Neo défi lecture 2023 - Ici, on papote!

Merci pour ta réponse,  je vais donc attendre pour mes petits- enfants.

Une lecture à vous conseiller, qui rentre dans le défi 34 (Enfance atypique) et 7 (au moins trois personnages principaux) : S’adapter de Clara Dupont-Monod (2021).
 

C'est effectivement un des coups de cœur du défi 2022.

J'ai bien aimé ce roman aussi.
J'ai pris La maison des Hollandais et un Anne Perry à la médiathèque! Il faut que je retrouve mon exemplaire de Des fleurs pour Algernon pour génie.

Une avancée dans les défis :

Défi 21 : un livre dont le titre contient un mot ou une expression qui renvoie au calendrier : 1Q84 Avril-Juin de Haruki Murakami
1er tome de la trilogie. On suit en parallèle la vie de Tengo et d'Aomamé.
Tengo souhaite devenir écrivain et se voit donner la possibilité d'améliorer et réécrire le livre d'une jeune fille secrète, Fukaéri. Aomamé, qui s'aperçoit que son monde a changé dans des petits détails, tue de son côté des hommes violents avec les femmes. On attend la rencontre des deux personnages, dans les tomes suivants.

Défi 24 : un livre dont l'histoire se déroule dans les Balkans : Fleurs de pierre de Hisashi Sakagushi
Ce manga se déroule en 1941 en Slovénie : Krilo vit dans son village avec ses amis d'école, un nouvel instituteur... Krilo réchappe d'un raid allemand sur son village, alors que son amie est envoyée dans un camp. Krilo rejoint les partisans dans les montagnes, à la recherche de son frère, tandis que Serbes et Croates s'affrontent violemment.
La publication chez Vent d'ouest s'était arrêtée à 3 tomes sur 9 au Japon, en grand format. Depuis l'année dernière, il y a une nouvelle publication prévue en 5 tomes chez Revival, pour enfin avoir la fin de ce manga assez inattendu.

Défi 31 : un visage en couverture : La femme des sables de Abé Kobo
Un homme part dans le désert chercher un insecte des sables et échoue dans un village ensablé dans lequel il va être retenu prisonnier. Logé chez une femme, le travail quotidien consiste à enlever le sable accumulé autour de la maison, récupéré par des villageois, en échange d'eau notamment. L'homme se révolte, menace, tente de s'enfuir...
Un des rares romans japonais lu jusqu'à présent que je n'ai pas aimé, que ce soit sur le fond ou sur la forme, avec des phrases parfois construites "bizarrement"

Des relectures de classiques, j'attendais l'occasion pour les relire plus de 30 ans après...
Défi 10 : Rebelles : Spartacus d'Arthur Koestler
Défi 19 : Génie : Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes

29. Contient un signe astrologique: les lions de Sicile, Stefania Auci

Ce premier tome de la saga des Florio raconte l'irrésistible ascension d'une famille pauvre originaire de Calabre, fuyant la misère pour fonder un commerce à Palerme.
En butte à l'hostilité des autres commerçants locaux installés pour ces paysans de Bagnara, et au mépris des aristocrates, les Florio vont connaître une fortune sans précédent, d'abord dans l'herboristerie, puis le vin, le thon et enfin la banque et le service postal. Ils deviendront la famille la plus riche de Palerme, mais dont personne n'oublie l'origine modeste. J'ai d'abord lu ce roman comme un énième roman historique avec crinolines, déchirements familiaux et amours impossibles sur fonds d'ascension sociale. Le récit semblait au début conventionnel, entre les Florio gentils et travailleurs et les méchants et jaloux Canzonieri. Mais il est original dans la complexité des personnages, mus par le ressentiment. On suit la famille sur 3 générations. Dans la première, Giuseppina ne pardonnera jamais à son ambitieux et brutal mari, Paolo, de lui avoir fait quitter son village, et de n'avoir pas épousé plutôt son sensible frère Ignazio. Après sa mort, Ignazio et elle s'interdiront toute passion, par fidélité au défunt. Dans la 2e partie, le fils de Paolo, Vincenzo, est élevé par sa mère et son oncle qui devient comme un père pour lui et lui apprend le métier. Vincenzo deviendra plus acharné à gagner le respect des nobles de la ville grâce à son argent que son père. Son personnage est le plus intéressant, il est à la fois blessé par la mort précoce de son père et le mépris dans lequel il passe toute sa jeunesse, et impitoyable dans son ressentiment, au point de refuser d'abord d'épouser la femme qu'il aime, car elle ne peut lui apporter le titre qui clouerait le bec à l'élite de la ville.
C'est Ignazio, son fils (il ignore ses filles) qui reprendra le flambeau, mû par le même appétit d'ascension sociale, après avoir également abandonné la femme qu'il aime pour épouser une baronne.
Bref, sympathique, pas inoubliable mais un bon moment.

37e lecture : item  :   Middlesex, de Jeffrey Eugenides
    Titre conseillé ici par certains au début du défi, pour ceux qui comme moi n'avaient pas d'idée intéressante pour cet item.
    Le temps que j'ai passé à le lire ne rend pas hommage au fait que j'ai trouvé ce livre fort intéressant. (J'y ai passé du temps car il est long, et qu'avec le travail c'est toujours compliqué, même si je lisais un peu tous les jours.)
    La vie de cette jeune fille (Calliope) finalement garçon (Cal) est racontée de manière passionnante, notamment car elle inscrit son histoire dans une histoire familiale plus ample, remontant à la vie de ses grands-parents, qui ont dû quitter leur terre natale (ce sont des Grecs de Turquie si j'ai bien compris le contexte – mais faut que je reprenne ça de plus près) pour l'Amérique. J'ai néanmoins eu beaucoup de mal à accepter le point de départ de cette famille.  

  Le ton est plaisant, souvent drôle, la narration à la 1re personne tout en étant omnisciente (un mélange que je n'avais jamais vraiment rencontré jusqu'à présent).
    Voilà, cela m'a donc plu, et je me demande si je dois lire Virgin Suicides du même auteur, un peu moins bien coté apparemment (même si bien noté quand même sur Babelio).
    Entre les gros livres et la rentrée, je continue donc à prendre un certain retard pour le défi mais bon, pas de regret, les titres choisis me plaisent. Le prochain, commencé hier, est également assez gros, mais la police de caractère aussi, donc je pense y passer moins de temps que pour Middlesex !

Je bloque sur Christopher Isherwood (pour l'item "montée des périls") et quand un livre me plaît moyennement, je trouve évidemment toujours mieux à faire. 

J'espère tout de même finir le défi avant la fin du mois grâce aux vacances de la Toussaint.

Je pense que je vais tenter l'adaptation du nom de la rose par Manara, j'étais tentée par une relecture du roman d'Eco ou alors de la religieuse de Diderot, m'ai j'ai vraiment envie de terminer le défi et de lire un peu autre chose. En plus il paraît que l'adaptation est très intéressante.

J'ai oublié de noter mon dernier titre, pour l'item chez Babel : French Exit, de De Witt. Une histoire a priori foutraque, avec des personnages décalés et des dialogues acides à souhait. Frances Bride a perdu son mari, richissime homme d'affaires, voilà déjà plusieurs années. Elle traîne une réputation sulfureuse car, à la découverte de la mort de son époux, au lieu d'appeler les autorités, elle est partie skier comme prévu. Depuis, elle vit seule avec son fils unique, menant grand pied dans des hôtels luxueux. Mais voilà, elle a dévoré tout son capital et se voit contrainte de s'exiler à Paris, emmenant avec elle son fils adulte et vaguement dépressif, et le chat Small Franck, dont elle est persuadée qu'il est la réincarnation de son mari, et à qui elle doit faire passer la douane en douce. Là-dessus, le chat disparaît, et il faut faire appel à un inspecteur et à une voyante pour le retrouver, une fan de Frances (du temps de sa gloire) joue l'incruste, la fiancée du fils débarque, bien décidée à arracher son homme des griffes de sa mère abusive... Ça part dans tous les sens, avec beaucoup de drôlerie, d'amertume aussi, les personnages dévoilant peu à peu les blessures qui les ont rendus aussi inaptes, inaptes à tout, aux règles sociales, et presque à la vie.
Il y a pourtant beaucoup de vitalité dans ce roman qui est drôle, mais pas si léger que ça.

Défi terminé sur cette belle lecture.
J'avais hésité à rempiler cette année, n'ayant pas toujours eu la main heureuse dans mes précédentes sélections. Mais je me suis obligée à prendre davantage mon temps cette année, et cela a été l'occasion de belles découvertes. Peu de ratés, cette fois-ci.

Félicitations   @*Ombre*  
Merci pour l'ouverture du Top 5,  je ne sais pas si je parviendrai à aligner cinq livres qui sortent du lot dans ce défi qui m'aura cependant permis de faire du vide parmi les livres qui stagnaient sur mes étagères (des relectures que je voulais faire et qui me donnent le sentiment du devoir accompli mais pas vraiment enthousiasmée). Il me reste un item à remplir pour lequel je vais sans doute attendre car plusieurs livres sollicitent mon attention de manière beaucoup plus insistante.  

Aparté @*Ombre*   : je regrette que tu ne proposes pas ta liste complétée, j'aime bien cette façon de connaître les néos par leurs lectures. On pourrait y voir du voyeurisme ou au moins de l'indiscrétion cependant il n'y a aucun jugement et cela m'indique aussi grâce aux livres que je connais dans ces listes si je peux m'aventurer et explorer ou pas les propositions.

Je comprends, Nicole. Pas de problème. J'avais arrêté de mettre ma liste sur Néo parce que, comme je peinais toujours à retrouver le fil, puis la bonne page sur le fil, je finissais par ne plus la tenir à jour, me contentant de le faire sur mon fichier perso, mais maintenant que c'est fini, je peux le copier sur le fil.
édit : Voilà, c'est fait.

Félicitations, Ombre !

*Ombre* a écrit:Je comprends, Nicole. Pas de problème. J'avais arrêté de mettre ma liste sur Néo parce que, comme je peinais toujours à retrouver le fil, puis la bonne page sur le fil, je finissais par ne plus la tenir à jour, me contentant de le faire sur mon fichier perso, mais maintenant que c'est fini, je peux le copier sur le fil.
édit : Voilà, c'est fait.

J'avais mis la page en favori sur mon navigateur, ça permet de la retrouver facilement. Et j'ai vu que tu as ouvert le topic du top 5, le temps de me replonger dans ma liste et j'irai le compléter, c'est intéressant de voir les lectures qui ont été les plus appréciés par les uns et les autres.

Merci  @*Ombre*  d'avoir accédé à mon souhait, je lirai ta liste attentivement.

Lien indirect avec le défi lecture... Je viens de terminer French exit, de De Witt, et je vois qu'une adaptation d'un de ses premiers romans, Les Frères Sisters, passe ce soir à la télévision. Quand je lis la critique de ce western à la fois déjanté et très humain, picaresque et tendre à la fois, si j'en crois les journalistes, je retrouve ce que j'ai apprécié dans French Exit. Du coup, je regarderai, par curiosité. Avis aux amateurs...

33. Oeuvre mettant en scène des moines ou des religieuses: le nom de la rose, T1, U Eco et M Manara

Adaptation en BD du roman d'Umberto Eco, assez réussie. Le trait de Manara, connu pour ses BD érotiques, va très bien à ce roman qui traite de la lutte contre la chair, du conflit entre obscurantisme et rationnalité.

41. Un roman policier ou un thriller asiatique: The Honjin Murders/Meurtres dans le Honjin, Seishi Yokomizo (1946)

Un locked room mystery très meta (beaucoup de références à d'autres ouvrages du même type) écrit juste après la guerre mais dont l'action se situe en 1936 dans la campagne japonaise où deux jeunes mariés sont retrouvés morts (par arme blanche) le lendemain de leur nuit de noce dans une chambre fermée à clé, pas de trace de pas dans la neige qui est tombée cette nuit-là mais un katana (l'arme du crime ?) est retrouvé enfoncé dans ladite neige.

Décidément, lire des romans policiers est une corvée pour moi mais j'ai persévéré jusqu'au bout de cette intrigue assez confuse. Inconvénient de lire sur liseuse: il est plus difficile de consulter la liste des (nombreux) personnages au début du livre, ce qui m'aurait pourtant été bien utile.

Premier d'une série de 77 (!) romans mais je ne lirai pas les autres. Le style assez enlevé et la chasse aux indices peuvent plaire aux amateurs du genre. Ce roman n'est pas traduit en français à ma connaissance.

Il me reste: roman de plus de 800 pages, montée des périls et livre que j'ai depuis plus de six mois mais pas encore commencé (embarras du choix pour cette catégorie).

38e lecture : item 37 : Une comédie traduite de l'anglais :  Le Festin, de Margaret Kennedy
    Voilà une histoire fort « sympathique » ma foi, que j'ai trouvée parfaite pour la période scolaire et son rythme.
    L'on y côtoie un groupe de personnes qui se retrouvent dans un hôtel au pied d'une falaise, où ils cohabitent durant une semaine (ces personnes ne se connaissant pas au départ). On notera la présence de nombreux enfants (3 jeunes sœurs sont d'ailleurs à l'origine du Festin).
    C'est très vite caustique, sarcastique, le comique de caractère bat son plein. Les personnages sont tous plus détestables les uns que les autres. C'est également intrigant, puisqu'ils ont tous plus ou moins quelque chose à cacher.  
    De plus cela ne se limite pas à de la comédie, le livre est moins léger qu'il n'y paraît et offre quelques thèmes de réflexion intéressants.

J'ai mis ma liste à jour: j'en suis à 30 défis. Il faudra que je prenne le temps de refaire des petits comptes-rendus pendant les vacances.

Le Festin est une chouette lecture d’été, de l’humour britannique bien grinçant.

Jenny a écrit:Le Festin est une chouette lecture d’été, de l’humour britannique bien grinçant.

Oui ! Ou de période scolaire bien chargée

C'est encore presque l'été avec ce climat.

C'est pas faux ! Ca y est cependant, un peu de fraîcheur au rendez-vous, ce qui n'est pas pour me déplaire...
Ma prochaine lecture ira-t-elle avec le climat ? (Je viens de commencer La Note américaine.)

35. Booker Prize: le tueur aveugle, Margaret Atwood

Plus connue pour le livre à l'origine de la série "la servante écarlate", M Atwood explorait déjà en 2000 (année de son Booker Prize) la question du patriarcat, de l'aliénation de la parole féminine. A la fin de la guerre, Laura se jette dans le vide avec la voiture de sa soeur. Au travers de l'histoire de celle-ci, Iris, qui raconte son propre passé et sa vie présente de vieille femme, donne à voir les ressorts de la condition féminine. Laura, autrice d'un roman, "le tueur aveugle" publié à titre posthume, devient célèbre après sa mort pour cet unique ouvrage. Les deux soeurs sont nées dans une famille privilégiée, enrichie à la fin du XIXe par sa fabrique de boutons. Mais la 1ere guerre puis la grande Dépression vont bousculer l'avenir de Laura et Iris.
Le texte est un enchevêtrement d'extraits du "tueur aveugle", du récit d'Iris, d'articles de presse de l'époque. La narration est déroutante au début puis on s'y fait, et la condition féminine du début du XXe siècle est dépeinte dans toute sa brutalité (Iris mariée plus ou moins de force pour sauver l'entreprise familiale, Laura envoyée de force en pensionnat...) à travers le parcours des deux soeurs. Laura est celle qui transgresse les interdits et veut changer les règles, Iris elle va y plonger pour mieux les subvertir. Deux stratégies, deux destins liés. J'ai bien aimé.

Plus qu'un, "actes sud", j'ai déjà le livre, je vais bientôt pouvoir lire autre chose que le défi!

Je suis un peut impatient d'avoir fini aussi.

Pour Booker Prize, on peut lire un auteur plutôt qu'un livre? Honnêtement, je n'ai pas bien compris ce prix, à chaque fois que je vais sur internet j'ai l'impression de trouver des listes différentes.
Je suis en train de lire un livre qui correspond à plusieurs items : il s'agit de La carte perdue de John Selden de Terry Brooks, que je mettrai en XVIIe siècle, mais qui correspond aussi à En bateau et à une partie de l'histoire se passe en Chine.
A la suite de la découverte fortuite d'une carte chinoise du XVIIe siècle dans le fonds Selden à la Bodleian Library (Oxford), Terry Brooks, historien sinologue canadien, se lance dans une enquête sur cette carte, ses différents propriétaires, son trajet, son devenir etc.
Je trouve ça passionnant, en plus l'auteur est drôle. J'en ai lu à peu près la moitié mais je vous le recommande dès maintenant. L'auteur a également écrit Le chapeau de Vermeer, il fait de l'histoire globale, j'aime beaucoup.
Sinon je ne sais plus trop ce qu'il me reste comme items.
Booker prize, c'est sûr, la nationalité (j'ai pris La maison des Hollandais à la médiathèque, juste commencé puis j'ai laissé tomber pour mon sinologue pour l'instant, l'auteur néo zélandais (mais le Anne Perry que j'ai ne me plaira peut-être pas, à voir), Génie (où est mon Algernon?????), la couverture, influence celte, et épidémies (j'ai La Peste sous le coude). Je devrais finir cette année!