Sujet brevet maths 2023

Czar a écrit:

Milicus a écrit:J’ai passé un moment tellement horrible avec ce brevet de mathématiques 2023 : je suis AESH et on m’a affecté avec un élève que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam et qui ne savait strictement rien mais rien de chez rien quoi…
Et moi j’ai toujours été nul en maths et j’avais pas révisé les bases.
On a juste fait le QCM et encore….réponses aux pif.
Édition : je viens de lire vos réponses ci-dessus et je chiale quoi
Pour moi c’est du chinois ce brevet de maths, donc si c’est facile, tant mieux pour vous mais tout est relatif.

C'est l'élève qui passe le brevet, pas toi, inutile de réviser . Tu as un métier qui déjà difficile et très largement sous payé. S'il n'a pas compris une notion, tu n'es en rien responsable, et tu n'es pas là pour faire à sa place.

Tu as tout à fait raison.

À vrai dire, ce qui m’a agacé chez cet élève est qu’il n’essayait même pas de réfléchir. Même en lui expliquant l’énoncé précisément et les connaissances attendues (en entourant par exemple le mot « étendue » ou en indiquant les longueurs et les angles).
Il répétait sans cesse : « les mathématiques c’est compliqué ». À la fin je l’ai envoyé paître en lui disant d’arrêter de répéter bêtement cette formule et d’essayer de se souvenir au moins des théorèmes attendus qu’il avait certainement vus toute l’année mais rien de chez rien.
C’est un peu désespérant. Il ne lisait même pas les consignes.

Ensuite des collègues m’ont reproché de lui avoir parlé trop sèchement et d’avoir manqué d’empathie à son égard.

Mais empathie pour quoi au juste? Pour sa fainéantise ? Pour sa passivité totale ?

J’avoue que j’ai horreur des élèves qui te regardent réfléchir en attendant la réponse.

Autant j’ai beaucoup d’empathie pour les élèves handicapés moteurs qui sont d’un courage exemplaire et de gros bosseurs pour au moins 90% d’entre eux autant un nombre non négligeable d’élèves diagnostiqués TDA profitent un peu de l’ULIS comme du club Med en mode « cool les adultes vont trimer à ma place ».

Par contre je suis parvenu avec ce même élève à bien le faire réfléchir sur le français et à lui faire trouver pas mal de choses alors qu’on m’a dit qu’il était pourtant aussi nul en français qu’en maths. Preuve que j’ai des qualités pédagogiques dans la discipline que je maîtrise mais il faudrait être spécialiste de tout pour vraiment aider.

Quoiqu’il en soit je lui ai apparemment trop mis de pression en maths (quand je lui ai dit d’arrêter de geindre) et j’ai été remplacé aujourd’hui donc je suis venu au bahut pour repartir aussitôt.

Vive les enfants roi à qui on ne peut même pas dire de cogiter un peu quand ils passent un examen national…pas mécontent d’arrêter ce métier, beau mais usant pour ces enfants roi à qui on ne rend pas service à mon avis.
Honnêtement j’ai toujours préféré accompagner les élèves en situation de handicap moteur car eux on est sûr qu’on les aide.
Les TDA, j’ai vraiment du mal à discerner ce qui relève d’une réelle difficulté ou d’un certain confort (souvent renforcé par une famille surprotectrice).

Tu es AESH ou enseignant de Lettres comme indiqué dans ton profil ?

Un peu les deux et aussi un peu en transition entre les deux.
AESH dans une cité scolaire publique depuis 3 ans.
Prof de lettres modernes en cours particuliers, pour les élèves en grande difficulté scolaire et/ou en situation de handicap via in organisme privé mandaté par l’EN (et examinateur prestataire d’oraux blancs EAF mandaté par un autre organisme privé pour le privé sous contrat) depuis plus longtemps. Je suis également correcteur d’examen blancs via le même organisme (je corrige les copies de collègues du privé sous contrat).
J’ai passé le cafep de LM cette année et je vais avoir mon résultat d’admission vendredi.
De toute façon, même si je suis refusé au cafep de LM, je vais quand même démissionner de mon poste d’AESH pour vivre de mes deux autres jobs évoqués ci-dessus.
Voilà pour mon CV.
Désolé du HS sur le sujet du brevet de mathématiques.

Le propre du handicap invisible, c'est d'être invisible.
Si l'élève a une notification ULIS, c'est qu'il a un handicap avéré.
On peut être TDA et brillant, TDA et en difficulté. Mais le propre du TDA, c'est la difficulté à se concentrer, donc reprocher à un élève TDA d'avoir du mal à se mettre au travail, c'est comme reprocher à un paraplégique de ne pas être performant en course à pied.
L'élève a ensuite ses goûts, son éducation.
Parler d'emblée et systématiquement d'enfant roi et de parents surprotecteurs, c'est passer totalement à côté de la notion de handicap et de TND.

J'ai un fils autiste. Pour qui ne regarde pas, ne connait pas, son handicap est aussi peu visible que celui de l'élève que tu as accompagné. Pourtant l'impact du handicap est réel.
J'ai déjà eu des commentaires du style du tien, c'est juste insupportable à entendre.
Il a passé son brevet avec plein d'aménagements qui semblaient peut-être inutiles vus de l'extérieur. C'est parce qu'ils existaient qu'il a pu gérer son stress et s'investir dans son examen.

Vous n’arriverez pas à me faire culpabiliser : l’élève était en tort d’être aussi passif durant l’examen quel que soit son trouble de l’attention. Pensez que je suis buté si vous voulez, c’est juste mon point de vue.
Et je n’ai pas non plus été dur avec lui, il ne faut pas exagérer.

Ensuite, j’ai été remplacé aujourd’hui et je démissionne de cette fonction à l’issue de trois ans de bons et loyaux services. Donc quelle que soit la vérité, j’ai envie de dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

Un élève n'est pas en ULIS par hasard, il a obligatoirement un handicap reconnu par la MDPH, et il faudrait aussi savoir quels étaient les aménagements. Je suis surpris quand tu parles de la réaction des collègues. Il y avaient d'autres élèves dans la même salle ? Normalement, quand il y a une aide qui nécessite de parler alors l'élève doit être seul dans une salle pour ne pas déranger les autres. Et je ne suis pas d'accord quand on dit que le secrétaire ou l'aide n'a pas besoin d'avoir un bon niveau en maths.

Par exemple pour reformuler les questions, il me semble important d'avoir un niveau minimum en maths pour ne pas raconter n'importe quoi. Et si un élève à un aménagement : "séquencer les consignes complexes" je ne me souviens plus des termes exacts, ce n'est pas si simple. Et il y a aussi l'explication des sous-entendus qui sont très nombreux en maths, comme on l'a dit plus haut pour l'escalier et la montée agréable...

Dans mon petit établissement il y avait besoin de 5 secretaires et nous ne sommes que 2 profs de maths, donc nous avons aidé les secretaires en faisant la liste des points délicats. Et c'était un exercice assez compliqué.

- étendue n'est pas un synonyme de surface dans les stats, on a indiqué "écart"
- la formulation dans l'exercice 5 : "Montrer, qu’avec le même nombre de départ, le résultat du programme B est égal à ..." il a fallu bien expliquer qu'on parlait de x, ce n'est pas évident pour tout le monde.
- déterminer le nombre de départ pour lequel les deux programmes ont le même résultat : il faut traduire qu'on a un seul nombre au départ et on obtient le même résultat avec ce nombre pour les deux programmes, ce n'est pas facile à faire comprendre aux élèves par une consigne claire. Dans la réalité la consigne devient claire quand on a fait plusieurs fois cet exercice, donc c'est bien la preuve que c'est difficile à formuler.
On peut toujours dire qu'on demande de "déterminer le nombre de départ ... " donc on demande bien un seul nombre et la réponse suivante n'a pas de sens : f(0)=5 et g(3)=5. Mais dans le même exercice on a justement : "avec le même nombre de départ" et là on parle de x et dire qu'une variable est un seul nombre c'est assez étrange, donc il ne faut pas s'étonner que les élèves soient parfois à côté de la plaque. Même des collègues de sciences sont parfois étonnés...
- et dans la réformulation, on n'avait pas pensé à tout, nous avons corrigé un secretaire qui avait dit il faut faire la moyenne des 5 prix...


Pour les aménagements les consignes sont pourtant claires :

https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo47/MENE2034197C.htm

B.O. EN a écrit:Il s'assure, en fonction de l'examen ou du concours, que chaque secrétaire ou assistant possède les connaissances correspondantes au champ disciplinaire de l'épreuve et que son niveau de connaissance ou de compétence est adapté à celui de l'examen ou du concours. Si la technicité de l'épreuve l'exige, le secrétaire peut être un enseignant de la discipline faisant l'objet de l'épreuve.

Dès qu'on demande au secretaire de reformuler ou d'expliquer ou séquencer des consignes, alors il faudrait systématiquement un enseignant de la matière.

Et pour les handicaps, il faudrait aussi un bon spécialiste du handicap, car nous avons aussi des élèves qui partent en boucle sur des phrases ou qui pleurent pendant les épreuves ou bien qui peuvent faire des crises semblables à des crises d'angoisses et si on n'est pas prévenu et former sur le protocole à suivre alors c'est très compliqué. Parfois, il y a aussi la question de la confiance. Et même la question de la texture des vêtements, on peut demander à l'aide d'avoir le vêtement habituel qui est rassurant. Et dès qu'on est dans le domaine du handicap reconnu par la MDPH, ce n'est pas une blague ou un caprice, c'est très sérieux !!! Quand on connait la procédure à suivre et les commissions d'experts, on comprend vite que ce n'est pas un jeu.

Par exemple pour certains troubles du comportement, des élèves suivent un traitement à midi et ce n'est pas toujours simple de trouver le bon équilibre et on voit bien que les écarts entre le matin et l'après-midi. Et le traitement qui marche bien habituellement peut ne pas parcher pendant les examen de la même manière. Et parfois, les élèves préfèrent changer les doses pour éviter le problème d'endormissement car ils se disent que les conditions de concentration seront fortes.

L'important c'est de bien informer en amont, si un secretaire découvre un handicap pendant l'épreuve, les fautifs ne sont ni l'élève, ni le secretaire. J'ai un autiste dans une classe qui peut facilement crier à tout moment, quand on fait une sortie, même s'il a une AESH avec lui, la moindre des choses c'est d'avertir les intervenants et tout se passe toujours très bien.

"l’élève était en tort d’être aussi passif durant l’examen quel que soit son trouble de l’attention"

peut se décliner avec d'autres handicaps :

"l’élève était en tort de ne pas écouter quel que soit son trouble de l’audition"

Je parle des collègues AESH : on était une dizaine d’AESH dans une salle à part, avec tous un ou deux élèves en charge.
C’est toujours comme ça aux examens.
Et forcément, certains connaissaient l’élève et en avaient donc une perception différente.

Bref…je n’ai pas trop aimé finir sur cette note là (surtout que leurs jugements sont mal venus, je ne pense pas qu’on puisse me reprocher quoi que ce soit sur la qualité de mes accompagnement ) mais en même temps j’étais très heureux de pouvoir partir sans avoir à faire les deux dernières épreuves donc je n’ai pas contesté la décision : avec un tel élève qui ne lit pas les consignes et qui est incapable de formuler une phrase réponse de manière autonome, c’est usant.
On voulait me mettre  avec deux élèves qui avaient une simple majoration (1/3 temps) sans la nécessité de la présence d’un AESH indiquée sur leur notification d’aménagements et là c’était juste hors de question de rester pour rien.
Je me suis barré avant l’ouverture du sujet d’HG sans laisser le choix et personne n’y a trouvé à redire. Encore heureux d’ailleurs.

De toute façon, en français, j’ai réussi à bien l’aider car c’est ma discipline. Ça rattrapera un peu sa note en maths.

Je parle des collègues AESH : on était une dizaine d’AESH dans une salle à part, avec tous un ou deux élèves en charge.
C’est toujours comme ça aux examens.

Non ce n'est pas partout toujours comme ça, comme l'AESH doit parler avec le candidat alors on devrait avoir un seul candidat par salle ou alors 2 si jamais la salle est vraiment grande.

Malheureusement, les règles ne sont pas toujours respectées, par exemple ceux qui doivent composer isolés dans le calme sont parfois regroupés ensemble dans une salle ou un autre candidat est "isolé" car il n'est pas calme... Si bien que parfois les parents sont obligés d'intervenir pour annuler la mise à l'écart car l'enfant préfère composé avec tout le monde car c'est plus calme !!!

Mais je suis d'accord avec toi, parfois tous les 1/3 temps et ceux qui ont un AESH sont dans la même salle ce qui n'a pas de sens.

Alors, ça donne quoi chez vous ?
Ici, une soixantaine de copies. A 10h45, il a fallu que je ralentisse pour ne pas être dehors à 11h ...

Des notes sur les hauteurs ...

Pas tout compris dans la logique du barème (entre autres, on ne sanctionne pas l'absence de = dans la formule de la somme mais on sanction le ; ) ...

J'ai trouvé que 98 % des copies étaient très mal présentées ...

Ça fait pitié !

@Proflambdada

Proflambdada a écrit:
Et prépare-toi psychologiquement aux consignes de correction... Ces consignes vont t'étonner encore plus... Prépare-toi à tomber de haut..

Eh bien en effet je n'ai pas été déçu : je suis horrifié par ce barème ultra laxiste, pire que ce que j'imaginais (et c'était déjà pas brillant ce que j'imaginais).

Je suis dégoûté par ce brevet. Je pense que vu le sujet et son barème, 75/100 est à peine passable...

Copies extrêmement mal rédigées, des fautes à Pythagore et Thalès (l'orthographe, je parle même pas du contenu) dans la moitié d'entre elles.

Dans mon centre de correction à 13h00 c'était terminé pour tout le monde (une cinquantaine de copies par correcteur).

Sur mon paquet 62/100 de moyenne, et j'ai compté 5 copies soignées. Le reste, des torchons. J'en ai eu une, je n'avais encore jamais vu ça, où toutes les réponses s'enchainaient sans que soient écrits les numéros d'exercices ou des questions ! Mais vu le barème même des copies dégueulasses à moitié vides faites par des élèves qui ne comprennent pas grand chose peuvent avoir des notes correctes.

Personnellement j'ai quitté le centre de correction à 11h30, 7 copies sur 49 au-dessus de la moyenne avec la notation ultra "laxiste" que l'on connait.
Sur mes 49 copies seulement 2 ou 3 sont réellement rédigées…


Je ne pensais pas qu'il était possible d'avoir moins de 60/100 avec ce sujet ultra-simpliste...

Bon parce que je ne suis pas que mauvaise langue : mention spéciale à l'élève qui pour déterminer AH, au lieu d'utiliser le théorème de Thalès, a calculé l'aire de ABE de deux manières différentes pour trouver la longueur AI - où I est le pied de la hauteur issue de A - et en déduire très facilement AH. J'ai trouvé cela très élégant et bien plus simple que la méthode standard.

Sinon : sorti à 12h30, presque tout le monde avait fini. Moyenne : 58/100 sur une cinquantaine de copies.

Moyenne 90/100 pour 47 copies et je suis absolument déprimée qu’on ne puisse pas sanctionner la présentation et les erreurs mathématiques telles que les droites sans parenthèses et autres. J’ai eu une copie immonde, intégralement au crayon à papier et beaucoup d’élèves qui se sont pris la tête à coup de trigo dans le 2 et de Pythagore sur les marches d’escalier. Les raisonnements étaient justes, mais avec une migraine pour le correcteur.
Précision : j’ai corrigé à Neuilly sur Seine

J'ai 62 de moyenne pour 48 copies (avec un 100 et deux 99) C'est vrai qu'on devait trop facilement mettre des points.

Qui vous oblige à suivre à la lettre les consignes stupides de correction ?

Si tout le monde en fait a sa tête on n’est pas rendu …

45 copies, moyenne de 48/100 (banlieue parisienne)

j'ai eu "non, l'escalier n'est pas confortable car il y a un trou entre deux marches" (elles n'étaient pas toutes dessinées sur la figure)

Idem ici 62 de moyenne, je suis ravie de voir que, enfin, notre travail paie et que le niveau monte.
Je m'en félicite et je félicite tous les professeurs de Métropole.
Nous devions noter une appréciation, au cas où des parents souhaiteraient voir la copie.
Ensuite, des 16/20 en veux-tu en voilà pour le QCM qui ne demandait aucune justification.
C'est beau.
Une réponse "sèche" sans justifier : tous les points.
Il suffisait que dans une salle il y ait un souffleur et allez hop, 5 points.
Magie d'un barème arrangé, pour un sujet arrangé, pour une matière abandonnée.

Franck059 a écrit:Qui vous oblige à suivre à la lettre les consignes stupides de correction ?

Il me semble logique de suivre les consignes, de façon à avoir une notation équitable pour les élèves que je corrige.

Andma a écrit:
Ensuite, des 16/20 en veux-tu en voilà pour le QCM qui ne demandait aucune justification.
Il suffisait que dans une salle il y ait un souffleur et allez hop, 5 points.

Le tout premier QCM du Bac S, les réponses étaient, dans l'ordre, B,B,D,D
En juin, il fait chaud, les fenêtres sont ouvertes ... les premiers sortis (le sujet était assez facile pour les bons élèves) se sont fait une joie de parcourir la cour de récré en scandant bien fort "Bébé Dédé ! Bébé Dédé !" et évidemment les scores au QCM dans mon centre d'examen ont frôlé la perfection (comme aurait dit Brassens "sauf les sourds, ça va de soi")

Grande première pour moi et malgré la distribution de points à la pelle, je finis à 54 sur 100 de moyenne sur mes 56 copies.
Par contre, il m'a fallu 7h de boulot et je ne comprends pas comment vous faites pour aller si vite, surtout ceux qui mettent à peine plus de 2h. Il faut absolument que je prenne des cours de correction.
Pour ma défense, je suis néo titulaire et n'ai toujours eu que des 6ème et des 5ème.

j4yF a écrit:Grande première pour moi et malgré la distribution de points à la pelle, je finis à 54 sur 100 de moyenne sur mes 56 copies.
Par contre, il m'a fallu 7h de boulot et je ne comprends pas comment vous faites pour aller si vite, surtout ceux qui mettent à peine plus de 2h. Il faut absolument que je prenne des cours de correction.
Pour ma défense, je suis néo titulaire et n'ai toujours eu que des 6ème et des 5ème.

Alors je suis néo-tit' aussi mais de ce que j'ai compris/observé :

• correction transversale, exercice par exercice, comme ça tu as toujours le barème en tête et tu automatises plus facilement,
  
• ne rien annoter, au maximum le nombre de points par exercice,
  
• ne pas se poser  36000 questions quand on hésite sur 1 point litigieux : de toute façon le barème est stupide arrangeant.
  

En ajoutant une dose d'expérience et, avouons-le, en bâclant un peu plus se prenant moins la tête (cf point 3), j'arrive à comprendre comment certains atteignent 2h... (ça dépend du nombre de copies aussi)

30 copies corrigées en moins de deux heures : une seule note en dessous de 50, la majorité entre 80 et 90 et six 100/100 . Le centre de correction se situait dans le 8ème arrondissement de Paris...
Il est demandé aux correcteurs de ne mettre aucune annotation, juste les points pour chaque exercice sur l'entête de la copie. Avez-vous les mêmes consignes dans les autres académies ?

Pas d'annotation, pas le détail du barème (c'est-à-dire pas les points donnés par question), juste la note finale sur l'en-tête (Versailles).