claude Allègre c'est entre autre ça aussi, rappelé par @Mathador dans un autre fil :
Sinon, pour ceux qui ne l'ont pas connu comme ministre, Claude Allègre c'est entre autre ça aussi, rappelé par @Mathador dans un autre fil :
https://www.neoprofs.org/t122040p100-desintox-sur-l-education-nationale#5638419Mathador a écrit:C'est pire que ça: le montant annuel calculé à partir du traitement est multiplié par 9/13, alors que « ne compter l'HSA que pour 9 mois » reviendrait à multiplier par 9/12.Minerve a écrit:Pardon si la question est stupide, mais la minoration vient-elle du fait que les HSA ne sont comptées que pour 9 mois (à moins que je ne me trompe) ou est-ce lié à un autre calcul ? Bien sûr au final cela revient au même, mais c'est juste pour comprendre comment un truc aussi gros que des heures supplémentaires minorées peut passer aussi facilement ...
Les 9/13 sont une escroquerie intellectuelle du sinistre Claude Allègre, qui laissait entendre que moins minorer les HS reviendrait à en payer pendant les vacances:(article publié le 18 août 1998: https://www.liberation.fr/societe/1998/08/18/la-baisse-des-heures-sup-fait-hurler-les-profs-allegre-s-etonne-il-l-avait-annoncee-en-novembre_243959/ ).Libération a écrit:Sans faire l'objet d'aucune critique, Allègre avait en effet dit son intention de procéder à une «opération vérité» sur le dossier des heures supplémentaires. Selon lui, la diminution se justifiait par le fait que les HSA sont payées sur la base de 42 semaines par an, alors que le service effectif des enseignants n'en compte que 36.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- BalthazaardVénérable
Et non sans une certaine bénédiction syndicale d'ailleurs, tout ce qui pouvait dissuader les enseignants des HS étant un bien! Tout au plus à t-il été obtenu de réduire (temporairement) leur nombre obligatoire à une et une indemnité compensant (à quelques centimes de moins....toujours cela de gagné) la baisse de rémunération de la première.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Cleroli a écrit:J'ai débuté avec Bayrou en 1995, j'ai connu mes premières "grandes grèves" dans l'EN avec Allègre mais je place Blanquer en tête, sans aucun doute et pourtant j'en veux beaucoup à un certain nombre de ses prédécesseurs. Allègre nous méprisait mais à l'époque nous étions "soudés" et "combattants" en salle des profs. Je retrouve moins ces traits aujourd'hui ce qui fait que ces évolutions m'atteignent davantage (il y a sûrement aussi l'âge qui me rend de moins en moins confiante en l'avenir).Aperçu par hasard a écrit:Je l'ai connu. J'ai trouvé Blanquer un cran au-dessus.Balthazaard a écrit:Pour moi, il y a clairement ceux qui ont connu Allègre, et ceux qui en ont simplement entendu parler...
Allègre, c’était des provocations autosatisfaites et le malin plaisir d’employer l’opinion public comme caisse de résonance. Il s’agissait pour lui de placer tout un chacun dans la position de l’usager-contribuable en droit de demander des comptes aux enseignants, commodément désignés comme principaux responsables (par leur immobilisme et leurs privilèges) d’une éducation nationale présentée comme inefficace et excessivement coûteuse. Mais oui, malgré certaines divergences syndicales nous étions encore soudés et nous pouvions faire face.
Alors certes, Allègre a ouvert le ban, et a été suivi par d’autres moins tonitruants mais dont l’action n’a pas été nécessairement plus bénéfique. Mais il me semble que Blanquer a fait entrer la brutalisation du corps enseignant dans une autre dimension en consommant son atomisation. De ce point de vue, je dirais qu’Allègre est à Blanquer ce que la calculette à grosses touches est à la matrice.
Au lycée en tout cas, la réforme Blanquer a produit, à marche forcée, un vrai reformatage des comportements (je ne dirais pas des esprits, parce que je pense que nous sommes nombreux à le vivre très mal). Dans mon établissement, je suis stupéfait et attristé de constater à quel point la solidarité (certes imparfaite, mais ce mot pouvait encore être employé) dont nous avions fait preuve en 2019 pour nous opposer à la réforme du lycée apparaît aujourd’hui comme une chose du passé, qu'il serait sans doute impossible de retrouver. Chacun, rendu entrepreneur de sa discipline, essayant à présent de tirer son épingle du jeu dans un système concurrentiel. Le pacte (pensé dans la parfaite continuité de la politique menée par Blanquer, et par les mêmes équipes qui l’entouraient au moment de sa mandature) n’est qu’un moyen de poursuivre l’atomisation et de nous enfermer plus profondément dans la matrice blanquerienne. Le démontage des statuts sur la base de la contractualisation généralisée est l’étape suivante. Et cela finira par arriver, je ne me fais plus aucune illusion à ce sujet.
- CasparProphète
Luc Ferry dans l'émission Le débat de l'été sur France Inter (je cite de mémoire): "Dans sa scolarité on croise deux ou trois grands professeurs qui changent votre vision du monde, guère plus". Donc voilà l'alternative: être un "grand professeur" qui change la vie ou RIEN.
Je passe sur les propos de Cédric Villani (en gros: "tant pis si on fait des erreurs scientifiques grossières si on sait faire partager sa passion". Il semblait quant à lui vouloir se placer pour le poste de Ministre mais c'était un peu avant la nomination de M. Attal.
Je passe sur les propos de Cédric Villani (en gros: "tant pis si on fait des erreurs scientifiques grossières si on sait faire partager sa passion". Il semblait quant à lui vouloir se placer pour le poste de Ministre mais c'était un peu avant la nomination de M. Attal.
- JacqGuide spirituel
Caspar a écrit:Luc Ferry dans l'émission Le débat de l'été sur France Inter (je cite de mémoire): "Dans sa scolarité on croise deux ou trois grands professeurs qui changent votre vision du monde, guère plus". Donc voilà l'alternative: être un "grand professeur" qui change la vie ou RIEN.
Je passe sur les propos de Cédric Villani (en gros: "tant pis si on fait des erreurs scientifiques grossières si on sait faire partager sa passion". Il semblait quant à lui vouloir se placer pour le poste de Ministre mais c'était un peu avant la nomination de M. Attal.
Ah bon ?
Il n'a vraiment rien compris à la macronie.
- CleroliDoyen
J'ai écouté l'émission en direct la semaine dernière et je n'ai pas eu l'impression qu'il s'agissait pour C. Villani de se placer, au contraire je me suis demandé comment il avait pu s'embarquer aux côtés de Macron en 2017. Ses propos m'ont touchée.Caspar a écrit:Luc Ferry dans l'émission Le débat de l'été sur France Inter (je cite de mémoire): "Dans sa scolarité on croise deux ou trois grands professeurs qui changent votre vision du monde, guère plus". Donc voilà l'alternative: être un "grand professeur" qui change la vie ou RIEN.
Je passe sur les propos de Cédric Villani (en gros: "tant pis si on fait des erreurs scientifiques grossières si on sait faire partager sa passion". Il semblait quant à lui vouloir se placer pour le poste de Ministre mais c'était un peu avant la nomination de M. Attal.
- CasparProphète
Cleroli a écrit:J'ai écouté l'émission en direct la semaine dernière et je n'ai pas eu l'impression qu'il s'agissait pour C. Villani de se placer, au contraire je me suis demandé comment il avait pu s'embarquer aux côtés de Macron en 2017. Ses propos m'ont touchée.Caspar a écrit:Luc Ferry dans l'émission Le débat de l'été sur France Inter (je cite de mémoire): "Dans sa scolarité on croise deux ou trois grands professeurs qui changent votre vision du monde, guère plus". Donc voilà l'alternative: être un "grand professeur" qui change la vie ou RIEN.
Je passe sur les propos de Cédric Villani (en gros: "tant pis si on fait des erreurs scientifiques grossières si on sait faire partager sa passion". Il semblait quant à lui vouloir se placer pour le poste de Ministre mais c'était un peu avant la nomination de M. Attal.
Disons que certains de ces propos m'ont paru très en phase avec l'air du temps et je me suis dit, sans vraiment y croire, c'est plus de la malice de ma part, qu'il essayait de se mettre en avant pour obtenir le poste de Pap Ndiaye. J'ai trouvé assez convenu son discours sur le professeur qui faut de grosses erreurs scientifiques mais ce n'est pas grave parce que ses élèves sont passionnés et ont des cahiers bien tenus.
- e-WandererGrand sage
Je pense que Cédric Villani a définitivement coupé les ponts avec la macronie en se présentant contre Buzyn à la mairie de Paris : même s'il avait la naïveté de vouloir revenir (ce dont je doute), Macron ne lui pardonnera jamais.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
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- Venez voir "Ministre.", ma nouvelle pièce ! (Edit : lien vers la vidéo !!)
- Sondage BVA : Vincent Peillon, "mauvais" ministre de l'Education Nationale selon 62% des Français.
- À votre avis, qui sera le prochain ministre de l'éducation nationale ?
- Si le ministre vous demandait de lui proposer votre réforme idéale (et réaliste hein) du bac, vous lui diriez quoi ?
- Mauvais cycle ou mauvais métier
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